FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2022 Partager sur Facebook
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  • Un mur végétal en bord d'autoroute
    La noix de Grenoble
    Vendange en Bourgogne
    Pause dans le Morvan
  • Jeudi 1 Septembre 2022
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    Réveillé bien avant le réveil. Ce matin, un gars en Iveco a fait tourner son moteur au moins 10 mn avant de partir, il m'a rendu dingu de bon matin. PDJ au bar et lachage du dentier, on prend la route pour tout juste 10 mn avant d'arriver au paradis du chocolat. J'imagine déjà l'accueil chauffeur, avec devant la machine à café, une étendue des chocolats conçus sur place. Mon cul Paul : rien, nada, que d'chique. Sans déconner, je leur livre les calendriers de l'avent, si si fin aout....Il faudra plus d'une heure pour me délester de mes 23 palettes, direction Montélimar, pour les 7 dernières. Je me présente avec la bon de livraison du fournissuer, il hésite et me dit "ok, c'est pour moi, mets toi à quai". Une fois à quai "désolé, mais il faut que tu fasses le tour, c'est aux autres quais". Comment perdre 20 mn. La bas, c'est hyper rapide.

    Mission, traverser le rond point et me rendre dans la ZI à côté, pour 3 palettes de 2000 x 2000, puis St Egrève pour des big bags de polystyrène. Deux points de livraisons 93 et 78. Alforville à l'est et Trappes à l'ouest.... J'aime pas....Déja l'accès sur Alforville, puis traverser en début de journée pour aller à l'ouest ; j'imagine déja le compteur d'heures tourner. Je m'arrête pour une 30 à l'aire de l'Isle d'Abeau, et regarde sur Mpas : au purée, quartier résidensiel,  rue à anfgle droite et pas trop large : ca pue vraiment.

    Allez on appelle le client final. J'ai du mal à me faire comprendre et à comprendre mon interlocuteur, mais au bout d'un moment, il me signale qu'il a un dépôt et que peut être ce serait plus facile. Je lui demande de m'envoyer son adresse et que je regarderais lors d'un arrêt. Je coupe à Villefranche pour du GO et regarde rapidement. Son adresse est à proximité d'une ZI, ou je vois une cimenterie ainsi qu'un grosssite en matéreil de TP, de plus l'adresse est désormais à Coignières, c'est à dire à moins de 10 Kms de Trappes. Je demande l'accord de l'exploitation, qui demande à notre affréteur. Une heure après : c'est tout bon. SMS au client, on part sur Coignières. Déjà, j'ai gagné du temps en transfert entre les 2 points de livraison : c'est bon, non. 

    Coup de Tél à Tophe pour les accès en RP. Je visais l'aire de Darvault (je crois) ; celle à la hauteur de Nemours, mais je suis limite et il est bientôt 20 H ; Tophe me conseille de couper légèrement avant ; ce sera Courtenay, avec son immense parking. Douches nicket et repas très correct, à titre d'info.

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  • A Coignieres
    Les big bags alignés
  • Vendredi 2 Septembre 2022
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    Le centre n'ouvrant qu'à 5 H, ce sera café biscuit au camion tranquillement. Une petite marche à pied, histoire de se réveiller et d'aller vider ma vessie un peu à l'écart du parking, un tour du camion, puis on tourne la clé pour réveiller les canassons, afin d'affronter l'A6, puis la Francilienne. Tous se passe merveilleusement bien ; le collègue de table d'hier (Olano), m'a conseillé de ne pas monter jusqu'à Vélizy et de couper à Saclay, sortie 8. Il me précise qu'il y a pas mal de rond points et de feu, mais qu'il n'y a personne. Merci du conseil l'mai, c'est un vrai bon plan. Si bien que j'arrive avec un peu d'avance à mon RDV de 7 H. Mais il était écrit que cette livraison serait une boule de pue.... A 800 m de ma destination, rond point serré, et panneau interdit au 3.5T. Une autocariste me confirmera de ne pas m'y engager, et même le rond point que j'avais vu sur Maps pour me retourner, et ben je dois l'oublier aussi. Ah merde. Je contacte sans résultat mon client : répondeur...ca pue. 15 mn s'écoule, malgré mon insistance il ne décroche pas: l'odeur devient intenable. On finit par se parler, il ne viendra pas mais c'est un ami qui vient...vous sentez aussi l'odeur maintenant!

    J'attends; chaque voiture est un suspens; puis je vois une voiture qui s'arrêt à l'opposé d'où je suis garé : donc c'est pas lui, hein...et ben si : y a une caméra cachée? Alors pour vous le décrire : imaginez un Sumo "léger". Thee shirt laissant apparaitre des abdominaux nourris aux beignets gavés de Nutella, et par paquet de 12. Bien sû pour compléter la tableau, il a le cul à l'air avec son short de basketteur. J'en finis par rire. Je lui demande de me montrer le dépôt en voiture. Bon, c'est serré, mais je tente. Je fais court, ok. Je commence à sortir mes bigs bags, il ne m'aide pas car il est ami avec le client !! surprenant. Ce n'est pas que les sacs soient lourds mais il y en a 25 à soritr et à ballader sur 80 m. Lors de mon 3° voyage au camion, je m'aperçois que mon Sumo a disparu. Là c'est intenable, je sors le masque de fuite qui est dans mon lot ADR. Que faire!! SMS à Maxime, mais c'est encore un peu tôt. 15 mn après mon Sumo arrive avec 2 ados pas réveillés. J'éclate de rire. Il est allé cherché ses gosses ou voisins, j'en sais rien. Bon, ils n'ont pas été d"une grande aide, mais c'est l'intention qui compte. Ouf, ca pue plue, les papiers sont signés, je fais qq photos au cas où, et je me casse.

    Suivant assez rapide avec un chauffeur black très souriant et qui m'aide à tourner les palettes pendant que mon cariste Portougais me dit qu'il ne peut pas forcer. Bref, direction, Germain Town, plein ouest. 12 265 ronds points plus tard, je suis lancé sur la N12. C'est mon 4° voyage là bas, et pas toujours bien passé. Et bien, c'est mon jour de chance, car c'ette fois çi, j'ai droit à un cariste hyper sympa. Je colle les étiquettes et lui charge. En 90 mn, c'est torché.

    Tout shuss jusqu'à Bourges et son CR, où un bon bain et un café me tende les bras. Tous se passe merveilleusement bien jusqu'à St Pierre le Moutier, puis nous sommes bloqués sur la N7, suite à un TFMO qui a mangé le bas côté. Que de la carrosserie, mais un beau bordel. Un instant quand mêm croustillant avec une jeune femme dans une 207 ou 207 coupé, tellement déb^chée que l'on peut voir ses dents. C'est dingue, mais chaque fois que l'on avancait de 200 m, je me retrouvais à côté d'elle. Des instants plus agréable que le cul de mon SUMO. 

    Bien, c'est sympa les sauts de puce, mais ca te mange des mn, et elles vont me manquer pour arriver à Lapalisse et l'aire des vérités, où je finis avec 9h05, alors que j'ai déjà cramé mes 10. On verra avec, hein.

    On partira tôt demain, et on réveillera Ptitdud pour qu'il vienne atteler la remorque. Putain, la gueule de Ptitdud à 7H00, ca va être drôle. Bon, pendant ses CP, i lsera peut pêtre passé chez le coiffeur?

    Réponse demain

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  • Samedi 3 Septembre 2022
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    A près 9h15 de coupure, pdj au camion et basta, on roule ma poule. La conductrice face à moi qui devait partit à 23h ou 1h suivant sa forme est toujours là. J'hésite à la réveiller au cas o^elle aurait une panne d'oreiller. Puis, non, je me fais la mal discrétos. Bien calme encore la N7, idem dans la traversée de Roanne. Je stopperais à l'AS24 de St Etienne, non pas que j'ai réellmeent besoin de GO, mais je sentais qu'il était nécessaire de prendre l'air, donc..

    Vers 6H30, j'ai le plairi de réveiller Ptidud, pour l'informer de venir atteler son Daf à la remorque que j'ai chargée. C'tte feignasse lui, dires qu'il compte sur des jeunes comme moi pour lui faire le boulot...

    Je traverse la petite rue pour aller garer Pimprenel, vider les coffres, et rentrage à la maison. 

    Bouh, j'en avais un peu ma claque.

    Bonne lecture les amis (ies).

    Pas de photo, car pas le temps de niaizer

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  • Direction 63
    Le Puy de Dome
  • Lundi 5 Septembre 2022
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    Un bon vrai weekend de repos, avec de très léger temps de travail dans le jardin et une bonne ballade à pied avec des amis autour de notre village, afin de leur faire découvrir le Pilat.

    Je dois charger au dépôt des toles pour le secteur de Roanne; je suis avant 7 h à Jarcieu Dans l'attente qu'arrive un pilote de fen, je tranvase mes affaires dans le camion. Dudu est là, enfin là, vite fait, on a l'impression qu'il est absent.....A priori, son coiffeur a pris de grands congés.

    J'accroche mon ancienne remorque ; je l'aime bien  car elle a une immatriculation qui finit par TT : mon rêve, pas pour la bagnole, j'suis pas fan de roues, mais de la course mythique sur l'Isle de Man. Le temps de l'atteler que Franck arrive, je me mets en place , débache, Franck jette les toles, et je jette deux sangles.

    Il est temps de prendre la route, bien cool; je pensais que ce serait plus chargé que ça; ca va nickel ; seul l'entrée de St Etienne, juste après la patte d'oie, on ralentit, voir on s'arrête, mais rien de méchant. Je trouve le client facilement, le temps que je manoeuvre en marche arrière, qu'une cariste arrive. En 10 mn, papiers signés, matos rangés. Mieux que sur le plan, si bien que j'attends 5 mn dans la cabine.

