FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2019 Partager sur Facebook
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  • c'est moi qui m'y colle(pas de A)
    la belle époque retrouvée, Martelange
    pareil
    les horaires de Christian
    Fuel Shop
  • Lundi 1 Juillet 2019
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    Tranquille, 7h, je pars d’abord en C5 familiale direction l’Alsace avec 3 tonnelets à livrer sur Mulhouse. On peut, c’est pas soumis à ADR. Au départ (sur suggestion du boss Stéphane), j’avais même réquisitionné ma petite avec son permis de 2 mois pour cette mission, mais ce fût inutile vu que Arthur m’a sonné hier pour me dire de ne pas m’affoler pour monter à Spa, en place aujourd'hui à 16h au lieu de 14h suffirait amplement.

    Du coup ma petite a pu rester au lit, et le stress retomber, elle a suffisamment  matière déjà avec l’attente du résultat du bac qu’est vendredi.

    Donc comme dans le temps j’empoigne le col d’Oderen, en C5 ça va pas trop mal. Bon on fait pas siffler les pneus comme avec la V40, c’est une voiture de grand père à casquette, la BX de 2019 quoi.

     Et on ne passe pas à travers non plus de bouchons matinaux de la Thann Valley.  Des coins qui ne manquent pas en fait.

    J’arrive à 8h20 à un laboratoire pas loin de la base U de Dornach. Ils ne commencent qu’à 8h30, à 35 c’est affaire classée. 

    Retour sur mes pas, c’est le bon sens cette fois. Je peux me payer le luxe de passer à la boulange à Cornimont pour le pain de plusieurs jours, un montagne et le repas de midi, un pâté.

    Je décolle pour de bon à 10h et quelques. Je m’arrête déjà au pneus à Chavelot pour montrer mon chrono qui indique de mauvaises infos à l’odb. Le type qui maitrise le sujet n’est pas là, il faudra repasser. J’en profite quand même pour embarquer une roue de tracteur dans le coffre à palette. En lourd j’aime pas de trop de ne pas avoir de roue de secours. C’est psychologique mais en léger je flippe mois.

    L’A31 roule bien, malgré qu’il y a déjà quelques caravanes hollandaises déjà sur le chemin du retour.

    Je pousse jusque Martelange pour un peu de gazole entre autre, pas le plein vu que je ne vais pas encore bouffer du km les 3 jours prochains.

    Ce n’est plus du tout les fortes chaleurs mais je prends quelques munitions quand même.

    Je me paye mon pâté ici, tranquille et taxe un café à la station. 

    Une fois ici, un peu de N4 puis de E25, des axes que j’aime bien, c’est cool de revenir un peu ici.

    J’ai eu pas mal de petits trucs et astuces du prof ce matin, des trucs qui peuvent aider à ne pas mettre le tirpal électrique par terre par exemple.

    Arthur me passe un petit coup de bigo plus loin, pour voir si tout va bien. On est quand même bien entouré.

    Après un arrêt minute au Carrefour Market de Stavelot pour un cahier qui sera utile ces 2 jours et demi j’arrive vers 16h au circuit après un petit bouchon à l’entrée, ça arrive sec du côté des teams.

    Le vendeur suisse de carburant avec qui je vais bosser le temps de ces essais, un suisse, est déjà là, sur le parking ADR, le même que la semaine passée.

    Il est très sympa.

    On attaque bientôt, donc pas de temps à perdre pour sortir déjà quelques palettes. Je suis bien les consignes du chef 07, d’abord les 1éres palettes au tir pal à main pour aller sur le hayon. Oui, c’est pas bête en effet, ça prend de la place un électrique.

    Christian l’ami suisse installe la table que j’ai amené avec un adaptateur de camping pour le courant et on attend les 1er clients qui arrivent vers 18h. Il m’a expliqué pas mal de petites choses aussi, sur la clientèle surtout. Genre si on aide à la manutention ou pas. Faut y aller au feeling, et surtout pas courir ou stresser, ce n‘est que des essais. 

    Puis arrivent 3 ou 4 clients d’un coup, et je suis déjà vite dépassé, à devoir redescendre des palettes. J’en descendrai un bon stock demain avant de commencer. Mais la coordination semble sereine, Christian se montre bien patient et me file la main. Il a l’air bien content d’être ici au frais il avait 39 hier à Misano.

    On termine à 20h30, on a déjà distribué 108 fûts, soit un quart de la semi mine de rien. 

    On se boit une binouze belge pour conclure cette mise en bouche. Et on ne parle plus essence mais plutôt de houblon. 2 ou 3 clients passent encore, on en sert 2, parce qu’ils sont sympas

    Reprise des opérations demain 8h, il file à son hotel.Je mange dehors comme la semaine passée, mais endure rapidement la veste. 

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  • after rush
    ça prend forme
    par 27, 30 ou 36 les pal de vides?
    on attaque le 2éme
    on attaque la 2éme
  • Mardi 2 Juillet 2019
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    Direction la douche à vélo à 6h30, par 10 degrés faut le vouloir.

    Le temps de déjeuner ensuite il est vite 7h30.Je sors le bazar, et commence à ressortir quelques palettes et Christian arrive avec le croissant, c'est cool,  mais des clients se pointent déjà. 

    Bref le peu que j'ai sorti est déjà éclusé à 9h.

    Bref pas trop le temps de s'ennuyer finalement avec les vides qui commencent à revenir. 

    Je suis impatient que Ludo arrive cet aprem car mon rouleau de film n'en fera pas un grand bout. 

    Ça vend bien ce matin, on commence à revoir des têtes vues la veille et même à mémoriser des noms de team. C'est marrant, on voit de toutes les nationalités, italiens, allemands, anglais...avec chacun leur méthodes de locomotion ou d'arrimage...

    Et toujours Christian qui me demande régulièrement " it's OK for you?!"

    En fin de matinée on en sort pas de trop histoire de ne pas avoir à tout remonter ce midi. 

    Enfin il n'en reste pas des masses,on voit bientôt le fond du frigo déjà. 

    Midi 30 on file manger à Stavelot. En arrivant au bled, je pige rien, je reconnais un FH métal que l’on croise. C’est pas Ludo qui montait ou quoi ?

    Coup de bigo, c'est le père Fouras des circuits qui arrive du Lux et recharge sur Roermond (NL) et a juste 8h50 ici, alors il vient couper. Bon on va manger quand même, et il veut pas venir naturellement.

    Tant pis pour lui, nous c'est pizzeria, très bien, mais un peu long.

    On revient à 13h30 sur les chapeaux de roues, c’est déjà le branle bas de combat au circuit, Ludo est arrivé, et enfin ma base de fortune depuis la veille ressemble enfin à un vrai point d'oasis en carburant avec coin repos au milieu pour nous.

    Il y a le rush de début d’aprem, on attaque assez vite le camion à Ludo. Puis dés la fin de ce rush, le King du Thermo barbu m’apprend un peu le fonctionnement du groupe de la vieille mais encore élégante Schmitz.

    C’est vrai que “ça biche” un frigo qui tourne.

    Au moins il ne sera pas venu que dans le cadre d’un contrôle surprise

    Après avec Ludo on étudie les meilleures solutions d'optimiser les palettes de fûts vides. 

    Je mets tout le monde d'accord que rien de tel qu'une semi rehaussable bleue, style Wabby. 

    On a le temps de s’asseoir un peu et de cancaner un peu, c’est plus reposant ça. 

    Je tiens mon cahier de fûts distribués et on refait le compte par team avec Christian de temps en temps. Une fois le compte est bon, une fois le compte n’est plus bon. Une vraie histoire belge quoi. Mais une fois 18h30 on trouve plus de 400 fûts distribués ce jour.

    Il est temps de s’asseoir entre les attelage suédogermaniques et de sortir les binouzes belges. Le bien nommé vieux sage reste à l’eau, il décolle de bonne heure demain matin.

    Après un petit apéro sympa, Christian rejoint sa chambre d’hôte, Phil son plumard Ikea made in Oostakker, au départ il était venu pour ça, dormir.. Merci du coup de main copain.

    Et ensuite Ludo mijote du cordon bleu sur sa plancha, au top.

    Au lit à 23h passé encore, douche impérative oblige.

     

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  • Christian, Herr Bäcker
    on rempote un peu
    et il est content Ludo!
    20h30, vrop vrop vrop vrop....
    après les fûts, les caisses
  • Mercredi 3 Juillet 2019
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    9 degrés ce matin, on déjeune quand même dehors. 

    On fait 2 types de café différents, à la machine italienne, et à la Dolce Gusto. Et Christian arrive et encore avec les croissants, cool..

    Au boulot assez vite. Et dans les comptes aussi. Pendant notre apéro hier soir un client est venu rechercher 6 fûts, alors ça fiche un peu la pagaille dans les inventaires. Je ne vais pas tarder à connaître tous les noms des team par coeur. R Motorsports, Schnitzer….. 

    On va quand même manger pour penser à autre chose. Cette fois, dans un souci de rapidité, donc d’efficacité, on se fait une friterie à Stavelot. Encore des frites et de la mayonnaise. En même temps on est en Belgique, on va quand même pas manger des brocolis vapeurs. Et puis zut on l’a pas volé notre casse dale. 

    Retour sur le théâtre des opérations, déjà des quads partouts attendent. Alors eux ils ont soif. 

    Ludo commencent à mettre de côté des palettes de pleins qui ne partiront sans doute pas. Quelques bagnoles sont à l’arrêt, cause casse. Reste à savoir comment on recharge nos 2 camions. Le boss Stéphane a son idée on doit bourrer le mien. On va donc remettre tous les pleins en ensemble plus du vide partout autour, devant derrière, au dessus.

    On reprend les comptes par team une énième fois avec Christian. Je connais les noms par coeur cette fois, hormis Schnitzer que j’appelle Schnitzel.. Christian se bidonne. Je dois commencer à fatiguer.

    C’est bien, Ludo un habitué de ce job me montre des petites techniques, notamment pour brasser du 200l. 

    On devient pauvre en film, on finit au scotch pour consolider les palettes de vides. 

    Plus 18h30 approche, plus Christian fait les 100 pas, nous aussi d’ailleurs. Quelques retours de pleins mais pas de trop. 19h Christian nous dit au revoir, et on boucle mon camion des pleins et on l’achève de vides en vrac dessus. Comme ça Ludo n’a que 3m60 de pris.

    On remballe tout, la table, enfin les tables, le transpal, les enrouleurs, enfin tout ce qui traine.

    On garde juste les vélos pour aller prendre une dernière douche, qui est plutôt indispensable. On en a pris de la poussière dans les cheveux. Mais la météo aura été au top, 22 23 degrés, de l’air, tout bien quoi. 

    Les teams que l’on a servi tout au long de ces 3 jours repartent aussi, ils ont fini leurs essais. Quand on met en route à 20h30, ça bouchonne un peu pour sortir du circuit. Mais il n’y a guère que nous qui prennent la direction de Stavelot puis l’autoroute de Bastogne.

