FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2021 Partager sur Facebook
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  • Un petit convoi pour commencer
    Passer ses permis à Roanne c'est la grande classe !
    Les Dombes
    L'Ain
    Le monument du Cerdon
  • Lundi 2 Aout 2021
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     Petite laine de rigueur ce matin, après un week-end encore bien maussade. Je vérifie la date, oui, nous somme bien le 2 août. Le climat joue avec nos nerfs, c'est certain qu'il nous envoie un signal, mais sommes nous suffisament intelligents pour le comprendre...je démarre mon auto diesel qui m'emmène au dépôt pour récupérer mon camion diesel, mais euro6, faut pas déconner ! Je décroche donc la pupitre et me place sous ma bonne vieille Faymonville. Un jus et go Rive de Gier. La pièce que je charge est prête, et c'est tellement urgent qu'ils ont terminé de la peindre hier dimanche ! Elle mesure 5m de long pour 3m de large, poids annoncé 27t. On la place au centre de gravité de la remorque, je chaine pendant qu'un peintre termine les dernières retouches. A 8h je file. Direction Roanne. Je prends un peu d'itinéraire convoi. Je me demande si les 27t annoncés sont bien là, ou alors le MAN respire bien ce matin. 27t ça donnerait un poids de 47t TTC, bizarre, ils semblaient sûr d'eux à l'usine...J'atteints ma destination sans prôblème, la circulation est digne d'un mois d'août dans le secteur, très calme ! La place est prise sous le pont, un STDR charge. C'est la même came mais terminée, avec des rajouts avant et arrière et mise en caisse. Destination Chine. Il reste de l'export en industriel au départ de la France. C'est bien ! A mon tour de vider, le pont est doté d'un pesons, et ça confirme que des chevaux supplémentaires ne sont pas venus se greffer sous la cabine ce week-end: 20t 400. 11h, c'est vide, les chaines et les panneaux rangés. Je sonne Borys pour l'avertir, il est content. La suite reste inchangée, je dois me diriger vers Evian pour déménager un chantier demain matin, autant dire que je ne suis pas pressé du tout ! Je zieute mon Atlas de la bonne maison Michelin, ainsi que mon GPS et Google map. Je vais faire au plus simple, couper à travers, un peu de tourisme ne fait pas de mal. Je rejoins Thisy par Coutouvre, la route n'est pas terrible mais il y a personne, je peux tratiner un peu, et la campagne est belle sous le soleil. Je coupe à midi trente juste avant les Ponts Tarrets, ça m'a toujours fais marrer ce nom ! Miam et sieste obligatoire ! Passage de la Saône à Villefranche pour rejoindre le 01. La route qui mène à Ambérieu via Villars les Dombes n'est pas désagréable du tout. Je continue ma balade en passant par le Cerdon, toujours aussi epoustoufflé par la vue depuis le col ! Je reprends l'autoroute à Maillat, ce serait con de dépasser les 9h de guidons aujourd'hui ! J'y retrouve pas mal de touristes, et même un semblant de bouchon au péage de Viry. J'évite soigneusement Annemasse en sortant plus loin à la vallée verte. Comme je le subodorai c'est plein de monde par là, mais ça reste supportable. Je passe par Bons en Chablai, je préfère. C'est une région pas simple pour trouver un coin peinard pour la nuit, je tente la ZI de Vongy, juste après Thonon. A force de tourner je dégotte une rue relativement calme avec de la place. Validage haut la main de la première onze de la semaine !

