Carnet de bord de Novembre 2019 | Partager sur Facebook |
Hier soir, je n’ai pas traîner à aller au lit, reportant cette page d’écriture à ce matin. Réveillé à 6h par le calme inhabituel sur un péage, c’est impressionnant, un vrai silence de mort quoi.
J’inaugure le mug de Jarcieu pour m’accompagner en caféine, petit déjeune. Bref il est vite 22h, enfin non, 8h..
ça roule un peu, et il y a bien quelques bâchés solidaires.
Je croise aussi une camionnette de Cruchots vers Langres, mais c’est tout.
J’arrive à mon parking de Châtenois à 9h45, c’est tôt je trouve pour un vendredi, le chef s’est encore planté dans son pronostic hier.
En tous cas, le portail est ouvert, ça bosse, enfin aux bureaux. Ils sont “Old School” chez JP88. Ils vont pouvoir créer le classeur aux couleurs Jacky Perrenot, ça ferait un tabac sur toutes les planches de bord branchées!
Et la Volvo démarre malgré l’ambiance hivernale, c’est au poil pour profiter au max du grand week end à venir.
Il fait un temps à rester au lit, mais pourtant je mets en route à 2h25 de JackyLand. Enfin ici, on est jamais seul à partir à ces heures là, la voiture du beau frère est déjà là.
Je suis pas lourd, pas de plaques oranges, ça roule, mais molo quand même, j’ai du poids un peu trop sur l’arrière.
Je me distrais en réécoutant l’interception de hier matin sur Inter, avec le sujet des évasions est ouest à Berlin du temps du mur, le genre de sujet intéressant, et d’actualité puisque trentenaire déjà les jours ci. ça me donne envie de monter en Allemagne tout ça.
Mais là avec le siège chauffant au taquet, pour mon dos en demi compote du week end, je ne suis pas malheureux quand même.
J’arrive sans trop de mal au gazole à la Leclerc à St Quentin, je ne traîne pas, pas besoin d’Adblue, heureusement, il fait un temps de chien.
Je pousse à l’aire du Plateau via St Quentin centre et nord et c’est la sieste qui profite bien, une petite heure, c’était pas du luxe, tout comme le basto au taquet aussi.
Un café, un bout de pain et je repars, je me garde le pâté pour plus tard.
Il fait un bon rayon de soleil sur le calaisis, c’est cool, tout comme le peu de monde dans les lignes de contrôle Pitstop. Pas de Brexit encore cette fois même si en face les parking et bungalows sont quasi prêts pour le cas d’un retour en arrière de plus de 26 ans. Qui est ce qui a payé tout ça? la GB? l’Europe? La france?
Les borders controls regardent ma pile de cmr, mais plus par principe.
J’embarque même pas une demi heure plus tard, dans un train à peine rempli.
On pose les roues à gauche à 10h30 uk, ça fait tôt, ça fait bien.
Ici il repleut. La bagnole Vosa est déjà dans les starting bloc sur son promontoir avant Ashford, ce n’est pas pour ma pomme. ça tombe bien, malgré mon honnêteté avec mes 64 heures de coupure hebdomadaires, un lundi, je n’ai pas que ça à faire. Et puis à la palce, je me mange le pâté, ça fait un bon casse dalle.
Les cônes du Brock Operation sont déjà enlevés, comme un signe de gueule de bois de Brexit à nouveau avorté. Rdv fin janvier.
J’enquille le M25 sud pour aller à mon client Londonien du jour, à Epsom. ça roule, mais j’ai envie d’y aller par un peu plus loin à l’ouest, par où j’en étais reparti la dernière fois. Par la A423 et Rushett. 5 miles de plus, mais ça roule très bien, c’est que de la campagne et on arrive direct sur le industrial estate.
Le client de photomat est toujours bien cool, et rapide à vider, bref le genre de client anglais typique. Il me dégerbe une palette pour la suite, au poil.
Il est à peine 14h f quand c’est fini, plus qu’à finir les heures en ressortant par la même route pour retrouver le M25. Il est tôt, ça roule très bien cette fois au niveau de Heathrow. Comme le 3 éme lundi consécutif, je pousse jusqu’au service de Beaconsfield, il est tôt, heureusement, le 1er parking pl est réduit d’un quart pour cause de réfection du bitume. Je file au fond comme d’hab où restent quelques places, et on est y bien mieux. Il est 14h45, 8h59 de volant. Des fois ça paye de démarrer tôt.
Encore un peu , et je valide déjà une 24. Enfin, j’avais quand même mis le réveil. Comme ça j’ai le temps de faire les carreaux après la douche et le petit dej, pas au Greggs ce matin mais au West Cornwall Pasty, où ils font aussi de bons bacon roll pour accompagner le café.
Je ne mets en route donc qu’à 9h05 fr, pour aller à Aylesbury, à seulement 22 miles d’ici, mais par réseau secondaire. J’avais tablé sur 1h de route, j’ai vu juste, ça a bien roulé, juste la traversée de Aylesbury qui fût laborieuse.
Déjà fait ce client d’armoires électriques, ça ne traîne pas, mais le sympathique cariste m’offre a cup of coffee et on discute un peu. En fait il connait un peu la france vu qu’il était chauffeur international dans le passé.
J’avais le temps de traîner, vu que le suivant, Warwick, n’est booké qu’à 11h30 uk.
J’ai encore le temps de faire une pause au service de Warwick justement, et il est bientôt midi, j’en profite même pour casser la graine, le reste de la bonne banquette de dimanche réchauffée fait bien l’affaire par cette météo pluvieuse.
ça bouchonne bien dans Warwick pour travaux, du coup je suis pile à l’heure au client, comme il le souhaite d’habitude, il ne prend jamais avant.
A part que là, un camion est déjà dans la place, et il charge. Pff. Obligé d’attendre dans la rue. pas très réglo de leur part. C’est soit disant pas long. Enfin,je valide 30 minutes comme ça. Il faut à peine 1h pour vider, je suis un peu furax, le client s’excuse quand même, que le camion qui chargeait, n’ a pas pu venir hier, je sais pas quoi… C’est bon l’incident est clos.
Je file chez les amis Stafford et Stone. B’ham passe à la régule. Stafford aussi, avec juste une palette, qui est aux portes, c’est la 1ére fois que je vois le cariste, d’habitude d’humeur très déprimée, esquisser un pouce en l’air.
Stone, ça ne traine pas non plus, j’ai mon transpalette déjà en place.
A peine vide à 15h30 f, Julie m’envoie la 1ére ramasse, sur Hinckley, à 44 miles au sud, vers Tanworth. Je pars à travers, il y a de belles routes, et pas trop de bleds. ça roule plutôt bien.
C’est une fois sur la A5 avant d’arriver que c’est le bouchon permanent sur les derniers miles, pas d’alternative, l’industrial estate est en bordure de A5.
Quasi 2h pour faire ces 44 miles. Il fait bien nuit ici, mais pas de souci, le client va bien me charger ses quelques palettes de parquet pour un châlet du 74. J’y passe une heure quand même, le temps de sangler un peu. J’ai les 2 ramasses suivantes dans mon gsm, c’est de l’autre côté de Birmingham, et pour demain ça va de soi.
Je suis large en heure et amplitude, je vais aller jusque par là bas.
Faut déjà se remettre un peu dans le merdier tout rouge du A5 jusqu’au M69, pusi M6 west.
ça roule à peu près. Le ciel pluvieux est égayé par des feux d’artifices un peu partout. C’est en quel honneur? Peut être parce que mon compteur franchit à ce moment même les 800000 kms.
Je prends un bout de M5 jusque la 1ére sortie. Il y a un truckstop pas loin, je tente quand même, il reste quelques places. C’est plus un bouiboui à l’anglaise qu’autre chose, mais il y a de la lumière, et je suis à 9 miles de mon second enlèvement. Donc validage d’une bonne vraie 11h encore.
Au téléphone, ma chérie me dit que les feux d’artifice c’est pour la commémoration de l’échec de la conspiration des poudres, l’histoire de Guy Fawkes qui avait planifié d’assassiner le roi Jacques 1er, le 5 novembre 1605, mais a échoué par dénonciation. Elle l’avait appris en cours d’anglais à son ex boulot, chez Blue Forest (dont on peut entendre à nouveau la pub à chaque flash météo d’Inter..
En tous cas, c’est bien, des feux d’artifice à 19h local, ça n’empêche pas les gens de dormir.
C’est bien l’heure de décalage anglaise, ça donne toujours l’impression de pouvoir traîner un peu le matin, en plus de tester la douche et le breakfast du truckstop choisi la veille. Je suis moins péjoratif que la veille, y a rien à dire, c’est du correct. Et aussi c’est mercredi, en principe jour de traversée du channel, alors il est mieux de ménager l’amplitude. Démarrage donc à 9h f pour faire une petite dizaine de miles vers Kidderminster qui occupent déjà une demi heure. C’est un petit parc industriel, genre une ancienne friche de je ne sais quoi, mais donc spacieuse, genre d’endroit où on pourrait venir dormir. Je charge un spa, c’est encombrant mais pas trop lourd, je le fais poser au tablier, sur un côté, et fait aussi vérifier mon sanglage par les types ici, j’ai pas envie de casser quelque chose en tendant trop. Je m’assure également si on peut éventuellement dormir sur le site une prochaine fois, pas de souci.
Je file au 3éme enlèvement, vers l’est de Worcester. ça a l’air bien jolie comme ville, et on ne doit plus être loin du pays de Galles déjà.
Je charge chez Obex, une petite boîte qui se situe dans un cadre sympathique d’un parc bien verdoyant . A l’intérieur, ça circule en sens unique, c’est bien mince, ça passe mais très juste.
J’ai juste 2 palettes à prendre pour le 02. Je suis plutôt bien reçu, déjà pour commencer on m’offre déjà a cup of coffee avec des miniardises et même une tasse isotherme en cadeau, comme chez Duarig, c’est les goodies avant l’heure. Cet accueil n’est pas totalement un hasard, car le client français ( la filiale française Obex de Toulon), Simon, est un lecteur des carnets de bord, Julie m’avait prévenu. En tous cas c’est bien sympa cette situation !
Chez Obex on fabrique du produit pour protection et étanchéité de façades et/en fenêtres.
Les 2 palettes sont chargées le long du spa, j’en repars à 10h locale pour un 4éme enlèvement du côté de Oxford.
