Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Je me suis préparé mentalement pour une longue attente avant d'acceder aux bureaux du terminal. La dernière fois je me suis tapé 1h30 de queue, à l'extérieur. Il bruinait et il y avait un vent de malade, comme souvent ici. Je bouge le camion à 7h pour faire les 500m qui me séparent du parking. Ce n'est pas la cohue des grands-jours et c'est tant-mieux. En plus un abri a été construit, mais je peux rentrer directement. Je suis le troisième chauffeur à attendre l'ouverture à 7h30, et pour une fois j'ai réussi à scanner du premier coup ma carte d'identité à la machine. Je m'améliore !
Troisième, mais quand-même 1h10 ici ! Je pense que c'est le pire terminal sur Anvers. Qu'importe, muni du code d'accès pour ouvrir la barrière je peux entrer dans l'immense terminal, surtout dédié à l'import-export des voitures. Les travées sont loin d'être pleine, la crise mondiale des semis-conducteurs est bien visible. C'est dingue comme un minuscule composant peut faire vaciller l'hégémonie des grands groupes automobiles !
En place sur le terminal, j'ai à peine le temps d'enlever mes sangles qu'un Stacker est déjà en position pour soulever le convoyeur. Je vire les chaines et dégage le paddock le temps de la manoeuvre. Ensuite je range tout mon matos et ressort d'ici. Finalement ça a plutôt bien marché l'histoire. Coup de bigo à l'exploitation pour la suite des évenements. Je recharge à Dunkerque.
La descente se passe pas trop mal, même sur le R4 à Gand. Je passe la frontière quasi sans m'en rendre compte. J'ai 2 ramasses, 20t de tôles et 1 caisse à prendre chez le transporteur qui nous affrête. Comme j'ai rdv qu'à 13h30 pour les tôles je me rends d'abord chez Depaeuw. La caisse ne va pas me faire boiter, elle pèse 250kg et mesure 1m50x1m. En un coup de Fen c'est chargé. La secrétaire qui est bien gentille appelle l'usine pour savoir si je peux venir plus tôt. C'est flou, apparement oui, par contre on verra si on peut charger de suite ou non. Je traverse la route car c'est pile en face, et vais directement me placer devant le hall de chargement, comme on me l'a indiqué. C'est bon, je peux rentrer. Le pontier me charge les 8m, plus 2 de 6m par dessus puis il arrête tout car sa journée est terminée. En attendant la relève à 13h je mange un bout.
Du coup la relève arrive à 13h45, il y avait réunion...Il me charge les 4 tôles restantes et on fait les papiers avant de sortir. Je bâche et sangles tout bien et à quinze heure je mets les bouts. Heureusement que j'ai pris de l'avance en commençant à charger à midi, sinon je ne sais pas à quelle heure j'en serai reparti !
Map est au vert/orange pour la traversée Lilloise, mais un accrochage entre trois voitures au niveau de la bifurcation avec l'A1 me fait perdre une dizaine de minutes. Suffisamment pour que je me retrouve au début des mauvaises heures qui coïncident avec la sortie des bureaux. Ça roule bien péniblement jusqu'à Carvin.Je retrouve le calme avec l'A26. Je tente la douche sur la première aire, ce sera pas celle de l'année ! Je soupe à Vatry, ça permet en même temps de remettre le tachy à zéro. Il reste juste de quoi aller jusqu'à Langres, enfin j'espère. L'amplitude fond comme le beurre au soleil. Juste avant la station il y a une zone de travaux où je me retrouve coincé à 60 derrière un lituanien. Je me gare en vrac après les pompes, amplitude bouffée de 3 minutes. Tant pis, il y a pire dans la vie !