    Direction le Puy de Dôme, au sud d'Issoire pour charger des cailloux, pas en vrac hein ; ils seront dans des caisses. Juste avant la capitale du pneu , je croise Chris42. Il roule désormais en Suédois, cousin du Renault. Un peu plus loin, c'est Cassoulet que je croise vers Issoire, juste après avoir raccroché avec Chris. 

    Les cailloux :37 T la plaisanterie. Là aussi, je sangle. Le cariste a bien réparti le poids. Depuis le tablier 1-2-2-1-1-1-2-2-2-2. Fred et Chris qui connaissent bien le coin (moi aussi, mais mes hypothèses ne sont pas vraiment des références pour un mille pates), me conseillent de couper par le Puy, Yssingeaux, Annonay, pour rejoindre la vallée du Rhone. Sincèrement ca se fait......mais pas vite. La conso qui était excellente depuis 10 a pris de l'embonpoint. Au fur et à mesure de mon trajet d'escargot, je prévois de couper entre Annonay et Serrières. Je vois que Pierre70 est dans la vallée, mais il coupera plus bas, donc je ne casse pas une 10, et je me pose sur un petit parking au début de la ligne droite menant à Annonay. Un Combronde est déjà là; il transfert avec son triporteur sa marchandise entre sa remorque et son porteur. On papote un peu.

    Il fait bien frais, on va être prudent et disposer la couette à portée de main en se couchant.

    On case d'entrée de jeu une 11, et pis c'est tout.

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  • Arrivé sur le chantier en bord de route
    On recule au fond
    CR de Courtenay
  • Mardi 6 Septembre 2022
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    Pas eu besoin de la couette dans la nuit. Comme d'hab, je suis réveillé de bonne heure. RDV ente 7.30 et 8 h sur le chantier à Aouste sur Sye ; d'ici, je prévois bien 1.1 de route. Je démarre donc vers 6.30 y a eu beaucoup de circultation vers les 5 H du matin, sans doute les embauches d'Iveco sur Annonay, par contre après c'était beaucoup plus calme, et les qq ronds points à passer menant jusqu'à Serrières ne sont pas encombrés, loin de là. On ne fait pas le fou dans la descente de Serrières ; la vallée du Rhone est dans la pénombre, dommage, je l'ai dit mais j'adore la vue dans cette descente.

    Je contourne Crest, pour passer par une route entre Aouste et Crest, mais c'est interdit au plus de 9 T, et il y a un pont annoncé interdit au plus de 3.5 t!! Oup's, je n'avais pas vu calà sur Maps. J'avais préparé un second itinéraire, mis ce n'est pas mieux, je reourne donc par l'entrée "principale de Crest, celle côté Valence, où Samu est en train de donner à boire à son nouveau canasson, mais je ne le verrais pas, occupé et concentré par mon itinéraire pas trop large. Mais ca se fait ; qq badauds qui vont au marché me regardent avec des yeux légèrement inquiétant.

    Chantier trouvé, je rentre en marche arrière, puis j'appelle mon correspondant pour qu'il arrive. Je l'avais contaxté avnat 7.30 pour l'avertir de mon léger retard et de préparer mon arrivée. Débâchage dans les règles, on dessangle et on range le matériel au fur et à mesure, en prenant bien soin de compter les petites équerres. C'est bien du sport que de suivre mon chef de chantier et de déplacer les poteaux, puis de reourner au rangement. Sans doute en un peu plus de mn, l'affaire est réflée ; il ne me reste plus qu'à balayer la remorque.

    Direction Bren, pour deux destinations en RP : Rungis, avec un RDV à 6 H, et Villeneuve la Garenne. Rechargement à Chilly Mazarin après pour de nouveau Bren. Pour une fois, il n'y a personne à Bren, je suis donc chargé très rapidement. 

    Lors d'une pause, je regarde m seconde destination, pas très loin du SDF à St Denis.... c'est petit!! Et dires, que je vais passer du sud au nord, pour retourner au sud de Paris. 

    Je monte jusqu'au relais de Savigny, comme la semaine dernière. Je crame une 10, et dépasse de 20 mn pour caler une 13. Donc pas de 11, ce sera une 9. Cest con, ces chiffres!

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  • Comme un frogoriste, mais sans les lumières
    Et 1 et 2 et 3 - 0
  • Mercredi 7 Septembre 2022
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    Réveil mis pour 4 H, si bien que je n'ai pas reçu hier soir le SMS de Thomas26 (je coupe le tél la nuit), qui me demande de voir si le relais n'a pas trouvé son sac qu'il a égaré il y a celà 2 semaines. Je verrais à la descente. La montée sur Rungis se fait en compagnie des derniers frigos, et trouve facilement l'entrée "Sogaris", lieu de ma destination. C'est Dominique, un chauffeir à Péli, ancien frigoman qui m'a aiguillé pour cette destination. Les quais ne sont pas terribles, mais ca va. Je susi à l'heure à mon RDV, mais avec 30 mn de retard pour le quai. Le personnel n'est pas forcément bavards, mais rapide à décharger. C'est le contrôle qui est saoulant. J'ai bien cru qu'il se mettait à compter les bulles dans les bouteilles de bières, pour dire.

    Allez, on se casse lorsqu'il est prêt de 8 h. A86 tout du long, je mettrais 1.15 pour arriver à destination. L'accés du client est à droite d'une rue, juste après avoir pris un virage à gauche à l'équerre. Autant dire que c'est le bronx pour reculer afin de bien se présenter au niveau de l'entrée.

    Le client n'ouvre qu'à 9h30, mais je peux me mettre à quai et me faire couler un café. Ils arrivent à l'avance et attaquent aussitôt à me vider; je donne la main aussi, à 3 ca va vraiment vite. Pas de contrôle, papier signé : go Chilly Mazarin par l'A86, même route qu'à l'aller ce matin. Je mettrais 1h15 pour faire les 55 kms environ : rien qui va mal, comme dirait Samu.

    Arrivé sur place, c'est le bazard, comme d'hab chez ce client. Je retrouve sur place Lionel et son Panzer qui est en train de charger. 30 mn aprèsn je prends sa place après lui avoir gentiment fermé les portes de son fourgon. Pour ma pomme, les palettes arrivent les unes après les autres, donc pas pratique à charger, puis sur la fin, elles arrivent toutes en même temps. Bref, il reste 2.1 m à la fin du chargement, et après contrôle rien n'a été oublié. Bien entendu, le vide on n'aime pas si bien je suis invité à prendre la direction de Malesherbes (45), pour 2 palettes chez un transporteur, pour livraison Roanne demain matin. C'est du lourd aussi : 2.8 t aux portes! A peine arrivé et présenté que k=je suis chargé chez ce transporteur ; beaucoup de camions grue chez eux, et de belles bêtes pour faire du régional. Suis jaloux! Je descends désormais, avec mon nouveau chargement par l'A77, pour finir au CR de Lapalisse, aire des vérités. En écrivant, ces lignes, Philippe, un nouvel affrété chez Duarig, ardéchois aussi (Aubenas) vient taper au carreau. J'arrête d'écrire ces lignes. C'est le jour de ses 46 ans, on part boire l'apéro et diner. Soirée sympa.

     

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  • Juste avant la grosse livraison
    On va s'en prendre une belle
  • Jeudi 8 Septembre 2022
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    J'ai RDV à 7h30 ce jour. J'avais téléphoné hier sur la route et on m'avait annoncé une grosse livrasion vers 8h30, donc intérêt à arriver avant. Je pars du CR à 6h15. Je me gare devant Point P, à 7h10 : impec; j'y rentre quasi dans les 10 mn, le personnel est très sympa, on galère un peu pour sortir les palettes.

    Direction Bren désormais. Dans la traversée de Saint Etienne, je suis obligé de donner un sérieux coup de frein, car un gars me fait une belle queue de poisson en sortant à la dernière minute pour accéder à une sortie. Connard, va! Je le saurais en arrivant mais, j'ai une demie palette; elle devait être mal calée ; à l'arrivée, elle a écrasé quelques colis sur la palette de devant. 

    En étant arrivé vers 11h, le temps de vider, il est plus de midi. On part en pause, je calerais donc une 3 h. Ca tombe plutôt bien, depuis lundi je n'ai pas pu faire de 11. Et bim, je recharge pour 2 destinations, 45 et 78. Et voilà que je reprends l'A77, et bien lourd aussi. Depuis le début de la semaine, je n'ai jamais roulé en dessous de 24 T (excépté lundi matin pour faire dépôt Charlieu). RDV demain matin à 7 h à la ChalEtte sur Loing, pas le temps de niaiser sur la route et je finirais dans le champ de mines au milieu des flaques à "la Bifurc" avec 9h57 de route et 14h45 (de mémoire) : journée optimisation, mais je suis bien naze ce soir. Suis garé à proximité d'un frigo bien bryant. Le resto est bien vieillot, on y mange "sans plus", mais le personnel est vraiment très sympa. Je partage la table avec un dépanneur en PL, qui va toucher prochainement une nouvelle dépaneuse avec un bras orientable.... 1 M€ la plaisanterie. Sa dépanneuse a plus de 16 ans, et moins de 200 Mkms.

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  • Florilège des palettes
    grgrgr
  • Vendredi 9 Septembre 2022
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    Café et pdj au bar, puis direction La Chalette, où tu as intér^et à te présenter immédiatement en marche arrière dans la cour à proximité des quais. RDV 7H, mais je serais à quai qu'à 7h15, rien qui va mal, le gars est super sympa et rapide. A 8H, je quitte les quais pour prendre un bout de nationale, puis l'A19 à partir de l'Aire du Loiret. Je n'avais pas tilté, mais le client suivant, je l'avais déjà livré il y a qq temps. C'est en arrivant dans la zone que je réagis : fatigué Baloo. Ici, tout va bien, mais il faut débâcher pour vider, et celà des deux côtés. Même si l'entrée et la sortie ne sont pas très large, c'est rapide, c'est déja bien. 