ça rapproche du pays,mais c’est tout du réseau secondaire la A44,, Evesham, Moreton, tout des bleds bien jolis et typiques. Je m’arrête à Enstone, sur un ancien aéroport militaire sans doute. Je charge 2 palettes de plastique mais assez lourdes, c’est des genres de ralentisseur ou dos d’âne, les trucs qu’on n’aime pas de trop quoi!
Il reste de la place, Lucas qui relaie Julie le mercredi aprèm me dit d’attendre un peu sur place. ça tombe bien, j’ai faim et il y a ici encore, hyper de la place.
Au bout d’une heure, rien de neuf, le minot de Jarcieu me donne le feu vert pour repartir vers le Channel. Il me complète mais demain vers où je vide en 1er, dans le 02.
Faut encore un certain moment pour arriver à Oxford via la A44 toujours puis rejoindre le M40. Mais avec Drouelle sur Inter qui parle de la chute du mur de Berlin, rien n’est trop long. Il est plus que l’heure limite une fois le M25. Juste que quelques coups de frein au croisement du M3, le reste est tout au vert.
Je fais un petit arrêt pain et pissou à Clacket Lane service, parce que je reviens via le train et là bas, file ou pas, on a même plus la possibilité d’accomplir ce genre de besoin hormis si on passe au contrôle ADR ou dans le train, et encore, faut être motivé, l’inox des cuvettes rappelle celui de Ashford. Ils avaient dû faire un achat groupé à l’époque, il y a 25 ans déjà.
Je sors du M20 au terminal à 18h10, pas de file nulle part, et monte dans le train vers 18h30. Retour sur le bitume de l’A16 à 19h15. Les after fake Brexit c’est que du bonheur. Vivement la 1ére semaine de février.
Je peux finir mes heures tranquille, sans pression d’amplitude ou quoi vers mon client du 02, au sud de Soissons.
Je lâche l’A26 à St Quentin sud pour filer via Chauny Ternier. Là je frôlais les 9h, j’ai bien été voir dans une zc, mais c’est bien marqué stationnement interdit au pl sur chaussée et trottoirs, la GB déteint bien dans le 02 je trouve.
Tant pis , j’entame une 10h et continue la D1 vers Soissons. Je ne suis pas fan de ce secteur pour stationner par là bas, la N31 tout ça. ça craint. Comme toutes routes qui mène en Normandie. Des coins qui ne me manquent pas quoi. ça fait longtemps que j’avais pas rabâché ce couplet, mais c’est tellement bon et vrai de le rappeler .
J’ai un peu de marge avec les heures, je passe Soissons, où des tas de camions sont garés en bordure de chaussée, ça fait pas envie. Je vais tenter d’aller au client, on verra bien sur place, j’ai pas réussi à voir virtuellement, ça avait l’air bizarre comme endroit. Déjà c’est pas loin de la N2, route encore où j’ai toujours espéré de ne jamais avoir à y dormir, c’est glauque comme tout ce tronçon.
Bon quelques kms après Soissons, je sors de la RN2 pour aller à cette zone nommée “du Plateau”.
En effet, c’est étrange, une grande rue bien large, au milieu de rien, ah si, y a un monument mémoriel de la 1ére guerre mondiale. Bon ça manque d’éclairage, on comprend que ça a pas dû être facile de se faire la guerre ici.
J’arrive quand même à des rond point mais où l’on peut s’y stationner le long, et finis par tomber sur des immenses entrepôts logistiques.
J’avance doucement jusqu’à proximité de celui de mon client. Bingo je peux stationner devant son portail. ça bosse à l’intérieur, je sonne, des fois que je pourrais dormir à l’intérieur, il y en a ils osent tout, c’est à ça con les reconnait.. Mais non, pas de réponse, pas grave, je suis bien là et soulagé.
Il est 23h, une dernière soupe en bocal de la maison, et au lit.
Sans surprise, comme à chaque fois que l’on est devant son client on dort bien. Juste réveillé par les trombes d’eau.
Je vais voir à pied avant de mettre en route, c’est bon je peux rentrer, il est 8h20. C’est une immense usine assez neuve de fenêtres. C’est assez sérieux au niveau des epi, casque tout ça. Ma foi si ils veulent. Et ça ne dure que que 10 minutes le temps de sortir les 2 palettes Obex.
Le complément à Lucas est à prendre sur Soissons. Il fallait les prévenir 1h avant, j’ai essayé en rentrant au client ce matin, mais ça ne répondait pas. J’y vais tranquille, Julie arrive à joindre quelqu’un on se met d’accord pour 9h30. J’ai le temps d’aller au gasthaus de la zi sur la route de Reims pour prendre la douche.
Le client est au nord de Soissons, derrière la sucrerie, c’est une vieille usine desafectée, un peu destroy même. Il ya un container BelgoRoumain dans la cour. Le contact du départ est là à l’heure, mais se manutentionnaires n’arrivent qu’à 10h.
Ils sont bien 4, il fut bien ça pour se taper les 2 centaines de colis en vrac d’outillage divers, donc du lourd. Les cartons sont estampillés Germany partout, et plus bas, en plus petit, il est marqué made in PRC.. Du merde in germany quoi.
J’ ai mis 2 barres à l’avant, une sangle, ils gerbent au max, avec du plus léger, mais y aura pas trop moyen de gratter un peu de place, les 5m commandés ne sont pas du luxe.
C’est fini un peu avant midi. Me reste juste la place le long du spa devant, j’ai 15 fûts sur 4 pal à prendre sur Pithiviers, avant 16h. Donc j’oublie pour valider une 3h si j’aurais attendu 30 minutes. Mais à quoi bon, j’ai déjà validé 2 11 lundi et mardi.
Route donc par la joyeuse N2 vers Villers Cotterêts et CDG. Joyeuse, oui, c’est vrai, il fait beau maintenant. Bon n’empêche avec mon chargement, j’aimerais avoir à y dormir le long.
Déjà un bouchon à Soissons, au rond point de la N2 et 31, il y a la Dreal qui a mis la bascule.
Je fonce sur la capitale, j’hésite à prendre la N330 et N36, mais bof, c’est chiant après pour retrouver l’A6 directement. Je me risque par la 104, il est tôt quand même. Ce qui’il y a de sûrn je ne m’arrête pas manger de suite, l’horloge tourne suffisamment vite comme ça. ça ne roule guère, toujours aux même endroits, vers Claye Souilly, Pontault Combault et Carré Sénart. C’est toujours aussi pénible de rouler ici.
Je m’autorise un arrêt à Villabé, pour faire un tour à la Brioche Dorée pour acheter un poulet crudités, chose que je ne fais jamais. J’espère ne pas tomber sur Phil26, il est un peu le Masque et la Plume du Bocadillo, je me ferais étriller comme il faut là.
A peine 10 minutes d’arrêt même pas 15 quoi, j’ai encore une petite heure pour arriver à Pithiviers. J’appelle le client pour lui dire 15h45. Pas de souci.
Je sors de l’A6 à Ury, puis Malesherbes, et j’arrive à 15h40. Le type de l’usine genre encore Seveso, est content, l’heure c’est l’heure avec vous! Au passage, c’est le sosie de Michel Onfray.
Il ne traîne pas à me charger les palettes de fût de déchets ND. Il faut en gerber une, il n’est pas trop chaud. Mais vu que je sangle et qu’il est 16h, il ne fait pas trop de zèle.
ça va tellement vite que je ne peux pas valider 45, et il ne peut pas attendre il s’en va aussitôt.Il a sans doute un cours magistral qui l’attend à l’université populaire de Pithiviers. Peu importe, je ne l’écoute plus Michel, et puis c'est de ma faute, j’aurais fait 15 minutes à Villabé tout à l’heure..
Bon bref, je sors et recompte mes heures, faut à tout prix que je les termine aujourd’hui.
Je fini mon heure de la période de 4h30 en cours déjà. Pour aller sur Lyon, je réfléchis sur l’itinéraire depuis ce matin, A77, N7.. ou A71. C’est là que map me propose l’A19 et l’A6. J'y avais pas pensé, mais à priori c’est rapide. Et puis ma soeur est dans les Vosges à partir d’aujourd’hui, donc Nevers que je passe par l’A77.
Je coupe ma 30 juste avant Courtenay. Lyon en 4h30 ça doit passer, mais y a pas trop. Et je vise Corbas en plus.
Je file, on verra bien. Le gazole crie famine dans le Morvan, enfin vers la fin. Juste la montée du Bessay sur la dernière barrette de la réserve m’a paru très longue avec 48l restant. Tant pis, un peu comme la Brioche Dorée, je mets 80l à Beaune Merceuil au prix fort pour finir la journée.
L’A6 à Lyon est fermée, obligé de passer l’A46. Mais ça va aller, je suis garé à Corbas à 22h35, et avec donc 4h35, le temps de manoeuvrer. Mais je suis bien planqué, entouré de frigos.
J’ai bien dormi ici, pas trop entendu les frigos tourner, merci à celle et celui qui m‘ont concocté ce plan. Qui dit frigos, dit P32, je suis pas loin pour aller à la douche et prendre le pain beurre au comptoir. là c’est l’heure des demi au comptoir.
Je démarre à 8h30, j’avais rdv avec le client à St Priest à 9h pour le lot de Soissons. ça sent le même plan que là bas d’ailleurs.
A 8h40 là bas, pas déçu, c’est bien pareil, le boss est là, il attend ses déménageurs. Il me dit que je peux rentrer en avant dans la cour qui est en décrochement, mais c’était bon de vérifier avant, c’est blindé de voitures, donc marche arrière depuis le chemin du Charbonnier.
Les 2 autres types arrivent à 9h, mais souci, il n’y a pas de courant, donc ils ne peuvent pas ouvrir la porte et donc ne pas sortir le gerbeur. C’est général, les voisins d’origine asiatique, c’est pareil. Tant pis, obligé d’attaquer le le déchargement à l’os, par le côté. De l’outillage, c’est assez lourd/ Le sympathique boss me montre ce qu’il vend, des douilles poids lourd, des servantes, des groupes….j’ai bien fait de ne pas dormir à l’aire de Mionnay... Je file un coup de main, comme je peux pour réceptionner, et ce même boss est bien désolé de ne pas pouvoir m’offrir un café à la place. Pas grave, ça se passe bien, et ça occupe. On se croirait même sur le tournage de la vérité si je mens, mais version outillage.
