FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • les corrections sont longues
    paisible finalement
    spécifique
    le Depaeuw du pauvre
    Martelange never die
  • Vendredi 22 Novembre 2019
  •  

    Ici, le nouveau truckstop annoncé pour 2019 tarde à sortir de terre, alors c'est encore aux douches qui datent bien de 1994, année d'ouverture du Shuttle, que je vais me laver. C'est vrai qu'ils ne doivent pas gagner beaucoup de sous les pauvres. C'est pourquoi je ne leur fait pas cadeau du voucher de 6£ que je fait transformer en un breakfast dans une assiette. 

    Je démarre à 7h. Il pleut à torrent comme hier soir. 

    Une bonne demi heure plus tard, ça cesse en arrivant à Dover, mais dans le jour pas encore levé, on voit bien de belles grosses vagues. 

    Pas foule aux guichets d'enregistrement, ça tombe bien, j'ai de quoi occuper plus d'une demi-heure l'agent de la P&O avec ma pile de DGN. 

    Je suis booké pour 8h45 uk, celui d'après comme toujours quoi. Ça laisse un peu de temps pour cdber un peu, quoique ça passe vite.

    Le ferry est bien rempli, je prends un café chez les routemasters et essaie de trouver un coin tranquille, impossible, où que je me pose, ce n'est que braillements, toussotements, nez qui coulent. Les enfants, c'est comme les pets, y a que les siens qu'on supporte. Et des jours plus que d'autres. Enfin, pauvres gosses, ils n'ont certainement rien demandé.

    Je regarde un peu la suite dans le sms reçu de Julie, je complète en Belgique, enfin à 2 pas de la France, mais quand-même. Et ça m'arrange bien du coup de filer plus au nord, ça atténuera un peu mon crochet haut vosgien ce weekend. Il le faut, j'ai une tonne de trucs à faire, j'ai prévenu les divers prestataires. 

    Finalement la traversée ne remue pas trop et ça débarque à Calais à 11h15. 

    Route au nord, A16 A25 vers Lille, et go en Belgique juste après la frontière à Mouscron, dans une petite zone le long de la rocade. C'est un dépôt de matos divers, où déjà 2 Depaeuw chargent avec des semis adaptées qui posent par terre. C'est impressionnant, en plus d'être pratique. J'ai le temps de casser une graine et même de faire une micro sieste avant mon tour. Heureusement mes 4 engins à prendre sont minuscules, ça chargera au fen, c'est des trancheuses, un peu dans leur jus, en fait c'est du matos vendu aux enchères. 

    On pourrait les démarrer, ça aiderait à les déplacer, mais elles n'ont même plus d'essence. 

    On y arrive quand même, 2 sangles par là dessus et go à 15h. Parti via la Belgique, vu que je reviens de mon côté est vosgien. C'est quasi kifkif que par A26 mais ça paraît plus direct. Et puis la Belgique, ça donnera une petite touche nostalgique. 

    Bon à condition de ne pas raisonner en temps, sur Mons c'est déjà bien compliqué au niveau moyenne, forcément quand on passe de 4 à 2 voies pour une zone de travaux, ça coince un peu. 

    Après ça va, et il fait beau, donc on double à tout va.

    De nouveau gros ralentissement au croisement de Daussoulx à Namur, c’est pas grave, au pays de Classique21, on accepte beaucoup de choses. C’est vrai, ça fait longtemps que j’avais pas écouté Lady Writer de Dire Straits à la radio. 

    J’enquille la traversée des Ardennes par la bonne N4, obligé. Rebelote plus loin, bouchon de travaux avant Marche. Durdur cette redescente. 

    Il est temps de faire une pause, à un bled en travaux lui aussi d’un bout à l’autre, Tenneville. Je me gare en face de la friterie chez Régine, il est 18h15, bientôt l’heure de manger. C’est toujours ouvert. C’est des plus jeunes qui tiennent, mais la dame dite Régine est toujours là, assise dans la salle à taper la discute avec la clientèle. Le resto est pas mal rénové, les toilettes et douche aussi. C’était déjà correct à l’époque. J’y étais souvent par périodes beneluxiennes chez Gefco, parfois 2 ou 3 fois par semaines. Elle me reconnaît, “alors gamin, on travaille toujours? combien il te reste d’années à faire, 20 ? “

     Et toujours des familles entières qui s’arrêtent manger une frite, un rituel ici. Bref, ça n’a pas changé. Je fais léger, juste une boulette sauce chasseur avec frites mayo. Une entrecôte, non, mon estomac n’y est plus habitué, elles font bien 2cms d’épais. Une prochaine fois, si il y a, et que je dors ici, car c’est quand même mieux avec une Orval . 

    Les 45 passées, je continue le pélérinage walon avec l’arrêt plus loin à la Total en haut de Martelange. Gazole, carte de fidélité, café, comme les vrais, enfin comme avant quoi! 

    J’ai assez traîné, retour en France via Mont St Martin Longwy. 

    L’amplitude me fait arrêter à un autre haut lieux de l’axe Ruhr Rhône Alpes, puisque planque favorite à mon pote Juju42, la zone de Atton.