    Il est temps d'aller chez mon client favori ; enfin, c'est une blague. J'y suis allé 4 fois déja et une seule fois cela c'est bien passé. D'entrée de jeu, on me dit qu'il faudra attendre : ca ce n'est pas une surprise! mais je peux avoir mon quai de suite et c'est un point positif. Près d'une heure après, on peut commencer le chargement, enfin, quand les palettes sont correctement positionnées. Sur les 10 premières arrivées, j'en refuse 8... pour dire. A force d'aller au bureau, ils m'envoient un carsite pour m'assister au chargement. Bon, il est guère meilleur que moi pour manier un chariot, mais il est sympa et confirme au bureau que les palettes ne passent pas telles qu'elles sont faites : autre point positif. Avec près de 3 h passées sur place, il est temps de partir. Je ne cherche pas à faire 3 h qui ne me serviront pas, mais surtout qui pourrait gêner mon amplitude. Déja, que j'ai les boules de rentrer samedi en milieu de matinée comme samedi dernier, après être parti dimanche... Pas de soirée avec les petits fils, ni de sortie moto TT prévu avec mon pote Thierry. Comme la veille, je tire au max et m'arrête à Sancoins, ou je passerais une excellente soirée avec un jeune chauffeur de chez IDEA, un GELIN et un frigoriste du 29 qui roule aussi pour une écurie Prosche de Lorient. Il "connait Arthur" pour être aller chercher de l'essence sur un circuit. On palre peu camion, mais musique et moto. La soirée passe vite et ne m'en rend pas compte. Moi qui voulait me coucher tôt pour partir à 4H, parès mes 9 h régementaires, je ne partirais qu'à 4h35 le lendemain.

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  • Samedi 10 Septembre 2022
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    Je suis le premier à partir ce matin. Mes collègues de soirée sont encore dans les bras de Morphée quand je démarre, après un café au camion. La route est bien calme; au niveau de Lapalisse, j'aurais bien repris un café, mais c'est encore feré à cette heure. Je continue donc mon chemin. Hormis une pause pipi avant Roanne, je roule jusqu'au dépot, où j'arrive avec 4h33 sur le parking. Dudu est là, il assiste Hervé pour la réparation des bavettes de sa remorque. Je pose les BL au bureau, vide le camion et je ne m'éternise pas, j'ai encore près de 50 mn pour rentrer chez moi. Un café avec ma petite femme, et on attaque les petits travaux d'entretien du jardin et comme Philippe, on charge la remorque pour un voyage à la décheterie.

    Désolé pour les photos sur la seconde partie de la semaine, mais j'étais un peu "colère". Je dépasse ma quinzaine, mais chut. On verra lundi. Malgré mon retour samedi, je suis content d'avoir assuré toutes les livraisons avec les impératifs donnés. C'était tendu et quelque fois très limite, mais c'est passé.

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  • A Bren, côté pile
    A Bren, côté face
    Côté espagnol aussi, c'est la pluie
    sur le parking de Pedrosa
  • Lundi 12 Septembre 2022
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    Plutot qu'utiliser le mono-cylindre Beta, samedi, j'ai pris le mono-cylindre Honda équipé de lames pour travailler la terre. J'ai passé beaucoup de temps à l'entretien extérieur, ca fait du bien au terrain et au bonhomme.

    Toujours est il qu'il faut aller vider mon Bren, vers 8h30, je démarre de 7h20 du dépôt après avoir salué les compagnons de route présents devant la machine à café. Hormis le rond point de Roussilon, on roule bien. A quai de suite, à côté d'un Plantier peu bavard, on commence le déchargement. Il faut bien une heure pour vider et contrôler ; comme d'habitude il y a incohérences avec le BL. BL, que nous avons une fois chargé, bien sûr.

    Mission suivante, aller à proximité du centre ville de Romans sur Isère, pour rammaser 2 palettes de 3 x 1.5, donc 6 mpl annoncé. C'est bien, mais en fait ces palettes rentrent dans la largeur, si bien que je n'ai que 3mpl au tablier. Retour quai 2 pour décharger, mes malettes à destination de la Catalogne. 

    Sur place, changement de programme, je garde le lot, et on me rajoute 3 lots pour la Catalogne aussi. Je profite du confort de la salle de repos pour y casser une graine en compagnie de Nathalie et Franck. Je mange beaucoup plus léger que lui : il a un plat de dingue. La digestion va être dure.

    Un complément de GO à Montélimar, puis on descend tranquillement par l'A9, avec une pause vers Béziers, si ma mémoire est bonne. J'en profite pour regarder ma première destinaton et ainsi voir où je pourrais me garer pour la nuit. Ayany consommé dejà 3 h ce matin, je ne pourrais guère faire mieux que le parking Padrosa à Figueras; j'y arrive avec 8h34 de guidon et moins de 13 d'amplitude. On coupera donc 11 ce soir. Le parking est peu chargé et plutôt calme. Pas mal de remorques décrochés, et un gros lot de Waberers présents.

    Je regarde mes autres destinations sur la carte, sur Maps, et configure le GPS. On va pas mal jongler autour de la capitale de la Catalogne. Demain, on commence par Martorelles à l'est de Barcelone.

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  • Stéphane
    Au loin, Pimprenel en double file
  • Mardi 13 Septembre 2022
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    Au réveil ce matin, je me dis que si la livraison chez Amazon se passe bien ma journée sera bien cool, et je pourrais recharger. RDV à 120 kms de là, je tente d'y aller pour 9h, on verra bien. Avec un départ vers 7h15, j'ai de l'amplitude, ca va. Je m'engage sur l'AP7, et une demie heure après un Volvo blanc qui s'apprête à me doubler me fait des appels. Avant d'arriver vers ma cabine, il klaxone? Merda qué passa?,De nada, c'est juste Stéphane, un affrété tout comme moi qui me double. Je n'ai pas son n°, mais 3 mn après, un N° inconnu m'appelle, C'est lui. T'as le temps pour un café me dit-iL? Ca peut le faire. 20 mn plus tard, on discute lorsque je le vois "occupé", il ne m'écoute pas. Ah oui, je comprends. Ce ne sont pas des chicas puisqu'elles sont françaises, mais pour vous faire un tableau : les shorts sont manifestement très court en haut et en bas, tatouages sur les cuisses, percing pour l'une sur les seins et sans soutif.............Stéphane est perdu complet. Moi bien sûr, je suis imperturbable.

    On se remet de nos émotions, et il est temps de nous séparer. Impec pour trouver Amazon. Devant l'entrée, un garde me dit d'aller m'annoncer sur le parking réservé au camion ; ce parking est à 500 m environ. L'accès est commun avec une carrière, si bien que j'ai failli m'engager au mauvais portail, sans doute que mon esprit était encore occupé par la pause café. 

    Arrivé là bas, on te fait couper le moteur  : CMR + CNI. Tu descends et tu ouvres tes portes. On vérifie que tu es bien des chaussures de sécu et un gilet fluo. Cela t'occupe bien 10 mn. On me donne un panneau correspondant à mon quai (enfin de ce que j'ai compris), puis on me dit que je peux me présenter à un autre accueil situé à 500 m (pas le même que le précédent). Bine, il est 9h15 : tout bien. Là bas, re controle : CMR, CNI 'des fois...), portes (des fois...). Ah, j'oubliais : tu coupes le moteur. La guérite du gars est perchée et l'accès ne te permet pas de t'approcher si bien que pour faire passer les papiers, et bien..........on les transfert via un filet à papillon....si si  (pas autorisé à prendre des photos). J'ai l confirmation que le N) donné précédemment est bien le N° de mon quai. On re-démarre pour passer un portail automatique, puis le gars qui gère les accès quais te demande de couper le moteur, te demande de mettre tes chaussures et ton gilet, puis tu peux te mettre à quai. Tu donnes les clefs du camion, et on t'enferme dans la cage. Bon, cage avec machine à café en libre accès, WC propre, local à proximité climatisé. En 30 mn, mes 12 palettes sont déchargées, on te rends tes clefs, ta CMR signée, puis tu peux t"avancer pour fermer tes portes...............mais tu coupes ton moteur. Ah et puis, ils ne m'ont pas autorisé à monter dans ma remorque pour mettre mes barres......dans la rue, svp : ok

    Yes, je me casse. protocole à la con et long, mais personnel sympa et rapide. Direction Rubi, avec un client facile à trouver sauf que j'ai hésité à passer dans la contre allée. Donc je tourne deux fois dans des ronds points et je me représente. L'accès est ric-rac, ainsi que la sortie. 

    Suivant distant de 10 kms : yes, tout bien. Z'avez déjà vu une usine dans une ville ? J'avais vu sur Maps, que ce serait proche du centre ville, mais c'était proche aussi d'une 4 voies partagée par un petit ruisseau. Oh putain, la galère, à proximité du client mon GPS me dit d'aller tout droit alors que de visu, je suis à 800 m du client (oui, zone d'habitation large au début mais avec carrefour à prendre à droite d'après Maps, mais je ne le vois pas d'où je suis, et ca me parait délicat). Je file un peu plus loin, et je m'arrête dès que je le peux, pour regarder mon GPS ainsi que Maps, bon, il me fait prendre des avenues, et elles ne sont pas interdites au PL (et j'en croise). Je fais court, car je stoppe deux fois avant de m'engager dans des rues afin de m'assurer que je puisse y passer. 