Le courant finit par revenir, et une fois le gerbeur en service, la cadence s’accélère. Finalement ,j’y passe que 2 bonnes heures, plus peur que de mal. Le boss, qui me dit être le cousin d’où j’ai chargé hier à Soissons, m’offre le café, en plus de 2 billets. Dingue, j’ai rien fait moi. Le truc qu’on ne voit plus souvent en 2019. Il me dit qu’ils y en a assez qui râlent en attendant dans la cabine.
Je peux ainsi faire une ramasse prévue avant 13h à Meyzieu pour recombler ces 5m10 fraîchement libérés. C’est, tout près des poubelles et où j’ai attendu la journée y a 2 semaines.
Là rien de compliqué à priori, 9 pal 100/120 d’emballages plastique pour la catalogne à charger.
A part qu’en arrivant à la dernière, on voit bien qu’elle ne va jamais rentrer. Tout de suite le cariste dit qu’il en était sûr, que j’avais pas 5m, qu’il avait compté les pas. ben non, j’avais 5m10 que je lui dis. On va devoir demander à la secrétaire pour en dépoter une, mais pas sûre qu’elle soit d’accord. Je prends mon mètre et remarque que ses palettes font 102 voir 103...Dans l’interval, l’affréteur m’appele aussitôt après que j’ai prévenu Stéphane de l’embrouille. L’affréteur qui a vu avec sa cliente, me dit qu’on dépote la palette, mais à condition que la refasse bien comme il faut. Pas de souci, mais bon j’ai bien 5m passé pourtant; Le cariste revient, en faisant un peu la morale, on va dépoter, patati patata, genre c’est toujours pareil les transporteurs. Je lui dis non, là j’ai 5m10, et qu’on peut vérifier si j’ai bien 5m, on ressort tout, il n’y en a pas pour long. Il commence à monter dans les tours.
Pas de problème, pas besoin de tout sortir, j’avance du quai, tire la bâche, et on mesure, il y a bien 5m10, et surtout on constate que les palettes débordent bien et donc ne sont pas plaquées.. Il se résout donc à tout ressortir et à tout plaquer comme il faut. Mais en ayant voulu quand même remesurer le plancher une fois vide. je lui demande qu’il prenne un mètre à lui, si il doute, mais il n’a pas. Il recharge un peu, mieux et on arrive tout juste aux portes cette fois, soit 5m10. 1h pour 9 palettes, quelle histoire. Et je lui fait cadeau des 10cms. Quel cinéma aujourd'hui, après avoir croisé José Garcia et ses plans foireux ce matin, là c’était plutôt Gérard Jugnot et sa mauvaise foi incarnée à souhait.
Au moins je n’ai plus de place et peut me remonter à Jarcieu pour vider tout ce petit groupage.
Impossible de garer vers la boulangerie à la sortie de la zone de Meyzieu, je passe à travers via SQF et m’arrête à la celle de Diémoz, chez Lafayette. J’en ai marre du pain de mie anglais. Et je monte en grade, hier c’était brioche Dorée sur autoroute. 20 minutes le temps d’avaler une formule, sandwich dessert boisson. Pas sûr que ce soit la meilleure pour la ligne. Mais là j’avais envie.
Au quai 3 à 14h30 passé, il y a Adrian à côté. Il est radieux, il a ressorti son vieux série 4. Stéphane m’annonce la couleur, pas de GB pour moi à suivre.
Rien d’étonnant, c’est les trous d’air (ou de mer plutôt) classiques après un brexit avorté. Et puis c’est pas grave, j’ai bien cumulé 5 tours le mois dernier, ça sature un peu à force. Je vide mon fourbi, à quai, et dehors en ouverture intégrale. J’en ai pour tout le monde, du 26, 04, 74….
Anthony, intarissable, me raconte son périple de la semaine, tel un mec qui fait les pays de l’est. Il est allé livrer à Arches...88…
Je vois mon camarade, autre vosgophile convaincu, Yvan. Il me parle en allemand, je n’y comprends rien, je ne pratique plus, mais je n'en attendais pas moins de sa part en ces temps de commémorations Berlinoises. Aucun rapport pourtant, je comprends juste qu’il va charger aux graines à Beaurepaire, et il ne connaît pas. Je lui explique que c'est à l'est de la ville. Il habite où déjà Yvan?
Ou à moins qu'il y ai un Westschönerepaire et un Ostschönerepaire. Et Yvan est souvent à l'ouest, tout s'explique donc.
J'y suis allé une fois aux graines, mais jamais retourné, c’est bizarre.. Je lui conseille juste de désactiver la fonction freinage d’urgence du FH.
Je charge en extérieur cette fin d’aprèm, mais je prends quand même le temps de laver un coup l’ensemble, il en a besoin c’est sec pour le moment.
Je file ensuite charger donc à St Rambert d’Albon au Leclerc, un complet de boisson je suis attendu, ça va bien vite. Même pas bouclé 30. Pas grave j’arrive à les valider à la pompe proche où c’est des cessions carte de 118€…
Il est 18h15 quand je retrouve l’A7, c’est bien rouge sur Lyon encore. Une fois l’A46, je passe à peu près sans coup de frein.
je me cale à 84 sur l’A6, vu que c’est mort pour rentrer ce soir, et c’est bon pour le poids que j’ai.
Comme souvent le vendredi, je me pose u péage de Arc sur Tille à 21h50.
C’est samedi, mais j’ai tout de même un impératif, un dernier créneau à respecter, 9h à Châtenois. J’ai un objet de mon père dans le coffre de la Volvo qui est vendu via le BC à un papy de Vittel. Donc décollage à 7h05.
Il fait froid, mais beau, ça fait plaisir le soleil et c’est bien, je n’ai pas lavé pour rien.
J’arrive chez Jacky à 8h45, comme toujours le Daf du beau frère trône déjà pour repartir, et surtout le Partner du papy est déjà là aussi. On sent que c’est la sortie du samedi. Je fais mon affaire, une petite fendeuse.
ça y est, c’était le dernier client de la semaine.
A lundi, euh non, mardi 3h30!
Youpi c’est déjà mardi. Il est 3h30 quand je pars de chez Jacky. Ici c’est quasi sec comme souvent, alors qu’il pleuvait bien sur le massif et que la neige ne devait pas être loin.
C’est semaine nationale, mais même route que d’habitude, N4, 44, A26. Sieste un peu moins, haut, à la 1ére aire après le péage. Plus loin, je ne serais jamais arrivé en entier/
Chauffage au taquet, la couchette est glacée, ça profite quand même, et j’ai même 5 minutes de bonus vu qu’il n’y a pas le câble à poser ce matin.
La suite n’est pas bien compliquée, il faut juste que je ne mette pas le pilotage automatique jusque Calais. C’est A29 un petit peu, A1 encore moins que ça et j’arrive chez le grossiste en boisson à Estrée Deniécourt il est 9h.
J’ouvre tout de suite les 2 côtés, ça ne traîne pas à vider, et sans transpirer vu la froideur grise picarde qui sévit.
J’ai mon retour depuis vendredi, Maxime il ne rigole pas. La preuve, c’est pas très loin,Eppeville, une bonne trentaine de bornes au sud; c’est à une sucrerie, ça me rappelle quelque chose, chargé du déchet ici il y a bientôt un an.
Mais aujourd’hui, c’est du produit fini. C’est très vieux comme usine, mais ça va vite à charger, il n’y pas foule. Et tranquille à quai.
C’est bien complet, et ça tombe bien, faut vider demain avant 9h30 à Montelimar, donc il n’y aurait pas eu trop le temps de bricoler. Retour sur A26 via Ham, Tergnier, des petites routes salissantes quoi.
Je casse une graine au péage de l’accès de l’A26. Un reste de choucroute familiale du week end fait bien l’affaire par cette atmosphère hivernale. En plus elle vient de chez Fred à La Bresse, très bonne boucherie. Mais tout ça en 30 minutes maxi, il y a encore un arrêt gazole à faire au Leclerc de Reims, avec l’adblue, on sort pas pour rien.
Je n’hésite pas trop à garder full l’A26 et A5. Y a pas énorme en écart de temps mais c’est encore le début de semaine, chaque minute compte.
C’est juste difficile de ne pas s’endormir dans la Champagne qui a pourtant retrouvé des couleurs.
Je regarde la montre au niveau de Semoutiers, d’après mon calepin qui contient tous mon emploi du temps (arrêts pipi compris) je déduis mettre une dizaine de minutes de moins que par la N4 et N67, vraiment pas énorme comme écart.
J’ai largement passé les 9h, je pousse donc jusque la sortie Til Châtel et son péage. Il est 17h15, donc il y a encore de la place.
Il tombait des cordes hier soir, là c’est sec et négatif. L'hiver est déjà là. Peut être sera t'il blanc cette année, contrairement au fluo de l'hiver dernier.Je décolle à 4h, ça repousse déjà un peu l’amplitude pour ce soir.
Quoique j’ai bien failli partir plus tard, je trouve les batteries peu décidées à aborder cet hiver, le voltmètre de l’odb indiquait 23.6V, sachant que conformément à mes habitudes de plus de 2 décennies, je n’ai pas mis le chauffage tout la nuit. Bo c’est parti, c’est l’essentiel.
ça fait drôle d’être déjà là le mercredi matin.
Il fallait partir à 4h pour passer Lyon sereinement. La stratégie a payé, je peux passer via le périf sans coup de frein.
Comme ça je mérite une bonne pause douche à Roussillon, chez les truckers, comme les vrais.
Et pour boucler les 45, je me paye un petit dej. Pas de risque de perdre trop de temps, c’est vite englouti un pain beurre d’autoroute. En fait on est plus productif quand on n’a pas un breakfast dans l’assiette.
La descente d’A7 est assez calme, je monte le Gd Boeuf seul, à 75, tranquille. Avec le soleil, on se croirait sur la route des vacances, les vacanciers en moins.
Dans l’autre sens, y a plus de peuple, sur Valence c’est chargé. A cet endroit justement, je croise Phil26, mais pas eu le temps de dégainer l’apn. Parfois il faut savoir zapper une photo qui relèverait de dénonciation de flagrant délit de dépassement. Et puis il ne m’en voudra pas, j’ai une excuse, je regardais le Château de Crussols.