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  • Bosser avec un pro ça fait toute la différence !
    Evian
    Direction l'Allemagne
  • Mardi 3 Aout 2021
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     7h pile, je gicle d'ici. Il y a 12km pour arriver au chantier. C'est à Maxilly sur Léman, au dessus d'Evian. Hier au téléphone le chef de chantier m'a expliqué que l'accès est impossible en semi, il faut se garer dans une petite rue qui fait la boucle. Je connais un peu, l'an passée je suis venu deux fois pour un autre chantier, dans la même rue. Je me pose en vrac sur un arrêt de bus pour aller voir à pied cette fameuse rue qui ne me semble pas engageante du tout, bon ça passe mais de là à y stationner ça va tout bloquer. Je retourne au camion et arrive un 6X6 porteur bras de grue, il s'arrête et en fait c'est lui qui va faire les navettes entre le chantier et mon stationnement. Je vais donc me garer dans la ruelle, très peu fréquentée au demeurant, et de toute façon les voitures peuvent ressortir de l'autre côté. J'attends une bonne demi-heure le retour de mon St Bernard. Il se gare derrière ma semi et me charge un petit container de 10 pieds et des palettes de sacs de sables. En trois rotations il aura tout remonté normalement. Pour passer le temps je descend avec lui. C'est le proprio du camion, il est content de sa Fassi 66t qui lui a toutefois causé quelques désagréments au niveau de l'électronique au début, origine italienne oblige... elle est qui aussi homologuée en nacelle pour deux personnes qui monte à trente mètres. Il m'explique son taf, les accès en stations en hiver, qu'il a modifié lui même une remorque tradi en toute directionnelle qu'il accroche derrière le porteur. C'est un autodidacte bricoleur de génie, et super sympa au demeurant ! Avec un as de la grue comme lui à 10h15 je suis prêt à partir. C'est Elvis, le chef, qui va me revider cette après-midi à lentilly. On se fixe rdv pour 14h là-bas. Pour repartir c'est coton, les touristes ont envahi les bords du léman. C'est compliqué jusqu'à Thonon puis après ça va mieux, par Bons toujours. Je passe rarement par Douvaine, il y a là-bas un feu qui met souvent le boxon dans le village ! Je fais un arrêt à l'aire de Valleiry pour acheter un casse-dalle que je boufferai en roulant. Une merde à Daunat au pain suédois, ce sont les moins pire ! J'arrive à deux heures moins le quart avant moi-même. Mon pote l'antillais n'ast pas encore arrivé. En attendant j'enlève quelques sangles, je laisse attaché ce qui craint, car vu l'entrée en gros dévers ça va être sportif ! Effectivement, il faut rentrer à reculons. Je lève tout, et malgré cela le parechoc de la remorque frotte à un moment. En jouant de la suspension du tracteur j'y arrive quand même, mais c'est bien chaud l'histoire ! En 45 minutes c'est vidé. maintenant direction le dépôt. Je tergiverse pas, je prends la route des pétroliers pour rejoindre Brignais. Dans la montée des esses une bagnoles me double juste avant la fin des trois voies, se rabat et ralentit, me cassant mon élan. Putain, encore un prix Nobel ! Je le rattrape plus loin, il se traine à 65 ce blaireau...Je le double sans péril après Mornant, il me klaxonne et fait des appels de phares ! Pfffffff... Il se met à pleuvoir quand j'arrive, je me met au gazole pour les pleins. Ensuite je décroche ma mémère et attèle la pupitre, et juste à ce moment je me prends une radée mémorable ! Je suis trempé, limite je m'en fout vu que je file à la douche après, comme ça le prélavage est fait. En partant à 17h du dépôt je prends des risques pour Lyon. Finalement c'est pas pire, même avec la météo pluvieuse je m'en sort plutôt bien. Je coupe 30 à Bourg pour manger, le Daunat de 11h30 est loin. La pluie cesse lorsque je repart. Après Dôle je commence à chercher un endroit où couper cette nuit. Les parkings sont évidemment saturés, je sors à Arc et Senans sans grand espoir, c'est mort là aussi. Finalement je trouve mon bonheur au péage de Besançon Palente. 8h55 de guidon, je suis content !

