FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2021 Partager sur Facebook
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  • Sète sous la douche
    Lamalou les Bains
  • Mercredi 10 Novembre 2021
  •  

    Ce qui est bien injuste aussi c'est la circulation. Hier après-midi un fils de p... m'a coupé la route entre Nîmes et Beaucaire. J'ai entendu un léger bruit, je me suis dit que c'était le bruit caractéristique du carton de polystyrène qui tombe sur le plancher, rien de grave. Mon cul Paul, une piscine gerbée a glissé, les feuillards ont cassé, elle s'est pété la gueule. Donc après le déjeuner -douche je refais la palette. Les colis un à un, les tôles une à une. J'ai du bol, rien de cassé. L'opération m'a pris une petite heure quand même. Si je tenais ce fils de chien avec sa vieille Alfa je l'égorgerais avec une tôle. Les bords des tôles sont vifs mais c'est pas très réaliste quand même.

    Un peu avant 10h je suis à Villeneuve les Maguelone. Sandra, grande belle femme brune, queue de cheval serrée, est maquée avec un gaillard ; de suite tu vois que c'est une feignasse. Le jardin est tout petit, je propose qu'on se fasse l'escalier à la main. C'est un petit Paso c'est tranquille. A mi-chemin il me dit : «  c'est trop lourd je vais lâcher on fait une pause. Moi- non non on pose pas, on continue. »Rebelote avec le carton des accessoires. Sans déconner le mec il a 35 ans il est tout de suite fatigué. L'escalier c'est un bout de polyester, c'est pas de la fonte.

    La pluie n'a pas cessé depuis ce matin, K Way, gants, tout est trempé. Je passe au pain chez Marie Blachère à Clermont l'Hérault. Il y a la queue jusque dehors, une fort jolie quarantenaire blonde cheveux courts me propose de m'abriter sous son parapluie. Surpris, j'ai refusé mais je me suis trouvé un peu con. Si j'avais eu l'esprit d'à propos j'aurais fait une vanne sur le pays de Brassens et le petit coin de parapluie mais je suis resté coi...et con.

    Je mange un peu plus loin et sur les coups de 14h je m'enfile dans Lamalou les Bains. Eh ben c'est pas bien large et plus ou moins interdit aux poids lourds. Ma rue porte le nom d'avenue mais c'est que le nom. Devant chez mon client c'est hyper étroit j'aurais dû m'arrêter avant mais je pouvais pas deviner, il y a des bagnoles à mon cul je ne peux pas reculer. Je vais voir plus loin, c'est le bout du monde, je tourne à la seule rue potable à droite et je gagne un tour gratuit. Je me claque devant une école, c'est moyen mais j'ai pas le choix. Il tombe toujours des cordes, c'est affreux. Deux pépés en ciré jaune me réceptionnent, ils sont vaillants, se font l'escalier à la main pendant que je vais chercher le reste. Les deux vieux se font un gros escalier et l'autre ce matin...enfin bref. Pour repartir je refais le même tour, ici c'est étroit faut pas faire le malin a essayer de couper au court.

    Il me reste une couverture à déposer à Portel des Corbières. Je vais jeter un œil dans le lotissement mais c'est tout petit, j'ai vu un parking pour les bus à l'entrée du bled, la pluie s'est un peu calmée, je préfère rouler un peu en chariot. La piscine est à l'arrière de la maison, avec le client on se fait la bâche à la main, c'est pas mon boulot m'enfin voilà.

    A 19h30 je suis à La Jonquera. J'ai le choix pour le parking, je trouve une place sur le goudron, au poil. Je fais quelques courses et quand c'est l'heure je vais souper au resto en face. Je tombe sur un gars qui me dit qu'il est affrété Duarig de fraîche date, bavard mais sympa ou bavard et sympa, au choix.