J’arrive au client à Montélimar à 9h35, ça aurait passé quasi sans pause, mais plus rien n’allait mal, j’avais appelé le client hier, en fait il réceptionne jusque 12h, et non 9h30.
Le fabricant de nougat vide ses 24t de sucre en 1 bonne heure, j’ai eu le temps de faire les carreaux, motivé par ce beau temps.
Maxime me dit de commencer à remonter sur Valence, où je croise à nouveau Phiphi26 juste précédé de José de chez TGL, avec cette fois la photo et pour les 2. Maxime donne ensuite Chanas dans le viseur, pour finir sur Andrézieux. J’y vais direct, malgré le petit pain beurre du matin, je ne suis pas encore en hypothermie.
ça ne se passe pas chez SNF, avec ma fosse je ne peux pas, snif, mais de l’autre côté, au carton, c’est aussi bien. ça charge pendant midi, je charge un petit complet de 29 pal pour le 66. Je ne sais pas si Cemoi qui irai vider là bas, vu que je dois revenir à Jarcieu et que encore avant tout ça, je dois casser une graine vite fait avant de repartir de Andrézieux.
Une escalope de poulet froide avec une bonne salade de carottes faite maison, ça ne prend pas longtemps et ça retape.
Il est tôt encore, il faut 1h25 à peine pour aller se poser au quai 4 de Jarcieu où j’ai déjà presque 8h45 mine de rien.
Je dois sortir mon lot de 66, mais pour mieux le remettre, en un peu compacté, derrière 3m de 08 Castellgali posé au tablier que Jean Bernard ramène à l’instant même. C’est du flux tendu. Anthony me file un coup de main. Après un bref point sur les heures, je décide rapidement que je vais valider ma 11 ici. Un peu, voire beaucoup de choucroute réchauffée dans la cuisine elle bien chauffée fera l’affaire. D'ailleurs José Manuel rapplique, il me filera bien un coup de main pour voir le bout de cette choucroute.
Bonne soirée en perspective.
Il fait toujours chaud dans la cuisine, à la douche aussi. Un café à la Senseo flambant neuve et je démarre à 4h. Enfin, démarrer, ça n’était pas virulent je trouve, et pourtant je n’ai pas abusé du chauffage encore. Quelle plaie.
C’est bien frais mais encore sec, il annonce une offensive hivernale sur tout ce secteur, le mieux est de ne pas s’y attarder.
Y a du monde sur A7, la montée du Boeuf est animée, les clignotants fonctionnent.
Ce n’est pas un lundi matin, donc au niveau de la forme, ça va plus facilement.
J’arrive en 4h Narbonne Croix sud pour un peu de gazole, à un tarif honnête en 2019, 1.386€. 15+30 devant les pompes, le temps de se boire un grand crème et d’engloutir 2 pains au raisins, car pas de pain beurre, c’est reparti sur A9. Il fait quelques gouttes, mais sans plus. J’arrive au chocolatier au nord de Perpignan à 9h30 pour y passer 40 minutes, palettes euro reprises inclus. Heureusement que ça ne traîne pas, devant l’usine ça sent fort le chocolat, ça monte au cerveau, c’est mortel.
Je reprend l’A9, sans trop mettre préoccupé si il y avait un magasin d’usine. C’est ma chérie qui va pas être contente. Chez Cemoi ils font des espèces de coeur fourrés à la guimauve, c’est plutôt bon et on en trouve pas dans tous le supermarchés.
Je reprends l’A9 au sud Perpignan, et ressort peu de temps après à la Jonquère sud pour faire un tour à la Tortuga market pour s’assurer du stock de bouffe en ces temps de blocages éventuels et variés comme le brexit, la catalogne, la neige….les batteries….
je prends un stock d’olives aux anchois, des fois que ça pourrait réparer ma négligence chocolatière matinale.
Au sujet des batteries, j’appelle Laurent de chez Volvo à St Nabord, comme d’hab, il n’est pas plus étonné que ça, à peine 2 ans, un vrai rythme routinier pour mon véhicule. Bon, il arrondit bien les angles sans que je pleure trop, donc ça va.
Ici en catalogne, plus de blocage, j’enquille le C25 pour rejoindre mon bled au nord de Manresa, c’est kif kif en kms, mais le C25 c’est une chouette route, qui rappelle un peu le nord ouest de la péninsule. Juste avant, je croise Pierre 70. Il m‘appelle. Il est surpris de me voir par ici. En même temps, je ne m’attendrais pas non plus à le croiser sur le M62 entre Manchester et Leeds, les piscines doivent se faire rares là haut. Enfin, c’est toujours un plaisir de papoter 5 10 minutes avec un collègue pour qui aussi, le weekend, son parking c'est le meilleur.
Le C25 avec 4t, on ne s’ennuie pas, ça monte bien, on laisse couler, on croise des bétaillères MAN Commander ou au plus récents, des FH phase 1. Bref, tout simplement une ambiance d’Espagne, et puis c’est tout.
Je fais un arrêt casse graine à la station de Gurb. Pareil, j’aurais envie de prendre en photos tous les camions.
J’arrive à Castellgali à 14h15. Pas dur à trouver, par contre il y a un sacré pourcentage de pentes dans les rues, et chez le client aussi. Mais les mises à quais sont bien plates. Quoique il fait bon être le seul occupant pour 2 quais, ça facilite la manoeuvre, car un peu juste en dégagement. Je vide et recharge donc sur place, le bon boulot. Ambiance Gefco, mais des bonnes années. Et les plaques orange en plus pour le retour. Je fais 2 quais, arrive à caser une pile de palettes au sol et le reste éparpillé sur les IBC. Ils n’ont pas l’air chiants ici.
J’ai un bon 8h de route au compteur. Je fais 9 ou 10?
ça ne change plus rien pour cette semaine, surtout quand on voit la pagaille en Rhône Alpes déjà en cours. J’enquille le C25 dans l’autre sens pour une petite heure, et je vais me contenter donc de 9h de route. Je me pose à Vic, à un plan dont seul Phil26 a le secret. C’est parti pour valider une bonne 11 encore, il est 16h55.
Comme toute adresse dégotée sur Truckphyl, c’est assez tranquille, je n’ai personne vu, et surtout personne ne m’a vu. C’est parfait pour dormir tout en retrouvant sa jauge au même niveau que la veille. Par contre un niveau qui a baissé encore, c’est celui des batteries, 23,1V ce matin, après à peine 30 minutes de chauffage. Bon comme ça on est sûr qu’elles sont mortes. ça démarre, il en manquait pas beaucoup pour rester en plan, ouf car là à 5h du mat, je ne sais pas combien de temps il aurait fallu attendre pour le passage d’un peu de civilisation.
Après la traversée du poligono, la mécanique est chaude et prête à aborder les grimpettes du C25 jusqu’au coll de Revell. C’est bien, ça fait pas de mal aux 500 bourrins âgés de 6 ans qui l’air plus motivés que les 2x225Ah des batteries cadettes elles de plus de 4 années.
Après un bon pic, la conso redescend vite en arrivant sur Gérone, le C25, c’est du donnant donnant. Il fait sec, même étoilé, pas pareil qu’en Rhône Alpes où une journée compliquée est à prévoir. Le massif du Canigou est bien blanc quand même, c’est joli.
L’épisode exceptionnel qui a eu lieu en 26 38 se confirme vite par l’absence du sms matinal du chef. Heureusement, mon 2éme chef, celui de l’autre côté du Rhône, m’en envoie un pour m’ordonner de m’arrêter à Narbonne. Ok chef.
J’arrive à Croix sud à 8h à peine, me gare au fond, près d’un vieux hangar, numéroté 7, et retrouve le boss du matin accoudé au comptoir, devant BFMTV, comme les vrais en temps de neige. J’en ai d’ailleurs entendu ce matin au journal de 7h, ils étaient interviewés au comptoir à Corbas avec de vrais pensées philosophiques comme toujours, du genre “on va sur la lune, on fait un tunnel sous la manche, mais le pays est bloqué par 5cms de neige..”, tout parfait.
On se boit le café, croissants, pour payer, c’est pas facile, généralement le vendredi on a des oursins dans les poches. Je file à la douche, et j’ai vite mes 45 minutes et le chef sa 9h bien garnie.
On va naviguer à vue dans un 1er temps, vu que sur l’A9 nord c’est bien rouge. On se cale gentiment à 86.
Une fois Nîmes, rien de neuf, le mieux est de sortir et monter sur Alès. Une idée du padré.
Nîmes passé, sur la 106, il n’y a plus foule et on augmente notre moyenne. Alès passe bien aussi et on rejoint Bagnols et avec le soleil.
La 86 ce n’est plus pareil, on retrouve du peuple, et un peu énervé. Donc rechute de moyenne. On se paluche tout ce beau monde dont des vosgiens même. Mais une fois Lapalud et Pierrelatte passé on retrouve la 86 vers Viviers et on laisse tout le monde continuer vers la N7. On est de nouveau à peu près seuls, peinards, et assez vite à la régule, un régal de rouler avec un autochtone en éclaireur même si je dois m’accrocher pour suivre avec mes 24t. Sans parler que nous sommes calé sur la citizen band. On constate que oui, y avait des trucs mieux avant.
Les 4h sonnent à Rochemaure, on casse la graine sur un parking tranquille, au pied d’une roche dont j’ai zappé le nom, mais du genre de Crussols. Enfin avec le brouillard on y voyait rien.
On continue le périple ardéchois avec la neige qui s’épaissit en montant. A St Péray la couche est impressionnante. L’ironie du truc, c’est à peu près le seul endroit où ça bouchonne un peu. Alors que je croyais que c’était un bled différent des autres, que tous ses habitants ne sortaient jamais leur voitures, je suis déçu..
J’arrive à joindre mon client à Salaise, pas de souci pour vider si j’arrive à 15h30.
Je garde la 86 jusque Serrières comme mon camarade qui lui monte plus haut vider à St Priest.
A quai au client à 15h40, je vide assez vite, ils sont bien sympas ici chez Thor. Le seul message reçu du chef en milieu de journée me disait de remonter à Jarcieu si vide.
Je remonte donc, et à travers par Aignin, Sonnay, le bouchon de Chanas remonte presque jusque Salaise.
