FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Pas de bruit, stp, je dors....ingrat
    Vers Roanne
  • Lundi 8 Janvier 2024
  •  

    Ce matin, il a fallu déneiger la voiture. Il n'y avait pas non plus 50 cms dessus, mais pas loin de 2 cms. Le moteur de ma porte de garage a rendu l'âme vendredi soir lorsque je suis arrivé. Je l'ai déposé mais pas eu le temps de voir si j'étais en capacité de le réparer.

    Direction la visite médicale d'embauche....si si. La plaisanterie a bien pris une heure. Je savais que j'avais perdu un peu au niveau de la vue de près, mais j'ai eu la surprise que je commençais à être dur de la feuille.

    A 9h40, je suis au dépôt. Dès que j'entre dans la cabine, je n'hésite pas, je démarre la camion. Il y fait un froid de gueu. Bon il démarre, pas comme celui de Maelys qui fait des siennes, et qu'il l'a planté au mauvais endroit dans la traversée de Givors. A l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais pas de quoi souffre le jeune frère à mon camion. Si c'est de famille!!!

    Je n'ai qu'à rouler ce jour, puisque je livre demain matin juste à côté de Montaigu en Vendée, et non pas Montaigu la Digue, la digue. Enfin, vous voyez.

    Lorsque je sors de l'A89 à Balbingy pour prendre la nationale direction Roanne, il y a un carton juste après le péage. Une VL a mangé la parapet. La parapet n'a rien à voir avec Montaigu, la Digue....A mon avis, on a perdu Mich! Je suis donc prudent, car le secteur Roannais est toujours délicat. La température est proche des  -3°C, et il ne me semble pas que la route ait été traitée. J'y vais donc cool, pas comme le Scania de chez Bonin. Avant d'attaquer la descente, j'aperçois 2 ou 3 camions au loin ; il me semble être mal garés à l'approche de la descente. Je ralentis d'autant plus. Arrivé à leur hauteur, je comprends de suite. La route est verglacée sur la file de droite, complètement givrée sur la voire lente, et à moitié propre sur la file de gauche. Je ne peux plus me garer ; pas le choix, il faut y aller. Heureusement, j'étais en dessous des 20 km/h, et j'ai joué sur le rétrogradage pour abaisser encore ma vitesse. C'est très mauvais sur 800/1000 m, pas plus. Mais c'est bien long tout de même. Les deux camions qui me suivent prennent leur distance ainsi que les trois voitures. Lorsque cela s'arrange, je reste à la même vitesse, et je la joue prudent, sait-on jamais. Les deux confères me dépassent, plus loin, je reste sagement en dessous des 50. No pb, jusqu'en bas. Une voiture est en cours de dépannage : elle aussi a été gourmande avec le parapet.

    Je n'aurais plus de problème sur la route, malgré qu'à la hauteur de Guéret, la température était franchement très basse. 

    Je coupe sur la RCEA à l'aire de repos après l'aire des Vérités. Repas et café chaud, ca fait du bien.

    La montée est un grand classique : Bellac, Poitiers, Bressuire, et je tente une variante en montant jusqu'à atteindre l'A87 à Cholet pour prendre la direction de la Roche sur Yon. 

    Un coup de téléphone à l'ami Chouchen pour lui souhaiter HB, et il me signale qu'il va couper vers les Herbiers. Je ne couperais malheureusement pas là bas, car je passe à la sortie avec juste 9H00 de guidon, alors autant consommer au max la 10 entamée. Je coupe donc devant mon client, et je file à pied au Relax pour un bon plat chaud. J'ai bien fait de me garer dans la ZI, le parking est blindé.