FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2021 Partager sur Facebook
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    pas large le quartier
  • Jeudi 18 Mars 2021
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    Le troquet ouvre à 6h, j'y suis. Pour la douche c'est à l'hôtel. La fille de la réception m'ouvre une chambre, c'est assez chicos. 5€, ça pique un peu. Hier soir dans le menu à 10 balles j'ai mangé du thon à la plancha, en France le plat vaut 15 € à lui seul, j'ai pas crié au scandale que ce n'était pas assez cher. Ceci compense cela.

    A 8h et demi je suis à A Guarda comme l'autre jour, j'étais allé faire un crochet au Portugal en pensant que jamais je ne reviendrais dans ce petit coin paumé au bout du monde. On s'est donné rendez-vous à 9h avec José, je prépare mon truc en l'attendant. Je l'appelle pour savoir où il en est , dans les 5 minutes il arrive, un peu après un petit camion tout bizarre. Le mec se gare à côté de moi, je le prends en photo, on papote. En fait c'est mon assistance petit camion, il paraît que le Moffett ne passe pas dans la rue. José arrive, je pose la piscine sur la benne et je monte avec les margelles sur les fourches jusqu'où je peux... C'est vrai que le quartier est incroyablement étroit, m'enfin j'arrive jusqu'à la maison de la cliente. La vue est impressionnante. Je prends quelques photos, la mamy me raconte que ce site est l'endroit le plus visité de Galice, après LA cathédrale. Elle parle de St Jacques évidemment. Je redescends de la colline suivi du concessionnaire.

    On prend la route de La Corogne pour la dernière livraison. Je voyais ça tout près mais c'est à 200 bornes quand même. Je trouve un resto genre routier ouvert, grand parking, on s'arrête boire le café. Les autres fois on ne parle que de boulot vite fait, là on discute un peu de trucs plus persos, pas longtemps, un quart d'heure, j'ai encore un peu de route...

    Il file devant. A 13h je suis à Bergondo, banlieue de La Corogne. La route fait des lacets dans le bois, c'est pas que je suis inquiet mais jamais je ne fais demi-tour ici... Je retrouve le vendeur devant chez les clients, livraison facile. Je lui demande pour repartir, il me dit qu'au bout de cette rue, derrière la colline, à gauche je vais tomber sur une zone industrielle. Un routier tu lui dis qu'il va tomber sur un poligono industrial c'est du miel dans ses oreilles. Effectivement, c'est large.

    Bon bé il ne me reste plus qu'à rouler, je ne suis pas vraiment du coin.

    Je mange un bout, il est presque 14h. Cette route est quand même sympa, on longe la mer sur des centaines de km. Je remets le compteur à zéro du côté de Gijon.

    Comme d'hab' sur ces grands tours faut optimiser les heures au max, je finis entre Santander et Bilbao, petit troquet où je suis déjà venu. J'ai 10h05 de volant, parfait.