J’arrive à Jarcieu où la neige a été raclé, en ignorant toujour le n° de quai à prendre, mais je suis vite fixé, Stéphane qui fait les 4 coins du parc à la recherche de quelques barres de relais, me dit le n°, ce sera le 508, enfin la 508! Forcément, les programmes ici n’ont pas été ceux d’un vendredi normal, donc il y peu à charger. Je peux donc remonter à la maison, et ce sera ce soir. C’est bien aussi. Je charge le coffre de la berline, m’offre un petit break saucissonnage en cuisine avec Yvan et repart à 18h30.
Je m’élance à travers, c’est pas le moment de passer par l’A7.
C’est vite comique aussi une fois Beaurepaire, la route est barrée après Primarette, tout le monde passe, je suis. Il faut juste slalomer entre les branches ou carrément arbres couchés sur la chaussée. Après Cour et Buis c’est carrément barré avec des barrières, obligé de partir sur la droite. Vu le réseau défaillant, je n’ai pas Map, j’ai un peu de mal à me familiariser avec le GPS intégré de la Peugeot, bref je suis vite paumé.
Je trouve à remonter sur le nord, vers Vienne par Jardin, avec pareil, à devoir bien se méfier des encombrements forestiers. Des bleds sont dans le noir complet. J’arrive tout de même à retrouver la route à Pont Evêque puis SQF après 1h20 de route déjà.
Mais le pompon, c’est au moment où je vais enfin retrouver l’A432, que je découvre que j’ai oublié mon portefeuille au camion...Pas de carte ni de rond, donc pas d’autoroute...Et pas question de retourner, 1h30, faut pas déconner. Tant pis, j’enquille la D75, N84, Bourg, N83...comme les vrais quoi. Ou plutôt comme mes 20 ans où c’était courant de remonter depuis Perpignan par full la nationale. A part que là, avec une 508 GT boitauto, c’est assez difficile de se tenir à 80. On est vite à 150 sans avoir rien demander à personne. Enfin le chef m’avait prévenu, cette voiture est un aspirateur à flash.
Bon tranquillement, j’arrive à la maison pour minuit, y a pire dans la vie qu’une belle journée authentique comme celle ci!
Le coffre de la berline sochalionne made in Chartres de Bretagne est bien chargé ce matin, sans parler du passage au fournil de la boulangerie de Cornimont à 4h.
ça neige un peu par ici, mais c’est pas méchant, c’est plus mauvais sur les hauts de la N57 vers le Val d’Ajol en allant vers le 70. Je roule tranquille à 80, il n’y a pas de pneus neige.
Une fois Luxeuil, c’est au noir, et le thermomètre remonte un peu, je peux à nouveau faire gaffe à ne pas oublier de points en route.
Route des vosgiens, et A39 à Choisey, la moyenne sera un peu meilleure que vendredi normalement.
Je ne suis pas du tout bagnole, rien ne m’intéresse ou me fait rêver dans ce domaine, mais là on a quelque chose entre les mains, 180 cv alliés à une bonne tenue de route, et le tdb numérique, finalement très pratique d’utilisation une fois en main. Bref, c’est rien de faire 400 bornes en caisse comme ça.
Je prends l’A432 vu l’heure de pointe et enquille à travers. Rien de fermé dans mon sens, mais toujours des arbres en travers avant Cour et Buis, que les services ramassent. La route est toujours fermée dans l’autre sens. Passage par Beaurepaire pour trouver un supermarché afin de faire le plein et j’arrive à Jarcieu vers 9h.
Je sors mon paquetage du coffre ainsi qu’une paire de piles neuves pour le camion. Assez lourdes les piles, pas facile dans le fond d’une berline. Attention au dos, n'allons pas trop vite.
Il fait beau, ça tombe bien pour la petite séance remplacement des batteries.
Le camion démarre quand même, c’est sûr, il n’y a pas eu utilisation des accessoires ne serait ce qu’une demi heure ce week end. ça va assez bien, juste à faire bien la séance de bons gestes et postures. Je demande à mon magasinier vosgien si il veut récupérer les anciennes batteries, pas besoin. C’est aussi bien, je ne vais pas les reprendre 36 fois dans les bras encore. Et j’en ai déjà une paire d’avance comme ça pour le F12(qui lui ne roule plus!). Ici, ça fera l‘affaire de Philippe pour lui servir à démarrer ses improbables engins transportés. Elles ne sont pas totalement mortes, mais n’ont plus assez de capacité pour être utilisées à l’arrêt, chaque fois c’est le même symptôme. Philippe les met en charge aussitôt.
Je passe à quai pour ressortir mes palettes € de Perpignan et pars vers Voreppe pour ramasser et charger.
Les champs sont bien blancs sur la route de Grenoble, avec le soleil ce n’est pas désagréable, même si il ne faut pas oublier les nombreux riverains sans électricité encore.
A Voreppe, à l’usine chimique, il est midi. Je suis inscris, mais devrai attendre au moins 1h pour rentrer. Pas grave, c’est l’heure de casser la graine et de faire une petite sieste surtout.
Je rentre à 13h30 pour charger un lot de catalogne, sanglé, obligatoire ici.
je file à côté, à la maison Allemand, compléter avec du produit de la même usine pour Elland que je garderai à n’en pas douter.
Je peux remonter tout au quai 2 ou 3 de Jarcieu.
Phil26 part quand j’arrive, salut de loin, pas d’accolade, rien du tout, il se sauve quoi. Je le comprends, après le vendredi qu’il a passé, il ne plus revivre ça, la pire moyenne de sa carrière.
Ici il y a du monde pour entourer le chef de quai actuel, Arthur, des autres chefs comme Yvan et même d'autres patrons comme Émeric.
On sort tout, et surtout la catalogne devant, c’est pas la route, et remettons 5 lots concoctés par Jean No. C’était juste, mais on a tellement bien gerbés, que Arthur qui joue au chef balai sur le quai fait remarquer qu’il y a du Vitry le François qui traine, puis du Chalon sur Saône. Le chef de l'autre côté de la vitre donne les cmr, donc le feu vert. ça rentre. Fabien arrive tout juste avec la dernière palette GB manquante.
Il fait pas moche, enfin c’est quasi sec, j’ai un peu de temps, et surtout le camion en a bien besoin, je passe au lavage, nuit tombée, comme les vrais.
Je repars à 18h15 sans trop courir pour passer Lyon. ça passe tout au vert via périf, impeccable, ça change du vendredi.
Je file jusque la zi de Crissey sur Chalon, à proximité de l’habituelle maison Sobotram. Il est 21h20. Tiens si on validait déjà une 11.
C'est gris, ça caille, c'est bien, je peux oser mettre un peu le chauffage au lever.
Je mets en route à 8h30 et rentre assez vite pour vider. Dans un dépôt que je n'ai pas encore fait, c'est immense ici.
A quai, le cariste a l' air bien chaud pour jouer au cow boy. Déjà l'apn en main pour prendre en photo une ridicule palette de 100kgs sur ses bidons via une plaque. Puis des réflexions du style, elle est bien chargée, t'as de l'alimentaire là non?
-Non pourquoi ?
-parceque avec tout ce qu'il y a, il y a bien de l'alimentaire là dedans, et les palettes pour nous sont en adr.
- ah si c'est un contrôle de police, je peux tout ouvrir pour vérifier, j'ai le temps.
- non non, à la limite c'est pas mon problème.
Ben non c'est pas ton problème.
Bref, une fois décidé à faire juste son boulot, qui consiste à charger ou décharger des camions, et non s'adonner à des contrôles vétérinaires, il a redescendu d'un ton, vidé et remis ma petite palette, et basta, pas de réserve ni rien. Je me barre de là 10 minutes plus tard. Il devait juste s'agir d'un mal embouché.
Direction le nord , avec une nouvelle route au nord de la zone, qui fait un sacré détour, puisque arrive sur la N6. Hier soir j'avais pris l'ancienne route qui passe en banlieue, désormais interdite, et ce matin les policiers municipaux veillent aux abords des ronds points où l'interdiction commencent. Bref faut pas moufter, surtout moi, déjà qu'il que je transporte de l'alimentaire avec de l'adr.
Je ne fais pas un grand bout, arrêt à Beaune et son Leclerc, qui est sur la 1ere sortie de la direction Paris, c'est pas loin. Gazole au programme, et pain au Blachère à 100m de là le temps que mon tour vienne, optimisation. Enfin quoique, en Bourgogne c'est peut être interdit d'aller au pain pendant qu'on fait le plein de gazole !
Bon assez traîné, j'ai encore un client à vider ce jour, Vitry.
Ça monte bien, il fait grand beau sur l'A31. Je chope la N67 à Chaumont, où j'aperçois son célèbre viaduc, et monte sur St Dizier, pas trop moyen de prendre l'autoroute là.
Ça roule encore nickel, je suis vite à la zi de Marolles au bord de la N4. Il est 13h30, c'est chez un fabricant de canalisations de carburants, j'y ai déjà chargé de la pièce finie dans ma vie passée. Aujourd'hui c'est pour livrer du carburant pour des tests ou recherches. Faudrait que je puisse faire 30 minutes, afin de continuer la suite d'une traite. Pas de soucis, c'est assez étroit, faut que je déballe tout un côté, le poteau, tout ça.
Le temps de poser le câble et d'avaler ma pizza Blachère, je valide quasi 45 minutes.
Retour sur la N4, mais heureusement pour peu de temps, puis la 44 jusqu'à Reims. Ca roule au taquet, et toujours au sec, vaut mieux avec les betteraviers qui tournent.
A26 Reims Calais sans escale gazole ou pâté, j'arrive au port en 4h20. Pas foule, et en plus je ne prends pas le ferry habituel, le CADO, mais un nouveau truc, du Tilbury, du CATIL quoi. Faut passer au même guichet quand même, puis bureau P&O ensuite. Mais par contre ça bouchonne un peu aux borders control, ils envoient beaucoup de monde à leur scanner.
J’y échappe, le garde frontière UK a fait la démarche de voir que j’avais le câble posé.
Au bureau P&O se fait l’enregistrement ADR et on me donne la ligne. Je demande le temps de traversée, 6h, et si on peut manger, non. Bizarre. Une fois en ligne à 19h50, j’active la position ferry, et balance un sms à Fabien pour cette histoire de repas, ça m’intrigue. Il me confirme ce qu’il m’avait dit l’autre fois, ils servent bien un repas le soir, mais pas le matin.
On vient nous chercher 40 minutes plus tard pour se rapprocher du ferry roro, on est 4 en accompagné apparement.
