Carnet de bord de Novembre 2019 | Partager sur Facebook |
Il fait toujours chaud dans la cuisine, à la douche aussi. Un café à la Senseo flambant neuve et je démarre à 4h. Enfin, démarrer, ça n’était pas virulent je trouve, et pourtant je n’ai pas abusé du chauffage encore. Quelle plaie.
C’est bien frais mais encore sec, il annonce une offensive hivernale sur tout ce secteur, le mieux est de ne pas s’y attarder.
Y a du monde sur A7, la montée du Boeuf est animée, les clignotants fonctionnent.
Ce n’est pas un lundi matin, donc au niveau de la forme, ça va plus facilement.
J’arrive en 4h Narbonne Croix sud pour un peu de gazole, à un tarif honnête en 2019, 1.386€. 15+30 devant les pompes, le temps de se boire un grand crème et d’engloutir 2 pains au raisins, car pas de pain beurre, c’est reparti sur A9. Il fait quelques gouttes, mais sans plus. J’arrive au chocolatier au nord de Perpignan à 9h30 pour y passer 40 minutes, palettes euro reprises inclus. Heureusement que ça ne traîne pas, devant l’usine ça sent fort le chocolat, ça monte au cerveau, c’est mortel.
Je reprend l’A9, sans trop mettre préoccupé si il y avait un magasin d’usine. C’est ma chérie qui va pas être contente. Chez Cemoi ils font des espèces de coeur fourrés à la guimauve, c’est plutôt bon et on en trouve pas dans tous le supermarchés.
Je reprends l’A9 au sud Perpignan, et ressort peu de temps après à la Jonquère sud pour faire un tour à la Tortuga market pour s’assurer du stock de bouffe en ces temps de blocages éventuels et variés comme le brexit, la catalogne, la neige….les batteries….
je prends un stock d’olives aux anchois, des fois que ça pourrait réparer ma négligence chocolatière matinale.
Au sujet des batteries, j’appelle Laurent de chez Volvo à St Nabord, comme d’hab, il n’est pas plus étonné que ça, à peine 2 ans, un vrai rythme routinier pour mon véhicule. Bon, il arrondit bien les angles sans que je pleure trop, donc ça va.
Ici en catalogne, plus de blocage, j’enquille le C25 pour rejoindre mon bled au nord de Manresa, c’est kif kif en kms, mais le C25 c’est une chouette route, qui rappelle un peu le nord ouest de la péninsule. Juste avant, je croise Pierre 70. Il m‘appelle. Il est surpris de me voir par ici. En même temps, je ne m’attendrais pas non plus à le croiser sur le M62 entre Manchester et Leeds, les piscines doivent se faire rares là haut. Enfin, c’est toujours un plaisir de papoter 5 10 minutes avec un collègue pour qui aussi, le weekend, son parking c'est le meilleur.
Le C25 avec 4t, on ne s’ennuie pas, ça monte bien, on laisse couler, on croise des bétaillères MAN Commander ou au plus récents, des FH phase 1. Bref, tout simplement une ambiance d’Espagne, et puis c’est tout.
Je fais un arrêt casse graine à la station de Gurb. Pareil, j’aurais envie de prendre en photos tous les camions.
J’arrive à Castellgali à 14h15. Pas dur à trouver, par contre il y a un sacré pourcentage de pentes dans les rues, et chez le client aussi. Mais les mises à quais sont bien plates. Quoique il fait bon être le seul occupant pour 2 quais, ça facilite la manoeuvre, car un peu juste en dégagement. Je vide et recharge donc sur place, le bon boulot. Ambiance Gefco, mais des bonnes années. Et les plaques orange en plus pour le retour. Je fais 2 quais, arrive à caser une pile de palettes au sol et le reste éparpillé sur les IBC. Ils n’ont pas l’air chiants ici.
J’ai un bon 8h de route au compteur. Je fais 9 ou 10?
ça ne change plus rien pour cette semaine, surtout quand on voit la pagaille en Rhône Alpes déjà en cours. J’enquille le C25 dans l’autre sens pour une petite heure, et je vais me contenter donc de 9h de route. Je me pose à Vic, à un plan dont seul Phil26 a le secret. C’est parti pour valider une bonne 11 encore, il est 16h55.