FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Cour et Buis
    old school, mais en vrai
    ça a bien ramassé
    Snowing Vanvan
    les 2 patrons regardent les 2 chefs bosser
  • Lundi 18 Novembre 2019
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    Le coffre de la berline sochalionne made in Chartres de Bretagne est bien chargé ce matin, sans parler du passage au fournil de la boulangerie de Cornimont à 4h.

    ça neige un peu par ici, mais c’est pas méchant, c’est plus mauvais sur les hauts de la N57  vers le Val d’Ajol en allant vers le 70. Je roule tranquille à 80, il n’y a pas de pneus neige.

    Une fois Luxeuil, c’est au noir, et le thermomètre remonte un peu, je peux à nouveau faire gaffe à ne pas oublier de points en route.

    Route des vosgiens, et A39 à Choisey, la moyenne sera un peu meilleure que vendredi normalement. 

    Je ne suis pas du tout bagnole, rien ne m’intéresse ou me fait rêver dans ce domaine, mais là on a quelque chose entre les mains, 180 cv alliés à une bonne tenue de route, et le tdb numérique, finalement très pratique d’utilisation une fois en main. Bref, c’est rien de faire 400 bornes en caisse comme ça.

    Je prends l’A432 vu l’heure de pointe et enquille à travers. Rien de fermé dans mon sens, mais toujours des arbres en travers avant Cour et Buis, que les services ramassent. La route est toujours fermée dans l’autre sens. Passage par Beaurepaire pour trouver un supermarché afin de faire le plein et j’arrive à Jarcieu vers 9h. 

    Je sors mon paquetage du coffre ainsi qu’une paire de piles neuves pour le camion. Assez lourdes les piles, pas facile dans le fond d’une berline. Attention au dos, n'allons pas trop vite.

    Il fait beau, ça tombe bien pour la petite séance remplacement des batteries. 

    Le camion démarre quand même, c’est sûr, il n’y a pas eu utilisation des accessoires ne serait ce qu’une demi heure ce week end. ça va assez bien, juste à faire bien la séance de bons gestes et postures. Je demande à mon magasinier vosgien si il veut récupérer les anciennes batteries, pas besoin. C’est aussi bien, je ne vais pas les reprendre 36 fois dans les bras encore. Et j’en ai déjà une paire d’avance comme ça pour le F12(qui lui ne roule plus!). Ici, ça fera l‘affaire de Philippe pour lui servir à démarrer ses improbables engins transportés. Elles ne sont pas totalement mortes, mais n’ont plus assez de capacité pour être utilisées à l’arrêt, chaque fois c’est le même symptôme. Philippe les met en charge aussitôt.

    Je passe à quai pour ressortir mes palettes € de Perpignan et pars vers Voreppe pour ramasser et charger.

    Les champs sont bien blancs sur la route de Grenoble, avec le soleil ce n’est pas désagréable, même si il ne faut pas oublier les nombreux riverains sans électricité encore.

    A Voreppe, à l’usine chimique, il est midi. Je suis inscris, mais devrai attendre au moins 1h pour rentrer.  Pas grave, c’est l’heure de casser la graine et de faire une petite sieste surtout.

    Je rentre à 13h30 pour charger un lot de catalogne, sanglé, obligatoire ici. 

    je file à côté, à la maison Allemand, compléter avec du produit de la même usine pour Elland que je garderai à n’en pas douter.

    Je peux remonter tout au quai 2 ou 3 de Jarcieu. 

    Phil26 part quand j’arrive, salut de loin, pas d’accolade, rien du tout, il se sauve quoi. Je le comprends, après le vendredi qu’il a passé, il ne plus revivre ça, la pire moyenne de sa carrière.

    Ici il y a du monde pour entourer le chef de quai actuel, Arthur, des autres chefs comme Yvan et même d'autres patrons comme Émeric. 

    On sort tout, et surtout la catalogne devant, c’est pas la route, et remettons 5 lots concoctés par Jean No. C’était juste, mais on a tellement bien gerbés, que Arthur qui  joue au chef balai sur le quai fait remarquer qu’il y a du Vitry le François qui traine, puis du Chalon sur Saône. Le chef de l'autre côté de la vitre donne les cmr, donc le feu vert. ça rentre. Fabien arrive tout juste avec la dernière palette GB manquante. 

    Il fait pas moche, enfin c’est quasi sec, j’ai un peu de temps, et surtout le camion en a bien besoin, je passe au lavage, nuit tombée, comme les vrais.

    Je repars à 18h15 sans trop courir pour passer Lyon. ça passe tout au vert via périf, impeccable, ça change du vendredi. 

    Je file jusque la zi de Crissey sur Chalon, à proximité de l’habituelle maison Sobotram. Il est 21h20. Tiens si on validait déjà une 11.