    Les amis Schnitzel et consort vont vers Malmédy, l’allemagne quoi.

    J’ai laissé passer Ludo devant direct, j’ai bien 16t  mine de rien d’après l’indicateur de charge.

    Ma moyenne décolle enfin une fois l’E25. Je trouve que le frigo est moins tirant qu’une bâchée. Ou c’est l’impression de netteté dans les rétros qui fait cet effet. C’est très agréable en tous cas.

    Je revois Ludo qui est arrêté à la BP à Martelange, avec une caisse de vidange qui doit être pleine dans les mains. 

    Il me rattrape avant Longwy, c’est du son et lumières, on ne peut pas le louper.

    On parlait de Montigny en 4h30, mais c’est mal barré, déjà avant Fontoy l’A30 est barrée, faut rattraper Thionville puis l’A31, 5 ou 10 minutes de perdues. Puis c’est travaux, ou basculement de chaussée sur plusieurs chantiers divers plus bas sur Metz et Pont à M. Bref, je peux oublier pour fait Jarcieu en 2 x 4h30.

    A Chatenois, j’hésite à sortir pour couper à mon parking, mais j’ai que 4h05. Je pousse au taquet, ça fait la sortie(assez nouvelle) de Bourmont Lamarche, mais là pas un pet de place, parking fermé, et péage sans place. Je trouve une petite zone puis un hameau mais rien en place. Merci les vosgiens pour l’accueil.

    Tant pis, je me pose en vrac sur la chaussée entre cette zone et le bled en veilleuse et fait 45’, pas le choix. ça tombe bien, j’ai du CDB à rattraper. C’est ce qu’on croit les circuits.

    Donc ça passe vite puis je continue sur l’A31. Là je sens que je ne vais pas faire de miracle mais plutôt une catastrophe si j’insiste. Je me contente de sortir à Arc sur Tille et trouve une place au péage, il est 3h, OUF!

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  • Juju!
    Bonjour Meyzieux
    boulangerie De Lafayette,
    entre Jarcieu et Sonnay, le chemin le plus rapide
    Crussol sunset
  • Jeudi 4 Juillet 2019
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    Réveillé d’abord par le chaud soleil, j’arrive à roupiller encore après avec les fenêtres ouvertes jusque 10h.

    Petit dej ou plutôt brunch à cette heure.

    Mon pote Juju qui s’en redescend de le Ruhr vient me dire salut,, ça c’est sympa. Mais 15 minutes pas plus. Bref il est vite midi et que je peux repartir.

    Plus question de chemin le plus rapide pour aller à Jarcieu puisque between Dijon et Jarcieu, il y a Meyzieu.  J’ai la semi de caisses à vider aux déchets. Ma foi, c’est toujours bon à prendre un jeudi après midi. Je croise l’ardéchois, enfin le jeune, Mich, sur A46 nord,vu au dernier moment, comme d’hab. Lui aussi d’ailleurs.

    J’y suis à 14h55, décroche le frigidaire pour la vieille Kögel. ça change dans les rétros quand on roule. ça va il n’y a que 2 kms à faire.

    Une heure pile après je raccroche le frigo. ça fait bien quand même: “je raccroche le frigo” . J’ai quand même donné un coup de balai dans la Kögel. Impeccable tout bien quoi, je suis parfait. 

    Maintenant j’ai le droit de rentrer au dépôt. Je vais passer à travers par Heyrieux et Pont Evêque, moins risqué au niveau circulation. Et puis y a la boulangerie Lafayette en chemin, ça tombe bien je suis à sec. 

    J’arrive au quai 2 un peu avant 18h, Philippe Total m’attend pour reprendre mes vides. ça va, 2 seulement tombent par terre quand j’ouvre les portes. On s’embête bien à sortir les quelques palettes où on avait mis 4 hauteurs. Quand on a pas de rehaussable on a pas de rehaussable, c’est tout. 

    Une fois tout sorti, je dois décrocher le frigo pour reprendre une semi bleus, la seule du parc. Ah oui, ça y est, je me souviens, c’est la mienne! 

    ça prend un certains temps de tout déménager, trouver un endroit avec philippe pour stocker ma roue de secours de tracteur d’avance. Je peux enfin prendre une douche après tout ça. Ludo arrive, il a fait une bonne ramasse en rentrant tellement bonne qu’il a fallu qu’il dépote 2 palettes de fûts et du coup ça se casse aussi la figure quand il ouvre ses portes.

    Je me sauve à 20h, direction la Rhône Valley et le sud 26. 

    A 21h45 je suis garé sur le parking du client à St Paul Trois Châteaux.

     

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  • ça va c'est du propre
    A7 liner
    zzzzzzz
    D75
    V40 super starter
  • Vendredi 5 Juillet 2019
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    Ici la nuit, Spa du frais. Il fait 23 au réveil à 6h.

    Petit dej, ça va il n’y a pas besoin de sortir le beurre la veille. Mais méga boulette ce matin, le café ne montait pas dans l’italienne, mais ça chauffait et comme il faut, jusqu’à ce que je me souvienne que je n’avais pas mis l’eau.. Il a fallu la passer un bon moment sous l’eau pour la refroidir. Pas de mal au niveau aspect, mais bonjour l’odeur, ça ne donne plus trop envie d’en tirer du café.

    Je rentre à 7h20, on charge des ibc et fûts souillés, au tir pal. ça me permet de tester le mien, que je n’ai jamais retouché depuis le changement de sa roue.

    Y a des palettes gerbées sur ibc qui font dépasser en longueur, je comprends vite que je n’aurai pas 40 ou 50 cm aux portes, et j’ai tout mon matériel de camping, caisse, chaises, vélo..Je pose tout ça grâce à mon escabeau (qui n’aura pas été si inutile que ça) sur des ibc gerbés. C’est pénible de trimballer du fourbi quand on n’a pas de coffre à palettes. Heureusement que je ne fais pas de rollers, c’est toujours ça en moins à trimballer.

    Je repars à 8h45, pour rdv 10h30 à Salaise. Pas plus de marge que ça, mais ça va aller.

    ça roule bien, j’y pointe à 10h25. Finalement je ne rentrerai qu’à 11h.

    Mais on s’en fout, une bonne nouvelle vient égrainer cette matinée, ma petite a eu son bac, et avec mention AB. Cool. On va fêter ça en famille ce week end.   

    Ici, rien ne va mal, je recharger de l’autre côté. Enfin, c’est mort pour midi. On vide au transpal pareil, c’est pas du lourd. Je peux sortir assez rapidement, ils sont pressés, ils feront les analyses plus tard..

    Je passe de l’autre côté, enfin à l’autre entrée. Sans surprise ce sera 13h15. Y a Jean Bernard en mode sieste. Moi, ce sera mode repas. A part que j’ai oublié de mettre la tomate au frigo.  

    Y a un beneux italien qui se gare pas loin. Il ne coupe pas son moteur. L’Italie, ça fait longtemps que ne je n’y suis pas allé, ça doit être un pays froid, pas habitué à la chaleur, je ne me souviens pas. 

    Au bout d’un moment j’aurais envie de faire mon Anthony et d’aller lui enlever la clé pour la balancer dans sa benne qui pue.

    Je charge assez vite des aérosols usagés pour du 02 et une bricole pour le 21. Le 21 c'est mort pour aujourd'hui, je le monte au quai à Jarcieu. J'ai rien à prendre à la place. Par contre Maxime me donne mon billet retour pour lundi. 

    Je repars sans laver, il est pas super propre ni super sale d'ailleurs, mais par 34 degrés bof, c'est quand même chiant de laver. 

    Il est 15h, mais je repars par Moissieu Cours et Buis, marre du perif. Ça roule bien, je continue la D75 au Chaffard  jusque Lagnieu et arrêt au gazole à Pont d'Ain. Remontée par l'A39, jusqu'à son début, Dijon, mais difficilement, j'ai un méga coup de barre au début de soirée à Dole, A39 quoi. 

    J'arrête à l'aire de Val de Saône, roupille 10 minutes, casse la graine puis cherche un café à la station, tout ça en 45 minutes. On est efficace le vendredi soir. 

    Dernière ligne droite d'A31.

    21h45, la V40, transfert du fourbi!

    A lundi!

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  • c'est Chauny mais c'est compliqué
    déviation
    Phil A26
  • Lundi 8 Juillet 2019
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    Ça démarre à 5h20 de Châtenois, c'est presque dur, fini de partir à 8h pour rouler 4h30 jusqu'au mercredi soir. 

    Il fait jour complètement une fois la N4 mais c'est dur ce matin.  J'arrive quand même au Champ Roland où je dors 30 minutes comme un bébé. Grand crème et chausson aux pommes à suivre font 45 minutes. 

    C'est pas pour ça que je dois être parfaitement réveillé, sur un basculement de chaussée je constate que la sortie la Féré est inaccessible. Ils devaient sans doute en parler au niveau de Laon mais je n'y ai rien vu. Du coup obligé de monter jusque St Quentin sud puis redescente sur Chauny par une rapide 2x2. Je n'avais pas dû perdre 10 ' en arrivant à Chauny à part qu'une rue est barrée à 2 pas du client, au sud de la ville. Là je vois une déviation VL.. à éviter sans doute. Je rentre en ville pour tenter de faire demi tour et revient sur mes pas jusqu'à que je vois dans les rétros une déviation PL que j'avais zappé en arrivant...re demi tour, et je prends cette déviation où il faut tout de même de l'imagination car elle assez limitée en indications. J'arrive enfin au client à presque 11h. Heureusement ça ne traine pas pour vider ici. 

    Enfin ça aurait pu, après un coup de bigo au rechargement, à 70 bornes d'ici, ça ne l'arrange que vers 15h. Bon je demande si je peux venir squatter avant afin d'y passer une troizaine d'heure. Pas trop de place mais je peux quand même venir, il prévient ses gars. 

    En place à 12h50, je casse une graine, balaie la semi, fait les carreaux, et un big ménage, et conclue tout ça par une belle nne sieste. 

    Le responsable arrive avant 15h comme prévu. On charge tout de suite, assez rapidement, un complet de boissons par les 2 côtés pour le 26 Bren. Après de savantes manœuvres de 25 secondes, je suis encore obligé d'attendre 20 minutes pour valider les 3h.

    Redescente vite par les autoroutes, 29, le bien nommé 26 puisque j'y croisé sa mascotte ardéchoise et le 5 pour finir à la sortie semoutiers où je trouve limite une place au péage. Il est 20h et il faut nettement moins chaud maintenant. 

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  • c'est un peu le Bren là
    Claveyson, c'est un peu Galaure
    la ventile à fond
    Sainté de Sainjo
    Autovia 89
  • Mardi 9 Juillet 2019
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    D’autres ont trouvé de la place encore plus limite après moi, mais j’arrive à repartir sans problème à 5h.

    A31 liner, avec lever de soleil à gauche, c’est chouette. 

    Je sors à Mâcon pour aller à la douche chez les truckers verts, mais en fractionnant la pause car prise d’adblue, donc 15 + 30, café, painchoc et baguette incluse.

