FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la cour des miracles de Annemasse
    là c'est un vrai miracle de tomber là dessus
    Exceptionnel
    le chef de quai bis
    comme ça Christophe fait de la (bonne) photo
  • Vendredi 4 Juin 2021
  •  

    18 à 5h du matin, c’est déjà trop chaud. Je petit déjeune et mets en route à 5h45, go sur Annemasse. La mécanique a à peine le temps de chauffer pour la montée du Vuache.

    Il y a déjà bien du peuple sur Annemasse, mais ça va, je suis à 6h25 au discounter du bricolage. Le cariste est speed, c’était 6h le rdv d’après lui. Je revérifie le sms de Franck qui disait bien 6h30. Bon bref, pas la peine de se prendre la tête, faut vider rapidement car c’est sur le parking clients, et ça ouvre à 7h. En effet, des papys arrivent déjà à 6h50 même pas. Vide à 7h et rien ne va mal, je peux filer à l’autre bout du parking, il y a une sortie. Mais enfin être en retraite et venir à 7h moins 10 faire le pied de guerre devant l’entrée de Brico Dépôt. Même moi je suis trop en avance, j’ai une ramasse à faire sur Thonon, Allinges. J’y suis à 7h45, ça n’ouvre qu’ à 8h. Un lot pour la catalogne française et je repars à 8h15. Il y a un chouette GAK qui trône à côté, à un centre de tri. Retour sur Lyon pour la suite. Je vais peut être arriver à me dégotter une douche en chemin. D’abord il faut rattraper l’A40. C’est bouchon sur bouchon jusque Annemasse, c’est bien pénible. Tentative à l’aire de Valleiry, un type vient de prendre la clé 3 minutes avant, c’est mort, j’ai pas le temps d’attendre 40 minutes comme c’est des fois. Pas rancunier, j’embarque quand même une baguette.Je taille à la suivante, au col de Ceignes. Pareil, enfin, à part que je ne me gare même pas, je vois un type se diriger avec le sac sur le dos vers la station, j’imagine bien qu’il n’y a qu’une douche comme souvent. je ne perds pas espoir et tente un 3éme essai à Montluel, la queue à la caisse pour les sandwichs des caisseux promet incite déjà à une certaine patience, mais j’abandonne encore en apercevant un type sac sur l’épaule, qui attend vers les toilettes. Mon enlèvement est à prendre à Limonest, go via le périf nord, pas trop encombré dans ce sens. Je suis mal luné avec cette histoire de douche, j’appelle le client pour s’assurer qu’il bosse pendant midi, c’est ok, et comme ça je peux faire une dernière tentative à l’aire de Dardilly sur les conseils de Showerfly26.  Ici y a un peu moins de monde en principe. ouf, c’est la bonne. J'en profite bien et valide 30 vu que j’ai déjà roulé 4h15 ce matin..L'enlèvement à côté ne traîne pas, c’est de la Corse pour les collègues de St Vallier.  Entre, je devrai aller charger un lot UK à St Clair du Rhône. Il va falloir se mettre dans le merdier désormais habituel de milieu de journée du tunnel. D’où je suis, je garde la N6 jusque Champagne au Mt d’Or, ça grapille quelques minutes d’avant accès au tunnel. Une fois sous Fourvière, ça roule à nouveau. Je sors à Condrieu pour finir par cette bonne 86. Je mange vite faire une salade après Chavanay, sinon je ne mangerai pas comme c’est parti. Au site de St Clair du Rhône, ça va encore assez vite pour prendre 10 pal pour la région de Liverpool. Il faut juste attendre la douane une vingtaine de minutes. Il y a un convoi vraiment exceptionnel transportant une locomotive garé sur le parking, un sacré morceau. Je repars vers St Vallier pour livrer la Corse, j’ai bien envie de retrouver la 86 jusque Sarras, ce sera pas plus compliqué. Une fois vide à la maison Corse, je peux remonter à Jarcieu. Un bon ralentissement à Chanas, forcément, et je suis à quai à 17h40. On sort tout pour attraper le 66, puis je reprends mon lot UK et 3 autres, il faut gerber un peu, forcément, mais avec l’aide de Emeric, ça ne traine pas, Pierre Eric vient aussi faire un tour. Il faut surtout garder une place aux portes pour le clou du voyage, un lot pour les Vosges Hongrois pas comme ça, mais ça fait toujours plaisir, même si j'avais rien demandé. Bientôt si ça continue, on montera des groupages de 20 mètres de plancher pour les Vosges. Une heure plus tard, prêt à repartir pour achever mon heure 15 restante à rouler, je trouve qu’un pneu de la semi écrase un peu beaucoup. Après contrôle avec mon petit mano électronique, il n’indique plus que 5 bars à peine. Je me gare au plus simple et change la roue. A peine 1h, avec de temps en temps un petit passage de mes serviteurs préférés, Christophe et Emeric qui veillent si tout se passe bien entre leurs séances de manutention.  Voilà, il fallait ça pour clore cette belle journée de 390kms pour 7h45 de volant, alors maintenant autant couper ici et repartir tôt. Une bonne douche encore fera du bien et au lit.