Faut vider tôt, ne pas arriver après 6h, sinon c’est milieu de matinée. je vais voir à 5h50, c’est bon je peux me mettre à quai. Je petit déjeune pendant le déchargement et une petite heure plus tard c’est reparti sur la M602 bis. On dirait un n° de autoroute urbain des coins de Manchester, le bis en plus, et avec des Pennines autour bien plus hautes et moins rondes. A8 sur le retour aussi, j’ai mon retour de Maxime depuis hier, c’est à Fréjus. J’y suis une bonne heure plus tard, il n’est que 7h50. Faut déjà peser de l’autre côté de la route dans un truc de ferraille, quand on sait ça grâce à son petit prof du 26, ça fait gagner un certain temps. Ensuite ça charge assez vite un complet d’ibc et fûts où bidons de déchets divers liquide ou pâteux. Après une pesée à nouveau et un gros paquet de paperasseries à signer aussi nombreuses que le nombre de matières différentes, je repars déjà à même pas 9h30, ça a bien été. Rdv demain 9h à Salaise, mais vu l’heure, Maxime me dit de tenter ce jour, forcément, c’est tentant. Tout roule tout bien, il va bien cet A8 que je voyais comme un axe hyper saturé, et en plus j’ai encore un poids moyen, 14t, le bon chiffre. Je m’arrête à Montélimar pour casser une graine et j’arrive vers 14h30 à Salaise. J’ai 2 entrées, je fais déjà la 1ére, qui se vide sans rdv en général. Pas de soucis ça va vider. Faut encore patienter pour savoir si on me prendra au fond ce jour. Pas de souci non plus, la fille là bas est toujours bien sympa. Ils auraient pu dire demain avec mon dossier de 3 pesées. Ma foi ça occupe bien l’après midi, et toujours mieux que quand c’est un vendredi après midi. Il commence à faire sombre quand je repars, la suite c’est un complet UK à charger sur Grenoble demain. Je fais un stop au pain au Blachère de Salaise. C’est le petit réconfort après l’effort. Je fais donc un stop aussi à Jarcieu, c’est sur ma route, pour poser les cmr et faire le point du jour sur le Brexit week number 4 avec Jean No toujours aussi absorbé par cette situation nouvelle que nous vivons tous. Vanvan est là, on papote un peu, mais pas trop longtemps car Christophe du quai nous raconte ses recettes de caillettes qu’il va confectionner ce week end et ça commence à donner faim. Je me sauve vite sur Grenoble. Je serais bien passé chez ma fille mais ça va faire tard. Elle se lève tôt le matin. Je fais un stop douche à l’aire de Voreppe et file dormir à mon client, à Vizille et sa papeterie.