Grimpé en haut, même genre de rampe qu’à Zeebrugge, il est 21h, et on est que 2 à l’étage, et le bas est aux ⅔ rempli à peine. J’ai déjà 45 minutes de repos, va falloir calculer, c’est pas simple, ni clair, ni pratique ces traversées à durées batardes.
L’équipage est polonais, assez sympa, le ferry aussi est correct. Ancien mais bien propre. Vu le nombre qu’on est, on 1 par chambre sans problème. les 3 autres sont roumains, donc ne me calculent pas trop à table. On mange de suite , avant le départ prévu à 22h15. Repas très bon, une bonne soupe, une salade bien garnie, et une cuisse de poulet avec du riz, et une part de gâteau au chocolat. Gratis et on peut se resservir. Bref, aussi bien même mieux que le Zeebrugge et rien à voir avec le Calais Douvres.Faut pas trop traîner, la nuit est courte, réveil à 4h45 f il paraît. Une bonne douche et au lit.
J’ai pas mouru de froid cette nuit, mais plutôt de chaud. J'ai failli descendre à mon camion pour chercher un peu le frais. Par contre ça a bien remué.
Réveil donc à 4h45, direction le café single.
On peut retourner aux camions à 5h15. Ce serait bien que ça traîne encore un poil, j’ai 8h d’arrêt fixe sur le bâteau.
On nous fait sortir à 5h30, ouf, j’ai bien les 9h cumulés. Donc on est bien loins des 6h de traversée annoncées hier par la compagnie hier soir. Ils ont l’air vachement concernés.
Je sors mais pas de badge pour sortir du port, et pour cause, c’est les gardes frontières qui les détiennent. Ils nous contrôlent les 4, montent dans la semi. Ils me demandent mon dernier arrêt avant Calais, je dis Reims. Ce serait trop compliqué de dire Marolles, ils ne connaîtraient pas. Enfin si ils mettraient un peu de volonté, ça leur causerait, c’est pas loin de chez le Serge à Perthes. Entre le port fluvial et le viaduc quoi!
Bref, ras dans la semi, y a personne, ils me filent le badge pour quitter le port.
ça m’a permit de voir que l’un des co-passagers roumains devant avait des containers estampillés DLPR, acronyme de Direction Logistique Pièces de Rechange, soit du PSA Vesoul. Bonne route sur Coventry collègue!
Le truc bien de ce ferry, c’est que aborder et passer le M25 se passe sans encombres vu l’horaire matinal.
J’arrive donc assez tôt au 1er à Silverstone à 7h15 uk, à un team à côté du circuit. Y a personne, j’en profite pour remballer le cable et dessangler, et surtout carnetdeborder un peu , j’ai pas eu le temps hier soir. Zeebrugge c’est mieux pour ça. Enfin c’est mieux tout court, ça apportait une petite touche d’exotisme en plus d’une bonne coupure.
Un type arrive une heure plus tard, de la boite voisine, il me propose de vider mes 2 pal d’essence car il faut laisser la place pour les voitures qui vont arriver. pas de souci, et un type du team en question arrive en même temps, parfait.
Je file vers un autre team, un peu plus loin, en bordure de M40 à Banbury, chez Prodrive. Je ne sais pas si on peut y aller si on ne roule pas en Mercedes.
La place est assez chère dans la cour de ce dernier, j’ai bien fait d’y aller en marche arrière.
Ils prennent leur 2 fûts de 200l en eu de temps, et go vers la suite, Warwick avec rdv 12h uk.
C’est toujours ce même client qui est assez peu motivé à vider avant le créneau. Alors comme la dernière fois, je fais un break au service de Warwick. Une bonne heure à faire les carreaux et casser une graine, il est bientôt midi français.
Je me pointe au client 30 minutes avant, y a personne, il m’attaque assez vite, et avec le sourire, et sans broncher avec ses palettes qui sont gerbées entre elles, on n’est pas chez Sobotram ici.
Je recule 4 IBC de Elland pour rééquilibrer la sellette.
Toujours cap au nord, Sheffield, via M69 et M1 the north, tout au taquet, 2 bonnes heures après, et un peu de ville, j’arrive à la boîte de ferraille dans une petite zone où il n’y a que ça. Décor authentique ici, pavés, briques, c’est un peu la Ruhr quoi. En repartant vers le M1 nord, je passe par des rues bien larges où y a moyen de garer, c’est bon à savoir.
Je file à Elland pour vider ou bien couper. Une bonne heure de route plus tard, je suis vite fixé, sans surprise ce sera demain, 6h30...
C’est presque difficile de trouver de la place dans la zi, c’et blindé de voitures, je me pose comme je peux. ça va, les caisses fichent le camp au fil de la fin d’aprèm.
Il fait un peu froid pour aller traine au Morrisons. Il y aura bien d’autre fois.
Bien dormi. Le camion démarre, même après m’être permis d’utiliser le chauffage. Un performer ce “New FH”.
Et bien dormi sans doute aussi car il fallait rattraper un peu la courte nuit entre Manche et Tamise.
Je file chez mes amis pour 6h30 uk, aussitôt en place, et aussitôt vide. Une telle rapidité énerve encore plus sur le fait qu’ils ne veulent jamais vider l’après midi. Enfin bref, on ne les refera pas.
Lucas m’avait envoyé mon rechargement hier soir, à Cannock à 14h, uk..
Il va y avoir le temps, car les connaissant, c’est inutile d’y aller beaucoup avant.
ça bouchonne bien sur le M62 en arrivant sur Manchester, je fais un stop douche et Greggs
au service juste avant. J’y traîne bien 1h, le temps que les minutes de trajet annoncées baissent un peu.
ça roulotte via le ring sud est.
Le M6 roule impeccable pour une fois. c’est toujours quand on est pas pressé.
Mais Lucas m’a trouvé de quoi m’occuper avant, une petite ramasse à Walsall, à quelques miles au sud de Cannock. 2 pal, ça ne prend pas 3h. Je peux aller tranquillement encore largement en avance à Cannock chez le fabricant de produits de lavage. Il est midi uk, le gardien m'ouvre et me fait garer de suite pour attendre. J'ai le temps de casser la graine comme ça. Ca va, finalement on me fait signe 1h avant. Ça charge assez vite les 8m d'ibc et diverses palettes. Y a un bon paquet de papiers et autant de dgn vu la diversité de produits.
Julie m'envoie aussi sec une 3 ème enlèvement, à Hartlebury, sud ouest Birmingham, je connais c'est aux spa.
1h15 de route plus tard, ça charge assez vite un spa. Enfin un spa du pauvre sans doute, vu qu'il passe sur la largeur, et est large en hauteur.
Une 4 eme ramasse se profilait, enfin pour demain, mais non, finalement on rentre comme ça, enfin on traverse comme ça plutôt.
Bon se sera pas ce soir la traversée,ben oui, grâce à nos amis matinaux de Elland.
J'ai presque 45 minutes ici, j'hésite, je taille et fait 30 plus loin, ou je tente Ashford d'une traite. Le temps que je tergiverse, les 45 sont validées. Y a 207 miles, c'est jouable mais bon.
Redescente via M5, Swindon puis M4. Ça roule à peu près. Juste des grumeaux qui s'attardent au début du M25 me font frayir quand à la stratégie adoptée. Si je dois refaire 45, l'amplitude Ellandienne va morfler.
Mais non, une fois Cobham, où j'aurais pu faire une pause, les indicateurs repassent au vert et il me reste presque 1h30 à rouler, je fonce. J'ai vu de loin qu'à Cobham, un nouveau parking est ouvert, ça pourra pas faire de mal.
La moyenne ne faiblit pas, j'arrive à la sortie 10 du M20 et au dernier rond point avant le truckstop où le cône trône, afin de sélectionner la clientèle. Vu que j'ai réservé, j'en suis. J'ai pas revenir ici depuis avant les congés estivaux. Garé à 21h45, j'ai 4h33 de conduite continue. On n'est pas des surhommes.
Pas de bière ni rien, ni cdb ce soir, une dernière bonne soupe de la maison fera l'affaire, j'ai du boulot de grattage de papier, comme toujours avec le client de Cannock, une petite dizaine de DGN en double exemplaires à remplir et à modifier certains termes selon instructions de Nathalie QHSE si je ne veux pas d'embrouilles à l'enrichissement au ferry demain.
Ici, le nouveau truckstop annoncé pour 2019 tarde à sortir de terre, alors c'est encore aux douches qui datent bien de 1994, année d'ouverture du Shuttle, que je vais me laver. C'est vrai qu'ils ne doivent pas gagner beaucoup de sous les pauvres. C'est pourquoi je ne leur fait pas cadeau du voucher de 6£ que je fait transformer en un breakfast dans une assiette.
Je démarre à 7h. Il pleut à torrent comme hier soir.
Une bonne demi heure plus tard, ça cesse en arrivant à Dover, mais dans le jour pas encore levé, on voit bien de belles grosses vagues.
Pas foule aux guichets d'enregistrement, ça tombe bien, j'ai de quoi occuper plus d'une demi-heure l'agent de la P&O avec ma pile de DGN.
Je suis booké pour 8h45 uk, celui d'après comme toujours quoi. Ça laisse un peu de temps pour cdber un peu, quoique ça passe vite.
Le ferry est bien rempli, je prends un café chez les routemasters et essaie de trouver un coin tranquille, impossible, où que je me pose, ce n'est que braillements, toussotements, nez qui coulent. Les enfants, c'est comme les pets, y a que les siens qu'on supporte. Et des jours plus que d'autres. Enfin, pauvres gosses, ils n'ont certainement rien demandé.
Je regarde un peu la suite dans le sms reçu de Julie, je complète en Belgique, enfin à 2 pas de la France, mais quand-même. Et ça m'arrange bien du coup de filer plus au nord, ça atténuera un peu mon crochet haut vosgien ce weekend. Il le faut, j'ai une tonne de trucs à faire, j'ai prévenu les divers prestataires.
Finalement la traversée ne remue pas trop et ça débarque à Calais à 11h15.
Route au nord, A16 A25 vers Lille, et go en Belgique juste après la frontière à Mouscron, dans une petite zone le long de la rocade. C'est un dépôt de matos divers, où déjà 2 Depaeuw chargent avec des semis adaptées qui posent par terre. C'est impressionnant, en plus d'être pratique. J'ai le temps de casser une graine et même de faire une micro sieste avant mon tour. Heureusement mes 4 engins à prendre sont minuscules, ça chargera au fen, c'est des trancheuses, un peu dans leur jus, en fait c'est du matos vendu aux enchères.