    Il est encore presque tôt pour se pointer sur Lyon, le périf vient de passer au vert, mais je prends l’A46 qui paraît moins incertain. ça roule mais c’est bien pénible, ici, pas besoin de descendre la limitation à 70, on y est déjà.

    ça tourne à la flotte une fois Vienne, ça fera pas de mal.

    A la sortie Chanas je me marre en voyant que ça bouchonne et que j’ai pas à sortir là aujourd’hui. Juste la sortie passée je percute que je devais sortir là en fait, ben oui St Vallier. Je me marre moins du coup. Je sais pas, je voyais ça beaucoup plus bas. J'ai du mal avec les sorties d'autoroute en ce moment, et pas que le lundi.

    Bon c’est parti pour un coup de Boeuf. ça va y a personne devant, je savoure de pouvoir monter à 70 tranquille et oublie un peu ma boulette de tout à l’heure. 

    Cette fois je ne manque pas la sortie Tain, et où ça ne bouchonne pas, pour filer direction St Donat et remonter vers St Vallier. ça sent le Bren quand même mon petit détour.

    J’arrive un peu avant 11h  à un vieux dépôt Perrenot où j’ai un quai assez pourri d’accès et tout court. Pas trop de ligne au sol, j’ai l’habitude, à Chatenoîs c’est pareil.

    Enfin ici c’est pas tout neuf, ça doit dater de l’époque où on l’appelait encore Jacky.

    Peu importe puisque le cariste est bien sympa et j’en repars pour midi.

    Direction St Etienne de St Geoirs pour la suite. Par où passer encore? Aller je file sur St Vallier et vois une route qui va sur Chateauneuf de Galaure un peu plus loin. Hormis une petite frayeur à Claveyson où heureusement il y a une bonne place pour tourner en 3 temps à un carrefour, ça passe bien. Je passe à Hauterives où le Facteur Vanvan y effectue une mission Legoland au Palais, et m’arrête en haut pour casser une graine, au soleil et à l’air près d’une éolienne, pas besoin de mettre la clim. 

    Encore une bonne demi heure de route et j’arrive à St Etienne de St Geoirs à 13h30 à l’usine de tuyaux pvc. Enfin, j’y arrive, j’arrive déjà à me poser dans la rue en warning. 

    Au moins 8 devant, je vais peut être y boucler encore une 3h.

    ça avance tout doucement et de toute façon je casse la 3h par une faute de chrono en dégageant la rue pour enfin rentrer dans l’accès de l’usine. 

    En donnant mon état d’avancement à Jarcieu, Noël me répond par un changement de destination. Ce sera du 79 et 85 au lieu du 45 prévu au départ. ça sent l’urgence. Ma foi, c’est plus loin, ce n’est pas pour me déplaire.

    C’est vite mon tour, je charge juste après le bungalow et assez vite. C’est complet, c’est sûr déjà 3 pal ça occupe pas loin de 7m. Un peu de vrac derrière et on arrive aux portes. 

    Je me sauve à 16h15 direction l’A48.

    J’appelle le 1er, dans le 79, un 06, ça sent le chantier. Il me confirme bien que c’est urgent vu qu’il attend depuis ce matin.. Pour ce matin je ne peux plus rien faire, je vais faire mon possible mais ce sera pas avant demain fin de matinée.  

    J’hésite pour l’itinéraire, A89 ou RCEA via Mâcon. L’A432 rend déjà bien service à ces heures là. Aller go par l’A89, y a distance identique et il me semble que la sortie Mâcon etait en question ce matin sur 107.7, et ce sera plus garant d’une meilleure moyenne surtout en léger. 

    Je l’ai jamais prise, du moins sur sa partie la plus récente jusque l’A72. C’est joli. 

    La partie suivante je l’ai déjà pris mais pas des masses et c’est très ancien genre aux années Sceta Transport. Y a pas foule à doubler dans les bonnes grimpettes. 

    Je laisse couler jusque Clermont mais en profitant quand même de la chaîne des puy. 

    9h45 à l’aire des Volcans, je pousse et tente à la sortie Gannat et son péage. Ouf il y a de la place avec 9h53. Il est 19h55. Cool.  

     

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  • c'est sympa le national
    mais c'est chiant aussi
    non ça tourne pas là
    moyenne très moyenne
    Challans
  • Mercredi 10 Juillet 2019
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    4h55, un café soluble et 2 3 tartines avalées, je décolle. Y a pas de temps à perdre même si c'est sûr que je vais devoir faire une pause, y a plus de 350 bornes. Je suis sur la réserve depuis Thiers, mais il n'y a plus loin pour arriver à l'aire des Vérités pour mettre du gazole. Coup de bol, j'y arrive à boucler 15', pas plus, une armada de porteurs de messagerie de chez KN arrive derrière pour faire leur plein. 

    Un bout de route de Vigo, y a pas à en douter à voir les protagonistes que l'on croise, Transrendufense, Pires, Morgentane, Transayan, etc...

    Y a un méga contrôle Dreal à La Souterraine mais qui ne concerne que les vul visiblement.

    Je quitte ce corridor des éternels galiciens à Bellac, direction Poitiers et on retrouve vite les joies des axes de national driver en longue sur le grand ouest, les tracteurs, camping car, voitures sans permis, travaux d'élagage, etc..bref tous les ingrédients idéals pour adopter une bonne moyenne pourrie. Le genre d'endroit que ça ne m'aurait rien faire de ne jamais y revenir.

     J'arrive péniblement au CR de Poitiers après déjà 3h45 de route, qui lui aussi est pénible à rejoindre, comment perdre 2x5 minutes encore. Surtout pour y prendre une douche à jeton. Un café et pain au raisins là dessus je boucle 30 minutes. 

    Reste 70 bornes pour rejoindre mon chantier à Chiché 79. Le lieu dit est bien paumé, mon contact ne m'a pas su m'aider pour dire par quel axe arriver, N149 ou bien par une rd qui arrive de Airvault ? Ça paraît un bout plus court de mauvais par ce dernier itinéraire. Mon contact m'a dit de l'appeler à l'approche du lieu dit. 

    J' arrive à Faye l'Abesse, patelin le plus plus proche du fameux lieu dit, et là pas déçu, c'est marqué interdit. Dans un sens c'est carrément pas emballant de s'engager, je suis une déviation PL mais tombe toujours sur une interdiction vu que la route est dans le bled. J'appelle mon contact qui m'envoie quelqu'un. Je vais quand même voir dans le bled et constate que ça ne tournera jamais. Le type arrive, et ne connait pas mieux le secteur que moi et nous tentons un autre itinéraire, lui en éclaireur devant. Il y a une solution pas loin mais avec un chemin de forêt de 500m pour arriver à destination. Je sonde le truc en montant avec dans la camionnette. Faut oublier de passer par là, ça fait désordre. 

    Un transporteur est installé pas loin et nous aide bien, il aurait fallu arriver par la RN149 et Chiché, mais c'est en travaux et pas évident non plus. Il trouve un itinéraire de chemins vicinaux qui passent, pour à peine 10 bornes, ouf, merci à lui, Tps Lumineau. Je suis enfin en place à la ferme qui sert de base pour le chantier, à 11h45.. on vide les 41 couronnes à la main en 15', tour ça pour ça..

    Retour par les interminables chemins de traverses indiqués par le sympathique confrère pour rejoindre le far west via Faye l'Abesse toujours.

    Bon la pression redescend vite, j'ai la suite qui tombe via un SMS de Stéphane, ce sera que demain. Donc je vais tranquille vider mon 2eme, le 85. 

    Comme souvent dans l'ouest, y a 36 routes possibles, voyant du rouge sur la Roche sur Yon, je monte à Cholet et file direction Noirmoutier via Cerizay, Légé…  Des coins que j'ai parfois pratiqué lors de mes dernières années nationales chez Gefco mais dont je n'ai rien retenu où ça roulait bien ou pas. Ben là ça roule pas au top, avec encore une déviation et pompon, sans trouver de boulangerie. Du moins avec possibilité de se garer ou qui est ouverte. 

    J'arrive à Challans à 14h40, ce qui a fait plus de 2h30 pour faire 145 bornes, pas mal. Même sur les routes pourries des Pennines ça roule mieux et en plus on est dépaysé. 

    C'est un marchand de matériaux,ça vide bien, et je boucle 30' même plus afin de manger une salade avec un quignon de pain mâconnais qui me restait. Ça tombe bien qu'on ne recharge que demain, j'en ai marre.

    Direction la Rochelle, reste 55 minutes à rouler. La Roche passe bien, je m'arrête un peu après à Bournezeau, à un routier. Il est tôt, ça tombe bien, c'est mieux que je valide une vraie 11, la semaine n'est pas terminée. Au programme ce soir, une bonne bière, voire 2. 

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  • Marans
    Ile de Ré brucke
    dans le 17
    l'ancien relais Dartagnan
    i Ola companero !
  • Jeudi 11 Juillet 2019
  •  

    La suite du programme ce matin c’était douche et pain beurre demi sel, miam miam. Je décolle à 6h40 direction La Rochelle via Ste Hermine. Arrêt déjà là au Tricatel de la brioche local, pour du pain et de la brioche quand même. C’est bon pour la brioche, et surtout c’est facile à garer ici. 

    La moyenne de l’ex rn 137 pour aller à La Rochelle n’est pas terrible, j’arrive péniblement au client tout près du pont de l’Ile de Ré à 8h10. Le portail ouvre tout juste, j’ai le quai tout de suite. Je me charge un prévu complet de produits d’entretien pour la voiture sous divers conditionnements, et y a de l’adr, tout ça pour le 84. Bon c’est pas complet finalement, il me reste 2m50. Il est 9h30, j’attends à peine 15’ un complément, même pas le temps d’aller faire une séance photo devant le pont ou bien d’aller “aux Francos” comme ils disent sur Inter. 

    Mon complément est à l’extrémité est du 17, les routes rétrécissent une fois St Jean d’Angély passé. C’est bien joli ici, déjà que j’ai longé un peu la côte avant. 

    En plus de 25 ans de route, ce doit être les premières fois que je charge dans ce département. Et il en reste des département non visités. 

    J’arrive au bled de Villiers Couture avant 11h30, c’est une boutique de bois. Je charge pour midi quelques paquets de 2m50 de longueur de menuiseries, même plus, heureusement que j’avais un peu de marge sur un côté. 

    2 clients 38, du coup Noël me dit de rentrer sur ce secteur. Moi qui croyais aller sur le 84 Avignon demain matin. J’aurais pu, je n’ai pas aquaponey demain aprèm. 

    Je finis ma période de conduite avant Confolens, via Mansle ou ça croise la RN10 puis St Claud par où j’arrive au centre. Je casse la graine sur une aire face à un resto qui réouvert, qui s’appelait avant le Dartagnan. C’est une aire publique, mais je vais boire le café par politesse après mon casse croûte. ça a l’air bien nickel. 

    Me revoici sur la route des companeros galiciens. Mais contrairement à l’époque, je suis calé sagement à 83, c’est bon pour la conso.

