FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Banyoles, pas si mal garé, non ?
    direction Las Canarias
    Barça, ça roule
    un mythe
  • Mercredi 3 Mars 2021
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    Ils sont chiants à La Sol ils n'ouvrent plus le matin, du coup je monte à pied à l'Andamur. C'est pas une balade énorme, il doit y avoir 200m et les sanitaires sont mieux en fait. Retour au parking, quand je veux payer à la borne je passe mon ticket plus le ticket du repas pour que ça fasse moins cher, un chauffeur espagnol à la caisse d'à côté passe dans ma borne deux ou trois tickets de repas, il en a plein... J'ai pas trop compris d'où il les tient mais mon reste à payer est de zéro. Muchas gracias compañero. De nada qu'il me répond, bon ben ok.

    A 9h je suis à Banyoles, garé sur une avenue, ma rue est vraiment trop étroite. Je retrouve David chez le client, un retraité Français d'ailleurs. La rue est super longue elle doit bien faire un kilomètre mais j'ai pas le choix, elle débouche en pleine ville. J'y vais en trois fois. Au dernier voyage un flic de la policia local s'arrête, gyrophares et tout le tremblement. Je lui explique le truc, pourquoi je suis garé là et pas ailleurs, il me répond comme l'autre conne en Moselle l'autre fois qu'il faut faire une demande à la mairie, patati et patata. Eh les gros on fait une centaine de livraisons par semaine rien que chez ATS, si on doit faire toutes ces formalités on va devoir embaucher une personne à temps plein avec toutes les tracasseries. Je le plante là, je continue mon truc, quand il voit que je suis peu impressionné il remonte dans sa caisse, éteint les gyrophares, il monte sur son cheval et il quitte la ville.

    Un peu avant midi je retrouve la délicieuse Marionna à La Garriga. Je me suis fait avoir, j'ai tourné une rue trop tôt, je me suis retrouvé sous des arbres, des rues à l'équerre, il a fallu reculer, rayer la cabine, je l'ai déjà dit, on a de trop beaux camions pour ce taf. Quand je suis dans la bonne rue ça va tout de suite mieux, livraison facile. Les gars de Raùl dépotent tout au fur et à mesure, nickel.

    Ensuite je descends à l'agence, je dépose une autre piscine de Marionna. Faut faire un peu de place, il y a pas mal de boulot en ce moment, l'entrepôt est bien rempli.

    Il est 14h, je mange un morceau sur place et je descends à la zona franca. Je dépose chez un transporteur une piscine qui va aux îles Canaries. Je voulais y aller en camion, mais Waterair a refusé, je comprends pas ... J'arrive à 15h quand le guichet ouvre. Ici c'est l'équivalent de Roca qui fait la Corse à Marseille, sauf qu'ici ils sont plus soigneux. Cela dit c'est pas difficile. Je pensais y passer des plombes comme c'est une première mais non. Le gars mesure toutes les palettes, ils vont remettre ça dans un conteneur maritime, il revient, signe mon CMR et tchao. Je suis content d'être venu dans la zona franca, ça faisait longtemps, chez Begey on y venait beaucoup. Je suis passé devant une boutique qui a changé de nom bien sûr, je ne me souviens plus si c'était Proquimica ou Quimidroga, je me suis revu avec mon Turbostar modèle 1992... Stop à la nostalgie, je ne suis pas un tenant du 'c'était mieux avant'. Je préviens Laurence que je suis vide, dans la minute elle m'envoie un retour. Direction Vic. Je ne sais pas comment j'ai fait mon compte en sortant de la zone mais je me suis retrouvé dans Barcelone. Le gps est ok, et Maps m'annonce un temps plus court. Sur la longue avenue je suis le seul camion, à un moment les Mossos me doublent mais ne me calculent pas... J'avoue être soulagé quand j'arrive à l'autovia.

    A 17h je suis à Vic chez le fabricant de meubles mais dans une autre usine que d'habitude. D'entrée le chef de quai me dit que c'est un chargement de demain, je lui réponds que je veux bien attendre, tranquilo. Il y a trois camions devant moi, pas grave, j'attends. J'en profite pour avancer dans ce carnet puis on est mercredi les programmes tombent. Pas de surprise pour moi, Christine m'a appelé ce matin pour savoir comment je sentais l'affaire, j'ai à nouveau Barça, Tarragone, Madrid, Galice, ça devient un régulier. Je vais finir par m'ennuyer... Un Catalan quitte le quai 1, je me mets à sa place. A 20h30 je me sauve, chargé complet.

    A 22h je suis de nouveau à La Sol, il reste quelques places sur le parking payant, parfait. Le resto est encore ouvert, encore mieux.