FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2023 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 1 Décembre 2023
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    Vers 6H00, j'éclaire le webasto afin d'avoir le courage de sortir de la couette. Un petit café au camion et une tartine de confiture. Un peu de rangement puis les vitres intérieures. Le sac est quasi prêt, alors je peux partir prendre un petit déj au bar. J'ai le temps pour me rendre à Genlis à 9H00 ; je n'ai qu'une trentaine de kilomètres et encore.

    A 8H20, je descends de mon trottoir, la zone industrielle commence à s'agiter passablement. Le coin devient bruyant, ca me saoule.

    A 8H45, j'arrive dans la cour du client, et je me suis pas présenté du bon côté, mais rien de sorcier, il faut slalomer entre les voitures mal garées et ressortir vers le Colruyt. A titre d'info, il y a un très grand parking à côté de cette supérette pour stationner.

    Mis à quai, puis il est temps de charger des grosses palettes de 1200 x 1200, assez hautes et donc instables. Sur les quais, jen 'ai rarement vu autant de merdier. Le gars bien sympa au demeurant a du mal à se frayer un passage ; c'est un bordel sans nom. Il mettra 1h30 pour me charger ; il faut préciser que les palettes sont à l'autre bout du site....

    Il est temps de cloturer la semaine, alors go dépôt. A peine suis je engagé dans la descente vers Lyon, que Cindy m'appelle et me demande si je suis encore au dépôt...hein! Oup's. Elle souhaite que j'aille charcher le T de Nagib qui était au garage à Chasse, afin qu'il puisse attaquer de bonne heure ce lundi. C'est d'ailleurs Nagib qui ira livrer mon chargement, car lundi, je suis en congés. Dentiste lundi avec un horaire un peu à la con, alors autant prendre un jour, je n'ai rien pris depuis mon embauche, à part deux jours en avril et le 15 aout.

    La pluie fait son apparition vers Macon. Elle ne me quittera plus jusqu'au dépôt.

    Décroche de ma remorque à l'emplacement 17, tracteur garé à l'entrée, après avoir fait les pleins, je peux monter au bureau chercher ma quatrième prune depuis mars 2023! Celle ci a été prise dans la zone de travaux de la RCEA.

    J'ai mon programme pour mardi : des déchets ADR entre St Fons et Givors, puis tôles pour Conflent Sainte Honorine.

    Pas de photo ce jour, il n'y avait vraiment rien d'interressant : désolé Mich!

    Bon week end à tous, et salutations à Hicham.

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  • Lundi 4 Décembre 2023
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    Repos ce jour.

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  • On charge dans le hall
    Lyon au petit matin
    La mauvaise surprise à Givors
  • Mardi 5 Décembre 2023
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    Depuis vendredi, je sais que j'ai un régio entre St Fons et Givors. Mais hier en fin d'après midi, Cindy m'a rajouté un autre petit tour sur Lyon. Je charge 7 palettes pour Point P Vaise. Deux tours sur le secteur avant de partir sur Conflans pour le lendemain 8H00. Je n'aime pas ; c'est toujours une perte de temps.

    Je suis à 6H00 au dépot, mise à quai, mais non, la moitié des palettes sont "des longueurs" ; elles ne ne passent donc pas par le quai. J'entre donc dans le hall pour un chargement en latéral. C'est Gaby qui s'y colle, avec une rapidité et une dextérité étonnante. Il ne charge plus les bobines, mais exclusivement les containers : dommage, il bosse super bien.

    Après avoir jeté une sangle sur une palette douteuse, c'est à moi de me jeter dans la faune lyonnaise. Livrant Vaise, je m'autorise en toute légalité à passer le tunnel de Fourvière. Le client est facile à trouver en face de la piscine de Vaise. Avant d'entrer, je vais voir, pas de camions en place, je suis autorisé à me ranger sur l'emplacement des livraisons. Personnel super sympa, café offret, et très correct. Ce n'est pas Gaby qui décharge, mais ca va, il a le sourire, c'est déjà ça.

    Papiers signés, le chef d'agence vient m'assister pour que je puisse sortir à contre main et à l'aveugle dans la rue. Impec aussi, pas de klaxon, ne de voiture qui force. Oulah!! ca en devient impressionnant.

    Re tunnel, et toujuors bien entendu, vu l'heure, on entre dans le tube à basse vitesse. 

    Lorsque j'arrive à St Fons, j'ai quasiment 2H00 de volant! Ca m'agace. Il en faut peu pour m'agacer, n'est ce pas!

    Ici, aussi, ca se passe super bien. De plus, cette fois çi, j'ai le cariste, sns doute de la même famille que Gaby. Quand il pousse les IBC sur la largeur, jamais il ne tape sur les barres opposées. Propre, bien fait. Que demande le peuple : un café!

    Go Suez à Givors. EN 25 mn, sans doute, j'y suis. Horreur quand j'entre dans la rue, 6 camions sont en attente, garés le long du trottoir, alors je me mets à la file et fais voir le chauffeur juste devant moi. Il y a un excercice avec les pompiers ; le site est fermé temporairement et aucune iddé de la réouverture! J'en avertis immédiatement Cindy. Elle me rappelle : pas plus d'info ne lui ont été données. Quelle misère. Elle avertit deux autres chauffeirs de la boite de ne pas se rendre  chez SUEZ. 

    Pour ma part, arrivé à 10H30, j'en repartirais à 13H20, pour tout juste 20 mn de "vidage". Bref, go dépôt.

