FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Vitry le François channel
    Mr Rapido
    N29
    c'est pas souvent qu'on sort tout l'attirail
    N17
  • Lundi 7 Décembre 2020
  •  

    7h15 c’est parti, je m’améliore en traînage du lundi matin. Mais pas de course après le Channel ou de place de stationnement ce lundi, c’est repos. N4 comme d’hab, mais je fais une escapade à Vitry le François pour une palette de carburant. Déjà fait ce client une fois en montant en GB, et pour PSA aussi à l’époque, vu que c’est un fabricant de réservoirs . ça vide au labo, y a pas de fen, le temps qu’il en vienne un des expés, je décide de dépoter la palettes constituée juste de 8 tonnelets de 25l. 15 minutes je peux continuer mon chemin habituel qui file vers la 44, Reims et A26, comme un lundi quoi. Mais pas de pause pâté à l’aire du plateau, j’enquille avant, l’A29. Je mange en 30 minutes à la prochaine aire de cet axe. Il fait bien froid, l’ambiance brouillardeuse et givrante à la fois n’est pas là pour tempérer. Une bonne ration d’endives à la bressane cuisinée par ma chérie fait le plus grand bien. 

    Je n’ai plus que 15 minutes à rouler pour rejoindre le client à Estrées Deniécourt,   le client habituel de boissons. Il est 13h, il me vide aussi sec. C’est pas forcément la grosse rigolade ici mais ça va quand même toujours assez vite. Je peux filer vers le retour reçu de Franck, à 44 kms d’ici, au sud de Moreuil. C’est une grosse cartonnerie.  La dame du poste de garde est bien bavarde et sympathique, elle me dit que mon camion est beau. Le truc que j’ai pas l'habitude d’entendre. Elle raconte aussi qu’il faut sangler mais que depuis la semaine dernière. Je peux rentrer direct me poser à quai, ça ne bricole pas. J’allais dans une usine du même groupe à Kaysersberg dans le 68, c’était moins fluide.  Pareil que chez les alsaciens, c’est pour charger des bobines, donc du lourd, très, même. Faut mettre des béquilles sous les longerons de la semi à l’arrière, car le fen est balaise. Le cariste est moins drôle, mais ça ne traine pas à charger, à peine 20 minutes pour poser les 27t600 réparties en 11 bobines. Naturellement il n’était pas possible de poser les sangles au fur et à mesure. Donc c’est parking où on peut et ouverture des 2 côtés. Avec l’échelle ça va encore. Un collègue qui charge derrière, vient regarder tout affolé comment il faut faire pour sangler. “Quoi? ouvrir les 2 côtés??” je lui prête mon échelle pour que l’état de panique redescende. Bon sinon il a tout ce qu’il faut, sangles et équerres, tout est bien neuf, il ne doit pas s’en servir souvent. Je repars à presque 16h, direction le 38. De là c’est via rp, y pas trop le choix. A1 à partir de Ressons et je ne tergiverse pas longtemps quant au choix de l’itinéraire, je sors à Senlis pour attraper la N330 puis Meaux. Cette route a beau être pratique, elle n’est pas particulièrement rigolote et encore moins de nuit. Une fois Meaux passé ça va assez vite pour rejoindre l’A5 via la N36. J’oublie pour traverser Melun, avec presque 28t, bof. Un peu d’A5, d’A19 et A6, et peu importe l’axe, c’est bien calme au niveau trafic. Je me pose à l’aire de Venoy à 20h, il y a de la place large. Par contre, ça manque d’éclairage, c’est le noir complet. Avec mon chargement j’ouvre une porte, Noël n’est pas encore passé, et quant au gazole, je n’en ai qu’un quart.