Carnet de bord de Novembre 2019 | Partager sur Facebook |
Réveillé par les trombes d’eaux qui tombent, faut vraiment être fort pour aller à 7h au transitaire côté français.
Une bonne demi heure après, cette 1ére partie est classée. J’ai plus facile d’aller à pied chez les suisses, il y a pas mal de camions garés dans tous les sens.
Ici chez Gerlach, c’est pas pareil, un des 2 clients des arbres, une particulière, n’est pas en compte et n’a donc pas réglé la TVA. Il faut se retourner contre l’expéditeur à Jarcieu pour assurer le paiement. ça prend donc bien une heure à attendre le feu vert qui ne vient pas dans le couloir surchauffé.
Du coup j’ai pris le temps d’aller boire un café chez Béa, le célèbre snack suisse de Bardonnex.
Je peux enfin démarrer à 9h30, toujours un peu de file mais ça va. Ici c’est quand même peinard à côté de St Louis Basel.
Pareil, la circulation est déjà assez light sur l’A1. Bon, je ne vais vraiment pas loin faut dire. La 2éme sortie, vers Bernex. J’ai appelé la pépinière, je peux rentrer en avant dans sa cour.
J’y suis un bon quart d’heure plus tard. J’ouvre mon côté, quand le client vient me dire que j’ai d’autres arbres que les siens à vider ici. Comment ça? En fait, il vient d’avoir la demande de son collègue qui devait réceptionner pour la particulière, de l’autre côté de Genève, vers Puplinge. Bizarre, mais bon pourquoi pas. J’avais bosser l’itinéraire virtuellement hier soir, y avait presque 20 bornes de ville. Je m’assure en annonçant la nouvelle au chef qui vérifie tout ça avec l’expéditeur de Jarcieu. C’est tout bon.
Juste le client ici est un peu vert quand il voit la taille d’un des arbres à prendre. Il râle un peu et rappelle son collègue pour lui signaler qu’il facturera en conséquence cette prestation non prévue. En tous cas, bien sympa, il m’offre le café.
En une bonne heure c’est vide, gros balayage inclus.
Ces 2 clients transformés en un seul me font gagner un temps fou en plus de quelques francs suisses de cette chère RPLP.
Retour en France où je rends ma fiche kilométrique de seulement 18kms.
Je n’en n’ai guère plus à faire pour aller à mon rechargement à Allonzier la Caille au bord de l’A41. J’ai appelé pour annoncer mon arrivée bien avant midi, mais ils arrêtent de 12 à 13, donc ce sera 13h. Mais je peux me mettre à quai dès mon arrivée.
C’est parfait il y a une douche, et j’ai le temps de manger ensuite.
ça charge assez vite un complet de palettes propres de stylos ou de trucs comme ça destinés à la destruction.
Chargés à 13h30, je suis large pour le rdv demain 7h30 à Salaise.
Je rentre tranquille par la même route qu’hier, A43, les Abrets, Paladru, Beaurepaire…
Vu l’heure encore peu tardive, je snobe Jarcieu et file direct à Salaise des fois que.
16h sur place, je vais voir avec un air décontracté et inintéressé à la bascule. La dame bien sympa, la même qu’hier, n’a pas l’air contre de vider encore aujourd’hui, il n’y a pas d’autres camions. Les caristes aussi sont pour.
Juste un truc pas clair au niveau d’une dénomination dans les papiers les font hésiter. Après un quart d’heure d’appels un peu partout pour demander si on peut vider ou non, je peux passer en bascule et vider tout schuss. Super. Ils sont vraiment sympas ici. Aller tenter ça dans une usine PSA ou sur une plateforme logistique.
Il n’ y a plus rien à charger ce soir, mais demain matin, et très tôt, et pas loin d’ici, à Reventin Vaugris.
J’ai pas envie de me payer le bouchon vers Chanas juste pour aller au pain au Marie Blachère, je repars donc par la route derrière qui va à Péage de Roussillon. Je passe par en bas, St Maurice sur l’Exil, où il y a une boulangerie que j’avais repérée juste à côté du hangar du frère à Anthony où on avait eu la journée paella en septembre.
Bon, je ne sais pas si il y un rapport à voir avec Anthony et cette belle journée paella, mais je dévalise cette boulangerie, pasta box maison, boule de campagne, flan pâtissier…
Avec tout ça je peux aller me poser tranquille à la zi de Reventin Vaugris, le long du client distributeur. Je ne vais pas voir si ils veulent me charger déjà ce soir, il faut savoir s’arrêter.
Je saurai, il y a aussi une boulangerie à 2 pas, le long de la N7, à côté du relais des 500.
Le 38, un pays béni des boulangeries.