    Comme les emmerdes arrivent en escadrille, mon chargement va mal se passer, car on ne m'écoute pas. On a quelques spécimens à la logisitique. Quand je dis que ca ne va pas rentrer, on me répond "laisse faire, on a l'habitude. Alors je commence à sangler le premier lot. Et bien entendu quand le second lot est positionné, je pars avec le mètre. Et merde, j'ai raison. Chef ça passe pas....Ah ben on re-commence. Puis, c'est une suite de palabres entre caristes et chefs. Ils me saoulent tous et ça ce voit.

    15H40, je franchis le portail de sortie. J'appelle Cindy avec un peu d'amertume. Elle est déja au courant!!

    Heureusement, l'A46 passe superbement bien. Montée traditionnelle pour moi, en passant par le Morvan. Je suis proche de ma fin d'amplitude, alors que je suis à l'approche de la Croix de Molphey. Faire une 45 pour ne rouler plus que 30 mn afin de rester dans les clous des 15h00, pourquoi faire? Alors, je m'arrête chez Yvette.

    Demain, il me restera 280 Kms à faire pour me rednre à Conflans Saint Honorine! Et dire que si je n'avais pas perdu trop de temps, j'aurais pu monter jusqu'à Courtenay, et ainsi gagner 130 Kms. On verra bien.

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  • RP = bouchon !
    A6 à la hauteyr de Chzblis
  • Mercredi 6 Décembre 2023
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    Debout à 3h40, un café rapidement avalé, le tour du camion est effectué, je peux démarrer et aller affronter la RP. Jusqu'à Villabé, ca roule très bien, mais après on joue déjà à l'accordéon, puis à 10 Kms de l'intersection avec l'A86, on est à l'arrêt. Une fois passé ce point noir, quelques beaux ralentissements, mais rien de trop pénible. Les 4H15 soonent alors qu'il me reste encore 20 Kms environ, et perdrais pas mal de temps dans la traversée de Poissy. Je me suis planté entre A13 et N13 que j'aurais dû prendre. Je me gare chez le client en ayant dépassé de près de 20 mn mon temps de route!

    J'aurais bien le temps de couper mes 45 dans l'attente que l'on vienne me chercher. Une fois dans le hall, ce n'est vraiement pas un cariste de la famille à Gaby qui s'occupe de moi!! Il mettra plus d'une heure pour m'enlever mes 10 tas de tôles. Il voit bien que je m'impatiente, alors il me paise un café.

    A près de 11h00, je quitte cette ZI pour me rendre dans celle de Limay Porcheville. J'espère ne pas y arriver comme la dernière fois au moment du changement d'équipe et predre beaucoup de temps. La malchance a l'air de se séparer de moi, car aussitôt devant le portail du hal, que voilà qu'il s'ouvre. Alors même si le pontier qui va me charger n'est pas très locace, il est assez rapide. J'ai le temsp entre deux bobines de sangler, si bien que lorsque la troisième est dans la fosse, il ne me reste plus que deux sangles à jeter et fermer mon toit

    12H45, je quitte Limay et rejoins l'A13. Je tente une variante vers Evry qui me fait passer par la D444, de mémoire. Je ne sais pas si j'ai gagné du temps, mais il ne me semble pas en avoir perdu.

    En quittant Limay, il me reste 4H00, pile poil de volant, et après un arrêt douche encore une fois à l'aire de Chablis, je finirais avec 9H45 sur le même parking que j'ai quitté le matin même. 

    Suis bien naze quand même. J'ai RDV à Annonay à 11H00. J'envoie un SMS à Cindy pour lui signaler d'informer le client que j'aurais sans doute trente minutes de retard.

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  • Derrière la saleuse
    Du monde à Meyzieu!
    A89
  • Jeudi 7 Décembre 2023
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    J'étais bien claqué hier soir, et je n'arrivais plus à lire après 21H00, alors j'ai été rapidement sous la couette. Bien sûr, je suis réveillé aux aurores. Café au camion en attente de l'ouverture du relais. En sortant du camion, on ressent vraiement le froid ; ce n'est pas étonnant, la température est en dessous de zéro, et la végétation est givrée. On voit aussi quelques zones brillantes sur la route. Va falloir faire attention.

    A 5h09, je lâche le frein de parc. Dès Salulieu, je suis derrière une saleuse qui roule à 60 Km/h. Avec l'épais brouillard présent, je n'aurais guère rouler plus vite, alors je reste bien sagement derrière lui. Il m'escorte jusqu'à Arnay le Duc, sans doute est il désormais hors zone. La température oscille entre 0 et 1°, c'est légèrement plus rassusrant, et à l'approche de Chalon, il fait déjà meilleur.

    J'hésite à passer Lyon, vers 7H30, j'aurais dû car Maps n'est pas si alarmant que ça. En fait, je me pose à l'aire de Macon, pour 45 mn, et là Maps est devenu un peu plus rouge. Mais rien de grave tout de même, car par rapport à l'horaire calculé par le GPS, une fois à Communay, j'ai 8 mn dans les dents. Rien de dramatique.

    Sortie Chanas, sortie que j'ai longtemps prise lors de mon premier job. 

    Je suis même en avance pour mon heure de RDV, oh pas grande chose, mais 30 mn tout de même.

    L'usine IVECO Bus est à flan de colline ; on s'y déplace lentement car les abords sont bien chargés en pièces en tout genre, et supports de transport. A la lecture de mon nom, on me demande si j'ai de la famille dans le coin. Un peu plus bas, sur Aubenas et Bourg St Andéol. Personnel super sympa. Pour décharger les bobines, c'est un peu long, car le pont est à l'extérieur, mais sans déplacement transversal. Je susi obligé de reculer pour faire aligner la pince et avancer pour faire sortir la bobine du camion. Il y a trois bobines, on s'amuse un peu. Pour sortir, il faut faire riper grave. Et dires qu'il y en a qui le font chargé!!