    Mais toujours, le même problème, cette fois ci c'est une rue interdite au PL, qui m'interdit de m'engager alors que je suis à 500 m au plus du client. Je retourne quasi à mon point de "départ" (zone pavilonnaire). J'en ai ma claque. J'immobilise le camion sur une voie, tant pis et je vais voir à pied. Premier carrefour : no pb, second aie, mais jouable, et possibilité de repli, puis je vais à pied jusqu'au client. Ouf, je le trouve........yes, ou plutôt si. Mon gars est trop sympathique et il parle très vite. Je le stoppe et lui dit que j'appelle ma fille, elle parle superbement l'espagnol (leur mère est andalouse). Nickel, ma fille me dit que j'aille chercher le camion et que je me gare, un gars va me décharger. Yes.. en fait, non, quand je reviens : y a plus personne. Il s'est passé près d'une heure trente entre le labo et cet instant. Purée 10 bornes!

    Je casse la croute; j'oubliais un truc ; suis garé entre le trotoir et la rue, et je bloque la piste cyclable ; tout pour plaire!

    Je casse la croute et préviens Duarig. 14h30, un autre gars se pointe et m'informe qu'il doit s'occuper du camion garé plus loin. Oh bordel, suis pas rentré. Il me dit vers 16 H, nouveau SMS à Maryan. J'ai dans l'idée d'aller vider le dernier avant, mais les palettes sont au tablier et bloquées à l'arrière par celles des pénibles ; de plus il y a 63 kms (130 A/R). 

    15h30, devinez........roulement de tambour. 

    Pas possible de vider là, plus de place.......Euh, tu viens de charger un collègue de 8 palettes et moi, je t'en refile 10! Re SMS. Il monte sur son scooter et me dit de le suivre. Au préalable, je lui ai demander l'adresse. Putain, ce con il me fait engager là où il y a le pont à 4 m. Je bloque tout immédiatement mais je suis déja engagé, et il n'y avait pas de panneau, j'en suis sûr. Bon, le pont fait bien 4m50. Enfin une bonne nouvelle. On finit par aller sur un dépôt tout proche de la voie rapide à 5 kms à peine du labo vidé en fin de matinée. J'fais le tuer. Une fois les papiers signés, et en ayant bien précisé l'heure de départ, je lui indqiue que j'ai perdu ma journée et 5 h pour 10 palettes, c'est juste pas normal.

    55 kms à faire, pied dans la tôle, mais comme ce n'est pas mon jour....Yvan de Duarig m'avait expliqué par où passer, mais j'avais vu qu'il y avait des travaux et la route était interdite, donc j'avais prévu un plan B. B comme bordel de merde putain de con de sa race. J'vous le dit de suite : rien cassé, sans doute que le Dieu des livreurs de piscine était avec moi. Mais, c'est fermé. Six heures demain. Ma claque, mais vraient ma claque. 5 H de volant et 261 Kms ; il manquerait plus que je prenne la pluie en allant à pied en centre ville pour trouver un resto...si si.

    Allez on reset le système. On fera une mise à jour demain, bordel de merde putain de con de sa race.

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  • Au petit matin, une belle vue
  • Mercredi 14 Septembre 2022
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    Avant de commencer cette journée; hier, je suis allé faire un tour en ville et ben, j'ai pris une averse que même en Bretagne, ils n'ont jamais vu (Hein Chouchen).

    Un camion espagnol était garé hier soir quand je suis arrivé, il est avec moi à l'ouverture, et il annonce qu'il vient charger "completo". Oh purée, la jumelle d'hier! ben, non, quand j'annonce que je livre et seulement 2 palettes, le collègue me dit de passer devant lui. J'en avais les larmes aux yeux! 6H15 venga (je cite Maitre Pedro, je suis sur ses terres), direction la montagne pour aller à Castellgali. Dommage qu'il faisait nuit, il y avait matière à faire de belles photos. Les 15/20 premiers kms sont dans la montagne (par la C37), c'est assez serré, on ne fait pas de grosses moyennes, puis je rattrape C55. Passé Manresa, je prends une sortie d'autoroute afin de bien vérifier que je ne me trompe pas. Je m'arrête sur des zebras avec les warnings, une voiture civile se gare devant, et je n'y prêt pas attention. Toc toc à la porte : oh 2 mosos! Je leur explique que je contrôle ma route et que je pars; mais il me propose de les suivre. Pas au poste, c'est finit ma journée de merde, c'est ma journée zen. Et bien on suit ces Messieurs qui me pose devant le portail. J'en avais encore les larmes aux yeux.

    A l'entrée, on vient me chercher avec une voiturette de type "golf" (la petite balle, pas la VW). Je suis jusqu'au quai. 30 mn après, je suis leste de ma MD avec 24 T annoncé, c'est ma semaine du lourd.

    Direction Barcelone, avec qq ralentissements entre l'inter-section de la C55, et l'AP7, mais rien de catastrophique; je perds tout juse 15 mn sans doute. Avant Gerone, je stoppe, car je souhaitais sangler mes fûts, et je n'ai pu le faire sur le site. Je repars à zéro au niveau compteur d'heures, après avoir fait ma Juju's gym. J'en profite pour me jeter un café avec des petites madeleines SP.

    On remonte tranquille, quand je regarde sur Maps si mon confrère écrivain et livreur de casserole destinées à la baignade est dans le coin. Et oui, mais il fait des courses pour les préliminaires des soirées au restaurant de sa meuf (je le cite aussi, ok). Bon, je suis discret, je n'en dirais pas plus.

    Je coupe avant Nimes (je crois) et croise Jérémy, un DUARIG, qui a chargé à Sebalu, où je suis déjà allé (mes chers lecteurs, vous vous en souvenez, c'était mon premier chargement en SP). Je remonte jusqu'au dépôt, ne sachant pas trop où couper après. Je veux du calme et une bonne douche. Voilà, une journée bien passé, c'est cool.

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  • On enlève les sangles de bon matin
    Clin d'oeil à Phil
    Va faire du St Joseph
  • Jeudi 15 Septembre 2022
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    Ma mission première : me présenter à l'ouverture au dépôt de St Clair du Rhone, sachant qu'avant me mettre à quai, je dois refaire la gym à Juju. Ca dépote rapide, et puis je recharge sur place de l'essence pour SPA, mais à ramener au dépôt. Vu la hauteur du chargement, je prends mon temps : plus d'une heure pour pouvoir me mettre au quais 8 (pas une heure pour me mettre à quai, on est d'accord).. pour le voyage. Arthur m'assiste; ou c'est plutôt le contraire, je l'assiste. Déposage en règle des BL dans la panière dédiée, puis la mission suivant tombe. St Etienne St Geoirs pour Aubagne, banlieue de la ville qui doit faire trembler l'Europe! 

    Ok le bronx, rarement vu ça, 8 camions en attente devant moi. Arrivé vers 12h15, je serais pris en charge vers 14h30. J'ai le temps de casser la croute et d'écraser un peu l'oreiller, sans dormir, si bien que j'écris ces lignes.

    Comme je prends la direction du sud, je teste le col de toutes Aures. En deux roues, la vue est sympa (en camion aussi, c'est la même), le goudron est parfait, mais, tu as qq passages étroits et pas mal de virages "aveugles". Entre le péage de Valnce sur et mon lieu de chargement : 1 H 30. Bon, pas préssé, j'ai roulé à 85 sur la partie autoroute. Valence Loril par natio, puis autoroute jusqu'à la sortie Oragne, où je m'arrête au relais du Soleil. Je visais Lançon et le Cigalon, dont m'avait parlé Thomas26, mais j'avoue, j'ai la flemme. 

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  • Vendredi 16 Septembre 2022
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    J\'attends l\'ouverture à 5h30, pour prendre un allongé, puis un brossage en règle des chicos. Si il y a bien deux chose que je ne sais pas faire avant de partir ; c\'est un café et les chicos. J\'en avais pris un accompagné de mon dernier petit pain chinois. A peine parti que je me lance tout doucement sur l\'A7. On ne va pas pousser trop Pimprenel ce matin ; y a le temps. On va donc rouler en vitesse ADR. Une pause, car je suis trop en avance, au péage de la Barque, puis il me reste les derniers kms à faire. Clinet facile à trouver, mais pas facile pour y rentrer. Comme dit à Dudu par téléphone, je pense qu\'au début de ma carrière (oui, il y a 5 mois), je n\'y serais sans doute pas arriver. On y va tranquillement, car il y a dejà pas mal de voitures et surtout des gars qui ne peuvent s\'empêcher de vous passer derrière, et même s\'arrêter derrière vous alors que vous manoeuvrez; des prix Nobels, et tout ça sans trembler. Bon, je ne suis pas l\'Europe, donc je ne tremble pas et me gare dans la cour bien chargée en matériaux. Le jeune cariste a un peu de peine à sortir le matos, car il a peu de place, mais il va vite. Pas forcément adroit, mais il ne casse rien. Lui non plus ne tremble pas, enfin...La cour était bien en bordel, mais la vue était sympa, c\'est deja un bon point pour démarrer la journée, surtout avec un bon café offertn et bien bouillant comme j\'aime.