    Je file honnêtement par Moulins pour éviter St Pourçain et descends un bout de N7 jusque l’aire des Vérités de Lapalisse. J’ai à peine 8h35 de route, mais je ne vois rien plus loin pour se poser. 

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  • Olé!
    c'est pas les graines d'oiseaux, ouf!
    Yvan & Fils SPRL
    Encore!!
    chacun sa Bresse
  • Vendredi 12 Juillet 2019
  •  

    Comme tous les matins de cette semaine, faut pas se louper, et en particulier ce matin, y a Givors à passer, alors le mieux est de décoller à 3h50 pour passer à 6h maxi le carrefour.

    Mais je roule peinard tout le restant de la N7, je ne connais pas du tout les radars.

    Sainté c’est tout au vert, en même temps c’est un peu normal, mais un peu avant Givors déjà 5’ de bouchons sont annoncées. Il est bien 6h, ça attaque de bonne heure. On a envie de dire vivement septembre. Je peux quand même m’offrir une pause douche à Roussillon, ainsi qu’un café tout en étant à 7h25 au marchand de matériaux à Salaise à 7h25. Je ne connaissais pas cette enseigne. Je ne suis pas déçu, certes il y a 2 camion devant, le 1 er en place à 7h30,mais le réceptionnaire nous prend les 2 qui suivent un peu de haut, genre vous avez pas rdv, je vous viderai si j’ai 2 minutes… Génial, restons calmes et courtois. Pas de stress, Jarcieu n’est pas loin, il y a un quai là bas. Ce que me confirme Stéphane, si dans 30 minutes ça bouge pas retour quai Jarcieu. Le collègue devant moi du 74 est bien sympa, livre une moitié de semi de bois, et ne tarit pas d’éloges sur Duarig, ah j’y charge de temps en temps du vin d’espagne là bas, on est toujours bien reçu, ça se passe toujours bien. ben oui c’est pas comme ici. 

    Bon le type revient même pas 15’ plus tard nous dire qu’on peut avancer et le collègue haut savoyard me suggère que je puisse vide mes 2 paquets de bois avant, c’est sympa. A 8h10 c’est classé, quelle idée le mec se sente obligé de nous prendre de haut avec ses beaux discours de pas de rdv ou j’ai pas que ça à faire..

    Bref. Je m’en fiche, je n’ai plus qu’à monter vider le reste à Jarcieu, ou Célestin m’attend, ça traîne pas, on fiche le Avignon dans une semi voisine. 

    Ce sera UK pour ma part aujourd’hui, mais avant je fait une petite zc, un Beaurepaire St Priest. les graines d’oiseaux, j’ai peur. Mais non, c’est aux cabines, c’est 3 fen à charger. 

    C’est rapide, juste plus de temps pour sangler et en faisant gaffe de ne pas rayer les engins flambant neuf. Bref,  le mieux, là encore, est de ne pas avoir à piler , comme avec les graines d’oiseau quoi. 

    Chargé à 10h30, après appel, c’est mort pour vider avant midi à St Priest, ce sera 13.30. je monte tranquille par Cours et Buis et arrive sur St Priest vers midi 15, j’en profite pour aller au gazole à la Access sur la vieille N6. Y a Vanvan qui passe par là qui me sonne, il livre aussi sur St Priest.

    Je me pose en warning devant mon client, rue calme et casse la graine.

    A 14h les 3 chariots sont vidés, retour Jarcieu pour la montée UK. Quai de suite, toute la marchandise est là, ou vient d’arriver, Pitt en a une partie, les habitués Stone et Stafford. Bref on est 4 avec Nicolas et Célestin pour charger le camion complet. 

    Du coup je prends enfin le temps de laver, mais sans trop fignoler, c’est encore du chaud ici, le produit sèche super vite, c’est pas facile. 

    Je bavarde un peu avec camarade Vanvan qui est revenu aussi, accompagné de Corentin soit Vanvan Jr. Père et fils Reynaud s’en reviennent d’Italie, c’est cool ça. Et la relève paraît assurée quant à l'intérêt porté sur les pays tels que l'UA, la BY ou la LT.

    On part finalement ensemble, via Jolirepaire et la route de Cours et Buis, Lyon en mode juilletiste, vaut mieux éviter. 

    Il y a une bonne partie du club de la diagonale de la zone longue francophone de chez Duarig à un moment réuni au complet puisqu’on croise ce bon vieux Phil.

    On roule ensemble avec le cousin bressan jusque l’A42, il s’en va retrouver sa Bresse à lui, moi je dévie vers l’A46 nord, et vais me poser dans la bonne zone de Genay. Il est 18h50, impec.

     

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  • on attend encore le rush
    mon parking c'est le meilleur, euh non, la V40!
    P..... 1 an!
  • Samedi 13 Juillet 2019
  •  

    C’est samedi, encore moins le droit de se louper, 3h55 c’est reparti. La semaine va être bonne en frais de route, enfin serait bonne.

    Je suis dans le bon sens en cette période sur l’A6. Encore que c’est pas la horde de phares non plus en face. 

    Rien à Inter, que de la playlist de nuit, ça va avec le reste de la programmation estivale, c’est ça ou redif, de moins en moins de créations d’émissions. Bref’ c’était mieux avant, c’est sûr.

    A 7h30 je suis garé chez Jacky88, sur une dernière place libre à quai, entre 2, pas besoin des lignes au sol cette fois. 

    La V40 est toujours là, heureusement, car j’ai les 3 extincteurs à remonter chez moi, aujourd’hui y a visite.

    A lundi!

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  • N44
    entre 2 brexit
    y a pas foule
    Mini clipper mais maxi super sympa
    TS Northampton
  • Lundi 15 Juillet 2019
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    Sitôt les 45h faites, les extincteurs remis en place, ça décolle à 4h55, j'aurai le p'tit dej, comme les vrais, y en a marre de se faire entuber!.

    Pas de plaque orange, pas très lourd, la moyenne part bien sur la N4. 

    Y a rien qui urge, mais j'aime bien etre en avance le lundi en montant en GB.

    Sortie à St Quentin pour mettre un peu de go à la Access et reprise de l'autobahn au nord puis pause à l'aire du plateau. 

    J'ai bien dormi, 30 minutes, mais je m'entendais ronfler, c'est encore meilleur. 

    J' attaque pas le pâté, j'ai du bon moelleu au chocolat confection chérie, le pâté fera l'affaire à midi, je ne prends pas le ferry. 

    De la pluie tombe un peu vers Béthune mais le beau revient en approchant de la côte. 

    J'arrive à Coquelles vers midi, y a pas foule. Aux contrôles toutous ça a changé, on ne descend plus du camion, donc on ne fait plus tamponner la cmr. 

    Par contre on la ou les montre aux douaniers anglais avec le passeport. 

    Après n'avoir pas pu valider 15 minutes nulle part sur le terminal, je monte dans le train à 12h45. Heureusement il traine avant de partir, je valide 45 large pour le traversée. 

    A 13h40 je retrouve le M20, c'est au poil, un sacré gain de temps par rapport au ferry.

    La moyenne est intacte jusqu'au Dartford où je perds quelques minutes, mais ça repart de plus belle ensuite sur le M25 nord. 

    Je vise le petit truckstop du débit de la A5 avant Luton mais j'ai à peine 8h30. Aller je tente le 1er client un peu plus haut, à Leighton Buzzard, rdv que demain, Jean No ne le sentait pas trop, c'est un logisticien, mais j'ai un peu de marge qu'il me plante ou non.

    C'est bien y a une sortie et une route assez neuve au nord de Dunstable et de Luton, ça trace pour arriver au client. Il est 15h30 uk, on m'ouvre la barrière, ça part bien. 

    J'enlève le post it de Jean No du cmr indiquant  l'heure de rdv et la ref et vais gentiment â ma réception. 

    Le type cherche la ref justement sur mes papiers et le demande si j'ai rdv. Je fais l'innocent qui ne sait pas et va demander à son chef. 

    Je reviens 5 minutes plus tard avec la ref et le rdv griffonné sur le cmr. Je lui dis calmement que je n'ai rdv que demain. Il trouve la ref dans son planning, et pas de problème il va me vider tout de suite. Cool. Bon en même temps il n'y a personne et je n'ai que 4 Pal. Mais bien sympa le type. 

    Vide à 17h, j'ai dépassé d'un poil les 9h, plus qu'à filer aux 10h du temps qu'on y est. 

    Ça va pas remettre en cause la semaine, mais ça fera décoller beaucoup moins tôt demain matin.

    Je repère un truckstop sur Northampton. 32 miles, c'est jouable. 

    Je trace, le M1 veut bien rouler, et je me pose à ce fameux truckstop RedLion juste après Northampton. Il est 18h. Il fait chaud, c'est pas grave, y a de la Fosters..

  • Photos
  • Alcester works
    tetris vert
    Clocher tors Chesterfield
    M1
    Dartford, le calme avant la tempête du M20
  • Mardi 16 Juillet 2019
  •  

    Le truc qui me va bien sur la GB, c'est la nuit du lundi au mardi, c'est toujours 13 ou 14h minimum. Et ici le truckstop n'est pas trop pourri, c'est un plaisir d'aller à la douche et de renouer avec le breakfast. 

    Démarrage tranquille à 9h05 f, y a rdv à 9h15uk à Warwick, et inutile d'y aller avant, je le connais. 

    Route via la M45 et Ryton, haut lieu d'un passé héroïque, j'arrive au client à 9h uk, pas déçu, y a pas de camion, le type, certes sympa, me dit que c'est rdv à 9h15, donc attente.. Rigolo va.

    Vide doucement à 10h55 f, alors que je file vers la suite, de l'autre côté  de B'ham, Julie m'envoie une 1ere ramasse dans le sud de B'ham, à Alcester. 

    C'est une machine broyeur de déchets verts, comme on en voit beaucoup sur les bords de route en Allemagne quand ils taillent les arbres.

    En fait une 2eme machine à prendre tombe,  si jamais je peux, car on a besoin d'un certain métrage pour le restant cet aprem.

    Et la 2 ème est plus balaise, sur chenilles.

    Il faut que j'insiste un peu pour les croiser au maximum. Le type, un polonais d'origine, est bien conciliant quand même, en pivotant un peu la 1ere, celle que je dois prendre en priorité, l'autre s'engage bien à côté, on gratte un bon mètre, ça ira, je la garde alors. Il m'aide même à sangler, enfin c'est mieux, fait faire ça bien si elle ne sont pas centrées.

    Je repars à midi moins le quart uk, route aux 2 amis du Staffordshire. 

    Birmingham passe sans soucis via le M6 gratos. 

    J'arrive à Stafford à 13h15 uk, c'est le papy, pas le jeune dépressif, ça vide sans tortiller. Go à Stone, pareil, tout sourire, ça ne traine pas non plus. 

    Je file au 2 ème rechargement, Chesterfield. Un peu de mauvais jusque la A50, puis Derby et M1. 

    Il fait beau, avec températures douces, 24 25, c'est le top. 