    Je serais à l'heure à Meyzieu, et même en avance, toujours de 30 mn. Par contre, eux seront en retard. Mais mon cariste est sympa, et travaille plutôt bien. Je sors de Meyzieu à 14H30. J'ai RDV à 7H00 demain à Checy, à côté d'Orléans. 

    N'ayant pas fait de onze, règlementairement parlant, j'aimerais assez clôturer ma journée à 18H09. Je la clôturerais à 18H11 à Mornay sur Allier. J'avais prévenu Cindy que j'aurais entre 1h et 1h30 de retard demain, mais je pense pouvoir tenir mon heure de RDV.

    Il est prévu que je recharge vers Montargis, un lot pour Tredi à Salaize, à ne vider que lundi.

     

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  • Entre Orléans et Montargis
    Encore 3 kms et suis au dépôt. Givors
  • Vendredi 8 Décembre 2023
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    Je suis un peu chaffoin ce matin, en raison du risque à ne pas rentrer à la maison ce soir, alors que nous avons nos deux petits fils pour le weekend.

    Dès que les 11h00 sont écoulés, je traverse la parking pour rejoindre la N7 en direction de Nevers. Comme souvent à cette période, le brouillard est présent, mais bien moins épais que dans le Morvan quelques jours plus tôt.

    La N7 puis le bout de l'A77 sont bien soporifiques à souhait, mais je tiens le choc. Je serais sur la parking de la base à Checy avec 1H00 de retard sur mon planning, mais accueilli avec le sourire. J'ai un quai quasiment immédiatement, et j'ose une mise à quai à contre main, alors que tous les chauffeurs font riper pour se placer à main. C'est assez large, alos ça se tente. aA peine la cale mise que le rideau s'ouvre. Ils attendent tout de même que j'aille déposer mes clefs à l'accueil, puis ca bosse vite. Vingt cinq minutesp plus tard, on signe la CMR, et il est temps de partir vers Montargis, et plus exactement Mignères, à l'est de Montargis.Les routes qui y mènent sont assez glissantes, en raison des travaux des champs, et de la société sucrière qui se trouve dans le coin. 

    Lorsque je descends du camion pour me présenter, j'hallucine en voyant l'état du camion! Quelle horreur!

    La petite usine chimique où je charge est un peu vieillotte, mais le personnel est au petits soins. Finir la semaine comme celà me fait oublier le risuqe de planter ce soir.

    Bon par contre, il s'agit de charger 52 IBC de résidu de solvant. Je ne serais pas très lourd, car ils ne sont remplis qu'au tiers pour la plupart. On m'annonce 9T, et ce que me donnera la pesée de sortie. Par contre, des IBC sur deux étages, je n'aime pas, alors je vais jeter de la sangle, ou plutôt les placer avec l'échelle disponible sur le site. Tout celà prendra bien deux heures, et je n'hésiterais pas à passer à la douche, car même si il fait bien froid, on transpire vite sous les vestes d'hiver.

    Tout propre, je peux prendre la direction du dépôt, distant de près de 430 Kms. Avec 5H30 me restant, et bien 25/30 mn pour rejoindre les bonnes routes, je ne pense pas rentrer, mais je ne serais pas loin, sans doute entre Roanne et St Etienne.

    Alors, c'est bien dans la tôle et chargé léger, le camion est un vrai régal à conduire. Avec nos chargements acier ou boisson, nous ne n'avons pas trop l'habitude, mais en sortie de rond points, on prend vite de la vitesse. Aucun souci de circulation, pas un engin agricole, juste une mamie qui ne trouve pas la seconde dans la traversée d'un village au sud de Moulins, et un peu de ralentissement à l'entrée de Roanne. 

    Le tachy sonne les 4H15 à la sortie de Roanne, alors je stoppe pour mes 45.

    La traversée de St Etienne est annoncée un peu chaotique par Maps, il ne me reste dans les 20 mn à rouler. Fais chier, mais j'y vais : go dépôt.

    J'y serais à 18H45 avec 9H45 de route. Mme Combronde RSE, ne va pas être d'accord, mais j'assume.

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  • On vide à SQF
    Mon hotel pour cet nuit
  • Lundi 11 Décembre 2023
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    Le redoux de ce weekend a fait du bien; on a pu profiter un peu de l'extérieur, vélo avec mon plus grand des petis fils, et j'ai remonter l'huile au niveau des arbres à cames sur le flat allemand. Le mono espagnol avait eu sa dose le weekend dernier. 

    Ce matin, il faut faire attention où on met les pieds ; à priori les chats n'aiment pas la déco fait par les petits sur le sapin de Noel...

    Petit dej peinard avec ma petite femme, mais vers 6H30, il est temps de se séparer pour quelques jours.

    Au dépôt, il y a du monde : Patrick, Eric et Olivier sont à la machine à café.

    Je souhaite arriver au plus tôt à Salaize, alors je ne reste pas trop. 

    8H15, je suis à l'accueil de S4, avec la charmante dame toujours souriante. Je rentre de suite. Le parking de S4 n'est pas toujours bien accessible, mais là, il n'y a personne. Le personnel a dû mal à démarrer la journée, ca tombe bien, moi aussi. Tranquillement on débâche et on comence à ranger les douze sangles. Les premiers IBC sont enlevés par le cariste, histoire de faire un peu de place, et puis après je les déplace sur le côté arrière. On prend son temps, j'ai le temps car après je dois recharger à Dagneux pour Aubagne. Fatale erreur. Quand je ressort de Waste's City, Cindy complète ma journée, et eureka, je recharge des tôles (4 paquets pour 11 "palettes") au dépôt pour SQF. 

