FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Croydon Road
    Croydon Groupage
    Spirit of race
    The customer is the grass
    A34 mode old school on
  • Mardi 11 Février 2020
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    Pas déçu en effet, ça a bien remué. Je n’ai pas trop dormi, mais je n’ai pas été malade, c’est déjà ça.  

     C’est un anglais qui a partagé la cabine. Il était peu bavard, sauf quand son V8 s’est mis à ronfler une bonne partie de la nuit, ce doit être pour ça aussi que je n’ai pas dormi.

    Après un bon moment calme sur la tamise, puis l’écluse à Tilbury où on se pose tranquille. Ici c’est étoilé, c’est le calme après la tempête. 

    On sort du ferry à 6h30 local.

    Déjà 4 sont sortis devant moi, si il y a les gardes frontières qui fouillent tout le monde, on n’est pas quitte. Mais non, pas de borders force ce matin.

    Je peux filer à mon 1er à Basildon, pas loin de là, via la A13 à proximité. J’y suis un peu avant 7h, un petit centre de recherches, les types arrivent déjà, ça vide vite leur palette de carburant. 

    La suite est moins rigolote, c’est Croydon en 2. L’accès au M25, Dartford est à peu près roulante, mais il me faut bien 1h15 pour faire les 15 derniers miles qui rentrent en banlieue londonienne. Pas le choix.

    C’est chez le dégroupeur que l’on va de temps en temps. Je l’ai toujours fait le lundi début aprèm, ça roule mieux et il n’y a jamais personne chez eux. Là ils finissent de charger leurs camions double étage. Pas grave, je valide 30 minutes comme ça. En 3 cap au sud, un bled paumé à l’ouest de Crawley, Gatwick. Là c’est le bon sens pour sortir de la ville, la A23 roule bien. En 1 bonne heure je suis à une écurie de course, dont le nom me rappelle les avoir vu à des essais que j’avais livré à Spa l’été dernier. Ils sont bien installés, en pleine brousse mais c’est très serré, surtout au passage du portail. Il s me déchargent avec un gerbeur manuel, c’est pas trop facile, mais le quart d’heure y passe pour leur palette de 3 fûts de carburant. 

    Je remonte sur Londres pour le 4éme, Slough, encore un connu. Je préfère y aller maintenant, car il ferme à 16h, je ferai le client plus au sud ouest après. je n’ai pas envie de rester sur Londres ce soir, surtout avec mon chargement au tablier.

    Je fais une pause repas à Cobham, je peux voir le nouveau parking pl supplémentaire récemment ouvert, ça n’a pas l’air trop pourri, bien large. 

    A Slough, chez le Deutsche Spediteur Hellmann, je passe à peine 20 minutes pour vider le groupage de Pusignan.

    Je n’ai plus qu’à opérer le dernier prévu ce jour, Winchester, un peu avant Southampton. M3, ça roule à fond, pas de travaux, une belle motorway. 1h pile après je suis chez le client installé dans une ferme. Vendredi, Jean No m’avait bien rodé le truc en me montrant l’accès  suivre. Une route taillée en haie, comme ils en ont le secret dans toute l’UK. Je vide 3 palettes de marteaux piqueurs et demande si je dois repartir par la même route, je pensais des fois à un sens unique. Oui, il faut bien revenir sur ses pas. Le mieux est de ne croiser personne quand même pendant 2 ou 3 kms. 

    Je file au nord pour la suite demain, par la A34 qui monte via Oxford. 

    Enfin demain, pas sûr. Jean No s’est carrément renseigné si je pouvais couper chez le client vu la marchandise que c’est, et les récurrences de bâches entaillées ces dernières semaines. Dingue, on peut dormir dans leur cour. 

    Je file, ça roule bien, par Silverstone, Towcester, et j’arrive à Daventry où déjà de bonnes zi offrent de belles possibilité des stationner. 

    A la 3 éme tentative, je m’adresse au bon dépôt de pneumatiques sud coréens, il est 17h passé. Pas de problème, je peux rentrer, et surtout même vider ce soir, encore mieux. C’est DHL qui qui est aux manettes de la logistique ici. Je ne peux pas accéder au quai, c’est bête, j’avais 12 palettes à bouger pour qu’ils puissent accéder aux pneus au tablier. No problem, ils se chargent de tout.  Incroyable, voici les anglais que typiquement on aime bien, il en reste. Et on m’offre même le café pour patienter. Bref, tous des détail qui fait que ça rend impossible de confondre ce lieux avec Gefco Vénissieux.

    Vide, et palettes des autres client de demain reposées à 18h et quelques, cette fois la journée s’achève enfin non loin de là, à 15 bornes au nord, à la bonne maison Stobart. Lieu que je visais quand même dans la cas où j’aurais passé la nuit avec cette marchandise vulnérable.

    18h30, le parking du truckstop est encore loin d’être blindé. Je devrais bien dormir, les bâches aussi en principe.