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    Mission suivante dès 8h30, aller à Rousset dans l\'enseigne préférée des français. Yes, génial, même si cela se passe mal, j\'en partirais à midi, retour dépot avant 16h, come Pierre, pour le goûter. Mais non le p\'tit gone, pas dans la vraie vie. A 9H15, je suis à l\'accueil, 1/4 h après à quai. Mais voilà, le bonheur a une fin! J\'attendrais plus de 80 mn avant de pouvoir commencer à charger, et encore chargé! Vu l\'état des palettes et des quais. J\'aide le chauffeur du quai à côté qui a bien du mal avec des palettes vraiment tordues. A 12H45, j\'envoie un SMS à Maxime \"comme la petite sirène......libéré\". Il me reste plus qu\'à remonter, mais la vallée du Rhone est bien chargée, on jouera à l\'accordéon entre Pierrelatte et Valence, puis nickel jusqu\'à ma sortie de l\'A7. Tout au long de ma montée, je croise un grand nombre de motards se rendant au Bol d\'Or : séquence nostalgie. Arrivé au dépôt, avec une piste de lavage bien occupée, ainsi que les quais. José bichonne son Scania, dans l\'attente de son Nex Daf, puis je fais la connaissance du ppap de Thomas, qui a quitté son poste de formateur dans une société de trnasport, pour rouler en tant qu\'affrété chez Duarig. Je croise aussi Karim, un grand habitué de la Catalogne avec qui j\'évoque mon épisode de Terrassa. Il a sourit, car il a galéré comme moi lors de sa première livraison là bas.

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    On vide la cabine et nettoie les sièges. Le tissu est vraiment merdique sur ce camion. Une tache d\'eau marque. Je nettoie quasi toutes les semaines.

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    Un retour avant 19h à la maison, c\'est pas bon ça.

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    Bon, c\'est clair que les autres CDBoristes sont déja affalés sur leur canapé, une bière à la main. Heureusment, la jeunesse est là pour prendre le relais.

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    Bon weekend à vous. Pour moi, direction le 07 demain.

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  • Lundi 19 Septembre 2022
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    Il fait bien frais ce matin quand je regagne ma voiture restée dehors. L'automne approche, c'est clair. Arrivé au dépôt il y a pas mal de monde, même si mes plus courageux tel que Dudu sont déja partis. Perso, je n'ai qu'une trentaine de kms à faire pour rejoindre une plate forme de stockage, avec un RDV à 8h. Le dernière fois, j'avais pas mal attendu; ce lundi, je suis le premier camion à ma garer sur le parking. Les paiers sont rapidement faits, et à peine assis dans la cabine, que je reçois le numéro de quai. Pecable. Bon, il faudra tout de même 45 mn à ma cariste pour me vider, mais vu comme j'ai chargé ce vendredi et l'état des palettes, c'est limite un exploit. 

    Missin suivant, chargé à St Etienne sT Geoirs pour un saut de puce jusqu'à la Côte Saint André. Semaine dernière quand j'ai chargé là bas, je suis arrivé en huitième position; je m'améliore, je suis en sixième. Mais l'attente sera encore plus longue, et j'arrive chez un transporteur de la Côte (des initiales), où on m'annonce qu'il n'y a pas de déchargement la matin "reviens à 14 H". Oh purée! Etant obligé de quitter la parking, je ne peux pas faire 3 h de pause. Je regagne la boulangerie de la ZI du Rival, côté grenoblois, où Tophe me surprendra en plaine pause digestive.

    Je retourne chez mon cher transporteur qui me fait attendre devant, puis au bout de 10 mn, me dit de me mettre à quai à l'arrière du batiment. Allez on perd 10mn, puis à nouveau 15 mn, le temps que les 2 gars, dont un très sympa du reste arrivent. J'en repars à plus de 15h30. J'étais arrivé le matin, un peu après 11h! No comment.

    Retour à St Geoirs, pour un chargement pour les Vosges, tout prêt du village de Samu. Je l'appelerai pour quelques conseils sur la route, bien entendu. Il m'envoie même les bons plans gastro. Mais ma première préoccupation, c'est de faire le plein. Dans l ZI du Rival, la station avait le niveau à marée basse. J'ai tout juste 200 kms d'autonomie. Je tente l'AS de SQF : bingo, et en plus, il n'y a pas trop de monde, et malgré un Hubert qui passe devant tout le monde, je peux rapidement remplir mon petit réservoir.

    Je coupe par Pnt d'AIn, et je prends l'autoroute à Ambérieu, car il faut que j'avance un peu. Je coupe à Mouchard, quasi en bout d'amplitude, et avec moins de 6h de volant. 

    A la sortie du resto, il fait bien frais vers 22h; sans hésitation, je sors la couette qui était stockée depuis plusieurs moins.

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  • Entre Doubs et Vosges
    La vallée de la Servance
    On déroule du tuyau
    Direction Gerardmer
    Cheplusou
  • Mardi 20 Septembre 2022
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    Debout 5h, cette fois, je m'équipe d'une veste pour aller prendre mon pdj. Besançon, V'zoul, Lure, Le Thillot. La route se passe très bien, et j'arrive bien avant 8h30, heure à laquelle je m'étais annoncé. Les gars sont là ; j'ai le sentiment que ca va trainer. En fait, ils ont du mal à démarrer, comme un bon vieux diesel, mais après ca y va. Malheureusement, ils ne sont guère équipés pour vider mes longueurs de 12 m de tuyaux PVC. Le début est laborieux, puis je dois me déplacer dans le village pour le dernier fardeaux. 10h30, je range tout et prends la direction de Colmar, par la montagne; c'est très joli. J'avais oublié un peu Gerardmer (armée dans les Vosges), et son lac. Bien sympa. Par contre, pas de possibilité de se garer pour tirer qq photos. 

    Je mets presque 1h30 pour rallier Colmar et mon lieu de chargement. Près de 120 carcasses de pneu à charger, avec débâchage des deux côtés, puis sanglage des piles. 15h30, on signe les papiers, il me reste à peine 4.5 m pour faire entrer mon second lot de 5 m. Tout juste 5 kms à faire. On redébâche (putain, je sais faire maintenant). Le gars est très sympa, et il se reprend à plusieurs fois, et avec nos deux cerveaux en ébulition, on arrive à tout caser. Yessss.

    Il me reste 4h d"amplitude!!! Je roule jusqu'à Mouchard, où le parking est plus chargé qu'hier. Un bon mal de tête depsuis le début d'après midi. Ca ira mieux après le casse croute.

    Demain, on prend la direction de l'est lyonnais, puis du dépôt.

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  • Ca passe large....ou pas
  • Mercredi 21 Septembre 2022
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    Je descends par la nationale judqu'à Poigny, si j'ai bonne memoire, puis autoroute, histoire de gagner un peu de temps; autoroute jusqu'à Ambérieux, puis Pont d'Ain, SQF, et j'arrive à destination Un quai quasi dans les 5 mn, puis on vide les 7 palettes et le vrac.

    30 mn après je refait les niveaux o l'AS24 de SQF, puis je descends via Heyrieux et A46 à partir de Mions. La rocade passe nickel, mes piles de pneu se font la male, tout est détendu, mes sangles ne servent plus à rien.

    Au dépôt, je débâche des deux côtés et Philippe (pas celui que vous connaissez, ok), vient virer les piles. En ouvrant une bâche, malgré les précautions prises, deux pneus de PL tombent emprtent avec eux une "ridelle" qui explose au sol. Elle sera échangée immédiatement par Hervé, le mécano. On galère un peu pour vider, mais surtout pour désolidariser les cliquets des sangles. J'y passe bien 30 mn. Y a pas le feu au lac, je recharge à Vinzieux F07 pour St Genis Laval F69, 66 palox de pommes. Quand je reçois la mission, je m'enpresse de retourner au dépôt voir Philippe, un gars qui tourne en régio, pour avoir des informations sur le trajet. Rien qu'à voir son regard, je sens que ca va être drôle. Il m'explique bien, j'y vais donc le coeur léger, mais le cul serré. C"est bien Maps tout de même. Bon, on voit bien le route, même si certaines difficultés sont soit minimisées soit accentuées. Mais on voit bien la route à prendre. Je suis à la lettre les explications de Philippe, et j'arrive après avoir croiser une toupie dans le village de Félines et un autocar scolaire juste dans le hameau, où tu croises tout juste avec un vélo. 

    Le couple d'agriculteur est fort sympathique, on charge en discutant de leur boulot : abricot, cerise, pommes et poire, et 100 bêtes. 4 employés à temps plein.*Pour repartir je suis assisté par le client et suis ses conseils à la lettre, puis il est temps d'aller à St Genis. Pour la destination, j'ai fait appel à Philippe (celui qui a les cheveux pluq longs que moi). Oh putain, c'est pas large et la route interdite au plus de 10 T, mais ca passe. Il faut juste pas être "chat noir" comme moi et y croiser des mamies aux mauvais endroits. Je croise tout de même 8 voitures sur les 500 m de "mauvais". 

    Ici, aussi personnel sympa et ca va vite. Ils attendent deux camions de la SATAR ; aussi , par précaution, ils appellent. Je croiserais l'un deux en bas face à la gendarmerie qui attend mon passage. Je lui fait signe que la route est libre. Avec ce voyagen je peux m'inscrire aux routes de l'impossible.......ou presque.

    Mission, suivante, direction de A à Z, pas l'assurance, non mais Mazet, l'Ardechois, basé à St Fons pour un groupage de 5mpl, dont un gros lot en ADR.Assez rapide à charger. J'aurais voulu cloturer ma journée à 18h30, afin de caser enfin une 11.. Peine perdu, pour sortir de Lyon, c'est la mauvaise heure. Je serais à quai en ayant dépasser mon objectif de 6 mn........c'est bon, non! Pierre me souffle que oui.

    Bien sur, je complète au dépoôt avec  clients (si, si) de plus dans la caravane pour les environs de Barcelone Je démarrerais demain par Les Franqueses.. 

    Repas en commun avec le boss et sa femme, Samu et un chauffeur Aurénico, dont je ne me souviens jamais de son prénom. Pour tous, je fais une 11 et pis c'est tout. Donc démarrage demaiin à 5H30.