    Putain, 12 sangles, j'ai bien fait de les plier avec amour(lol).

    Cette fois, je ne refuse pas un café avec Olivier qui revient de sa livraison locale. Il recharge lui des tôles pour le 53, de mémoire. Une fois mes lots sanglés, je monte au bureau. Cindy est d'accord pour la semaine de CP entre Noel et Jour de l'An. De toute manière, ca devrait être très calme.

    J'arrive après midi chez le client, après avoir croisé un ami d'enfance vers Heyrieux ; mon poto Eric, mon fournisseur en Champagne, et fin connaisseur en matière vinicole. Son seul défaut ; il a toujours roulé en Yamaha...

    Rapide à vider, moins rapide pour ranger les sangles. Il me faut investir au plus tôt dans un enrouleur.

    Vers 14h00, je suis à Dagneux. Là bas, c'est toujours assez rapide à charger. Descente par la vallée du Rhône, avec une croisure avec Manolo sur l'A46 et Fab13 à la tombée de la nuit vers Orange.

    Exceptionnellement, je me gare dans la ZI des Paluds à 50 m du portail du client. Petite frayeur à l'approche de lu client de demain, la route est fermée; la déviation n'est pas très heureuse en SPL, mais ca se fait. Les 4H30 sonnent pile poil lorsque je tire le frein de parc. Mon camion est garé à côté d'une guérite où un veilleur de nuit est installé. Il vient taper la discute un moment.

     

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  • Mécanique de trottoir
    La remorque à Tim?
    Orange
    Et on attend
  • Mardi 12 Décembre 2023
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    Nuit tranquille dans cette ZI.

    Debout bien avant l'heure, je me mets en mode lecture, et j'en oublie la raison qui m'a emmenée ici, à savoir livrer du matos a 50 m de là. A 8H00, je suis tout de même dans la zone de déchargement, et après un petit café ensemble, on s'attelle à la tâche, entre-coupée par l'arrivée de clients. Mais à 9H15, je peux quitter Aubagne, pour me rendre à Grans. 

    Je n'ai RDV qu' à midi ; arrivé vers 10h30, je pense, je me pose à Clesud, où je peux dialoguer avec deux chauffeurs LT, qui sont depuis 1 semaine à l'arrêt à Clesud, pour un changement de boite à vitesse. Le second chauffeur est venu en camionnette avec un moteur complet, boite accouplée. Inls ont déja séparé la boite du moteur livré, ils ne leur 'restent" plus qu'à démonter la boite du bon vieux Man, et remonter la rechange. Bon courage à eux. Ils parraissaient bien fatigués.

    A 11h30, je me présente à Grans, mais je ne serais à quai qu'à midi, rien à dire. Par contre, à peine un tiers de la marchandise est sur le quai. Le cariste me signae que c'est le bordel en prépa! Je confirme. Un peu avant 14h00, je peux prendre la direction de Le Pontet, après avoir assisté à un entrainement de la patrouille de France. Je n'aime pas trop roulé avec ce type d'ambiance ; la peur des trop curieux!!

    Je tergiverse un peu pour trouver le client sur Le Pontet. Je traverse une partie du centre ville, pas sûr que j'en avais le droit, mais pas vu de panneau d'interdiction.

    Le parking est grand, on peut assurer une bonne manoeuvre sans faire riper les pneus. A la première approche, le magasinier était plutôt froid, mais il se detend et on passe la seconde partie du déchargement agréable. Par contre, le contôle est un peu long, la faute à une palette mal rangée. Ouf, tout y est.

    Go Orange, encore un petit saut de puce. Je n'ai RDV qu'à 16h00 d'après ma mission, 14H00 d'après le client! Bon, ca va, il n'y a pas de camion, à peine 3, de ce que j'ai vu. Ici, le cariste est un peu maladroit, la faute à un nouveau fen, qui ne possède que deux manettes au lieu des quatre habituelle. Il est 17h00 environ, que je passe le portail de sortie, mais les papiers ne sont pas sortis.

    Le dois livrer demain matin à la Côte Saint André, et j'ai pu voir que mon Maitre d'Apprentissage, l'ami Dudu était sur Jarcieu. On se téléphone, mais il a pris la direction du sud et o, se croisera d'aileurs vers la sortie de Tain. Contrairement à ce que j'ai dit sur le forum, lui m'a vu ; je lui ai mis un vent. Il était tout décoiffé!

    Je solde ma journée au Rival à 1 km du client. Le resto a changé de propriétaire et ma foi, ce n'est pas mal du tout. Le parking est blindé à 20h30, je me gare un peu plus loin, il y a pas mal de remorque en stationnement.

     

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  • Dépôt à St Pourçain, à côté de Vuitton, svp !
    Une pause en sortie d'autoroute
  • Mercredi 13 Décembre 2023
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    Limite une grasse mat ce matin, mais je suis debout vers 6H00. Je retourne au relais avec une petite marche. Retour au camion, je n'ai pas encore ma suite pour la journée. Je décolle un peu avant 7H30 et passe par la contre allée, le long de la nationale pour me rednre chez le client. Je peux ainsi rouler cool sans faire forcer la mécanique. Remarquez avec le peu de poids qu'il y a dans la caravane, il va pas forcer des masses. 

    Chez le dépositaure en matériau que je livre, l'atmosphère est bonne enfant ; l'agence est décorée et une grande partie du personnel "administratif" a sorti les pull over de Noel.

    J'attendrais un peu pour avoir une zone de déchargement, mais les gars sont des vaillants, ca ne trainent pas pour vider les trois camions qui me précèdent. Je cours un peu autour du camion, car ils sont deux à s'occuper du matos que je leur emmène.

