FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2019 Partager sur Facebook
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  • A48 liner
    Voreppe
    Deutsche Transporte
    si c'est pas Old School ça, j'abandonne
    Emeric, le chef du jour
  • Vendredi 20 Septembre 2019
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    Avec une 11h qui s'achève devant une boulangerie, je suis pour l'interdiction des repos journaliers réduits.

    Petit dej donc en face, quoique c'est pas facile de traverser à cette heure là une route qui mène à la zi de Meyzieu. 

    Mais ça valait le coup de prendre un tel risque, j'arrive à obtenir un pain beurre, avec quelques viennoiseries, c'est la fin de l'été, mais c'est la fête quand même. 

    Démarre à 8h, pas avant, Pusignan ce n'est pas loin, et le type que j'ai appelé hier ne m'attend pas si tôt.

    Et effet, il n'arrive qu'à 8h30, et on sort la palette de câble qui s'est un peu dépotée dans la semi. No stress, ca ne pouvait guère tenir avec un simple film. 

    Je continue mes livraisons, enfin ma livraison, sur F38 Voreppe. 

    Une bonne heure d'A43 et 48 où la vue est superbe dans la dernière descente. 

    C'est à une usine pour qui j'ai beaucoup bossé, notamment pour Elland, mais où je n'y suis jamais venu. 

    Ca va, c'est pas trop compliqué au niveau procédures, juste bien porter la totale en epi. Hors canicule c'est supportable. Et ils sont sympas. Ca vide à quai mais j'ouvre quand-même un côté pour dessangler. 

    En rangeant les sangles dans le coffre à palettes, je sens d’un coup comme une décharge dans le dos, un mauvais geste sans doute, ça fait un peu mal sur le coup, mais une fois redressé ça va un peu mieux et je peux achever de vaquer à mes occupations.

    Pour remonter dans le camion, pareil, aucune douleur, c’est juste en voulant y redescendre qu’il faut un peu faire du cinoche. 

    Heureusement, je ne recharge pas loin du tout, à la bonne maison Allemand, à 500m d’ici. 

    Je charge du Elland, ils n’insistent pas pour que je sangle, je baratine que je remonte juste au dépôt, que c’est la semi de parc. Faut pas qu’ils “croivent”, je vais pas monter avec ça en GB quand même. Toujours ça d’économisé pour le dos.

    Chargé à midi et quelques, je remonte à Jarcieu avec une pause casse croute avant Beaurepaire, avec quelques pas et étirements autour du camion. Mais c’est vraiment raide dés qu’on a été assis à peine 1h.

    A Jarcieu avant 14h, il y a un bon programme cet aprés midi, sortir ce lot, reprendre ma semi. Mais elle n’a pas bougé d’un iota depuis vendredi passé, avec toujours le 460 vert devant. Le chef avait oublié tout ça, surtout qu’elle est toujours pleine.  Enfin c’est bon le stockage, ça rapporte. 

    Par contre, comme le chef il a dit, le FH12 n’a certainement plus de batterie. Bingo. Je dettele le mien pour aller filer un coup pince au vieux beau.  

    Bref on s’ennuie pas, et le dos reste bien chaud, et je n’ai même pas eu de mal à débrayer pour jouer un peu de la SR1700 pour aller le remettre sous sa vieille Kogel Guillot Bourne.

    Emeric m’assiste à l’attelage, heureusement, j’avais oublié de mettre le frein de parc. 

    Et on transvase le stock de la bleue à la verte, assisté également de Philippe rire et chansons qui était en forme aussi.

    J’ai un beau chargement, à faire rentrer en attendant un dernier lot, on se marre bien avec Emeric, malgré qu’il est à craindre pour moi que ce soit un rival sérieux pour la conquête du FH12, il s’est empressé d’aller le garer sur le parc ce goujat.

     Déjà qu’il a l’air d’avoir apprécié réellement son 1er vrai tour GB en groupage made in Duarig. En ayant fini à Tebay, ça se comprend.

    Enfin, il me gerbe comme il faut le lot que ramène Yann, et j’ai quasi validé 3h à quai. J’avance, et c’est mon camarade ardèchois qui referme mes portes, je lui ai fait part de mes soucis dorsaux, c’est sympa. Je valide déjà 15’ pour saluer comme il se doit le nouvel autochtone, Yvan. 

    Je repars à 17h passé, sans même attendre Mr07, alors qu’il va me suivre jusque Lyon. Je sais, c’est fini les années 90 avec les pauses café du vendredi soir. On est en 2019, et je dois boucler à 23h.  

    L’A46 ne passe pas trop mal pour un début de soirée, coup de bol. 

    Je pousse jusque Langres les 4h de volant pour faire la 30 minutes. Là c’est carrément raide pour quitter le poste de conduite. 

    A 22h55 je suis garé ouf. 

    Reste le meilleur pour la fin, se contorsionner pour rentrer dans la V40!