     

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  • Un quai comme on aime
    Clin d'oeil à Pierre70
  • Jeudi 22 Septembre 2022
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    Réveiller par Ludo, je sors plutôt que prévu de la cabine et on partage un petit moment avec Ludo et Samu devant la machine à café.  En papotant, le temps passe plus vite et c'est avec 4 mn de retard sur l'horaire que je démarre. A7/A9, du grand classique avec une pause à Vinassan pour un autre café accopagné d'un pain aux rasins (oui, comme le Duc de Crussols).

    J'arrive à ma douane vers midi et j'en repartirais bien 30 mn plus tard, garé comme un malpropre, sur un parking à l'entrée d"une station. Je trouve facilement le client mais l'entrée est assez rock'n roll, avec des voitures garées et le portail du hall qui n'est pas en face de celui de la route, et tout ca avec une cour plus petite que la longueur du camion. On rigole en Catalogne. Bon, celui qui me vide s'arr^te toutes les 3 mn pour distiller des conseils ou engueuler les gars des ateliers. Si bien que le compteur est remis à zéro pour 8 palettes.

    Suivant à plus de 50 kms de là, et avec qq ralentissments. Je trouve facile, mais pareil, la cour est petite, les quais de travers et pas large. Ils sont 4, mais chacun veut que je me gare différamment. En fait, je fais comme je veux et pis c'est tout, j'ajuste uniquement la hauteur de la remorque par rapport au quai. Ils sont bien du mal à sortir la machine de 3 T, donc je rentre dans la remorque et je pousse. Une fois sortie, je leur dis France 1 / Espagne 0. Ils sen foutent, ils sont Catalans. 

    Venga, suivant. Une jardinerie à 15 bornes. Elle aussi, facile, mais par contre par où je rentre? Je gare Pimprenel et vais voir à pied. Oh boy, il faut passer par le parking client. Inutile de vous préciser que c'était folklorique. C'est aussi rapide, mais au global, j'y ai passé 45 mn.

    Direction, le zone franche. J'ai peu d'espoir pour vider car Mr Google me fit "cerado à 17h". Avec le gardien, j'ai bien cru que c'était possible, mais non! Il me reste poins d'une heure à rouler et 6 kms à faire pour le suivant, je tente. 17H30 à l'accueil, et va femre à 18h, c'est bon ça. Ben non, hasta la manana, a la ocho y media.Bordel de merde. Bon, j'ai quand même droit à la douche. Je cloture ma journée avec presque 13 h d'amplitude et 9h34 de gudon. J'irais diner dans un bistrot à 700 m de mon lieu de parking et pour 10 € ; entrée, plat, desset et verre de rouge. C'était basqiue, mais 10 €.

    J'éspère que tout se passera bien demain. Sur conseil de Philippe (oui, cheveux longs), je sors du port pour faire celui de la zone franche puis je reviens au port pour 8H30. Ca me va.

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  • Direction Vic
    Direction Vic 1
    Direction Vic 3
    Bobine non arrmiée
    Mon chargement
  • Vendredi 23 Septembre 2022
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    Quelle nuit. Dans la couchette vers 23 h, je ne dormirais que jusqu'à 2 h du matin. Même si je suis garé dans une impasse, un très grand nombre de frigos viennent stationner, et aucun n'a les frigo dernier cri. J'ai cru que j'étais à un concert rock au niveau décibel. Bien entendu ca braille aussi, je descends même par deux fois de la cabine, pour voir ce qui s'y passe. Bof, rien de particulier, les camions bougent, des échanges de semi, un vrais bon gros bordel. J'ai un mal de t^te au matin, et suis complètement à l'ouest. Deux cafés, et je fait le tour du camion, en ouvrant les portes : RAS. Côté droit, no ph sur la sellette ni les flexibles, mais....oh, mon bouchon de réservoir....plus là! Bon, pas de chance pour eux, déjà que j'ai un petit réservoir mon plein date d'avant hier à SQF, et j'ai bien dû faire 800/900 Kms; autant dire qu'il devait y avoir hier soir 100 l max dans le résevoir. De retour dans la cabine, il me semble bien que l'aiguille était à ce niveau là. Je sors du port pour retourner à Nissan, j'ai 7/8 Kms à faire, mais je me trompe d'allée, si bien que j'ai déjà 25 mn de volant devant l'entrée de l'usine. Le gardien appelle un pompier qui va m'accompagner, c'est le protocole. Bon, c'est là que ce se complique. Maintenant que j'ai fait les formalités d'usage, on me fait stationner et on me signale qu'il va fallloir attendre 8 h que le personnel arrive. J'ai beau expliquer que le vigile d'hier soir m'a dit de me présenter à partir de 6 h....Voilà, une heure d'amplitude de perdu. Je me refait un café. 

    Quelques mn avant les 8 h, le pompier revient me chercher tout en s'excusant du retard pris, car je lui avait bien expliquer que je devais remonter en France et que j'étais tendu en horaire, et perdre uneh heure, avant de commencer sa journée était un bel handicap.

    Je le suis, bien sûr, on fait le tour de l'usine à 15 km/h. Ils sont 4 à venir voir la palette et blablater. Je prends mon transpallette dans mon coffre er je l'installe sur les fourches du fen garé à 20 m, et ombre vamos!! Ils me regardent tous. Je monte dans le remorque et fais signe au pompier qu'il faut y aller. En Catalan, il parlent aux gars et enfin un gars compréhensif se met au volant du fen. A peine la paltte posée, que je tends les papiers, un gars signe, je donne les papiers, salue tout le monde et demande à mon garde du corps de m'accompagner jusqu'à la sorite. 

    Quand je sors, j'ai 55 mn de volant (la loose totale). On retourne au port, quais assez vite, mais c'est tout, après il faut bien attendre 20 mn avant que ca bouge dans la caravane. Il faudra pas loin d'une heure pour 8 palttes. 

    En sortant du quai, il me reste le dernier lot, celui refait par Christophe à quai à Jarcieu. Pas mal de dégâts et des aleetes du dessus qui ont foutu le camp, mais surtout la machine a bois qui s'est totalement désolidarisée de ses palettes. Merde. Je refait deux palettes assez légère, repostionne une contenant un moteur et je la sangle, puis j'essaie de retourner une autre, mais bien trop lourde. Je prends mon pied de biche et en faisant levier j'arrive à la redresser, puis à caler un petit bastaing, et je la retourne. Le film a lâché. J'ai un rouleau, je fais ça "au mieux"; certains diront que j'ai cacher la misère; pas faux. Reste la machine à bois qui traine là. Pas le choix. Je la mets dans le sens de la longueur et je la sangle, et je me sépare des palettes (c'est pas beau Baloo). Quand je suis au niveau des portes, ca peut le faire. Sur un malentendu. J'avertis tout de même Maryan et Christophe. Esperar.

    Je fais la dizaine de kms qui me sépare du dernier en roulant comme un habitant du 71 qui aurait une BX. Un quai rapidement. Comme d'hab là bas, il y a des camions prioritaires; en fait tout ceux immatriculés en SP sont prioritaires, je pense. 

    A midi trente, la cariste qui m'avait accueilli, me tend les papiers. En le prenant, je regarde au niveau des réserves : rien, yesssss.

    On prend la direction d'Olost, vers Vic, dans les montagnes. J'ai tout de même près de 100 bornes à faire. Je jette 80 l dans le réservoir histoire de pouvoir rentrer sur Perpignan et la 1° station AS24. La route est magnifique, étant soulagé de ne pas avoir de réserve et d'avoir fini ma mission livraison, je progite un peu de la route pour faire descendre la pression. 

    Pression qui va vite remonter quand je regarde l'usine où je dois aller. Il faut passer dans une zone pavillonnaireavec un beau panneau interdit aux PL. A 500m de là, je vois un stade, je pars m'y garer. Je retourne à pied à l'usine. Incroyable l'accès! Je descends plus bas et c'est de plus en plus serré. Sur le parking, un PL est garé. Il me dit que de descendre ca va, c'est fin mais ca va. Mais pour ressortir, il te faut être aider par deux personnes. Je m'évanouie aussitôt! Le petit jeune qui charge me dit de ne pas venir avec le camion, ha ben là c'est pas possible, déjà un sur le parking c'est un exploit, deux!!

    Je suis temporairement sauvé par le chef. J'ai bien dit TEMPORAIREMENT, autrement c'est pas drôle. En fait, je viens chercher du plastique qui a été refusé car non conforme. Ouf, de soulagement, car il est stocké dans un entrepôt à la sortie du village. Aie, j'ai vu l'entrée du village, donc il faut que je le traverse. Oui, suivez nous. Je demande 250000 fois aux deux personnes qui m'accompagnent si je passe en camion "No problemo, it's more easy than here". En même temps plus difficile, c'est quand tu passes pas. Tuons le suspens, c'est plus facile, MAIS, ben oui, c'est pas drôle autrement. La traversée du cillage un S étroit avec des balcons, mais ca va. Le portail de l'entrepôt, quand il fait bien chaud et qu'il se dilate et à ce moment là doit faire 5 m de large. Température extérieur 27° C, donc portail à 4.98. Dans le sens où, j'arrive tu oublies. Dans l'autre sens, tu oublies aussi. Bon, on fait comment alors. Et bien, il y a une route, en face du portail (en fait en face, elle est décalée de plus de 10m, ben oui, c'est plus drôle). Donc il faut reculer dans cette rue, tourner à droite sans arracher le stop sur la droite, puis tout balancer à gauche pour rentrer dans la cour qui est elle........en dévers. Mon porte à faux AV passe à 5 cms du pilier de droite, le cul de la remorque à gauche passe peut être à 10 cm. D'après les gars, je n'ai pas arracher le stop avec le porte à faux de la remorque. C'est pas fin les gars... Maintenant il faut aller légèrement à droite et puis serrer à gauche un batiment. Quand je tire le frein à main, je regarde dans les rétros, le portail a disparu.... Tu ne le vois plus et j'en suis à 30 m.......C'est à ce moment que Dudu m'appelle. Il sait que j'ai galéré et mon souci de réservoir, et le demande si ca va mieux. Il aurait été à côté de moi, je lui aurais fait un scalp; remarquez c'est à faire aussi, hein. Je lui dis, je suis rentre chez le client. Peut être que je n'arriverais pas à en sortir.