    J'arrive à Chesterfield vers 16h40 f, ils vont me charger, mais je veux juste essayer d'avancer mes 2 engins au tablier, je leur demande 15 minutes, pas de soucis. 

    Je n'arrive tout simplement pas déjà à démarrer celle sur chenilles. Pas grave, j'abandonne, on chargera devant et derrière, c'est pas grave. 

    Ici bien sympas aussi, déjà venu, c'est des moteurs usagers chacun dans un conteneur et quelques palettes. Vaut mieux sangler un peu. 

    A 18h10 je suis rechargé. Ashford est annoncé à 213 miles, soit 340 kms. C'est jouable en 4h30. A part que la sortie de Chesterfield est déjà bien encombré. Heureusement la suite est un quasi sans faute sur le M1, pareil pour le M25, avec de bonnes cuvettes aidant â rattraper la moyenne. 

    Une fois le M20, j'ai à peine 3h15 de volant sur la période, je me dit que c'est ballot d'avoir réservé une place de parking à Ashford, j'aurais presque pu tenter le Shuttle ce soir..

    Mais heureusement, une sortie obligatoire après Brands Hatch mais fin à ce doute...Le M20 ferme tout juste, et là c'est vite bouchon d'autant que plus loin, nous rejoignent les braves usagers du M25 sud.  

    C'est la cata. Là je n'arriverai plus à Ashford en 4h30. Et rien pour garer. On remonte péniblement sur le M20 avant Maidstone. Je sors au service où je ne vais même pas y faire un tour voir si il y a une place, j'enquille la A20 où j'aurai peut être plus de chance de trouver un layby..

    Même pas, je trouve mon bonheur sur un arrêt de bus à Charing. 

    Je fais 45 minutes à même pas 10 miles de où je veux dormir, sacrée rse, fait vraiment avoir que ça à fiche. 

    Ma foi je casse une graine, ce sera fait. 

    Je redécolle à 23h45 et refile sur le M20 pour contourner Ashford et arrive à son truckstop à 0h05. Dans tous mes malheurs, je garde la face, j'ai 9h56 de volant.

  • Photos
  • à peine le temps pour les photos
    go à Chalons
    Gravelines N44
    N44 = Graveligne
    N67 barrée, on visite un peu
  • Mercredi 17 Juillet 2019
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    Le parking n'a pas l'air de s'être rempli, ça sent déjà les vacances ou bien on est tout simplement entre 2 Brexit.

    Douche, puis petit breakfast léger, 2 œufs sur toast, je vais quand même pas faire cadeau du voucher. 

    Décollage à 9h10 f , même si j'avais le droit de rester jusque 0h05 ce soir, non, je préfère mettre les voiles, pour une fois que je rentre au pays si tôt dans de la semaine.

    Surtout que ça ne traine pas au Shuttle, 1h15 tous contrôles compris. 

    Direction le 74, c'est cool, on se promène un peu. 

    A26 au taquet, mais je sors à Reims pour faire un bout de 44, pas de plaques oranges et y a le temps. 

    Enfin je privilégie pour du gazole, la petite Total en bord de nationale après Chalons au lieu de celle de St Martin sur le Pré, ça évite toujours de perdre 5 ou 10'.

    Qu'importe, plus loin, je vois et constate du rouge bien avant Gravelines, circulation quasi à l'arrêt, on voit au loin un convoi de mâts d'éoliennes, impossible à dépasser.

    J'ai mes 30 minutes restantes à faire, et pour manger surtout, je pose avant la descente de Gravelines. 

    Ça n'évolue guère au niveau circulation, je déborde un peu la pause, rien n'y fait. 

    Tant pis, faut y aller. C'est du marche arrêt jusqu'au rond point de Vitry, et de l'accordéon jusque Perthes où le convoi s'est enfin arrêté, merci au Serge. 

    Pas déçu plus loin, après avoir enquillé la 67, elle est encore barrée avec déviation par les bleds, que sur 10 bornes environ. Ça veut pas aujourd'hui. 

    Ensuite ça file enfin jusque Semoutiers, où là ils construisent un rond point. 

    Il fait bon revenir sur l'autoroute après cette après midi moyenne de baltringue de N4. 

    J'ai bien paumé 40 minutes, c'est pas la mort, pas de flux tendu ou de rdv demain, mais je me voyais juste m'arrêter ce soir vers le haut Jura, Orgelet ou par là. 

    A la place, après avoir sorti â Sellières, j'arrive avec 8h56 de volant à Montchauvrot.

     Ma foi ça ira bien quand même, surtout qu’il est 20h15, et à cette heure là, les ficelles ne sont pas encore déployées.

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  • Vouglans
    ça marche enfin ce truc
    Gefco69, agence pas très érotique
    qu'est que vous gerbez bien chef
    comme ça chef?
  • Jeudi 18 Juillet 2019
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    Tout comme les ficelles, on ne peut pas enlever que ce relais est bien tenu, c'est une valeur sûre. C'est nickel, comme depuis qu'il a été refait il y a une vingtaine d'années.

    À 7h15 la voix est libre pour retrouver la n83, direction Lons et le Haut-Jura par la montée.

    Orgelet Vouglans Oyonnax Nantua, que de la balade et en étant payé.

    Mon bled est de l'autre côté de Annemasse, Vetraz Monthoux. Il y avait un fournisseur PSA là-bas, j'y suis allé quelque fois.

    Là c'est un marchand de matos vert. 

    Bien sympa, mais il a du mal aussi à mettre en route l'engin à chenilles. Bon il a quand même fini par trouver le trou où on mettait la clé, et ça tourne, contrairement aux chenilles qu'il faut bloquer pour tourner.. Peu importe je valide tout juste 15 minutes.

    Direction la suite, Gefco Lyon à Vénissieux. Maintenant ce sera cet après-midi, à moins que cette agence ne bosse le temps de midi mais ce serait bien la seule ou alors il y aurait eu une grosse remise en question dans leur façon de travailler.

    Route via Annecy Chambéry et pause à L'Isle-d'Abeau pour le casse-croûte de midi.

    J'arrive à la maison bleue lyonnaise vers 13h15, le temps de dessangler tous les moteurs et ma dernière petite machine rouge, il est vite 13h45 au bureau on me donne le quai, toujours le même.

    Les cariste arrivent et là, pas déçu, en voyant très bien la marchandise ils me demandent c'est pourquoi ? 

    Bref comme d'hab ce n'est soi-disant pas prévu, ou ils n'ont pas été prévenus. Ça fait deux trois fois que je viens avec ça ici et c'est chaque coup pareil. Ils partent un quart d'heure faire semblant d'aller demander je sais pas quoi, comme ça j'ai le temps de sortir la remorque rouge, puis ils se repointent pour vider. 

    Ils sont deux, ils ne ne devaient pas être débordés quand même.

    Pas de ramasse c'est direct retour Jarcieu avec le broyeur rouge qui finira dans le 06.  Ça tombe bien j'avais demandé à ne rentrer pas trop tard demain. 

    Il y a déjà bien du monde sur la route mais j'arrive à rentrer à Jarcieu en 1h pile.

    Ici il y a vite du monde, les quais sont tous pris d'assaut, il y a Fabien qui charge complet pour Spa pour le weekend, mais qui avant, m'a ramené de la marchandise. 

    Pendant ce temps-là on étudie avec Jean-No la tournée de semaine prochaine, avec toujours ces foutues questions de poids à l'essieu. Il prend même le temps d'appeler un client afin de s'assurer si ils vident bien par le côté.

    Une fois à quai, du renfort arrive, Monsieur26 et José Manuel me prêtent main-forte pour faire rentrer ce sympathique mais néanmoins garni groupage. L'heure tourne maintenant, autant que je coupe à quai, ça fera toujours rentrer plus tôt demain. Morad arrive avec une dernière caisse que Nicolas me gerbe par le côté. 

    19h c'est la fin des opérations sanglage inclus, il est temps de se rafraîchir avec du breuvage bavarois pour accompagner les olives et le fuet catalan que José Manuel met sur la table. Hélas sans le chef du jour, qui a plutôt choisi de finir ses heures au client à Corbas.

    Tant pis pour lui, car à la télé il y a un genre de film d'auteur qu'il doit affectionner, la 7e Compagnie. 

    Ma foi on s'est un peu bidonné avec Christian et José Manuel, "hein chef?"

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  • A31 et ses quelques bataves juilletistes
    mmmm
    demecovantruck
  • Vendredi 19 Juillet 2019
  •  

    A 3h, la 7e compagnie n'est pas vaillante, pas de transfert de matelas à cause de trop chaud ou trop froid, et personne à la douche. Bref je peux me dégroupir de là à 3h45.

    Lyon perif, c'est peinard quoi qui il y a déjà du monde. En une petite heure 30 je passe le péage de Villefranche et cale à 83.

    En face ça descend pas mal, mais pas que de vacanciers il y a des types qui bossent aussi, comme Tophe69 ou Mich07.

    Même si psychologiquement, c'est moins dur qu'un lundi matin aux aurores,  je suis bien content d'arriver à Langres pour refaire une petite sieste et prendre un bon petit déj. Et il y a quand même un aspect plus difficile que le lundi, le vendredi il n'y a pas de pâté. 

    Je trace la dernière ligne droite pour me garer à ma place à quai à Chatenois. Petit contrôle visu de l’ensemble, les feux, tout ça, c’est plus simple que le lundi à je ne sais quelle heure.

    Juste rentré pour midi à la maison, et j’ai bien fait il reste de la tarte aux brimbelles fraîches made by my chérie, c’est rudement bon.

    Au programme cet aprem, lavage de la caisse du van, j’en ai besoin demain, mais pour une autre application que celle habituelle. Bref le week end va être court malgré tout!

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  • la cb, le gsm à lampe
    en der
    convoy
    wastewater from London
    parking gratis ce soir
  • Lundi 22 Juillet 2019
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    2h40, la coupure de week end doit être largement bonne, on peut permettre de déjà partir. Oui déjà quand même. Enfin faut vider un peu aujourd’hui, alors faut y mettre du sien. 

    L’effort est compensé par le plaisir de rouler de nuit, on se refuse moins le 9 kilos. 

    J’ai 4 fois plus de poids que la semaine dernière, mais la moyenne est identique, j’arrive à la Total de St Quentin en 4h pile. Je ne vais pas à la Leclerc, c’est un peu moins cher mais ça perd 5 minutes.

    J’embarque un café en plus du gazole et file à l’aire du Plateau avant Cambrai. Comme d’hab quoi. Petite sieste sans traîner, cadenassage du véhicule et 45’ après je repars. 

    Je croise le ch’ti indien, Bruno, qui cette fois ma vu et a allumé toutes ses Lampe.

    Petit qso au tx, qui valide pour lui un essai tx, vu que c’est la 1ére fois qu’il module depuis qui a réinstallé la cb dans le beau MP4. Et oui, bienvenu en 2019, on peut être 6 mois sans parler dans le mike.

