FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Château de Couches
    facile les 6m
    Arthur, la F1 du déchet
    pauvre Vanvan, avec mon cirque il n'est pas encore arrivé à Arezzo
    Nico un enfant du pays
  • Mercredi 15 Avril 2020
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    C’est calme dans la zi de la rieuse sté Sobotram. J’en repars à 7h30 direction le vignoble de Bourgogne par la route de Autun. C’est bien joli, presqu’autant que par Meursault Chagny, autre route que j’aurais pu prendre. Joli = pas rapide, j'arrive à 8h bien sonné chez le cartonneur industriel à Couches, où il y a aussi un beau château à l’entrée. ça tombe bien c’est pas prêt, pas avant 9h. Je peux squatter le quai quand même. J’en repars difficilement à 9h30, pour 2 pal. Problème d’étiquette qui doit venir informatiquement du client catalan. 

    Mais maintenant la ramasse suivante est à Genas, 160 bornes. Retour sur A6 par Chalon toujours, et je suis sur la réserve du gazole depuis hier soir. Si je sors à Tournus, c’est mort je n’arriverai pas sur le client de Genas avant midi. J’ai bien essayé d'appeler, mais infichu de me dire quel service où j’allais, car un tourne du temps de midi.   Tant pis je joue la carte de l'efficacité en mettant 80l en restant sur autoroute, à la Shell à Macon. 1,387, ça va encore, c’est le prix qu’on payait il n’y a pas 2 mois! Et ça prend 3 minutes.

    J’arrive à 11h50 à Genas, , finalement c’est côté logistique, ça chargera. Oui mais à part qu’un gars des papiers est parti, donc faut attendre 13h. Bon je casse la graine comme ça. Et le chef a le temps de concocter le programme, puis de rechanger. Finalement après avoir eu la consigne de rentrer au plus vite à Jarcieu, je peux aller tenter de charger 6m  avec 4m80 de plancher à Grigny à 14h. Bon comme ça j’ai le temps d’aller au gazole pour en prendre un peu plus à la Access de Feyzin. J’arrive à Grigny à 14h, boîte à feraille. Je pige tout de suite que c’est certainement des fardeaux. Je ne dis rien, je campe le transpal dans la semi, et bouge 2 palettes  pour les caser à la queue leu leu sur un côté. Le pontier ne moufte pas, il y a juste 2 fardeaux de 6m et le reste c’est du 3m.  Il est même bien sympa, m’aide à m’ouvrir mon toit qui a bien des faiblesses, si je l’ai ouvert 4 fois en à bientôt 2 ans de Duarig c’est beaucoup. Comme d’hab, le rail alu se creuse à l’arrière, et les roulettes bloquent dedans. 

    En 40 minutes la feraille pour la catalogne est chargée, cette fois je remonte avec ça au quai 3 à Jarcieu. Le pauvre Yvan attend ses big bag de déchets pour Arezzo. Mais avant faut ressortir la ferraille qu’on recollera devant. Et oui youpi, je descends par là bas. On pose donc un peu en vrac dans la cour, devant la remorque à Yvan entre autre. Puis re quai et on transvase les big bag avec Arthur. Il s’embête pas avec les anses, il les enfourche par en bas, c’est du léger, ça va pas plus mal, et plus facile à gerber dans la brouette à Yvan. 

    ça va encore assez vite, le meilleur est pour la suite, y aura de la camelote à remettre après la ferraille. Déjà 6 IBC sur côté, puis les fardeaux le long, en essayant de faire un petit plancher. C'est pas facile mais on y arrive, et ça laisse de la marge pour un certain nombre de pal de fûts à suivre et encore 10 ibc d’autre chose, et les palettes de Genas plus encore une cmr qui a atterri avec une palette seule. Elle ne rentre pas, ma foi elle finira encore sur un IBC. Avant tout ça Yvan a réussi à ratteler sa remorque en slalomant entre les fardeaux. I

    Il y a une tête qui ne m’est pas inconnu qui arrive, Nico, un ex du 38, qui est de passage pour la douche,  vu que Duarig propose la douche aux routiers de passage, c’est bien sympa. On s’était pas vu depuis la bonne époque TGI.

    J’ai un peu de boulot de sanglage, ce sera pas du luxe. Et je file à le douche à mon tour, ce ne sera pas du luxe non plus et part enfin à 19h passé.

    Il reste 3h30 à rouler à peine, à cause de l’amplitude, pas de place au péage de Sète, je trouve guère plus loin à l’aire Mèze, il est 22h40, ouf!