On pourrait les démarrer, ça aiderait à les déplacer, mais elles n'ont même plus d'essence.
On y arrive quand même, 2 sangles par là dessus et go à 15h. Parti via la Belgique, vu que je reviens de mon côté est vosgien. C'est quasi kifkif que par A26 mais ça paraît plus direct. Et puis la Belgique, ça donnera une petite touche nostalgique.
Bon à condition de ne pas raisonner en temps, sur Mons c'est déjà bien compliqué au niveau moyenne, forcément quand on passe de 4 à 2 voies pour une zone de travaux, ça coince un peu.
Après ça va, et il fait beau, donc on double à tout va.
De nouveau gros ralentissement au croisement de Daussoulx à Namur, c’est pas grave, au pays de Classique21, on accepte beaucoup de choses. C’est vrai, ça fait longtemps que j’avais pas écouté Lady Writer de Dire Straits à la radio.
J’enquille la traversée des Ardennes par la bonne N4, obligé. Rebelote plus loin, bouchon de travaux avant Marche. Durdur cette redescente.
Il est temps de faire une pause, à un bled en travaux lui aussi d’un bout à l’autre, Tenneville. Je me gare en face de la friterie chez Régine, il est 18h15, bientôt l’heure de manger. C’est toujours ouvert. C’est des plus jeunes qui tiennent, mais la dame dite Régine est toujours là, assise dans la salle à taper la discute avec la clientèle. Le resto est pas mal rénové, les toilettes et douche aussi. C’était déjà correct à l’époque. J’y étais souvent par périodes beneluxiennes chez Gefco, parfois 2 ou 3 fois par semaines. Elle me reconnaît, “alors gamin, on travaille toujours? combien il te reste d’années à faire, 20 ? “
Et toujours des familles entières qui s’arrêtent manger une frite, un rituel ici. Bref, ça n’a pas changé. Je fais léger, juste une boulette sauce chasseur avec frites mayo. Une entrecôte, non, mon estomac n’y est plus habitué, elles font bien 2cms d’épais. Une prochaine fois, si il y a, et que je dors ici, car c’est quand même mieux avec une Orval .
Les 45 passées, je continue le pélérinage walon avec l’arrêt plus loin à la Total en haut de Martelange. Gazole, carte de fidélité, café, comme les vrais, enfin comme avant quoi!
J’ai assez traîné, retour en France via Mont St Martin Longwy.
L’amplitude me fait arrêter à un autre haut lieux de l’axe Ruhr Rhône Alpes, puisque planque favorite à mon pote Juju42, la zone de Atton.
Je suis bien dans cette za, mais je ne traîne pas, j’ai divers rendez vous. Démarrage à 6h55 et go sur Epinal enfin Chavelot, chez Louis Pneus. Il est 8h10, je suis sympa, je détèle, c’est plus simple pour mettre le cric à l’arrière.
4 roues montées neuves m’attendent depuis la semaine dernière. Il y a pas pour trop long à installer les non auvergnats, non fabriqués en france, un peu comme les auvergnats quoi!
8h50 je file à la suite, à St Nabord, chez Volvo.
Je détèle à nouveau la semi, à l’intérieur. Il y a un étrier de frein qui déconne encore, je préfère le changer. Ils auront bientôt tous été faits. Je passe avec le tracteur sur la fosse entretien pour la vidange boîte et pont et un petit visu du dessous.
Il faut aussi qu’ils paramètrent le changement de batteries de lundi dernier, et changent même le capteur qui est sur la cosse de masse. A chaque sorte de batteries, un type de capteur et la sorte de batteries a été changée, c’est des sans entretien soit disant. Ils peuvent mettrent ce qu’ils veulent, je n’attends plus de performance de ce côté là. Du moment qu’elles fassent au moins mon rythme de croisière de 2 ans environ à chaque paire.
Tout ça est fini à 11h30.
Direction la maison, en camion, y avait longtemps!
Départ 3h35, le camion à la maison ce n’est rien faire tellement c’est confort.
Mais presque pire au niveau stress que la semaine dernière sur la neige avec la 508 en pneus été, je dois faire gaffe avec les pneus neufs du jumelage. Déjà une petite frayeur sur la 1ére courbe de la voie rapide à Remiremont, et au sec. Plus loin une bruine tombe, c’est pas pire pour la tenue de route.
Mais les rond point sur Vesoul, pareil, le cul du tracteur a tendance à partir. Gaffe!
Route des vosgiens, tranquille, sympa, ça change un peu des habituels N4 et 44.
Je garde la natio jusque Chalon, une éternité que j’avais pas pris cette route.
Chalon passe tout juste sans coup de frein, un bout d’A6 et je fais la sieste à l’aire de Mâcon St Alban. Chauffage à fond, la couchette est encore glacée. Et puis faut bien faire leur fête aux nouvelles batteries.
Je vais à la station boire le café, en emportant mon pâté. ça fait radin mais ils n’ont qu’à en vendre.
50 minutes plus tard direction Lyon par A6 toujours puis Clermont par un petit bout d’A89 jusque l’Arbresle, et N89. C’est promenade ce lundi matin et c’est bien. Et ça permet d’arriver facilement au bled du 1er client à Chazelles /Lyon côté 42.
2 pal de Walsall à sortir, 10 minutes à peine. Surtout le temps d’enlever et remettre les sangles des trancheuses.
Direction Jarcieu pour vider ce matériel et le spa. Descente via St Galmier où des voitures sont garées de partout le long de la route, et tout du long du bled. ça a l’air d’être le marché. Il y a une sacrée affluence. C’est bizarre je suis venu ici il y a un eu plus d’un mois un lundi aussi, il n’y avait pas tout ce cirque.
Les pneus commencent déjà mieux à jouer leur rôle, ça danse un peu moins que ce matin, ou alors je m’y habitue.
Plus loin ça bouchonne sur l’A47 vers Rive de Chier. Un accident qui se résorbe juste en arrivant à sa hauteur. Je croise le Hangar N26 un peu après. Je pensais pas le voir là. Enfin la Calabre en express ou pas, il ne faut pas 15 jours non plus.
J’arrive à Jarcieu vers midi 30, tout le monde est encore là au bureau. En chauffeurs, y a pas foule, juste Emeric 05 et Philippe Moriaud, qui me demande pour faire du trafic de pâté. Je ne sais pas si c’est légal ce commerce. C’est de ma faute, je n’aurais pas dû lui faire goûter la semaine dernière.
Je vide avec Philippe de la division engins en tous genre, mes 4 petites trancheuses qui iront dans le 84, ainsi que le spa pour le 73. Un spa du pauvre pour le coup, vu les dimensions modestes.
Je dessangle le reste et casse une graine afin de remettre les compteurs à zéro, et file vider le reste.
Gondrand PLV pour commencer, à peine 15 minutes sur place puis à sa suite habituelle à Sauzet, chez le représentant des produits de lavage du sud est. J’y vais par la natio, ça ne changera plus trop la donne de la journée, les heures ont bien tourné déjà.
En fait il ne faut que 5 minutes de plus.
Ici, toujours sympa le client, comme le lieu, déjà la Drôme provençale, ou on n’en n’est pas loin.
Il me reste 30 minutes à rouler, mais jusque 16h35 si je veux valider 11 ce soir, donc c’est mort, je vais rouler 15 minutes à peine. Une fois reçue la ramasse à faire demain matin je sais quelle direction prendre, le nord.
A vide en descendant sur la Coucourde, le derrière du FH se dandine à nouveau un petit peu, c’est grand beau temps pourtant.
Il est 16h35 quand je me gare à ma Campagne, comme qui, et ben comme les vrais et puis c’est tout.
7h15, après le grand crème et la douche, je compte les heures de repos cumulées, avec mes 14h40 de pause, si finalement je compte cette nuit en 9h, il y a de quoi rattraper la pause du week end réduite. C’est légal, je garde ça sous le coude.
Je démarre à 7h20, juste avant que je m’apercoive d’un message du chef m’indiquant un changement de programme de ce matin. Fini la ramasse sur Valence pour le ES17, à la place, c’est un petit tour Tredi en foulée au départ du proche 07.
En gros on passe de ce qui aurait pu être une Vuelta à la Voulte.
Enfin foulée, c’est rdv 14h à Salaise, je suis un peu en avance. De toute façon, j’ai démarré, c’est trop tard.
J’arrive à la Voulte via le Pouzin à 7h55, le type en question n’arrive qu’à 8h30. Bref, sans surprise je suis large sur l’horaire.
J’ai tout mes papiers, du véhicule tout ça, ici ça ne rigole pas, j’ai déjà fait ce client 2 ou 3 fois.
L’enregistrement prend un certain temps et je rentre après déjà 1h passée de pause.
Le cariste me fait ouvrir les côtés, mais quand je vois la marchandise arriver, ce n’est peut être pas utile de tout dépoiler pour des palettes de balles de bigbag vides, surtout que j’ai encore mon transpalette dans la semi.
Il ne va pas y avoir lourd, mais ça prend quand même pas loin d’une 1h pour charger.
Un dernier passage au bureau assez long aussi, le remplissage du cmr c’est toute une histoire, il reprend des précédents pour vérifier et revérifier. Heureusement que ce brave homme ne travaille pas sur les DGN à un guichet de la P&O à Douvres, le M20 serait régulièrement bloqué jusqu’au Dartford.
Je repars à 10h20, comme ça maintenant c’est râpé pour faire une 3h à Salaise dans le cas où ils me prendraient à l’heure prévue.
ça ne sert donc à rien de courir, je garde le mode full 86, et ça remet de suite l’église au milieu du village, il y a pire comme zone courte dans la vie, quand je repense aux genres 78 >76 ou 60>14 que je pouvais faire dans les dernières années de mon ancienne vie professionnelle.
C’est juste dommage que le château de Crussol soit dans le gris. Il fait toujours moche quand je passe ici, c’est moche.
J’arrive à Salaise à 11h40, il fait beau ici, et le pronostic de du déchargement s’annonce bien, je pourrai rentrer à 13h15, impec. ça laisse le temps bien nécessaire pour manger et siester derrière, le kit complet quoi. Le truc que je ne fais plus souvent.