    Allez on attque avec le sourir le chargement, les gars sont vraiment sympas. Un me dit que je suis vraiement calme. Oh putain! Les 20 premières palette nickel, léger, facile à caler, tout bien, du rêve. Oui, mais pas drôle. Oh, une palette arrive ; c'est une grosse bobine de film plastique posée sur une palette. J'ai bien dit posée, pas sanglée, non, nada. Je leur demande su ils peuvent la cercler. Il n'ont pas le matériel sur ce site! Je descneds et fais chercher mes sangles, je la charge et basta. Je demande pour les 6 autres qu'elles soient dans le sens de la largeur et que je les sanglerais sur la largeur, en faisant deux lignes. J'avais vu un gars sauté dans la camionnette, il revient 5 mn plus tard avec une petite machine à sangler, et ils attchant les 6 autres bobines avec un cerclage qui ne doit pas faire plus de 8 mm de large, Ok, c'est une bonne attnetion, pas pas suffisant pour me rassurer, donc je sangle tout de même.

    A la fin, ils me proposent d'aller boire une bière au bar, il y a de bonne tapas. J'en ai aucun doute, mais je leur signale que j'ai un métier, et j'aimerais bien rentrer maison. A la proxima...euh, quand tu feras un portail plus large, ok.

    Superbe route pour rattraper l'AP7 à la hauteur de Fugueres; GO à Perpignan.

    Je stoppe à l'aire de Fabrègues, où il reste des places sur le parking en hauteur. Je devais faire une trente, car j'avais mes 4h30, puis il ne me restais que 25/30 mn d'amplitude, donc on reste là

    Douche, casse croute à la cafétéria, puis re-douche pour retourner au camion. Il tombe des sauts!!!

    5h33, demain, il sera temps de rentrer.

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  • L'accès de l'usine d'hier ou j'aurais du passer!!
    la suite 2
  • Samedi 24 Septembre 2022
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    5H33, après un tour du camion et un p\\\'tit café, je rejoins l\\\'A9, bien calme. Elle l\\\'était d\\\'ailleurs aussi hier soir. Premiers kms à 80, histoire de réveiller Pimprenel, puis 90 tout du long. Je suis à l\\\'intersection A9/A7, à 7h30, et entre les deux Montélimer (oui N/S), je croise l\\\'ami Manolo, bien reconnaissable avec ses feux jaunes. Bien vu tes clignos. Avant 9h, j\\\'ai garé le camion. Je vide mes affaires, nettoie les sièges, et je me rentre, après avoir bu un p\\\'tit café avec mon DRH, qui a bringué avec qq bois sans soif pour fêter la création d\\\'entrprise de l\\\'ami Emeric. Il a bien galéré pour avoir sa licence. Mais ca y est, il démarre en tant qu\\\'affrété chez..........Duarig. Bon vent à toi, et bon weekend à tous.

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  • Toujours aussi étroit
  • Lundi 26 Septembre 2022
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    Un week end humide sur le sud de Lyon qui m'a tout de même permis de faire une première balade en TT dans le Pilat. Mais quel con je suis. J'ai nettoyé les plaquettes de freins il y a un mois, remonté, puis j'ai été dérangé par mon petit fils. J'ai stopé la mécanique en me disant, je ferais demain. Un mois est passé et je suis parti avec l'étrier de frein non serré.....Je ne suis pas tombé, mais quel con!

    Mission première : allez vider mon chargement de vendredi après midi a St Romain Lachalm F43. Je prends une route que je pratique pas mal en moto, mais le rendu en PL n'est pas la même. On va moins vite c'est clair, mais on profite plus du paysage et avec la hauteur de la cabine, c'est différent. Sur la route le local de l'étape Chris me contacte. Sympa, il a peur que je me perde. Mais on ne se croisera pas car il est côte Allier. Par contre, je croiserais Mich07 dans Dunières, juste le temps de se serrer la main par nos vitres respectives. En fait, mon exploitant s'est trompé, je ne vide pas à St Romain, mais à Yssingeaux. Un peu de perte de temps, mais rien qui va mal, puisque je serais passé par la même route de toute façon.

    A Yssingeaux, c'est assez rapide; je prends donc la direction de Beauzac pour une palette pour l'Italie, puis Andrézieux pour Narbone, puis direction St Just St Rambert dans une pépinière. Quand on regarde Maps, ca craint un peu, mais je "devine" la route la plus simple. Une fois chargé à Andréziaux, un rapide coup de téléphone à la pépinière, et les explications données sont parfaites et je les suis à la lettre; et c'est bien par là, que je souhaitais passer.

    Retour dépôt. Sur la trajet, Greg me contacte pour me signaler un gros carton qui bloque sur l'A7, si bien que je suis ses conseils et passe par Vienne , Cours et Buis, Beaurepaire. D'après moi, j'ai perdu 15 mn par rapport au trajet habituel par l'A7. Merci Greg. Décidemment, je suis bien chaperonné.

    On vide tout, puis avec l'aide du sympathique cheveulu Yvan, je recharge six lots : Rivesaltes, Perpignan (le lot pépinières), Port VendreS? aRTES et Ametlla de Merola. 

    Je décide de ne pas dépasser 13 h malgré qu'il me restait une heure à conduire, et je stope au Disque Bleu à Loriol pour un petit couscous.

    Je couperais 11 h, et démarrage à 6H33 demain.

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  • Au loin, un Ovni?
    Ca souffle
    Colouire
    Le Canigou (ou ronron, sais plus)
  • Mardi 27 Septembre 2022
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    Il fait bien nuit à 6h le matin désormais. Je prends l'A7 à Montélimar nord. Peu de monde à cette heure, je suis assez surpris! Une descente assez tranquille, je stoperais juste 1/ h pour un petit café au camion, et une vidange en règle de ma vessie. Tous celà m'emmène à Rivesaltes où je n'écoute pas le GPS Pl qui veut me faire passer par des routes incroyables, alors que d'après moi, je vais dans la ZI mimitrophe à une ZI où je suis déjà allé avant les CP. J'ai bien fait, je trouve facilement le client, soit une chaudronnerie de bosseurs. Les 2 vaillants me vident en 15 mn chrono, je peux donc allé à la pépinière de l'autre côté de Perpi. Moins de 10 Kms à faire et 25 mn au compteur. Je ferais mes 30 là bas. Assez facile à trouver, mais ils ne sont pas d'accord sur le lieu de ma livraison : dépôt ou magasin. Je suis devant le magasin, pas mal de voiture de clients stationnées, rendant tout manoeuvre vraiment délicate. Midi approchant, le parking se fait désert, il ne reste que qq véhicules appartenant aux employés qui se pressent de les déplacer afin que je ne les accroche pas. J'arrive tant bien ue mal à me positionner pour reculer et on attaque le déchargement. C'est assez rapide, donc je reste sur place presque 10 mn afin de remttre la pendule à zéro.

    Direction Port Vendres par une sorte de rocade sur le sud de Perpignan. Après Argelès, c'est vraiment beau. Client facile à trouver puisqu'il n'y a que lui sur le port! Mais il est fermé : reprise des hostilités à 14 H. Un rapide cassage de croute, puis je vais au bureau, redsecends vers les quais, où on me fait comprendre que je dois me démerder seul si je veux que ca aille vite. Bien, hayon, trans palette, et venga. Papier signé, on se barre direction Espagnaaaaaaaaaa.

    Je reprends pour qq kms l'A9 au Boulou. Je suis face au Canigou qui est bien dégagé : sympa la vue du bureau.

    Sur le trajet, j'ai appelé Phil pour ma prochaine adresse et surtout un plan parking et restaurant proche de ma destination. D'après moi, je devrais y arriver vers 17h, me laissant peu d'espoir d'être ivder ce soir, ce que me confirme Phil. Son plan resto est situé après mon client ; je tente donc, et bingo. Je ne suis pas chat noir tout le temps. Un quai de suite et 15 mn plus tard, je repars pour le plan parking de Phil.

    Le soir, il y fait bien frais Un repas sympa avec une très belle salade composé accompagnée d'une tortilla de patatas, dessert, apéro et bouteille d'eau pour moins de 12 €.

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  • Au réveil
    Phil à la descente
    Le viaduc de Millau
    Les Causses
  • Mercredi 28 Septembre 2022
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    J'ai passé une bonne nuit. Un petit déjeuner avec la cafét, et il est temps vers 8 h de démarrer. Oui, vous avez bien lu : 8 H. J'ai tout juste 20 mn de route et je veux garder de l'amplitude au max, car je ne sais pas encore où je recharge. J'ai à peine 15 kms à faire sur le bout d'autovia, et je prends la sortie indiquée par Phil, puis je suis ses explications à la lettre. Après le 1° rond point la descente est rude, puis on travers le bout de "ville" jusqu'au poligono industria. Là aussi, on suit les indications, car même si un panneau indique le nom du client!!! t'as pas envie. Une épingle à cheveux après, on arrive dans un quartier qui ressemble à un quartier "ouvrier", proche de l'usine, puis l'usine, avec un accès bien étroit, le long d'un tout petit canal emmenant l'eau dans les jardins tout proche. La cour aussi est folklorique, mais les gars bosseurs. 20 mn après, je remonte dans le camion pour ressortir, et prendre la direction de Castellgali, car j'ai reçu ma mission. 