    Le jour se lève à peine lorsque je prends la direction du dépôt, pour charger........et oui des bobines pour la Vendée. On va faire un peu tourner les bielles ce jour. Elles ne seront que deux dans la remorque, mais je suis limite en poids. De beaux bébés que je promène ce jour.

    Logiquement, lorsque je vais sur le 85, au sud de Nantes, je passe par la RCEA que je récupère à Montluçon, après une montée classique par la N7, mais là, je loupe la sortie Montluçon / Guéret, sans m'en apercevoir. J'étais au tél avec ma moitié car elle partait de la maison pour faire qq achats sur Lyon, mais aussi pour le concert de Sting en soirée, et la conversation a tellement duré, que j'ai même loupé la sortie St Amand. Quel con, mais quel con. Bon, je monte par Bourges, Tours et sors à Saumur pour prendre la direction de Cholet. J'ai bien fait 50 Kms de détour, mais sans perdre de temps et en ayant gangné sur ma conso : maigre consolation! Surtout que je n'aime pas ces passages. Bon, je ne prends pas l'autoroute quand je monte à Angers, ou sur Besançon, alors pour une fois! 

    Demain, je serais léger pour redescendre, j'aurais le pied léger, et je privilégerais les nationales.

    Ce soir, je coupe à Corons. Il me restera environ 1H30 pour arriver chez mon client. Départ programmé vers 6H30.

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  • Ma cage
    Chaipluou !
    Lussac, les pieds dans l'eau
    St Pourçain by night
  • Jeudi 14 Décembre 2023
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    J'ai un peu de mal à sortir de la couette ce matin. Un peu de flemme, mêlée à de la fatigue sans doute. Alors, j'attends que le téléphone remplisse sont rôle pour me sortir de ma léthargie. J'ai démarré la webasto quelques minutes avant, je peux me lever. Je suis rapidement sur pieds et dehors. Le collègue est en partance, avec un peu de retard ; je passe le saluer avant d'aller prendre mon grand café.

    Avec une minute de retard par rapport au calcul du GPS au départ, je me gare face au client. Le portail du hall est fermé, mais des voitures sont déjà sur la arking et j'entends bien les machines travailler à l'intérieur. Je pouse le portail coulissant et entre dans le hall. On me reconnait et on m'invite a entrer dans le hall pour dessangler. On m'annonce "dans 20 mn". J'aurais juste le temps de plier tout le matos et répartir le plancher, ainsi que d'ouvrir le toit, quand j'entends le doux bruit du pont qui vient se placer à l'arrière de la caravane. En 10 mn, c'est torché, les papiers étaient déjà signés. Je préviens Sébastien, le pontier de ce jour, que nous sommes quatre à monter en bobines ce jour. A priori, il savait que nous étions plusieurs, mais pas tant!

    Go l'Herbergement, pour un complet d'épicerie. Je n'ai qu'une quinzaine de kms à faire, et le client est juste à la sorite de la voie rapide. On s'enregistre sur une borne, et rapidement j'ai un SMS qui me donne un quai rapidement. C'est après que celà se gâte. On te depande de patienter dans "cage", à l'intérieur des halls. A priori, ma marchandise est prête, si j'en crois les nombreuses palettes qui sont stockées à l'arrière de ma porte de quai. Alors, je verrais, je pense, l'intégralité du personnel venir boire le café. Poli et respectueux, je dis bonjour à tout le monde. Mais c'est dingue le nombre de sourds ou malentendants qui il y a dans cette boite. Environ, les 2/3, je pense. Bref, si je vois l'intégralité du personnel, il n'y a pas un cariste dans les travées, pas un bruit de fen à gaz, nada. On entend juste le bruit des touillettes.

    Après 1h15 dans ma cage, j'ai pu faire un peu d'excercice. D'ailleurs, une charmante femme, ni sourde, ni muette, juste au moment où j'attaque mes pompes. Elle rigole, et lui répond que je m'occupe comme je peux puisque j'attends depuis plus d'une heure dans la cage aux Lions. Ah, repond elle. Bizarement, un cariste arrive dans les 3 mn. J'avais dit ça avec le sourire, sans colère (bon, je me suis retenu, on va pas se mentir). 

    Cariste super sympa, en 25 mn je suis chargé en épicerie. La conso sera bonne avec moins de 10 T annoncé. Autoroute jusqu'à Cholet, puis Bressuire, Poitiers, Bellac, RCEA, etc.. Je me pose juste avant d'attaquer justement la RCEA pour un petit repas. Nouvelle pause au dépôt de St Pourçain, pour 15, qui ne servent à rien, sinon faire mes ablutions.

    A 19H10, je termine ma journée à l'Hopital sur Rhins. Demain, je démarrerais.........sais pas, on va voir pour y être vers 9H00/9H30 et passer ainsi Givors sans trop de ralentissment.

     

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  • Direction le Forez
    Ma connerie
  • Vendredi 15 Décembre 2023
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    Et bien, pas mal sont partis tôt. A partir de 3h30, mes voisins de parking ont commencé les retours à la maison. J'ai fini par prendre mon livre et lire 20/30 pages, mais les yeux se refermaient, alors j'ai repris la position horizontale sous la couette. Entre deux démarrages, je suis retombé dans les bras de Morphée. Un café au camion, tout en préparant le sac pour le retour, puis il est temsp de traverser la parking bien détrempé pour un petit déjeuner plus convivial, et plus gourmand.

    A 7h00, je me décide à partir ; la traversée de Givors étant bien fluide. Et elle le sera une heure plus tard lorsque j'y passerais sans donner un coup de frein.