    J’arrive au port à Calais sans encombre bien avant 10h, pas de file à l’enregistrement, juste je n’ai encore que le ferry de 11h35, c’est pénible. Enfin ça bouchonne juste après au contrôle passeport, ou plutôt chez les français derrière qui bossent un peu aujourd’hui. Ils vont quand même pas nous refaire la grève du zèle.

    Je suis en ligne à 10h20, en 2éme. peu de camions arrivent. Le ferry arrive juste à l’heure aussi, et ça commence à embarquer à 11h35 bien sonné. Et là on ne monte pas, moi et le transalliance RO devant, ils font passer les nombreux touristes (continentaux ou pas).

    Sur les lignes devant, y a aussi des gars à côté d’un camion anglais coffre à palettes ouvert, son chauffeur qui fait les 100 pas, et les maîtres chiens anglais, c’est 4 clandestins. Personne ne bouge, ils attendent on ne sait quoi, la police française? anglaise? On est déjà en angleterre sur cette partie du port.

     On finit par monter à midi 10, en dernier, à l’extérieur, tout à l’avant du bateau et ils referment la porte du pont devant nos cabines. 

    Je jette un coup d’oeil à la plage de Calais, ça sent les vacances, la météo est nickelle, pas trop chaud.

    Je vais au truck master, et naturellement, pas de plat encore, ils servent encore les breakfast en plus d’être en retard. 

    On arrive à Dover à 13h40, on sort rapidement pour selon qu’on est à la fin. Pas de contrôle, heureusement, je n’ai pas une demi heure encore à perdre. 

    M20, M2, c’est kifkif, juste du rouge au Dartford.

    Aller via le M20, y a un peu moins de rond point. Le voisin roumain devant est parti par le M2.

    En effet ça bouchonne bien en arrivant au Dartford, j’ai rien avec moi aujourd’hui,  à la limite je suis content d’aller au contrôle ADR pour l’ecorte ou non. Ouf, je l’ai, je boufferai moins de temps que de ressortir se remettre dans le flot de la circulation. Le collègue roumain en adr arrive juste quand je repars du parking. 

    Petite attente de 10 minutes et je passe dans un convoi de pétroliers.

    Une fois cet ouvrage passé, je suis presque arrivé, c’est l’A13 vers London centre, une belle 2x3 voies qui avance bien, rien à voir avec la route qui va à Croydon. 

    Mon client est une méga usine au bord de la tamise, avec parking à l’entrée où il faut montrer patte blanche d’après les panneaux, mais en fait pas plus que ça. Ce doit être une station d’épuration. J’ai la confirmation avec l’odeur ressentie une fois dans le site. ça ne traîne pas à vide la grosse caisse stéphanoise qui est, avec un engin manuscopic. J’avais pris peur en voyant une grue . Les types bien sympas m’aident à ouvrir, refermer, même si ça ne fait pas gagner de temps du tout, tout en baraguinant un peu de français, bien braves quoi.

    Je ressors aussi facilement, direction le 2éme, qui est ouvert jusque 17h si je me souviens bien du coup de file de Jean No jeudi.

    Même pas 8 miles vers le nord par la A406, une belle 2x2 voies qui débouche sur la M11, impec, on est du bon côté. Un peu de ville quand même et j’arrive 25 minutes après au client de biscuits. Comme prévu ça vide par le côté, sans tortiller.  

    C’est une micro zone, avec marqué bien sûr interdit de stationner, mais ayant quasi 9h, je demande au cariste, qui parle un français impeccable, si je pourrais stationner là pour la nuit. Oui pas de souci, ils n’attendent plus personne ce soir. Et si je suis dans leur cour, il n’y a pas de crainte à avoir avec l’interdiction qui concerne le trottoir et la bande jaune seulement. Je fais monter mon tirpal pour avancer quelques IBC au tablier. 

     Il est 17h, Ce lundi finit bien.

     

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  • miam miam
    Sheffield
    Halifax au soleil
    M62 au soleil
    Roadking truckstop
  • Mardi 23 Juillet 2019
  •  

     Il a fait bien mieux dormir ici que sur un parking poussiéreux de truckstop en bord de M25 à 35£. Et puis y avait un Tesco pas loin, comme ça on pourra jouer de la Crumpet au petit dej le weekend prochain. 

    Je petit déjeune encore ici et décolle à 5h40 uk pour vite retrouver le M11. 

    Je suis parti tôt pour pouvoir passer à la douche au service de Cambridge. Correct ici,

    A14 vers l’ouest ensuite, ça roule bien, j’arrive au client à Kettering à 8h05. C’est pas ouvert, le mètre carré est cher dans le quartier, heureusement la cour du client est ouverte et il y a juste une place. 

    J’allume le pc en attendant et mange des muffins aux bluets des vosges made in cherie. C’est pas des brimbelles, ni des borrus ou airelles, c’est ressemblant, mais rien à voir, et moins salissant pour la dentition surtout. 

    Quique j’aurais eu largement le temps de me brosser les dents, le client n’arrive raoul qu’à 9h10 bien sonnés.  

    Heureusment faut pas longtemps pour sortir ses trois palettes de fûts nd. 10h20(uk toujours), je repars pour un bout d’A14 et repique le M1 the North. 

    ça roule très bien, 2h pile plus tard j’arrive à Sheffield dans un petit ind estate, pas loin du M1. Tellement petit qu’on vide dans la rue, heureusement juste une palette de tôles, on est presque chez un artisan, genre fabricant d’outil comme on pouvait en trouver dans la Ruhr.

    Il est 12h30 fr, je file au dernier à Elland, y a de la marge, mais avec eux vaut mieux pas top être borderline avec l’horloge. Je mange donc mon pâté, puisqu’hier matin je ne l’avais pas mangé, pour ceux qui suivent. Bon ce n’est plus si goutu que de la veille, faudrait pas le manger le surlendemain non plus. 

    M1, M62, et on est vite à Elland, il fait beau. Ce doit être la 1ere fois de toute cette bientôt année complète, que je viens en voyant du soleil. C’est joli. 

    Il est 12h45 uk, pas de stress, je rentre assez rapidement, et ça ne traine pas pour vider. Accueilli par celui que m’a jeté un certain nombre de fois pour le lendemain, cette fin d’hiver de pré faux brexit, aujourd’hui il est tout sourire. Le soleil a vraiment des vertus. 

    C’est Lucas qui m’envoie la suite du taf cette semaine.  C’est tranquille, une ramasse 2 lots chez Gondrand UK à Bradford, à 10 miles d’ici. 

    30 minutes et 3m60 de plancher plus tard, je peux filer au sud, sur Cannock. 

    il a beau n’être pas trop tard encore, que ça roule assez bien sur Manchester et le M6, il manque peu pour que je puisse charger cet aprem avant 16h30 uk. Tant pis, je me rabas sur le bon truckstop de Cannock justement. La 11 va être largement bonne, tout comme ce mardi. 

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  • Cannock
    Telford
    M25 c'est chaud
    Dover, c'est plus frais
    migrations dans le sens inverse
  • Mercredi 24 Juillet 2019
  •  

    J’étais content de monter en GB avec la canicule qui s’annonçait chez nous, mais ici aussi elle sévit, ça n’a pas refroidi du tout cette nuit, tout juste un peu au matin grâce à un bon orage. Je n’avais pas mis la clim autonome en marche bien que des collègues anglais soient venus me demander hier soir ce qu’étaient les 3 ventilos visibles derrière la calandre, ils ne connaissaient pas cette option. Bien sympas quand même, l’un d’entre eux connaissaient bien la France malgré que son dernier passage remonte à 2001. Ils connaissaient bien les n° de département du nord est,comme le 88, 68… Egalement PSA et son musée de Sochaux et même les Poivrières et Salières Peugeot à Besançon, dingue. Si il connait bien le massif vosgien, il a pratiqué pas mal ses cols vu qu’il roulait en pulvé pour un Suisse.  Bref, il trouve les Vosges jolies, je lui ai dit pareil des Pennines. 

    Mon rechargement n’est pas loin, je peux aller tranquillement à la douche, qui est correcte ici et prendre un bon breakfast, non moins correct également.

    Je démarre tranquille à 7h45 uk pour faire les 5 miles qui me séparent du fabricant de produits de lavage que j’ai déjà fait quelques fois. J’y suis à 8h, je rentre direct pour se poser en place. Le gardien me fait juste remarquer que c’était prévu hier. Ils attaquent à 8h30. 

    Je peux ouvrir en attendant. D’autres camions arrivent, les types aussi, et ils commencent déjà à les vider tranquillement. 

    Au bout d’une petite heure, enfin quelqu’un me calcule et va me charger. 

    Je ne suis pas étonné, c’est à peu près chaque fois comme ça. 

    Y a de la palettes d’épicerie et des IBC, qu’on pose sur les essieux, comme ça pas de stress avec les 11t5 du tracteur. 

    C’est fini à 11h f, je bippe Lucas sur mon métrage restant. J’attends un peu. Pas de news, je commence à mettre en route, y a pas énorme en place ici. 

    J’enquille la A5 à l’est, puis le M6 toll, que bim, un message de Lucas me dit d’attendre un peu.. Merdum. Puis une ramasse tombe aussitôt, Telford… grrr  à l’opposé de ma direction. 

    Obligé d’aller à la prochaine sortie du M6 puis demi tour. Comment perdre 2 fois 20 bornes. Bref. 

    J’arrive à Telford à 12h30 f passé, c’est juste prêt, c’est des filtres, palettes propres, pas du lourd, aller hop on gerbe ces 4 palettes sur les IBC, ça utilisera mon panneau de bois qui m’enquiquine. 

    Ici ils sont bien sympas, je fais imprimer la DGN, reçue de mrs quality of Jarcieu, Nathalie, pour le chargement de ce matin concernant le ferry, j’ai la flemme de recopier tout ce qu’elle a ajouté sur celle du client. 

    Je me sauve une petite heure après, on se met bien d’accord avec Lucas, il cherche sur la descente, histoire d'éviter un demi tour je ne sais pas où.

    Route via M6 gratis puis Coventry et M1. Je ne suis jamais chaud à redescendre via le M40, un poil plus long et le M25 sud ouest de Londres ne m’inspire jamais non plus. 

    Bon par le dessus c’est pas ça non plus avec les long travaux du M6 puis ceux du M1. Je pousse jusqu’ au parking pourri du service de Northampton pour casser la graine, c’est plus l’heure du goûter d’ailleurs, enfin le breakfast du matin est là pour ça..

    30 minutes pas plus plus tard, direction le sud toujours, où ça s’annonce pas jojo sur le M25 nord non plus. 

     Enfin c'est très aléatoire, à un moment je me suis demandé si j allais pas à nouveau devoir faire 45' pour arriver à Dover. Des zones en rouge annoncées à 28' passent d'un coup à 6, ma foi tant mieux. 

    Le Dartford est bien au vert, tant mieux aussi. Ils vont bien finir par être en vacances les londoniens. 

    Lucas n'a rien trouvé de neuf sur la descente uk, c'est Franck qui prend le relais, un lot sur le 62 demain, impec.