    C'est l'usine où je me suis fait escorter par les mosos en ce début de mois. Même type de chargement, même pas le même destinataire puisque je doir me rendre demain à côté de Mantes la Jolie. On verra bien demain, si c'est beau. Chargé de 23 T de produit ADR, je ne fais pas le fou dans les nombreuses descentes qui mènent sur l'AP7, pour rejoindre la France. En rejoignant l'AP7, je croise Phil qui descend sur Madrid.

    Une pause à la dernière cafétéria côté espagnol ; j'en profite pour cloturer mon SP et démarrer la journée France (oulah). Je récupère l'A75 et ses beaux paysages, les Causses, le viaduc de Millau, celui de Garabit ; on en prend vraiment plein les yeux. 

    Après avoir téléphoner à Swedish, je complète mon GO à St Flour et je cloture ma journée à l'aire d'Authezat, juste avant Clermont. Ce ne sera pas un bon choix, car dans la nuit, il y a eu un grand nombre de passage de poids lourd au sein même de l'aire, et ma nuit a été chaotique. 

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  • A quai à Gargenville
    Visite de Paris
    A quai à Gennevilliers
  • Jeudi 29 Septembre 2022
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    Maryan m'a demandé de livrer au plus tôt mon chargement situé au niveau de la raffinerie de Gargenville F78. Je pars donc dès mes 9h01 atteintes, soit à 5h06 exactement. Temps très frais(5° pas plus) et très humide, je jouerais d'ailleurs pas mal avec les essuies glace tout le long de la matinée. D'autre part et c'est assez rare, je sais depuis fin d'après midi que je recharge complet à Chilly Mazarin. Calcul rapide : 6 h env pour monter, 1h30 pour la liaison jusqu'à Chilly, me restera 2H30 pour sortir de la RP mais étant côté sud, je pourrais sans problème majeur atteindre le relais de Savigny à Courtenay, pour une bonne nuit. Ca c'est bon, mais ? car il y a toujours des MAIS dans ce métier.

    Toujours est il que j'arrive vers 12h15 à Gargenville en pleine pause malheureusement et je comprends bien que je ne serais déchargé qu'à partir de 13H. Mais, je peux me mettre à quai et couper. Sandwich achété le matin (plus rien dans le frigo) lors de ma pause douche petit déjeuner, vers Orléans. Je percours les 60 Kms qui me sépare de Chilly en un peu plus d'unze heure, donc tout bien. Bien entendu, c'est un pzeu le bronx sur place, mais je suis accueilli par la personne sympa rencontrée lors de mon dernier passage, qui m'annonce qu'il ne me chargera pas, et me dit d'aller au bureau. Je pesne au début à une "blague", mais non il y a un litige entre notre donneur d'ordre et ce fournisseur, donc pas de chargement. J'avertis bien entendu les bureaux qui se renseignent de leur côté. C'est confirmé : voyage annulé, donc on te cherche autre chose. J'annonnce le reste de mes heures et mon amplitude, en espérant bien entendu que je recharge côté sud, le bon cpôté pour descendre, puisque c'est ce que je visais Et ben, non, direction Gennevilliers, plein nord donc, et pour complet mon malheur un jour de grève et d'innondation de certains quais parisiens. Rapide coup d'oeil à Maps. J'ai cru faire une syncope. A 15H30, on ne voit que du rouge autour de Paris. Je m'empresse d'en informer Noel, mais non facile en 2h30.

    Bon, ce n'est pas de gaité de coeur que je redémarre, en ayant choisi le côté ouest pour remonter sur Gennevilliers. Un bout de 86, puis N118, puis D17, c'est ce qui parait le mieux en temps de parcours. L'A86 par l'est, c'est improbable. Vas y mon Baloo. Le départ tout bien, puis dans la descentevers le pont de Suresnes, je merde sans m'en apercevoir. Je suis du mauvais côté, et j'arrive dans un zone interdite au plus de 3.5T. Là, je fais un demi tour à l'arrache et vite fait ; c'était serré mais je suis passé avant un pont limité en hauteur. Je m'arr^te pour voir où, j'ai merdé. Je me dirige alors à nouveau en direction du pont de Suresnes, pour choper le quai de la D17, mais en y arrivant, j'ai une frayeur, je vois une voie de bus. Le soir, avec Sreet View, je verifirais et j'aurais bien du y passer. Il y a bien un voie de bus que l'on voit clairement, mais la voie des autres usagers est bien là aussi. Si des habitués de Paris me lisent : merci de confirmer ou d'infirmer svp!.

    Que faire : le parisien n'étant pas tolérant, je reprends la route par laquelle je suis venu et décide de tenter par l'A86 : Créteil, Nognet, St Denis. Que faire d'uatre quand tu ne connais pas trop la RP. J'appelle Tophe, et ce n'est pas facile pour lui de me conseiller, surtout que je commence à paniquer avec mon compteur d'heures qui tournent, et le chargement que je dois assurer, et surtout que je ne veux pas charger demain et me retrouver à traverser Paris en y passant la journée. C'est bouchon sur bouchon, et ca roulera mieux à partir de la bifurcation St Denis/ Lille. 

    Je me mets à quai avec 9h56 de volant : destesse petit Baloo. Franchement, je suis épuisé, les bouchons sur plus de 2 h, surveiller tes rétros pour les 2 roues, surveiller tes angles morts devant pour les véhicules qui forcent le passage sur ta droite : il faut mieux 1000 kms d'autoroute.

    Sur place, une chauffeur de chez TER faisant la liaison Orange/ Gennevilliers en régulier me confirme qu'elle passe par l'est le matin quand elle arrive vers 3 OU 4h, et le soir quand elle part vers 20h. Elle me dit mettre 1h30 jusqu'au péage de Fleury.

    Pascal, l'affreteur sur le forum vient me saluer, c'est sympa à lui. Les deux conversations avec la collègue chauffeur et lui m'ont fait retomber la pression. 

    Pas le choix ce soir : nouilles chinoises au camion, pomme et un petit biscuit (sans chocolat : le loose).

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  • Mes collègues de galère
  • Vendredi 30 Septembre 2022
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    Comment dire! Un début de nuit très bon, mais à partir d'une heure, c'est mort. Le va et vient des camions, le camion de cour, les cris, etc... plus de dodo. Déjà que la nuit précédente n'était pas bonne!. Bref, c'est bien avant l'heure que je sors de la couette pour me faire un bon café corsé accompagné du dernier pain chinois. Je ne sais pas si j'aurais les yeux bridés. J'attends les 9H01, à 3H36 , et démarre, pour prendre l'A86, à 3 kms de là. C'est le même trajet qu'a l'aller, donc je pars le coeur léger. Mais, y a toujourS un MAIS.

    Oh, des cones qui interdisent l'entrée de l'A86. Me voilà dans St Denis à chercher mon chemin. Suis noir. Je me pose, et je tente d'aller sur le périph via St Ouen. Sans connaitre vraiment, j'y suis dejà passé en voiture. Je trouve relativement bien mon chemin jusqu'à la porte de St Ouen.....fermée. Un vrai cauchemard. Que faire? Presque déja 35 mn de route pour rien ; je décide de retourner proche de l'A86, là où j'aurais dê normalement la prendre et attendre l'ouverture. 10 mn après, je bouge des caones pour me garer proprement avec les warnings. Qq minutues après, je serais rejoint par un chauffeur de 08 qui connait bien la RP et qui galère aussi. Par contre, il a un message positif : ils ouvrent d'ici 30 mn. On papote un peu ; nous sommes rejoins par un troisème camion, puis un quatrième, puis des voitures arrivent. La troies voies devient un vrai parking. 

    A l'ouverture de l'A86, c'est la libération, nous avons l'autoroute pour nous. Les collègues foncent, perso, je suis plus sage et j'attaque tranquillement mon contournement de l'A6. Je prends un bon coup de pompe après Auxerre, et à la prochaine staton, je décide de prendre une bonne douche ainsi qu'un petit dejeuner réparateur. Descente tranquille jusqu'à Lyon, entre-coupé de coup de téléphone afin de me maintenir en état de veille. 

    Je descends jusqu'à Corbas et l'AS24, où un grand nombre de camions attendent pour le plein. Ce n'est pas que j'en ai grand besoin, mais c'est plutôt l'ADBlue qui est bientôt à sec. Bien sûr dans ma grande chance actuelle, quand je suis près des pompes, celle d'AdBlue est "rubalisée"....elle ne fonctionne plus.

    Bref, je rajoute 3 ou 4 litres via les pompes située à côté, et je me rentre au dépôt. La piste de lavage étant libre, je fais un shampoing à l'ensemble. Mon patron est là, on discute un peu sur la terrasse, puis c'est au tour de Dudu d'arriver après avoir chargé à Vizille pour UK.

    Voilà une semaine qui se termine. Elle a été magnifique jusqu'à jeudi midi, par la suite, j'ai vraiment galéré. Ca tue une semaine, où tu fais le max pour faire le boulot au mieux.

    De retour à la maison vers 16 H, je fonce sur le canapé dormir une petite heure. Ce soir, on va chez ma belle fille. On va voir les petits fils. Une bonne façon de commencer un weekend.

    Entre temps, on me demande de vider à 5 H à Avignon au lieu de 8 H, afin de recharger entre 8 et 9 à Eure. Ok, boss.