Carnet de bord de Janvier 2021 | Partager sur Facebook |
J’ai reçu le sms hier soir 2h après mon arrivée, ça a bien été, et j’ai bien dormi là dessus. Je prends mon temps, file à la douche tranquille, c’est vendredi, donc il faut penser amplitude. En sortant de la douche, surprise, je vois notre catalan de José au guichet du transitaire. Cool, ça fait toujours plaisir de le voir. On papote un peu, pareil, il laisse son +34 06 et on se boit un café. On pourrait le penser perdu ici, mais il a l’audace de monter de temps en temps, surtout en ce moment. A mon avis il vient comment ça se passe le rétablissement d’une frontière, dans le cas futur d’une sortie de la Catalogne de l’Espagne. Fini la rigolade lorsqu’il faudra faire un T2 pour aller livrer à Peniscola via Barcelone. Je démarre à 6h30 local, go vers le train. Il n’y a pas foule, les contrôles scan des T1 et test sont ok, j’embarque à peine 30 minutes plus tard. Il fait jour de l’autre côté, il est déjà 9h. Ici désormais, il y le nouveau suspens lors de la rentrée au continent, l’affichage vers la sortie du terminal, ma plaque est en ligne orange, donc go vers le centre de douanes SIVEP. Je retrouve là bas mon copain Yannick, il y a été invité hier soir, et est planté pour une non validation de son import, comme j’ai eu la semaine passée. Il ya du peuple, on fait déjà bien la file pendant 40 minutes au 1er guichet avec notre ticket façon préfecture, à part que même à la préfecture ça allait encore plus vite. Une fois tout déposé, on file à l'extérieur attendre que nos n° s’affichent, c’est l’horreur dans cette salle. Encore bien 1h avant que ça bouge et qu’on ait le feu vert. Yannick rentre chez lui, pas trop tard pour une fois, on papote encore un peu aux camions. Y a du bon finalement dans le retour des douanes, on laisse un peu la montre de côté.Son FH3 est propre. Pourquoi ils ne le ressortent pas comme la Renault 5, je saurais enfin quoi racheter comme camion. Je boucle 3 bonnes heures en cassant la croûte, et le taf tombe doucement de Jarcieu, alors que ça s’annonçait calme. Possible, si tout le monde rentre à vide de GB. Je commence à Comines, entre Lille et la frontière belge. Je fais un peu de gazole à Bailleul en passant, et arrive chez le client vers 15h. ça parait mal barré, des camions partout dans la rue, ça courre de partout sur le quai, je mets déjà 30 minutes avant de voir quelqu’un. Mais finalement comme je n’ai qu’une palette, pour le 21, ils vont me la poser aux portes à l'extérieur, ouf. 2éme, retour dans le Pas de Calais proche, à Lestrem. Mon client n’est pas du côté de l’immense usine Roquette, mais dans une zi au sud du bled complètement interdit à traverser, pas le choix. Je charge une longueur de passerelles galva à un atelier encore ouvert tard pour un vendredi aprèm. Cette fois je peux prendre la route de Châtenois, mais d’ici c’est bien compliqué pour retrouver l’A26. Je fais Béthune est et A21 ouest, c’est bien long. Je fonce ensuite, il ne manquera pas grand chose pour rentrer, en amplitude quoi. Je casse la graine pour occuper 30 minutes à l’aire des Mont de Nizy et je ne perds pas de temps pour la dernière ligne droite. A 23h10 je suis garé. Dans 1h30 je suis dans mon lit et il y fera bon!