Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Comme à son habitude le Webasto et le réveil n’ont pas chomé et c’est tant mieux puisque après être descendu de la cabine pour faire mon petit tour de l’ensemble comme chaque matin il se fait déjà 6h15 ce qui veut dire qu’il est l’heure de repartir pour de nouvelles aventures puisque je suis censé être chez mon premier client du jour à 11h30 mais je sais piétinement que je n’y serais pas car mon temps de route ne me le permet pas il aurait fallu que je décolle à 4h pour être à l’heure ce qui était impossible pour moi au vu de l’heure à laquelle j’ai coupé hier soir mais je vais pas m’étaler sur la gestion des rdv pris par l’exploitation ce n’est pas le but de ce CDB.
Je rejoins rapidement l’autoroute A75 qui est ma foi bien déserte ce matin je sais pas si c’est la période plutôt calme qui veut ça ou le fait que tout le monde dort encore paisiblement mais ça me permet de traverser le viaduc de Millau sans soucis et une fois le péage passé les première difficultés commencent puisque le brouillard à décider de m’accompagner ce matin en plus des fortes pentes qui n’aident pas à ce que je conserve une bonne régule car mes 500cv sont clairement à la traine avec le froid qui règne ce matin sur l’autoroute les franchissements de cote plus ou moins violent s’enchainent comme les descentes sans difficultés jusqu’à ce que je décide de m’arrêter faire une pause à 9h45 sur l’aire des volcans d’auvergne histoire de pouvoir prendre une douche et aussi voir pour tenter de ramener quelques produits locaux ce qui me permettra de valider ma coupure de 45 minutes et repartir à 10h45 pour effectuer ma première livraison.
En reprenant la route je retrouve une autoroute pas trop mal niveau trafic mais rien d’alarmant donc je continue ma route jusqu’à Bourges ou je quitte l’autoroute pour la nationale qui sert de rocade locale puis ensuite je passe sur la départementale direction Sancerre ce qui me fait arriver chez mon client à 13h25 après m’être un peu perdu dans Bué mais cela m’a permis de faire demi-tour et d’être directement dans le bon sens pour repartir pour mon prochain client ce qui est tout bénef au final pour moi en 5min mon cariste arrive et on peut commencer le déchargement des big bag l’emplacement sur la place de l’église du village n’est pas le plus optimal mais au final la circulation n’est que peu perturbée puis une fois mes 18 big bag descendu de la remorque il est temps de repartir pour Saint Satur ou j’arrive à 15h je tombe sur un cariste très sympa et une fois le début de la séance débâchage fini on peut finir de vider les big bag restant dans la remorque et le porteur et ensuite les palettes pour repartir vide de toute marchandise à 16h.
Stéphanie m’a prévu un rechargement ce soir à Ingré mais j’ignore réellement à quelle heure se termine les chargements et vu que je n’ai pas d’heure de rdv et qu’en plus j’ai pas super bien anticipé ma conduite je me tape une 45 un peu avant Gien mais ça c’est totalement de ma faute, je décide malgré tout d’appeler le client je tombe rapidement sur une personne qui me transfère sur la ligne du site ou est censé se faire mon rechargement pour au final tomber directement sur un répondeur sans m’en rendre compte car aucun message au préalable, je tente malgré tout de tenter le chargement ce soir avec l’espoir que vu la taille de la société il doit bien y avoir des activités de nuit, au final j’arrive à 18h50 et si le portail lui est bien ouvert les bureaux eux sont bien fermés je tente d’appeler chez nous aucune réponse donc je décide après 5minutes de me garer là ou y’a de la place sur le site pour pouvoir passer la nuit et attendre l’ouverture de demain matin pour espérer charger la marchandise et avoir une possible réponse de la part de l’exploitation, ce qui me permet de valider ma première 11h de la semaine.