FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Vendredi 13 Novembre 2020
  •  

    A 7h et demi je suis à Seppois. Fabrice ne savait pas que c'était moi qui venait charger pour Marc, il est venu de bonne heure, a sorti le voyage et tout contrôlé. Cool pour moi. Je jette un œil quand même pour vérifier qu'on n'a rien oublié, histoire de ne pas passer pour une buse et surtout pour ne pas foutre mon poto Marc dans la merde. On boit un café et à 8h et demi je file.

    A Devecey je décroche la semi sur un côté pour que mon collègue puisse transvaser sans devoir la déplacer. C'est déjà chiant de transvaser si en plus faut décrocher 12 fois tu pètes un câble. Pauline m'appelle, j'ai la visite des 50 heures sur mon chariot, elle m'en a déjà parlé mais j'avoue que j'ai zappé le truc. Elle appelle Manuloc pour le faire aujourd'hui mais ça ne colle pas, les mecs ne sont pas à ma disposition non plus. On verra ça la semaine prochaine. Elle a besoin du numéro de châssis, je lui dis : « Ben attends, ne sors pas de ton bureau, je t'envoie la plaque constructeur en photo tu auras tout. » Bé non, j'ai plus de téléphone, je suis con ! Tout bien réfléchi c'est de ma faute ce vol de smartphone. Si certains sont paranos moi c'est le contraire je ne suis pas assez méfiant, je n'ai pas peur des autres. Une vie d’empathie m'aura coûté un téléphone, c'est pas grave je ne regrette pas.

    Je raccroche ma semi et je fais les pleins. A midi et demi je suis à la maison, on casse la graine ensuite je vais au resto de ma meuf et je fais le gros ménage d'automne.

    Retour à Seppois, Michel n'a pas fini ça a merdé dans l'après-midi. J'ai le temps de remplir quelques récépissés. On charge à 16h pile, l'heure prévue, j'ai rien gagné à venir plus tôt, pas grave. Il manque un colis sur une rénovation pour Barcelone, il n'y a plus personne à la production pour régler le problème, je fais marcher mon cerveau. Oui c'est bien difficile mais par déduction il manque une bride d'escalier. Fabrice la retrouve par terre dans les racks. C'était pas bien grave mais ça évite de noter des réserves et faire des salades pour une broutille.

    A 17h45 je pose le camion chez Jacky. Dans les bureaux tout est éteint, quand je pense qu'à l'époque Buffa ça bossait H24, faut dire que les effectifs ont été divisés par 20 en gros, ceci explique cela.

    Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.