    Si ça chauffait bien encore aujourd'hui, 34 vers Londres, il y a chute brutale une fois Folkestone passé, 24 degrés, ça suffit largement.

    A Dover y a du peuple partout, à la dfds aussi. Mais la P&O a sa dose de touristes. Ils sont quand même en vacances finalement ces anglais. Et ils veulent peut être surtout profiter vide cette dernière période pré Brexit dur qui cette fois s'annonce plus ferme avec "BoJo" aux manettes. 

    Il est 19h50 f quand j'arrive au bout de la file, et suis enregistré 1h après, et pour le ferry de 22h05, uk…

    Bon y a plus qu'à entamer une position ferry comme quand c'est la tempête.

    J'étais le 1er dans la ligne, et comme lundi je suis quasi le dernier à monter, derrière une bonne rafale de touristes et de vul.

    Je casse une graine chez les route masters puis prend une douche. 

    C’est déjà jeudi quand on arrive sur les côtes françaises, débarquement à 0h40, et c’est un peu le bouchon pour sortir du port. 

    En théorie la position ferry m’autorise à rouler 1h en tout avec le temps de monter sur le bateau, je file donc direction St Omer. Pas de place au péage de la sortie, je vais voir dans la zone, tout au fond, y a un genre de place en cul de sac, y a de la lumière à gogo, et pas un chat. Ah oui, forcément, c’est un plan à Truck Fly26. Il est 1h25.

     

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  • chaud!
    A5
    A6
    SQF
  • Jeudi 25 Juillet 2019
  •  

    Pas besoins de réveil, la chaleur s'en charge, à 8h30  je suis opérationnel mais faut attendre encore un petit peu. Mais sinon oui, j'ai bien dormi, un vrai plan charentaises. 

    Je décolle à 10h25 et taille vite les 75 bornes pour aller au complément sur Arras. J' y suis une bonne heure plus tard, pas de soucis on charge avant midi, c'est 2 Pal de pièce de fonderie. Une grosse et une petite, c'est mieux de sangler comme il faut la grosse, elle est haute, même si le sympathique  cariste dit que "c'est pas ça qui va la retenir", l'éternel discours toujours optimiste à la française sur l'arrimage. La cour est est un peu flippante au niveau copeaux de ferraille qui traine au sol, je vais devoir retourner la dessus. 

    Je dis ça alors que je constate sur la route avant gauche de la semi, de grosses balafres presque tout le long sur le flanc à ras la bande de roulement. Qu'est ce que c'est que ça? Ça paraît tout frais, et je n'ai pas souvenir d'avoir escalader le moindre trottoir cette semaine, malgré des marques de frottements visibles, y a quelque chose qui m'échappe. Bon, superficiel ou pas, y a pas à se poser la question, je change la roue, ça craint trop et surtout par cette chaleur. 

    Je fait demi tour pour être côté ombre et j'attaque ça, pas un écrou ne fait de la résistance, va vient bien. En même temps ce pneu ne doit pas avoir 2 mois. Grr.

    Je l'ai dégonflé un peu en enlevant l'obus avant de la manipuler, ça peut aider si on veut profiter en entier de son weekend ou bientôt vacances..

    A 13h c'est torché. Quand il pleut c'est pas marrant de changer une roue, mais par plus de 40 degrés non plus, c'est quoi le mieux en fait ? 

    Je repars direction Cambrai, comme ça je fais une pause gazole adblue à la Access à la sortie d'Arras. A26 à Marquion et je trace jusque l'aire de Mont de nizy pour casser la graine, à l'heure hispanique encore. 

    Cette fois je garde l'autobahn à Reims, pas question de jouer les héros ou plutôt les radins par la N44 et 4, marre des routes pourries. 

    Le thermomètre n'en finit pas de monter, 43,44 au cœur de la Champagne.

    Je boucle les 2 ème 30' à châteauvillain par une douche. 

    Je continue vers A31 et A6, le thermomètre descend aussi mais à peine. 

    Je croise Quentin au nord de Mâcon qui vient sans doute de passer un bon bouchon plus bas. Un Fernandez luxembourgeois s'est bien rangé dans le talus, le malheureux ne gêne pas, mais les moyens pour le sortir de là sont conséquents. 

    Arrêt vite fait à Dracé pour une baguette, j'allais oublié que j'étais à sec. 

    Route pour finir via A46, 432 et 43,  sortie SQF, l'impasse de mon client est en face du péage, je trouve place entre 2 piquets,il est 23h..

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  • Roybon
    38 power
    Ste Eulalie en Royans
    26 power
    que des chefs aujourd'hui
  • Vendredi 26 Juillet 2019
  •  

    Il n'y a pas besoin de sortir le beurre la veille, c'est facile à tartiner à la dernière minute. En fait c'est pas plus chaud qu'hier dans le Nord.

    Alors je fais un coup mon pare-brise comme il faut, car il n'y a plus moyen de faire des photos pas pourries.

    À 8h j'avance chez mon client qui n'est autre qu'une plateforme logistique, ce qui est rare à SQF. Le temps de trouver la bonne porte et d'annoncer qu'il faut vider par le côté, il est vite 8h30 passées quand les 4 palettes gerbées sont sorties. Soit l'heure d'ouverture du 2eme client pas loin d'ici. Là je sors un gros paquet, une bonne partie des palettes de gondrand UK, et chargées depuis mardi, ça fait classe de dire ça.

    Je continue dans le 38 avec les palettes de fonderie à vider à Estrablin, avec juste un arrêt ravitaillement au pain à Lafayette bien sûr.

    À Estrablin je suis délesté de 2t9 ça va toujours aider pour la suite vu que je dois aller vider le reste de la semi chez les 26. On continue à travers, Saint-Jean-de-Bournay, Côte-Saint-André, Roybon, bref une moyenne géniale. je crois bon justement d'appeler le client à Sainte-Eulalie en Royans, qui me dit qu'il ferme de midi à 13h. Donc inutile de chercher à améliorer la moyenne c'est mort pour midi. Et surtout il m'a conseillé d'éviter d'arriver par Pont-en-Royans si j'étais en semi.

    Je taille donc direction St Nazaire en Royans, et là je juge bon d'appeler l'Office de du tourisme 26, car je m'emmêle carrément dans tous ces villages en Royans. 

    Donc direction Saint-Jean puis Saint Laurent, avec pour finir une direction avec des hauteurs indiquées à 3m60. je peux arriver donc sereinement chez le client qui est au fond d'un trou dans le village de Sainte-Eulalie.

    Il est 12h15, je tombe sur un chauffeur privé de la maison, qui me propose de me vider les palettes de vieilles pièces auto à rénover de gondrand UK toujours. Comme c'est sympathique, voyant mon département il a bien compris que je n'étais pas encore rentré. Je n'ai plus qu’un dernier client, le produit, à Sauzet. 

    Romans,  A7 à Valence, coup de bol, ça ne descend pas trop mal, c'est presque plus épais sur la remontée déjà. 

    J'ai prévenu le client qui m'attend bien vers 14h. on ne traîne pas à vider les quelques IBC, fûts et autres épiceries, et avec le sourire comme toujours ici. Je boucle 30 minutes en cassant une graine, j'ai faim, je suis à bout,  j'ai pas l'habitude de vider tous mes clients que je ramène de UK. Fallait s'y coller,  il n'y avait pas trop le choix, vu qu'une bonne partie des autochtones sont partis en weekend brasser des fûts de Jupiler.

    Lucas me donne le feu vert pour remonter direct à Jarcieu, même pas une petite ramasse en route, c'est bête j'étais chaud. Enfin il faut être raisonnable demain il faut s'arrêter à 7h.

    Ça remonte bien, et avant même que j'arrive à Jarcieu, j'ai déjà un sms avec une semi hayon à accrocher. Il faut déjà que je trouve de la place pour poser la mienne. Je la pose en travers et Célestin s'occupe de la garer à la place de la Schmitz avec une jolie pub que j'atele. 

    Elle est déjà chargée, mais visiblement pas assez aux yeux du chef, qui a concocté un joli métrage quasi complet à rajouter.

    Heureusement de la main d'oeuvre volontaire est là, dont Morad qui n'est pas avare d'une idée pour le dernier mètre toujours manquant vu les rajouts encore de dernière minute. Et bien sûr José chaud comme un camion à churros, toujours prêt à taquiner du transpalette électrique, qui lui n’est pas avare d’une réplique de la 7éme Compagnie. 

    Le temps que je prenne un peu de fourbi, puis une roue de secours tracteur pour garnir le coffre à palette, je décrète qu'il est plus optimal de maintenant couper ici à quai. 

    Je privilégie une bonne douche et au lavage du camion, 20 minutes sous l'eau froide ça fait rudement du bien. Tout comme la bière qui suit, bavaroise ou belge peu importe. Et je me retrouve avec le Jefe José Manuel pour casser une graine vite, mais à l'heure espagnole encore. heureusement il n'y a pas la 7e Compagnie à la télévision du coup on se couche un peu moins tard.

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  • Bron
    JP Land
  • Samedi 27 Juillet 2019
  •  

    Après avoir dit salut à Aurélien qui s'engage sur la piste de lavage, je me fais un café à la Senseo de la cuisine et démarre à 1h35, rien de trop tôt en ce premier weekend de mega chassé-croisé.

    C'est bien chargé mais je suis tranquille sur le périph, je fais le plein à Bron, tranquille aussi.

    Mes dosettes de café achetées à Martelange ont l'air efficaces, c'est sans peine que j'arrive à l'aire de Montigny le roi. Ce n'est pas abuser de faire une petite sieste avant un grand crème et un pain aux raisins, tout ça en 35 minutes chrono.

    J'ai à peine dépassé les 7h du matin quand j'arrive à mon parking Jacky. Le camion du beau-frère et naturellement là, vu qu'il m'attend pour la poursuite du déménagement. la bonne nouvelle la température est repassé sous la barre des 20 degrés, donc weekend au frais peut-être.

     

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  • A26, et oui c'est joli
    ici toujours et encore aussi
    on y viendrait en vacances
    rue pourrie
    service Beaconsfield
  • Lundi 29 Juillet 2019
  •  

    1H50, je tape déjà dans la thermos, ben oui je suis venu dormir là hier soir, dans le but de dormir un peu plus justement. 

    Décollage à 2h05, y a du Range JP qui décolle aussi à la queue leu leu. Le Daf du beauf est lui déjà parti comme d'hab. 

    J'essaie de partir plus tôt pour avoir le ferry d'avant des semaines précédentes, on verra bien. 

    Le gazole fait samedi matin, 5 minutes de gagnées, je pousse jusque l'aire du plateau, comme d'hab. La sieste profite bien , et je profite des températures un peu fraîches pour mettre le chauffage pour le nettoyage, l'odb me l'a demandé pendant toute la canicule passée, j'étais pas trop chaud pour. Une petite heure plus tard c'est reparti après avoir vidé le thermos. 