    Sortie à Vienne; non Couchou, je n'ai pas oublié de sortir : mauvaise langue!

    Sur place, j'ai un quai rapidement. Bon, il faut se vider soit même là bas, et le matériel est bien en mauvais état. J'utiliserais 3 transpalettes différents pendant ma corvée de manutention. Conrôle puis échange des palettes. Au total, j'y passe 1h30. Une bonne moyenne, tout de même. Retour au dépôt, en fait à côté pour y laisser mes échanges de palettes. 32 palettes à déposer, ca va. Je les emmè,e au transpalette au cul de la remorque ; trois piles, ca file vite.

    Je passe de l'autre côté de la rue, c'est à dire chez Combronde logisitique. "rentrage" dans le hall en marche à recul (coucou Thomas que j'ai croisé mercredi). Le soleil tape dans les rétrovisseurs, je n'y vois rien, à tel point que je descends pour m'assurer que je ne fais pas de connerie. Et je ne voyais pas Greg me faire signe de continuer à reculer.....pour vous dire.

    Vingt six palettes de bouteilles vide à descendredans les Grandes Bouches du Rhone lundi matin. Passage au stand pour remettre près de 800 l de GO, puis je me gare à l'emplacement 17, emplacement attribué pour ce weekend. A priori, le parking va être refait en début d'année, et je devrais avoir une place attribuée....enfin.

    Je fais le ménage, range les coffres intérieurs et extérieurs. J'avais laissé la visseuse et qq outils pour bricoler les "étagères" des coffres extérieurs. Durant ce temps, j'avais ouvert les vitres pour bien aérer le cmion, et tirer les rideaux pour être prêt à partir. Et je finis par partir.

     Cindy me rappelle vers 17h00. Normal que les vitres de ton camion soient ouvertes?"

    Baloo t'es un con, vaz y redescends au dépôt. Bon, c'était sympa, j'ai pu croiser, Eric, Najib et Olivier.

    Bon week end à tous.

     

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  • La maison SOHIER en vacances, comme d'hab
    Seul, mais il faut attendre.......
    Effectivement, on comprend l'attente, c'est blindé
  • Lundi 18 Décembre 2023
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    Cindy, avant de partir pour sa semaine de repos, m'a préparé un bon petit début de semaine, avec une livraion sur Marseille, fin de matinée, puis un rechargement vers les Rousset pour Frontignan le lendemain.

    A 6H00, je suis au dépôt; il fait bien froid, alors je démarre le camion dès que j'entre dans la cabine. Je range le frigo, mets ma carte, remplis mon heure de départ sur mon cahier perso, puis il est temps de lancer le Ford. Etant garé sur la dernière ligne, mais aussi étant l'un des premiers à partir, je n'ai pas d'autre choix que de faire le grand tour pour sortir du dépôt. Bien calme effectivement ce matin au dépôt, je n'ai croisé personne!.

    Sur l'A7, je trouve qu'il y a pas mal de circulaton, mais beaucoup plus de VL que de PL. A cette heure matinale, surprenant!

    La descente se fait tranquillement, et je me pose à l'aire de Mornas, pour me caféiner, mais aussi pour un vrai petit déjeuner que je n'ai pas pris ce matin à la maison. Les 15 passent vite, mais j'ai eu le temps de ranger les vêtements dans les coffres du temps que le café coule.

    J'appelle l'ami Chouchen afin qu'il me confirme le bon choix que j'avais fait pour me rendre à LA Valentine. Malheureusement, un accrochage a eu lieu dans ce laps de temps, et je perdrais pratiquement 20 mn.

    Bon, 20 mn ce n'est pas grand chose au regard du temps que je vais perdre chez le client. Arrivé avec 40 mn d'avance, et alors que les camions de 11h et 12h ne sont pas arrivés, ils ne m'ont pas appelé, et je n'ai vu que deux camions arriver durant mon attente. Bande de fainéasses ces Grandes Bouches de Rhône. Et lorsque j'entre ...........pas un camion (voir photo). Et dire qu'en 20 mn, je suis vide.

    Allez on quitte ces bons à rien, ou plutôt ces mauvais à tout, pour aller charger mes déchets vers le Rousset. Je passe par Gardanne, alors que le GPS voulait me faire passer par Aix. Sur place, les gars terminent à 15H30, alors inutile de vous préciser que les fen ont tourné sur deux roues. A un moment, ils étaient quatre à me charger. Mais, c'était beaucoup plus long pour les BSD!!

    Bref, à l'heure du goûter, je peux partir direction l'Occitanie. Rien de particulier à vous conter ; je visais une place dans la ZI pour passer ma nuit ; pas de chance, elle est prise. J'échoue sur la départementale entre Sète et Frontignan : espérons qu'il n'y ait pas trop de trafic durant la nuit.

     

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  • Toulouse, mais rien de dramatique
  • Mardi 19 Décembre 2023
  •  

    La nuit n'a pas été excellente, non pas qu'il y est eu beaucoup de trafic, mais j'ai été réveillé bien trop tôt. Un peu de lecture dans ces cas, et lorsque les yeux se fatiguent, on se remet dans la couchette.

    A 6H00, le café coulé, puis il est temps d'aller marcher un peu en bord de mer. Je n'oublie pas de mettre le bonnet, car la température est bien positive, mais c'est limite. On retourne au camion, pour un petit déj plus complet et il est temps de rouler le petit kilomètre qui me sépare du client. Le portail est encore fermé, mais l'attente ne dire pas. C'est juste un peu long en bascule. Seulement un autre bâché, et un citerne. Par contre, il y a bataille entre la chimiste et les opérateurs pour me donner mon point de déchargement. Je vais me garer dans une zone suivant les indications d'un opérateur, mais une fois garé, non, c'est là bas. Une fois là bas, il faut que je retourne d'où je suis venu.