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  • Paparrazé par Tomtom
    ça me fait toujours rire !
    Le parking révolutionnaire
    Je pense pouvoir affirmer que je suis en Bavière !
  • Mercredi 4 Aout 2021
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     J'ai super bien dormi ! Apparement il y a pas de relayeur qui viennent ici pour faire de la décroche-raccroche, ou alors je n'ai rien entendu, ce qui m'étonnerait...Il fait ni beau ni moche, au moins il ne pleut pas. Après mon  traditionnel café-biscottes-confiture je mets les voiles, il est 7h. Il y a des travaux à Colmar sur la 4 voies, la semaine dernières il y avait rien ici. Je bouchonne une dizaine de minutes, rien de grave mais il faudra éviter les heures de pointes dans le quartier en redescendant. Strasbourg passe bien malgré les habituels petits tracas du coins, comme partout où une voie rapide traverse une ville. D'ailleurs ils sont entrain de faire le raccordement depuis l'autoroute avec la future rocade. Je ne sais pas pour quand est prévue l'ouverture, mais ça fera du bien à tous le monde. Je passe la frontière à Baden Baden, et je stoppe sur un parking après Karlsruhe avec 4h28 de volant, il était temps ! Coupure royale d'une heure, parce que je le vaut bien ! En repartant je tombe sur un gros bouchon de 8km, en fait jusqu'à la bifurque avec l'A6. A6 avec moins de travaux que la dernière fois que je l'ai empruntée, signe que ça bouge un peu quand même ! Je m'écroule  20 minutes en couchette un peu plus loin. Après Nuremberg direction la Bavière par l'A3. Les églises des villages portent le bulbes et les paysages deviennent plus valonnés, c'est choli ! Coupure à l'aire du Jura, si si ! Le parking PL a la particularité d'avoir de longues travées evec de la place pour mettre 3 semis chacunes, toutes indiquent  un temps de coupure s'échelonnant entre 45 min et 11h. Le système est simple mais ingénieux, le premier camion arrivé est logiquement le premier qui repart. Je me gare donc dans la voie des 45 juste derrière un roumain. Il vient d'arriver aussi, j'espère qu'il ne fait que trente, mais non, 46 minutes plus tard nous repartons, j'aurai perdu un quart d'heure, pas grave ! Jusqu'à Regensburg il y a quelques coups de cul, ça casse un peu la monotonie de l'autoroute. J'ai repéré un autohof 20km avant Deggendorf, ce sera parfait. Je me gare avec 9h40 de guidon. C'est une petite structure avec une station Aral, et un parking pour les frigos séparé par le batiment, le top ! Je paye 10€ à la caisse et profite des 3€ du voucher pour m'offrir  une maxi saucisse avec un pain rond et de la moutarde que je déguste au camion accompagné d'une bonne bière évidemment !

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  • Un peu de ciel bleu après Ulm
    Nids de cigognes
    Le cimetière des locos à Tuttlingen
    Titisee
    Freiburg Im Breisgau
  • Jeudi 5 Aout 2021
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    Il a draché toute la nuit, et encore ce matin le ciel n'est pas engageant. Je prends mon baluchon dans l'idée d'aller à la douche. La fille à la caisse me dit que ce n'est pas possible à cause du Covid, bah voilà autre chose ! Je rouspète pour la forme, sachant pertinement que je n'aurai jamais gain de cause vu que je suis français et ici c'est pas l'allemagne mais la Bavière. J'avais entendu un truc du genre que dans la région la gestion du Covid était plus stricte qu'ailleurs, mais la je ne m'attendais pas à ça. Avant de repartir elle me fait voir une affiche avec écrit dessus en plusieurs langues, principalement des pays de l'est, masque FFP2 obligatoire. J'ai mon masque en tissus, je ne porte jamais de masque papier, et encore moins un FFP2, je me barre la queue entre les jambes, légèrement contrit...je déjeune au camion avant de partir. Plus j'approche de Deggendorf et plus la pluie s'intensifie. Je traverse le Danube pas bleu du tout, l'usine borde le fleuve et est très facile d'accès. Un gardien me fais remplir une fiche covid, me donne un badge et me fais rentrer en me disant de stopper plus loin là où c'est marqué stop LKW, et attendre. 10 minutes après un grand gaillard vient me voir, ou plutôt ma tôle. Il se gratte la tête en marmonant, ce qui n'est jamais bon signe. Il me demande mes papiers et part avec. J'attends encore une dizaine de minutes puis il revient, papiers signés. Il me baragouine quelque chose dans sa langue natale, j'entrave que dalle à l'allemand, et bêtement je lui demande si il speak l'english. Visiblement non, il repart aussi sec l'air vexé. 5 minutes plus tard un jeune gars viens me voir, il me dit bonjour, il y a du progrès ! Il m'explique en anglais la procédure. Ils vont rentrer une remorque dans l'immense hall de déchargement, et une fois que le gros fen ressortira je pourrai rentrer à mon tour. I understand ! En place je baisse les béquilles, ôte les tendeurs de chaines et descend le pupitre à l'horizontale. Ils ont vite fait de me débarrasser des 24t de ma remorque. Je range tout mon bordel et à 8h30 je suis dehors. J'appelle Borys au cas ou, mais il me dit de revenir sur la france, tranquillou. Hier soir j'ai regarder les différentes possibilités de rentrer, et comme j'aime bien visiter j'opte pour une virée via Munich et Ulm puis la bonne vieille B311 qui longe le Danube, ça me rappelera ma folle jeunesse ! Bon, jusqu'à Munich c'est pas fou fou, c'est une longue et morne plaine comme dirait l'autre enchapeauté qui maitrisait le sujet. Comme par magie la pluie cesse après la capitale bavaroise, il y a même un timide soleil qui perce à travers les nuages, ce qui révèle les couleurs de la belle campagne bavaroise parsemée de villages avec leurs églises typiques. je passe Ulm et m'arrête sur un petit parking pour manger. La 311 n'a pas trop changée, juste quelques patelins déviés. A la sortie de Tuttlingen je me rappelle d'une voie ferrée avec pleins de vieilles locos vapeur et une superbe rotonde. Comme je ne suis pas préssé je m'arrête un peu plus loin dans une petite ZI, je chausse mes baskets et part à pied rejoindre le cimetière des locos. Je fais 1,5km, et reste sur ma faim. C'est un musée du train qui est fermé, impossible d'accéder au voies il y a des barbelés partout. Dommage ! En plus il se remet à pleuvoir, heureusement j'ai pris ma veste étanche.Je presse le pas pour retourner au camion, complètement trempé ! Je mets mes affaires à sécher et repars. Je vise la Total avant Titisee pour me doucher, mais elle n'est accessible qu'en venant de l'autre côté. Tant-pis, il y a un autohof entre freiburg et Mulhouse, j'irai me laver là-bas. En attendant la descente du Titisee est blindée de monde, du camions mais surtout du touriste. La traversée de freiburg est laborieuse, heureusement la ville est toujours aussi magnifique avec ses vieux bâtiments et tramways d'un autre temps. Je reprends l'A5 et trouve facilement l'autohof, un modèle de services dédiés aux routiers qui manque en france. La douche est nickel, je me prélasse en savourant l'instant. Retour en France. Je commence à réfléchir où je vais couper ce soir. Sur Belfort je connais pas grand chose à part Danjoutin où il y a la zone là où se trouvait Begey, j'y vais. Purée je ne reconnais pas les lieux, ça a bien changé en trente ans ! Pour stationner ici macash ! Je passe de l'autre côté de l'autoroute, il y a un zac, mais ça ne m'inspire guère. Je continu et trouve un bout de parking vers un échangeur de la N19, ça fera l'affaire pour la nuit. Je me fais réchauffer une portion de courgette farcie maison, avec du riz et des haricots. Ma chérie prend soin de moi, miam !

