FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Roybon
    38 power
    Ste Eulalie en Royans
    26 power
    que des chefs aujourd'hui
  • Vendredi 26 Juillet 2019
  •  

    Il n'y a pas besoin de sortir le beurre la veille, c'est facile à tartiner à la dernière minute. En fait c'est pas plus chaud qu'hier dans le Nord.

    Alors je fais un coup mon pare-brise comme il faut, car il n'y a plus moyen de faire des photos pas pourries.

    À 8h j'avance chez mon client qui n'est autre qu'une plateforme logistique, ce qui est rare à SQF. Le temps de trouver la bonne porte et d'annoncer qu'il faut vider par le côté, il est vite 8h30 passées quand les 4 palettes gerbées sont sorties. Soit l'heure d'ouverture du 2eme client pas loin d'ici. Là je sors un gros paquet, une bonne partie des palettes de gondrand UK, et chargées depuis mardi, ça fait classe de dire ça.

    Je continue dans le 38 avec les palettes de fonderie à vider à Estrablin, avec juste un arrêt ravitaillement au pain à Lafayette bien sûr.

    À Estrablin je suis délesté de 2t9 ça va toujours aider pour la suite vu que je dois aller vider le reste de la semi chez les 26. On continue à travers, Saint-Jean-de-Bournay, Côte-Saint-André, Roybon, bref une moyenne géniale. je crois bon justement d'appeler le client à Sainte-Eulalie en Royans, qui me dit qu'il ferme de midi à 13h. Donc inutile de chercher à améliorer la moyenne c'est mort pour midi. Et surtout il m'a conseillé d'éviter d'arriver par Pont-en-Royans si j'étais en semi.

    Je taille donc direction St Nazaire en Royans, et là je juge bon d'appeler l'Office de du tourisme 26, car je m'emmêle carrément dans tous ces villages en Royans. 

    Donc direction Saint-Jean puis Saint Laurent, avec pour finir une direction avec des hauteurs indiquées à 3m60. je peux arriver donc sereinement chez le client qui est au fond d'un trou dans le village de Sainte-Eulalie.

    Il est 12h15, je tombe sur un chauffeur privé de la maison, qui me propose de me vider les palettes de vieilles pièces auto à rénover de gondrand UK toujours. Comme c'est sympathique, voyant mon département il a bien compris que je n'étais pas encore rentré. Je n'ai plus qu’un dernier client, le produit, à Sauzet. 

    Romans,  A7 à Valence, coup de bol, ça ne descend pas trop mal, c'est presque plus épais sur la remontée déjà. 

    J'ai prévenu le client qui m'attend bien vers 14h. on ne traîne pas à vider les quelques IBC, fûts et autres épiceries, et avec le sourire comme toujours ici. Je boucle 30 minutes en cassant une graine, j'ai faim, je suis à bout,  j'ai pas l'habitude de vider tous mes clients que je ramène de UK. Fallait s'y coller,  il n'y avait pas trop le choix, vu qu'une bonne partie des autochtones sont partis en weekend brasser des fûts de Jupiler.

    Lucas me donne le feu vert pour remonter direct à Jarcieu, même pas une petite ramasse en route, c'est bête j'étais chaud. Enfin il faut être raisonnable demain il faut s'arrêter à 7h.

    Ça remonte bien, et avant même que j'arrive à Jarcieu, j'ai déjà un sms avec une semi hayon à accrocher. Il faut déjà que je trouve de la place pour poser la mienne. Je la pose en travers et Célestin s'occupe de la garer à la place de la Schmitz avec une jolie pub que j'atele. 

    Elle est déjà chargée, mais visiblement pas assez aux yeux du chef, qui a concocté un joli métrage quasi complet à rajouter.

    Heureusement de la main d'oeuvre volontaire est là, dont Morad qui n'est pas avare d'une idée pour le dernier mètre toujours manquant vu les rajouts encore de dernière minute. Et bien sûr José chaud comme un camion à churros, toujours prêt à taquiner du transpalette électrique, qui lui n’est pas avare d’une réplique de la 7éme Compagnie. 

    Le temps que je prenne un peu de fourbi, puis une roue de secours tracteur pour garnir le coffre à palette, je décrète qu'il est plus optimal de maintenant couper ici à quai. 

    Je privilégie une bonne douche et au lavage du camion, 20 minutes sous l'eau froide ça fait rudement du bien. Tout comme la bière qui suit, bavaroise ou belge peu importe. Et je me retrouve avec le Jefe José Manuel pour casser une graine vite, mais à l'heure espagnole encore. heureusement il n'y a pas la 7e Compagnie à la télévision du coup on se couche un peu moins tard.