    Je suis patient ce matin, mais clairement, je retourne au bureau avant de bouger une troisième fois. Ca bataille un peu, mais je les laisse faire. Au bout de quelques minutes, ils sont d'accord entre eux. Je reste où je suis, mais je passerais en bascule entre les lots. Ma foi, je suis ok aussi, surtout qu'il n'y a que deux lots.

    Tout celà me fait partir tout de même vers 9H40.

    Ma mission suivante n'est pas arrivée par une cassette auto-destructive après écoute, mais par le téléphone pro. Direction Beurk l'Etang. J'ai un peu de route à faire, mais en RDV à 12h00. Mon honneur est sauf puisque je m'inscris à 11H45. Mon honneur, oui, mais celle du client.....Putain, une fois sur la zone, j'ai attendu 45 mn pile poil avant de voir un cariste. Je pense qu'il était envoyé par Mme RSE, c'est pas possible autrement. La première palette touchera ma remorque vers 13H30. Ah, mais Baloo, n'oublies pas, tu es dans les Bouches du Rhône.....

    Sanglage obligatoire, donc je m'y plie, mais volontairement, je ne mets qu'une seule sangle à un endroit où une énorme tête pensante a déterminé qu'il en faut deux. Mais, c'était juste pour m'amuser, car j'étais sûr que le contrôleur, que j'ai attendu pas loin de 30 mn comme de bien entendu, ne regarderait pas mon sanglage. Et bien pari gagné. Il me tend ma feuille signé ; j'ai donc le diplôme de bon sangleur en poche pour passer en sortie. Une fois le diplome en main, je lui signale que je suis un mauvais élève. J'en étais mort de rire, franchement, j'ai bien rigolé. Bon prince j'ai mis la seconde sangle, mais j'avais la banane. Qu'est ce qu'on peut rigoler avec de telles procédures, n'est ce pas? Et puis, c'est bien plus amusant de le prendre comme celà que de se prendre la tête.

    Il faut bien rire, mais je ne suis pas en avance pour être en Vendée demain à 11h00, voir même en retard. Je dois cloturer ma journée avant 22H00, mais je n'ai pas le goût à m'arrêter à cette heure. Je stope à la douche un peu avant Toulouse, histoire de faire 30 aussi. Toulouse justement, ne passe pas trop mal.

    A Caussade, j'ai ma claque. Il me restara selon moi, plus de 6H00 de volant demain. Vers 17H00, j'ai averti Estelle, mon exploite en l'absence de Cindy, pour signaler que je serais entre 13H et 13H30 chez le client. C'est ok ; de toute manière pas le choix.

     

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  • La Vendée
  • Mercredi 20 Décembre 2023
  •  

    Après 9H et qq minutes, on repart direction la Vendée. L'A20 est bien calme et soporifique. Je ne sais plus trop où je m'arrête pour un café, mais c'était après 2h30 de guidon, puis une autre pause réglementaire un peu avant Poitiers. Je profite de cette pause pour confirmer à Estelle de mon heure d'arrivée. Et j'y serais même juste avant les 13h00. Mais c'est la pause, alors j'en profite pour dessangler en rouler mes sangles. Un peu avant la fin, un gars bien sympathique vient me chercher. Il veut me montrer où je dois décharger, et une reconnaissance à pied s'impose. Et ben, mon gaillard, j'ai un semi, pas une fourgonnette. Il faut tourner autour du batiment, avec deux angles à 90° dont le premier, je pense est très limite, limite, et puis il faut ressortir en marche arrière..........Hein!!!! Je propose de ressortir par le parking des employés, mais non, pas possible, puis de venir à la hauteur de ce parking en marche arrière pour décharger un côté, puis revenir en marche avant pour l'autre côté. Rien n'est possible pour différentes raisons. Est-il possible de décharger dnas la petite cour où je suis garé? On va en référer au big boss. Après bien 3/4 d'heure, on décharge devant. Mon gars commence à me vider, mais il met les palettes dans le seul endroit où je devrais manoeuvrer pour ressortir. Ben, il ne sait plus où mettre les palettes. C'est un scetch, mais il est sympa. Patr contre, il m'abandonne auprès de sa collègue qui elle est beaucoup moins sympathique et qui m'explique que j'étais attendu à 14H00, alors qu'elle ne me viderait qu'à partir de cette heure, pis c'est tout. Bon, je suis sympa, mais là, ils me les cassent. Ma patience a des limites. Alors, plutôt que de m'énerver (c'est pas bon pour mon petit coeur), je lui explique que je suis debout depuis 4H00 (j'ai exagéré de 30 mn, mais bon), tout ça pour livrer des billes plastiques et tenir notre engagement, et que j'ai faim, alors je pars déjeuner au camion. Venez me chercher si besoin. Et ben, figurez vous que Madame est venu taper à la porte alors que je n'avais pas encore attaquer mes brocolis. Encore bon Prince (et oui, ca me perdra), je descends de ma cabine pour finir d'enlever mes planches. 5 mn plus tard, c'est torché. Tout ça pour ça.

    Bref. 

    Allez go pour mon rechargement. J'ai une petite heure de route pour m'y rendre. Bonne information lorsque je passe sur la voie rapide, avec une vue du parking PL : il n'y a aucun camion. Ca devrait bien se passer. Je m'inscris après être passé par la bascule. Lorsque je ressors de l'accueil, trois chauffeurs arrivent. Bon vu l'immensité du site, trois camions avec moi, ce n'est rien. Je suis de suite dans un hall pour le chargement de trois palettes, puis je bascule dans une "autre gare" pour la plus grosse partie de mon chargement, soit 26 palettes. J'aurais le temps de faire un bon petit goûter, avant qu'un cariste vienne me charger. De suite, il m'annonce qu'il a prévenu la troisième et dernière gare d'apporter les 4 ou 5 palettes. Superbe idée, je n'aurais pas à tout faire et défaire. De plus, la came est prête, en peut être trente minutes, c'est plié.