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  • N83, Girteka road
    Opération décroche à La Côte
    Récap' de la semaine
  • Vendredi 6 Aout 2021
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    Pas de réveil ce matin, mais à 6h j'ai déjà les yeux grands-ouverts. Je fais le tour du camion, il ne manque rien et les bouchons sont bien en place, c'est une bonne chose. Petit déjeuner, toilettes et un peu de ménage dans la cabine. 7h15, top départ ! 7h45, le téléphone sonne, c'est Borys. Il m'a trouver quelque-chose à prendre pendant la nuit ? En fait c'est pour me dire de ne pas trop trainer, cet après-midi il faut que j'emmène une semi du dépôt à chez un client, à la Cote St André. Sympa de me prévenir, comme ça je ferai ma coupure le plus tard possible pour ne pas me faire piéger. Je sors quand même à Besançon pour prendre la 83, au moins jusqu'à Poligny. J'ai bien fait, je ne me rappelle pas y avoir aussi bien roulé, à part de nuit évidemment ! Aucun transtira ou Girteka pour me trainer à 75, ils sont tous soit arrêtés sur les parkings, soit en sens inverse. Du coup je continu sur la dynamique en gardant le petit ruban après Poligny. J'ai vraiment la baraka jusqu'à Bourg, ensuite je me jette sur l'autoroute, faut pas abuser non plus ! Je fais une quinze au premier parking, histoire de décompresser. A l'approche de Lyon la circulation devient plus dense, il y a un peu de rouge sur la rocade. Je n'ai pas perdu trop de temps, et à midi pétante je me gare en vrac avant les pompes à Communay avec 4h28. Trente minutes pour finir les restes et je repars. A 13h je suis en place au lavage. Ensuite décroche de la pupitre pour reprendre le vieux porte-engins. Le temps de me jeter un café avec Francky et c'est reparti comme en 14 ! Je manque de zapper Phil à Lorette, du coup je lui balance un coup de bigo pour me faire pardonner. Séquence potins FDR mais pas que ! Tout à l'heure ça bouchonnait bien sur l'A7 direction le sud, mais sachant que j'arrivais ça c'est bien décanté ! Vienne itou, c'est un vendredi de fou, je pige plus rien mais ça m'arrange bien ! (notez la rime-riche) Le client est fermé le vendredi après-midi, je décroche dans l'impasse devant. Cinq minutes après reprise du chemin inverse. Dans les ronds-points il y a une espèce de boue, certainement une benne qui a débordé...sur celui de St jean de Bournay il y a carrément la police municipale et des employés de la commune occupés à nettoyer l'enrobé. L'auteur des fait sème son chargement tel le petit Poucet. Pour le retrouver ça ne devrait pas être bien compliqué ! Je perds sa trace au carrefour de la route de Vienne, lui a filé direction Lyon. Comme tout à l'heure aucun ralentissement sur ma route, et je recroise Phil pratiquement au même endroit que tout à l'heure. Nous sommes de vrais lignards du régulier ! Au final je rentre pas tard, le camion est propre et il y a rien à foutre, à part accrocher ma Faymonville et de garer l'ensemble au deuxième parking. Je charge la Kia et avant de partir je sors le pack de Bitburger acheté hier à l'autohof, car pour ne pas déroger à la tradition ce soir c'est moi qui paye ma tournée des vacances. On se recause ici même dans 3 semaines. Bon courage à ceux qui bossent et bonnes vacances aux autres. Bises !

