Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Il fait chaud, malgré qu’il a plu, il fait encore 23 à 5h du matin. Il fait bon passer à la douche XXL, nettoyée devant moi par le type de la caisse de la station. C’est pas Ashford, tant en termes de place, vétusté, propreté. Le café aussi y est meilleur, les prix moins chers, bref, on pourrait continuer la liste indéfiniment. Je mets en route à 5h45, garde le petit bout d’autovia jusque l’Hospitalet de l’Infant. Peu après le passage du delta de l’Ebro et la limite de la Catalogne on arrive vite à la sortie Peniscola. La boîte de peinture est déjà ouverte et je passe à quai aussitôt. Il ne faut pas attendre dans la cabine, ce n’est pas grave, il y a une salle avec machine à café à dispo. Il fait toujours lourd, mais c’est sec. Vide à 7h45, je n’ai pas trop eu à me gratter la tête pour savoir par où aller à mon 1er rechargement, puisque c’est juste en face. Prise de température à l’entrée, et faut attendre son tour dans la cabine. Quelques camions vident, on est chez un carrossier de camping car. On vient me chercher 30 minutes plus tard, et on part dans la boutique pour charger un grand rack de parois de bois. C’est haut et long, mais pas large, et il faut le serrer sur un côté pour le complément. Donc gommes et sangles sont indispensables. J’en repars à 9h, vers la suite à Barcelone. De chez le client, je ne peux pas couper la route à gauche pour retrouver l’AP pourtant obligatoire, du coup c’est sens inverse et garde la natio. ça tombe bien, j’avais envie d’en refaire un petit bout. Même si plus loin on nous incite à faire demi tour pour rechoper l’autoroute. Je trace tout droit, il n’y a pas un grand bout jusque Amposta. Il n’y a pas foule, le bon moyen de se faire remarquer. Les quelques restos aux gigantesques parking qu’il y avait par là sont devenus des lieux fantômes. Je m’arrête à Alcanar, sur un parking le long de la côte avec palmiers, histoire de refaire une photo que j’avais faite avec mon Magnum il y a peut être bien un quart de siècle. Les palmiers ont bien poussé depuis, et le soleil semble très loin. La vue sur le delta de l’Ebre est jolie aussi depuis la 340.
Mais je retrouve vite l’autoroute, je n’ai pas fait de mauvaises rencontres tant en guardia civil qu’en Mossos. Fini la paisitude, l’autoroute est blindée, c’est presque infernal. Je ressors à Cambrils pour refaire un bout d’autovia, plus tranquille et moins ennuyante, jusque Altafulla. Tiens le péage est libre ici, les barrières sont virées, alors que hier non. On revoit vite repoindre au fond le Montserrat, tel un Ayers Rock de la Catalogne. Idem à la grande barre de péage de Martorell, tout est libre. Il y a certainement la télé, un type m’a filmé j’ai l’impression. C’est vrai qu’ une promesse politique tenue est plutôt un événement.
Je traverse la capitale et arrive à mon client à l’entrée de la ville par le nord est, via la C58 et B10, début de la ronda. A midi au client, logisticien à moitié situé en zone d’immeubles, il ya de la place quand même. J'ai vite un quai, mais il faut attendre un peu l’accord ou ordre du client en france d’après ce que je comprends. ça ne m’inquiète pas outre mesure vu que je suis déjà à quai. J’en profite pour casser la croûte. A 13h30 rien de neuf. Franck relance de son côté. Avec des points toutes les 30 minutes, aucune avancée, les caristes me disent que non, leur patron leur a dit de ne pas charger, pas d’ordre du client. Jusqu’à 14h30 où ils me disent que ce sera que demain… Ah oui… Ma foi, je ne m’énerve pas, Franck non plus d’ailleurs. Et je reste quand même à quai, des fois que, ils ne me mettent pas dehors, et ce serait dur de garer à l'extérieur. ça dure comme ça jusque 16h, où je fais une cmr quand même. Ils ne veulent pas la signer. Pas grave, j’ai tamponné quand même. Bon bref, on revient demain quoi. Maintenant faut se garer quand même. J’ai eu le temps de chercher, pas trop envie de remonter sur le C33 où il y a une station pas trop loin. Je privilégie une zone mi commerciale mi industrielle mi urbaine vers Badalona, à 5kms d’ici. ça bouchonne un peu. Une fois sur place, ça me parait correct comme sur le plan. Contrairement à ma destination habituelle outre manchienne où l’on parle de pénurie de toutes sortes, ici c’est la peinture jaune qui est en pénurie, et c’est ça qui rend ce pays si appréciable dans ce genre de cas de plantage comme ça. Je vais faire un tour à l’Alcampo, pour quelques courses, dont un sac de glaçons, je vois le bout de l’autre. C’est efficace, mais il faut le poser dans un bac ou une boite, car bonjour la flotte que ça fait. Il fait chaud, toujours aussi lourd. J'ai envie de faire un tour à pinces. Je tombe vite sur une gare, à Santa Andria de Besos, à l’entrée de la ville. Aller, je raque un ticket de TMB. Go vers le centre,mais je ne sais pas où aller encore. Je traverse tout, avec un seul changement et finit au funiculaire de Montjuic. Le téléphérique est fermé, je monte à pince, et suis là haut au château avant la nuit. D’ici, la vue est impressionnante sur la ville et le port surtout. Bref, c’est géant.
Redescente en bus, funiculaire et un coup de métro, jusque la place de Catalunya. Ici c’est assez blindé de monde. Je ne m’attarde pas et revient par le train du nord. Je trouve un petit troquet pas vilain pas loin de mon quartier pour une bonne Estrella et quelques tapas. Retour au bercail à 22h30. Cette balade express de presque 4h ne m’a pas fait de mal, je vais bien dormir.