FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la vérité...
    ...j'ai bien fait de reculer...
    ah oui les palettes font 100....
    la boulange braquée du jour
    mode crema catalana : on
  • Vendredi 8 Novembre 2019
  •  

    J’ai bien dormi ici, pas trop entendu les frigos tourner, merci à celle et celui qui m‘ont concocté ce plan. Qui dit frigos, dit P32, je suis pas loin pour aller à la douche et prendre le pain beurre au comptoir. là c’est l’heure des demi au comptoir.

    Je démarre à 8h30, j’avais rdv avec le client à St Priest à 9h pour le lot de Soissons. ça sent le même plan que là bas d’ailleurs.

    A 8h40 là bas, pas déçu, c’est bien pareil, le boss est là, il attend ses déménageurs. Il me dit que je peux rentrer en avant dans la cour qui est en décrochement, mais c’était bon de vérifier avant, c’est blindé de voitures, donc marche arrière depuis le chemin du Charbonnier.

    Les 2 autres types arrivent à 9h, mais souci, il n’y a pas de courant, donc ils ne peuvent pas ouvrir la porte et donc ne pas sortir le gerbeur. C’est général, les voisins d’origine asiatique, c’est pareil. Tant pis, obligé d’attaquer le le déchargement à l’os, par le côté. De l’outillage, c’est assez lourd/ Le sympathique boss me montre ce qu’il vend, des douilles poids lourd, des servantes, des groupes….j’ai bien fait de ne pas dormir à l’aire de Mionnay... Je file un coup de main, comme je peux pour réceptionner, et ce même boss est bien désolé de ne pas pouvoir m’offrir un  café à la place. Pas grave, ça se passe bien, et ça occupe. On se croirait même sur le tournage de la vérité si je mens, mais version outillage.

     Le courant finit par revenir, et une fois le gerbeur en service, la cadence s’accélère. Finalement ,j’y passe que 2 bonnes heures, plus peur que de mal. Le boss, qui me dit être le cousin d’où j’ai chargé hier à Soissons, m’offre le café, en plus de 2 billets. Dingue, j’ai rien fait moi. Le truc qu’on ne voit plus souvent en 2019. Il me dit qu’ils y en a assez qui râlent en attendant dans la cabine. 

    Je peux ainsi faire une ramasse prévue avant 13h à Meyzieu pour recombler ces 5m10 fraîchement libérés. C’est, tout près des poubelles et où j’ai attendu la journée y a 2 semaines.

    Là rien de compliqué à priori, 9 pal 100/120 d’emballages plastique pour la catalogne à charger. 

    A part qu’en arrivant à la dernière, on voit bien qu’elle ne va jamais rentrer. Tout de suite le cariste dit qu’il en était sûr, que j’avais pas 5m, qu’il avait compté les pas. ben non, j’avais 5m10 que je lui dis. On va devoir demander à la secrétaire pour en dépoter une, mais pas sûre qu’elle soit d’accord. Je prends mon mètre et remarque que ses palettes font 102 voir 103...Dans l’interval, l’affréteur m’appele aussitôt après que j’ai prévenu Stéphane de l’embrouille. L’affréteur qui a vu avec sa cliente, me dit qu’on dépote la palette, mais à condition que la refasse bien comme il faut.   Pas de souci, mais bon j’ai bien 5m passé pourtant; Le cariste revient, en faisant un peu la morale, on va dépoter, patati patata, genre c’est toujours pareil les transporteurs.  Je lui dis non, là j’ai 5m10, et qu’on peut vérifier si j’ai bien 5m, on ressort tout, il n’y en a pas pour long. Il commence à monter dans les tours. 

    Pas de problème, pas besoin de tout sortir,  j’avance du quai, tire la bâche, et on mesure, il y a bien 5m10, et surtout on constate que les palettes débordent bien et donc ne sont pas plaquées.. Il se résout donc à tout ressortir et à tout plaquer comme il faut. Mais en ayant voulu quand même remesurer le plancher une fois vide. je lui demande qu’il prenne un mètre à lui, si il doute, mais il n’a pas. Il recharge un peu, mieux et on arrive tout juste aux portes cette fois, soit 5m10. 1h pour 9 palettes, quelle histoire. Et je lui fait cadeau des 10cms. Quel cinéma aujourd'hui, après avoir croisé José Garcia et ses plans foireux ce matin, là c’était plutôt  Gérard Jugnot et sa mauvaise foi incarnée à souhait. 

    Au moins je n’ai plus de place et peut me remonter à Jarcieu pour vider tout ce petit groupage. 

    Impossible de garer vers la boulangerie à la sortie de la zone de Meyzieu, je passe à travers via SQF et m’arrête à la celle de Diémoz, chez Lafayette. J’en ai marre du pain de mie anglais. Et je monte en grade, hier c’était brioche Dorée sur autoroute. 20 minutes le temps d’avaler une formule, sandwich dessert boisson. Pas sûr que ce soit la meilleure pour la ligne. Mais là j’avais envie. 

    Au quai 3 à 14h30 passé, il y a Adrian à côté. Il est radieux, il a ressorti son vieux série 4. Stéphane m’annonce la couleur, pas de GB pour moi à suivre.

     Rien d’étonnant, c’est les trous d’air (ou de mer plutôt) classiques après un brexit avorté. Et puis c’est pas grave, j’ai bien cumulé 5 tours le mois dernier, ça sature un peu à force. Je vide mon fourbi, à quai, et dehors en ouverture intégrale. J’en ai pour tout le monde, du 26, 04, 74….

    Anthony, intarissable, me raconte son périple de la semaine, tel un mec qui fait les pays de l’est. Il est allé livrer à Arches...88…

    Je vois mon camarade, autre vosgophile convaincu, Yvan. Il me parle en allemand, je n’y comprends rien, je ne pratique plus, mais je n'en attendais pas moins de sa part en ces temps de commémorations Berlinoises. Aucun rapport pourtant, je comprends juste qu’il va charger aux graines à Beaurepaire, et il ne connaît pas. Je lui explique que c'est à l'est de la ville.  Il habite où déjà Yvan? 

     Ou à moins qu'il y ai un Westschönerepaire et un Ostschönerepaire. Et Yvan est souvent à l'ouest, tout s'explique donc. 

    J'y suis allé une fois aux graines, mais jamais retourné, c’est bizarre.. Je lui conseille juste de désactiver la fonction freinage d’urgence du FH.

    Je charge en extérieur cette fin d’aprèm, mais je prends quand même le temps de laver un coup l’ensemble, il en a besoin c’est sec pour le moment.

    Je file ensuite charger donc à St Rambert d’Albon au Leclerc, un complet de boisson je suis attendu, ça va bien vite. Même pas bouclé 30. Pas grave j’arrive à les valider à la pompe proche où c’est des cessions carte de 118€…

    Il est 18h15 quand je retrouve l’A7, c’est bien rouge sur Lyon encore. Une fois l’A46, je passe à peu près sans coup de frein.

    je me cale à 84 sur l’A6, vu que c’est mort pour rentrer ce soir, et c’est bon pour le poids que j’ai. 

    Comme souvent le vendredi, je me pose u péage de Arc sur Tille à 21h50.