FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • cool
    13h
    fini pour Thomas
    16h45
    Thomas et Philippe, les grosses têtes de Jarcieu
  • Vendredi 8 Janvier 2021
  •  

    Comme il faut vider tôt, je me lève tôt, 5h45. Déjà du monde au turbin, le père Moriaud et l’père Perez Thomas qui décollent. On blague 5 minutes mais on se reverra plus tard sans aucun doute. Je file à la douche et puis les lumières du quai s’allument, c’est le chef du matin, Damien qui est déjà là. Du coup on vide mes boissons, et j’ai déjà une suite. Rien ne sert de partir trop tôt et de griller de l’amplitude,  même si je pense bien que c’est plié pour ne pas rentrer ce soir. Comme ça je bois quelques divers cafés offerts par tous les passants qui prennent leur poste. Et Nathalie me signale que les combinaisons sont arrivées. C’est cool. C’est pas les étrennes, c’est en plus ça. Je démarre à 8h, tranquille, destination Andrézieux Bouthéon. J'ai le temps et surtout le devoir de passer au gazole à Salaise, étant sur la réserve depuis hier. C’est chaque coup pareil les semaines en mi zone courte, je n’en remets  jamais depuis le lundi. C’est malheureux, pas moyen d’user de gazole. Et de là je constate qu’ils ont viré les cônes sur le lay by à proximité du Blachère, que soulagement, du coup j’y fait un saut, et pour la totale, campagne, tarte aux pommes de la veille (très bonnes au passage), et sans oublier d’aller me chercher une salade au grand frais voisin qui ouvre tout juste.  Il faut quand même que j’y aille, faudrait quand même charger avant midi. ça roule partout, Givors, A47, Sainté où je croise quelques flocons et j’arrive à 10h chez SNF. Comme la dernière fois que je suis venu, je charge du déchet. Je connais, ça va vite, même si ils n’oublient pas d’optimiser au max le chargement, du plein au sol, et du vide gerbé tout le long. ça va être que du bonheur à vider encore. Je repars une heure plus tard, encore large pour le 1er rdv de 14h à Salaise. Je prends le temps de passer les bons voeux à  un copain à l’aire de Roussillon contre un café et j’arrive à Salaise à 13h. Je mange ma salade et vais voir peu après. Je rentre assez vite, et vide d’abord les fûts ou divers emballages vides. ça va ils ont de grandes fourches, ils arrivent à passer au dessus des plein par un seul côté.   La suite s’annonce moins fluide, à l’entrée suivante où j’ai rdv à 14h45. Il y a du Duarig à gogo, Stéphane avec le série 3  de son boss, et le père Perez qui vide en pesées multiples aussi, je pourrai rentrer quand il sort, il est 15h15.. ça va pas trop mal, mais faut le temps que ça se fasse, 3 aller retour bascule déchargement, avec 3 aller retour intégrales des bâches et poteaux. J’en finis enfin à 16h30 bien sonné. A cette heure là il n’y a plus grand chose d’autre à faire qu’à rentrer à Jarcieu. Je retrouve Mister Brexit 2021, Jean No. On va faire simple pour se remettre ou plutôt se mettre tout court, dans le bain, juste 2 lots. Il faudra lui fournir de la surface de bureau pour toutes les paperasseries nouvelles. Il m'explique en gros le système “d'enveloppe” nécessaire à “l’enregistrement de l’unité transport”. En fait c’est un no qui regroupe tous les numéros de documents douaniers (EU) qui accompagneront désormais les marchandises. A priori à la montée c’est au point et plutôt simple puisque rien encore côté UK. On verra. J’attends un de mes 2 lots, c’est Thomas qui me ramène ça, il est gentiment descendu à Valence après Tredi tout à l’heure. On transvase ça vite fait avec l’aide de Philippe Moriaud. Avec une blague à chaque palette, et Thomas qui n’oublie jamais de remettre la pièce dans la machine, il n’est pas prouvé scientifiquement qu’il y a un gain de temps obtenu avec tous ces bras de bonne volonté. Et le chef du soir, Christophe, semble manquer un peu d’autorité envers tous ses ou ces sbires. Mais ça fait du bien de se marrer un peu aussi.  Donc du coup, en regardant l’heure, c’est largement grillé pour tenter de rentrer ce soir, même avec une amplitude de bandit, alors je passe vite fait au lavage qui n’est pas encore en hors gel et je repars à 19h15. Lyon passe tranquille, A6, j’échoue à Gevrey Chambertin, du côté caravaneux, comme un vendredi lambda.