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  • 1ere livraison de la saison 2021-2022
    N88 spirit
    Caisses en kits
    Bouh c'est moche !
    Suffit pour aujourd'hui !
  • Lundi 30 Aout 2021
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    Il faut bien si résoudre, l'heure de la rentrée à sonné en ce lundi matin. 5h, je me fait violence pour quitter mon douillet domicile. Il fait plutôt frisquet pour un 29 août, ce qui ajoute un peu à l'ambiance de retour au taf. Je rejoins le dépôt un peu en avance pour installer mes affaires. Mon camion est toujours garé à la même place mais a bougé, il y a des signes qui ne trompent pas au niveau du tachy. Je mênerai l'enquête.

    Première mission du jour, décroche de la Faymonville pour ateller un plateau lambda chargé en toles vendredi par Franky. Il est gentil il a laisser l'arrimage en place, c'est cool ! Avant de partir je me jette un petit café avec Phillipe et Laurent. 6h45, je rejoins la cohue de l'A47 direction Le Puy. Arrêt aux stands à la Leclerc à Firminy pour balancer un peu de gazole car on a un nouveau système de badge au dépôt, le mien sera actif dans la matinée. Etant quasiment sur la réserve et chargé lourd je préfère ne pas prendre de risques. La 88 est toujours autant tirante, le pauvre MAN après trois semaine d'inactivité se demande se qui lui arrive ! Je me pointe à 8h15 chez mon client, la température extérieure frise les 11 degrés, j'ai l'air con en short ! en plus j'ai pas de blouson, j'avais tout ramené pour les vacances pour lavage et c'est resté au cintre dans l'armoire; heureusement j'ai mon sweat-shirt !
    Je me met en place sous le pont, il y a déjà un camion en train de vider de l'autre côté, il va falloir attendre un peu. Arrive Laurent le régional, suivi à 5 minutes par Gros Seb, régionnaleux lui aussi. Ils ne vont pas manquer de matières premières ici cette semaine ! A 9h15 je suis vide. Je décroche mon plateau pour reprendre celui qui est en débord ici, ils doit passer à l'atelier chez nous.

    Le retour à vide ça va de suite mieux. Il y a une grosse zone de travaux vers Yssingeaux pour passer la 88 à trois voies. Il ne restera plus que le Pertuis à dévier et ce sera une voie rapide de bout à bout de Firminy au Puy, mais c'est pas encore fait.
    J'apprends de suite au dépôt pourquoi le camion à bougé, c'est Etienne le mécano qui a changer la vanne de distribution d'air de ma remorque qui fuyait. Si c'est pour la bonne cause ça va !
    Sylvain me donne mon nouveau badge et je file aux pleins. Maintenant il y a un pistolet adblue en plus, fini les remplissages directement au GRV dans l'atelier, c'est une très bonne chose !
    Je raccroche ma vieille Faymonville, et repart pour de nouvelles aventures routières. C'est quand même mieux d'avoir son matériel complet !

    Je vais charger dans le 01, à Loyettes. Cassage de graine tranquille à Pont de Cheruy. Je déroge à la sacro-sainte sieste pour re-fixer correctement la CB qui a tendance à vouloir sortir de son emplacement. Après une vingtaine de minutes de prise de tête je trouve la solution en mettant une vis à l'endroit stratégique. C'est quasiment invisible, ça fait propre donc ça me va !