    J' arrive à Calais à 9h10, y a vraiment pas foule aux enregistrements. Ça part bien, à part qu'au guichet que je choisi, le type n'est pas agréé pour faire l'enregistrement ADR, je suis obligé de me garer et d'aller au bureau P&O, pfff, 1ere fois que ça m'arrive. 

    Bon en principe c'est le 10h45, mieux que le 11h35 habituel, mais le type répond au téléphone, donne des tarifs de traversées, tout ça. Bref c'est bien long, mais j'ai bien le 10h45. J'ai à peine le temps de mettre les plaques que je monte tout de suite, en 1er. 

    Je prends le sac pour la douche, ça fait bizarre le lundi matin. Ça fait carrément roumain. Ne manque que ma Schmitz bleue wabie's quoi. 

    Je prends le breakfast, car je ne vais commencer à m'arrêter de l'autre côté, faut que je fasse mon 1er client ouest londonien ce jour, et si ça passait en 13h d'amplitude, ce serait le top. 

    On débarque à midi 15 f, c'est le grand beau sur Dover, on y passerait bien le weekend. 

    Le M20 roule nickel, ça se complique sur le M25 sud, à partir de Cobham. J'aurais bien stoppé là comme souvent le lundi, mais mon dégroupeur du jour est bien plus loin. 

    Des 5, des 10 minutes de paumées, jusqu'au client qui à Slough, à côté de Heathrow. En plus j'enquille la rue par le mauvais bout sans doute, y a un petit tas de remblais au sol, je vais voir à pied si pas de bouts de ferraille. Non, heureusement, car le demi tour aurait été folklo. 

    Un demi tour je dois quand même en faire un plus loin en reprenant le boulevard, car le sens de l'impasse ne me permettait pas de rentrer chez le transporteur, la misère quoi. Une maison allemande pourtant, ça pourrait être moins pourri que ça. Bref, les 9h sont dépassées et l'ampli pareille quand je suis à quai. Et ici c'est pas Croydon où on a à peine le temps de couper le moteur. 

    Je repars à 15h45, il y a bien un petit truckstop sur le boulevard quasi en face, mais bof, je ne sais pas ce qu'ils font à manger, mais y a déjà de la poussière au menu. 

    Aller retour sur M25 et M40, la 9 est grillée, je pousse jusque le service de Beaconsfield, avec 9h35. Consolation, les places ne sont pas trop pourries ici. C'est un Extra, ils sont différents de la plupart des autres enseignes, c'est Fabien qui m'avait fait remarquer ça. 

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  • les plans à Morad ont tenu
    M6 lake district
    Tebay
    truckstop Tebay
  • Mardi 30 Juillet 2019
  •  

    Et en plus c’est encore assez calme en sur ces aires la nuit. Tout est intact, pas de coup de cutter dans la bâche, c’est mieux, avec une bâche assez neuve, et qui n’est pas la mienne. 

    je peux filer sereinement à la douche, embarquer un café et démarrer à 6h55 f après mon petit dej. 

    Ca roule bien sur la M40, même en direction de la capitale. Et le M40 n’a quasi aucune zone de travaux jusque Birmingham. 

    Pareil Birmingham que j’enquille par le M6 gratis à 8h uk, passe sans encombre. 

    J’arrive chez l’ami à Stafford à 8h30 uk, c’est le non joyeux, quand je dis qu’il faut vider par le côté, il dit ok en regardant le ciel. ça va il ne pleut pas. Et en plus le gerbage n’a pas bougé, mais ce n’est que soupir quand il faut attraper les palettes sur les ibc. Peu importe je n’y passe que 25 minutes. 5 ou 6 miles plus loin, à Stone, c’est pareil mais avec le sourire. D’autant plus que le plan à Morad était un peu tordu, une plaque de 160 pile sur une palette de fûts, rien n’a bougé. 20 minutes plus tard, il ne reste plus qu’à rouler 125 miles jusqu’au prochain. Bref, c’est mardi repos. 

    Le M6 qui est en perpetuels travaux roule assez bien, je suis vite au bout de ma période de 4h30. Je me suis fait avoir, je croyais qu’il y avait un service au niveau de Preston, en fait c’est Lancaster. Je sors à 4h20 au pif à Preston espérant trouver une petite place dans une zi. C’est en tournant autour d’un rond point que j’aperçois un service assez neuf avec des places. Le truc très rare ici quoi. 

    Je vais y faire un tour, prendre un café. C’est le plan parfait, douche, épicerie Spar, bon à retenir. J’achète 2 3 cochoneries pour petit dejeuner. J’ai juste oublié de regarder le prix du parking. 

    Bon c’est pour repartir vers le nord qu’il n’y a pas d’accès, hormis de faire un peu de ville. 

    Il fait beau en montant au nord, ce qui rend les paysages du Lake District naturellement joli. 

    J’arrive à Tebay vers 14h15, il n’est que 13h15 ici, ils rentrent tous du truckstop avec leur café ou casse dale. Mais le cariste est déjà là et attaque de vider côté par côté, et sans râler.

    Il fait bon ici. 

    Tellement que je couperais bien ici, mais avec à peine 6h de route ça ne serait pas justifié. 

    Je traverse quand même pour aller faire un petit tour au petit coin du truckstop et voir les trucs locaux à bouffer qu’ils vendent. Et je prends des dépliants touristiques, ça fera une heureuse à la maison. 

    Je n’ai plus qu’à redescendre tranquillement pour achever la tournée demain, Elland, c’est moins éxotique. Je chope la flotte plus bas mais ça roule bien quand même, même la sortie de Manchester. Tellement bien que je tente quand même de me présenter à 16h30 uk à Elland, sait on jamais. Sans surprise on me dit gentiment demain matin 9h. Ils sont quand même ok pour 8h. Go la petite zone pas loin, pas une si bonne place que d’habitude, en pente. Le truc positif, il pleut, je serai quitte d’être tenté d’aller encore au Morrisons pour acheter encore des trucs à manger pas bon piur ce que j’ai. A la place, j’allume le pc pour googlemaper, streetviewer, bref pour creuser un peu les quelques adresses un peu loufoques que je dispose déjà à ramasser demain. 

     

  • Photos
  • ma foi je veux bien
    Humber
    le client est dans le pré
    très bonne marque ces hayons JCB
    Stobart House
  • Mercredi 31 Juillet 2019
  •  

    Il me manquait presque cet industrial estate de Elland tellement on y dort bien. Non je déconne. Mais il n'en finit pas de monter dans mon estime vu que ma bâche est intacte ici aussi. Bon j'avais ouvert une porte arrière, faut pas provoquer non plus. 

    Après un petit dej des espèces de matelas de mie avec un beurre de cacahuètes sans sucre que j'avais acheté hier, je mets en route à 8h45 f, roule 5 minutes pour être aussitôt en place au client. Il vide rapidement sans tortiller. Ca tombe bien y a du pain sur la planche. 

    Je zappe donc la douche au service de Halifax et file à la 1ere ramasse qui est presque à York. Leeds passe tout bien, y a 60 miles, mais finalement je mets pas loin de 1h30 pour y arriver, c'était déjà bien compliqué sur le plan qu'en réalité il y a une déviation en plus, soit un rajout de 10 miles environ, et bien pourris. 

    C'est un champ d'éoliennes à proximité d'une ferme, j'appelle le contact que j'ai, pas de souci je peux m'engager. Une caisse à prendre, il est au courant, mais elle stockée sur un champ de mines. On avait une demande hayon sur ce truc et les ramasses à suivre, ça va être compliqué, dans mon fourbi déménagé, j'ai oublié les chaînes pour le transpalette. Heureusement des engins tournent ici, c'est le chantier, on me charge finalement cette caisse sans tortiller.

    J'ai maintenant ma dernière livraison à effectuer, une palette sur Doncaster, dans la brousse toujours, puisque c'est marrant le hasard, il s'agit du même client expéditeur en France que pour nos ramasses du jour. 

    Là c'est une centrale genre bio gas. Elle était inexistante sur Map, street view ou autres, c'était un champ. Heureusement depuis hier soir, une route s'est construite, et des bâtiments, ça vide bien, pareil, au manuscopique. 

    Direction la seconde ramasse, sur Birmingham, ça fait un bout. Tout est au vert niveau circulation. M18 M1 et A42. Je trouve un parking sur A42 pour casser une graine, il serait temps à 14h.

    A Birmingham, c'est Colleshill, au nord. Là c'est pas dans les champs, puisque c'est à une station d'épuration. Ça remue, les engins, mais personne ne m'attend à la station d'épuration. Un brave cariste appelle son chef et me suggère d'aller voir à côté, à la boutique pour laquelle on charge en France. Oui j' avais bien trouvé ça sur Map hier soir, mais ça collait pas. Bon c'est à 500m, ça ne mange pas de pain d'aller voir. Je préviens Jean No de mes tracas. Sans surprise ce n'est pas là non plus. Pendant ce temps perdu Jean Noël m'a dégoté un vrai contact et une sté à la station d'épuration. Ça va tout de suite mieux je trouve plus facilement. C'est une des boîtes qui bosse sur un coin du site. Là encore j'aurais presque plus m'abstenir de sortir le hayon, c'est pas du lourd, mais pour les monter gerbées, j'ai pas le choix .1h passée pour 4 Pal. 

    Et le hayon qui me fiche la trouille, je constate une flaque d'huile sous le groupe. Je ne décèle aucune conduite percée ou quoi et il a l'air de fonctionner normalement. Peut être un jet précoce tout simplement après une période sans usage diraient certain.. 

    Pourvu qu'il me tienne encore pour la dernière ramasse pas très loin, Telford. Enfin pas très loin , vu l'heure j'enquille le M6 toll et mets quand même pas loin d'1h30 pour y arriver. Surtout que ce n'est pas Telford même, mais une ferme bien paumée au nord. Mais c'est aussi bien qu'une station d'épuration, l'odeur est meilleure, faut juste rouler un peu dans la boue et surtout j'ai un contact. C'est mieux pour confirmer si je peux bien m'engager entre les niches à veaux pour rejoindre le chantier de l'autre côté. Comme ce matin, je ne sors pas le hayon, ils ont ce qu'il faut, parfait. 

    Il est 18h , je suis loin d'être complet, la suite est moins compliqué, un partiel m'attend côté français. Bon c'est rdv 11h à Arques, j'ai aucune idée si ça peut coller ou non. Surtout que c'est rouge de partout sur la carte. Y a 53 minutes de retard annoncées sur le M6 de Birmingham, alors y a pas trop à se poser la question, on va de nouveau sortir 12£ du porte monnaie pour le M6 toll. C'est juste chiant qu'il n'y ai pas de jonction directe avec le M54 qui arrive de Telford. Enfin une fois dessus, c'est le grand calme comme toujours ici, merci aux gens radins. 

    Je ne vais pas pousser bien loin ce soir, je pourrais, mais le toujours le stationnement en ligne de mire. Et surtout j'aimerais bien passer sous une douche. Aller, je sors voir à Rugby si y a encore de la place chez Stobart. Il est 20h15, je trouve sans problème. Finalement j'ai quand même 8h25 de volant. La douche va être bonne, mais la bière aussi.