FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2023 Partager sur Facebook
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  • Ca décharge à St Paul
  • Lundi 30 Octobre 2023
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    Je ne démarre pas très tôt la semaine qui sera coupée en deux pour ma part, du moins c'est ainsi que celà devrait être d'après Cindy. Je ne devrais pas "bloquer" ce mercredi, et ca m'arrange fortement, car à la base je souhaitais deux jours de CP en fin de semaine, histoire d'être sûr de finir mes travaux avant que ke cuisiniste arrive, et surtout que je n'ai eu qu'un jour pas ci par là depuis mon arrivée chez Combronde.

    Alors ce matin, ma mission est de livrer un chantier à St Paul Trois Chateaux, puis 4 palettes de déchets au port fluvial de Bollène. Logiquement, je dois faire le chantier après, mais sur le trajet, j'appelle mon contact et me signale que les camions prévus avant moi ne sont toujours pas là, et que ça l'arrange que j'arrive. 

    Quinze minutes plus tard, je rentre dans la zone de chaniter, et effectivement les deux camions verts de Chantemerle les Blés, les régionaux de l'étape ne sont pas encore arrivés. Le temps d'ouvrir un côté et de dessangler les tôles du second niveau, mon gars a démarré le Manitou et commence son oeuvre.  Je dis son oeuvre car il est très précautionneux, malgré son air bourru. Je pesne que l'affaire est réglée en moins de vingt minutes, ce qui me laisse le temps de rznger mes sangles, gumis et protection contre les angles que j'avais disposées ici et là.

    Pour une fois, j'ai une chance énorme, car à peine, palcé derrière le cerceau qu'une pluie intense s'abat sur le secteur, et tous les ouvriers du chantier courrent se mettre à l'abris...une vrais ruche, les pauvres!

    Toujours chanceux ce jour (c'est assez rare pour le signaler), l'orage faiblit grandement quans j'arrive devant la bascule du second client. Ouf. Placé rapidement dans la zone de déchargement, je suis délesté de mes quatre palettes de déchets à une vitesse supersonique. Tellement rapide que je suis "obligé" de couper 15 mn pour un café à la sortie du client et à nouveau sous des trombes d'eau.

    Toute la matinée, ce sont des trombes d'eau qui me tombent dessus, et c'est toujours mieux que des pavés dans la gueule. J'évite ainsi les points de suture. Et c'est sans vitres latérales cassées que j'arrive à Grans avec près de deux heures d'avance. Je pourrais me restaurer car tout n'est pas prêt. 

    Une heure après, je suis invité à me placer au quai 28 ; yes, c'est à quai, et non pas en zone extérieure. Lorsque j'arrive sur les quais, et que je vois le volume de palettes à charger pour mes trois destinations en région lyonnaises, je pense qu'il va y avvoir un problème. Le cariste est du même avis ; il a d'ailleurs eu un briefing de son responsable et des priorités à donner au cas où. Et effectivement, il restera cinq palettes sur le quai.

    Le remontée ne fait peinard, calé à 85 Km/h, entre averses diluviennes et soleil faiblard.

    Je coupe aux Chassis, où je me reprends à 3 ou 4 fois pour mal me garer dans la nuit précoce suite au changement d'horaire.

    Ce matin, j'ai croisé Manolo, s'en ai suivi une bonne conversation téléphonique, durant laquelle, j'ai croisé aussi Phil et Fab. Fab que je re-croiserais à la remontée. Je pense que c'est celui que je croise le plus quand je suis sur la vallée du Rhône, et c'est un peu normal vu son activité.