    D'ici il me faut 10 minutes à peine pour arriver au chargement. C'est de la caisse bois en kit, 6 coup de chariot pour mettre le tout sur le plateau. Certaines parties font 2.70 de large, petite première pour attaquer, ça ira bien ! Je sangle tout bien et zou, direction le 12 pour demain matin. Rocade encore tranquille à cette heure, A47 itou. Je croise Samu à Givors, reconnu au dernier moment, j'ai une excuse je suis dans le gaz aujourd'hui, pour lui les vacances c'est déjà du passé !
    Pour la deuxième fois aujourd'hui je reprend la route du Puy, mais avec 10t c'est du velours ! Ensuite je bifurque pour prendre direction Brioude. Un petit bout d'A75 et j'en sors rapidement pour filer sur Aurillac. Je cherche un coin peinard sur Murat pour couper, la ZI n'est pas des plus acceuillante ici. Finalement un petit parking au bord de la 122 après le bled fera l'affaire, c'est près de la route mais c'est pas très passant la nuit dans le quartier. Et puis avec 4h28 de volant je vais pas faire le difficile !

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  • Le tunnel du Lioran
    Pour qui ces jolies mûres...
    Livraison à Capdenac gare
    C'est chouette le coin !
    Coucou !
  • Mardi 31 Aout 2021
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    Séquence grasse mat' ce matin, je ne met en route qu'à 7h30. Je gravis le Lioran sous un ciel menaçant, et surprise, de l'autre côté du tunnel il fait un temps magnifique ! Je m'attendais à ce que le passage d'Aurillac soit délicat, mais même pas ! Je pense que dans une semaine ce sera une autre chanson...Avant Maurs je fais un stop sur un parking, histoire d'arroser un peu l'herbe, et là je tombe sur un buisson avec des mûres sauvages de toutes beautées. Elles sont aussi bonnes que belles, un régal !
    A Maurs je zappe la route qui mène à Decazeville, le GPS veut absolument que j'y passe pour aller à Capdenac, moi non. Tout ça parce que je l'ai paramétré à 4m et le pont vouté avant Bagnac est indiqué 3.60, la valeur la plus basse. C'est con parfois ces machines, mais le pire c'est qu'on ne s'en passe plus ! Je saute la Celé à Figeac et file sur une dizaine de bornes direction Capdenac. En fait je vais à Capdenac gare, avant c'est Capdenac port. J'avais prévenu de mon arrivée pour 10h, j'y suis à moins cinq, parfait !
    Le cariste est un brave gars, et adroit en plus, ce qui ne gache rien. En vingt minutes c'est torché, c'est toujours pareil quand on est pas pressé !

    Je phone Thibault pour le prévenir. Il y a aucun changement au planning, je recharge bien demain à Rivesaltes une deuxième cat' pour Anvers. 326km au GPS, c'est dire si je ne suis pas affolé...
    En repartant je traverse Capdenac-Ville, comme ça j'aurai fait les trois aujourd'hui. La route qui longe le Lot jusqu'à Decazeville est un pur régal. Seul bémol les campings-cars qui se trainent la bite. Les paysages sont magnifiques sous le soleil. Je passe Rodez et me loupe au niveau de la sortie La Primaube, il m'a pourtant semblé que l'indication Millau a été oubliée, ou bien j'ai mal vu. Demi-tour au bout de la nouvelle 4 voies à l'entrée Barraqueville, 6km plus loin je sors à la Primaube, avec là bien marqué Millau. Je vérifierai de l'autre côté la prochaine fois...
    Je coupe sur un parking après Pont de Salars. Repas et sieste, 1h10 !

    Il y a bien du monde sur l'A75 direction le sud, les septembriste qui descendent se faire dorer la pilule et le reste au Cap d'Agde. Une fois descendu du Larzac la température fait un bond au dessus de 30 ! Je reprend l'A9 à Béziers, jusqu'à Narbonne. Ce sera, avec le viaduc de Millau, la seule contribution Thevenon du jour pour la maison Vinci. Je m'offre une douche trois étoiles à Croix-sud, ainsi que 275l de gazole au camion.

    Dernière étape du jour, je rallie Rivesaltes par la N9. Je dégotte une place tranquille et à l'ombre des pins dans la ZI où je charge demain. Validage d'une magnifique onze haut la main !