Je rentre et vide aussitôt, je repars à 13h45 pour remonter à Jarcieu. Pas pour un quai dont je n‘ai pas le n°, puisque c’est dans une fosse qu’il faudra descendre chez les pépinières Guillot Bourne.
1ére fois que je fais ça. Un côté à ouvrir, ça va assez vite, pas de sangle à mettre, bref, en même pas 1h c’est classé. 2 client pour Genève, j’ai le temps quand même de passer au siège pour laver, y a besoin. Mais le lavage est hors service cet aprem, c’est pas grave. je pose mes cmr et repars 10 minutes plus tard avec le billet retour de Maxime pour demain.
Go aux Abrets via Paladru Lake et A43 puis A410
18h50, je suis garé au 1er parking côté france de la douane de Bardonnex.
Faut pas faire le difficile sur la place à choisir, y a déjà du peuple stationné.
Là, validage d’une vraie 11h, comme demain sans doute encore!
Réveillé par les trombes d’eaux qui tombent, faut vraiment être fort pour aller à 7h au transitaire côté français.
Une bonne demi heure après, cette 1ére partie est classée. J’ai plus facile d’aller à pied chez les suisses, il y a pas mal de camions garés dans tous les sens.
Ici chez Gerlach, c’est pas pareil, un des 2 clients des arbres, une particulière, n’est pas en compte et n’a donc pas réglé la TVA. Il faut se retourner contre l’expéditeur à Jarcieu pour assurer le paiement. ça prend donc bien une heure à attendre le feu vert qui ne vient pas dans le couloir surchauffé.
Du coup j’ai pris le temps d’aller boire un café chez Béa, le célèbre snack suisse de Bardonnex.
Je peux enfin démarrer à 9h30, toujours un peu de file mais ça va. Ici c’est quand même peinard à côté de St Louis Basel.
Pareil, la circulation est déjà assez light sur l’A1. Bon, je ne vais vraiment pas loin faut dire. La 2éme sortie, vers Bernex. J’ai appelé la pépinière, je peux rentrer en avant dans sa cour.
J’y suis un bon quart d’heure plus tard. J’ouvre mon côté, quand le client vient me dire que j’ai d’autres arbres que les siens à vider ici. Comment ça? En fait, il vient d’avoir la demande de son collègue qui devait réceptionner pour la particulière, de l’autre côté de Genève, vers Puplinge. Bizarre, mais bon pourquoi pas. J’avais bosser l’itinéraire virtuellement hier soir, y avait presque 20 bornes de ville. Je m’assure en annonçant la nouvelle au chef qui vérifie tout ça avec l’expéditeur de Jarcieu. C’est tout bon.
Juste le client ici est un peu vert quand il voit la taille d’un des arbres à prendre. Il râle un peu et rappelle son collègue pour lui signaler qu’il facturera en conséquence cette prestation non prévue. En tous cas, bien sympa, il m’offre le café.
En une bonne heure c’est vide, gros balayage inclus.
Ces 2 clients transformés en un seul me font gagner un temps fou en plus de quelques francs suisses de cette chère RPLP.
Retour en France où je rends ma fiche kilométrique de seulement 18kms.
Je n’en n’ai guère plus à faire pour aller à mon rechargement à Allonzier la Caille au bord de l’A41. J’ai appelé pour annoncer mon arrivée bien avant midi, mais ils arrêtent de 12 à 13, donc ce sera 13h. Mais je peux me mettre à quai dès mon arrivée.
C’est parfait il y a une douche, et j’ai le temps de manger ensuite.
ça charge assez vite un complet de palettes propres de stylos ou de trucs comme ça destinés à la destruction.
Chargés à 13h30, je suis large pour le rdv demain 7h30 à Salaise.
Je rentre tranquille par la même route qu’hier, A43, les Abrets, Paladru, Beaurepaire…
Vu l’heure encore peu tardive, je snobe Jarcieu et file direct à Salaise des fois que.
16h sur place, je vais voir avec un air décontracté et inintéressé à la bascule. La dame bien sympa, la même qu’hier, n’a pas l’air contre de vider encore aujourd’hui, il n’y a pas d’autres camions. Les caristes aussi sont pour.
Juste un truc pas clair au niveau d’une dénomination dans les papiers les font hésiter. Après un quart d’heure d’appels un peu partout pour demander si on peut vider ou non, je peux passer en bascule et vider tout schuss. Super. Ils sont vraiment sympas ici. Aller tenter ça dans une usine PSA ou sur une plateforme logistique.
Il n’ y a plus rien à charger ce soir, mais demain matin, et très tôt, et pas loin d’ici, à Reventin Vaugris.
J’ai pas envie de me payer le bouchon vers Chanas juste pour aller au pain au Marie Blachère, je repars donc par la route derrière qui va à Péage de Roussillon. Je passe par en bas, St Maurice sur l’Exil, où il y a une boulangerie que j’avais repérée juste à côté du hangar du frère à Anthony où on avait eu la journée paella en septembre.
Bon, je ne sais pas si il y un rapport à voir avec Anthony et cette belle journée paella, mais je dévalise cette boulangerie, pasta box maison, boule de campagne, flan pâtissier…
Avec tout ça je peux aller me poser tranquille à la zi de Reventin Vaugris, le long du client distributeur. Je ne vais pas voir si ils veulent me charger déjà ce soir, il faut savoir s’arrêter.
Je saurai, il y a aussi une boulangerie à 2 pas, le long de la N7, à côté du relais des 500.
Le 38, un pays béni des boulangeries.
J’avance en saute moutons jusque sur le parking d’accueil de la base à 5h30. Inscription à une borne tactile, tout est ok. C’est bête, il y a une douche, je me serais levé plus tôt.. Enfin elle pas jojo, et je suis vite appelé au panneau d’appel.
C’est de la grande distri, on se charge, j’ai 2 magasins à prendre. Les palettes sont bien garnies, il faut même en gerber. C’est de l’électroménager pour majeur partie, dont quelques écrans plats. J’ai bien fait de ne pas charger hier soir. ça sent déjà le stock pour les fêtes.
Je suis chargé à 7h, mais j’ai oublié de mettre le câble pour plomber, je ne savais pas. Du coup il est déjà 7h15 quand je repars direction Grenoble. Par où passer? Vu l’heure, le mieux est encore par Chanas Beaurepaire.
Doc j’en profite pour passer vite fait avant 8h à la douche à Jarcieu. Puis café, croissant, tout ça, mais vite fait quand même.
Enfin ce sera encore le bazar en arrivant à Grenoble dans 1h. je suis un moment Jean Bernard, mais qui monte visiblement plutôt sur Chambéry.
Je ne suis pas déçu en arrivant à Voreppe, c’est encore bien bouché, la nationale parallèle pareil. je paume bien 20 minutes et arrive au Casino de Fontaine à 9h45.
2 camions attendent déjà, dont Nico, un collègue affrété montpelliérain. Il a chargé SQF ce matin, du jouet.
ça s’annonce pas rapide, le camion en train de vider s’éternise pendant plus d’1h.
Nico prend la place vers 11h, puis je suis dans la foulée. Le réceptionnaire est bien brave, il ne fait pas sa pause qui devrait être de 11h30 à 14h.. Nico party au suivant de l’autre côté de Grenoble, que j’ai aussi.
je repars à midi 15. ça bouchonne encore, je mets une bonne demi heure pour arriver à St Martin d’Hères. Nico est garé en warning près de la réception, ce ne sera pas avant 14h ici.. On n’est pas surpris, des collègues au magasin de Fontaine nous avaient prévenu que ici ça ne rigolait pas avec les pauses et tout court.
On est pas trop mal garés quand même, on va se manger un plat à une brasserie du Casino.
Retour aux camions, un 3éme a rejoint la fête, un jeune stéphanois, enfin pas si stéphanois que ça, puisque vosgien d’origine, et bien sympa en plus.
On commence à vider à 14h, Nico, moi puis le minot du 42 finalement assez vite. Ok, le type de la réception ic a l’air spécial, mais bon si on ne relève pas toutes les réflexions qu’il fait, ça se passe très bien et très vite.
J’ ai l’ordre ensuite d’aller sans traîner à Crolles charger 2 pal pour Tebay. ça va vite, les palettes sont bien contre le tablier, même pas 10 minutes sur place. Une suite à Echirolles, pour prendre 4 5 m de matos pour photomat à destination de Londres, histoire de bien coincer le Tebay devant. Pareil, ça va vite.
Plus qu’une ramasse à faire sur Voreppe, chez les Allemand sympa. ça bouchonne un peu à la sortie de Grenoble, mais moins pire que ce matin. Juste une palette adr à prendre pour la région de Londres encore, et ça ne traîne pas. Le temps perdu ce matin est à peu près rattrapé.
je peux rentrer comme ça à Jarcieu, mis je dois passer au gazole, la réserve fini quand même pa s’allumer. ça commençait à faire, depuis mon dernier demi plein au Lux vendredi dernier. Grâce à moi, le cour du baril devrait baisser un peu.
je fais ça à la station U de Voreppe. Pas une bonne idée encore, je craque sur un saucisson auvergnat au Roquefort.
Je remonte à Jarcieu pour 18h30. Tout le monde est encore là, Jean No, qui a déjà ma tournée de prête. Je dois tout ressortir, même le Tebay, et remet déjà du Elland, le matos de photomat dessus sur un côté, des longueurs de 6m de ferraille de l’autre, et encore du fourbi derrière. Tout ça avec l’aide de précieuse de Philippe. Donc ça se passe bien, vite, et avec le sourire.
A 20h30, c’est sanglé, recâblé, et donc je valide cette journée au quai même.
Je ne vais pas traîner à aller au lit, enfin le temps qu’une sérénade de V8 se termine.
Debout à 4h15, je file à la douche, puis c’est le camion qui passe aux rouleaux. Bon pas de bol, il commence juste à pleuvoir quand je commence. Tant pis, y avait besoin quand même.
Un café à la Senseo de la cuisine et je me grouille de partir à 5h30.
Lyon périf passe à peu près comme il faut, je n’ai plus qu’à me caler à 80, y a pas le feu.
Arrêt après Beaune pour un petit dej en règle, sur le thème auvergnat.
Je rattrape du cdb de hier soir, bref, la pause dépasse l’heure.
J’arrive quand même à mon parking qui se trouve au milieu de champs inondés vers midi.
Pluvieux ou pas, le week end sera assez large, c’et cool.