    Vers 17H30, je sors du site avec ma CMR et mon BL sous le bras. Je reprends la quatre voies, direction Niort et je stoperais au relais des Deux Ailes, au sud de Niort, avec 9H54 de guidon. Je suis bien rincé. La douche sera bien réparatrice, ainsi que le verre de Porto.

     

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  • La Vendée
  • Mercredi 20 Décembre 2023
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    Après 9H et qq minutes, on repart direction la Vendée. L'A20 est bien calme et soporifique. Je ne sais plus trop où je m'arrête pour un café, mais c'était après 2h30 de guidon, puis une autre pause réglementaire un peu avant Poitiers. Je profite de cette pause pour confirmer à Estelle de mon heure d'arrivée. Et j'y serais même juste avant les 13h00. Mais c'est la pause, alors j'en profite pour dessangler en rouler mes sangles. Un peu avant la fin, un gars bien sympathique vient me chercher. Il veut me montrer où je dois décharger, et une reconnaissance à pied s'impose. Et ben, mon gaillard, j'ai un semi, pas une fourgonnette. Il faut tourner autour du batiment, avec deux angles à 90° dont le premier, je pense est très limite, limite, et puis il faut ressortir en marche arrière..........Hein!!!! Je propose de ressortir par le parking des employés, mais non, pas possible, puis de venir à la hauteur de ce parking en marche arrière pour décharger un côté, puis revenir en marche avant pour l'autre côté. Rien n'est possible pour différentes raisons. Est-il possible de décharger dnas la petite cour où je suis garé? On va en référer au big boss. Après bien 3/4 d'heure, on décharge devant. Mon gars commence à me vider, mais il met les palettes dans le seul endroit où je devrais manoeuvrer pour ressortir. Ben, il ne sait plus où mettre les palettes. C'est un scetch, mais il est sympa. Patr contre, il m'abandonne auprès de sa collègue qui elle est beaucoup moins sympathique et qui m'explique que j'étais attendu à 14H00, alors qu'elle ne me viderait qu'à partir de cette heure, pis c'est tout. Bon, je suis sympa, mais là, ils me les cassent. Ma patience a des limites. Alors, plutôt que de m'énerver (c'est pas bon pour mon petit coeur), je lui explique que je suis debout depuis 4H00 (j'ai exagéré de 30 mn, mais bon), tout ça pour livrer des billes plastiques et tenir notre engagement, et que j'ai faim, alors je pars déjeuner au camion. Venez me chercher si besoin. Et ben, figurez vous que Madame est venu taper à la porte alors que je n'avais pas encore attaquer mes brocolis. Encore bon Prince (et oui, ca me perdra), je descends de ma cabine pour finir d'enlever mes planches. 5 mn plus tard, c'est torché. Tout ça pour ça.

    Bref. 

    Allez go pour mon rechargement. J'ai une petite heure de route pour m'y rendre. Bonne information lorsque je passe sur la voie rapide, avec une vue du parking PL : il n'y a aucun camion. Ca devrait bien se passer. Je m'inscris après être passé par la bascule. Lorsque je ressors de l'accueil, trois chauffeurs arrivent. Bon vu l'immensité du site, trois camions avec moi, ce n'est rien. Je suis de suite dans un hall pour le chargement de trois palettes, puis je bascule dans une "autre gare" pour la plus grosse partie de mon chargement, soit 26 palettes. J'aurais le temps de faire un bon petit goûter, avant qu'un cariste vienne me charger. De suite, il m'annonce qu'il a prévenu la troisième et dernière gare d'apporter les 4 ou 5 palettes. Superbe idée, je n'aurais pas à tout faire et défaire. De plus, la came est prête, en peut être trente minutes, c'est plié.

    Vers 17H30, je sors du site avec ma CMR et mon BL sous le bras. Je reprends la quatre voies, direction Niort et je stoperais au relais des Deux Ailes, au sud de Niort, avec 9H54 de guidon. Je suis bien rincé. La douche sera bien réparatrice, ainsi que le verre de Porto.

     

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  • Aire de Pech Montat
    Posé au dépôrt d'Arles
  • Jeudi 21 Décembre 2023
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    Ce jour, je n'ai qu'à rouler pour me rapprocher au mieux de Martigues, lieu de ma livraison ce vendredi matin 8H00. Combronde possède un dépôt dans la ZI portuaire, je vise d'y poser mes roues pour ma coupure. Ca risque d'êtr limite au regard de quasi 780 Kms à faire, dont 170 kMS de natio, entre Niort et Limoges. Je suis réveillé vers 4H00, et je sors de ma couette une fois la cabine réchauffée. Le relais n'est pas encore ouvert, alors ce sera petit déj au camion. 

    Un peu après 5H30, je lâche le frein de parc. Il tombe un crachin ; c'est bien pénible à rouler, avec les feux des véhicules que l'on croise qui éblouissent toujours lorsque le pare brise n'est pas "essuyé". Mais, je suis en bonne forme ce matin, si bien que c'est avec plus de 4H00 de volant que je me pose à l'aire de Pech Montat. Je pars me dégourdir les jambes, toujours sous le crachin qui semble me suivre depuis ce matin. Le café est le bienvenu. Mon idée de me poser ce soir au dépôt d'Arles murit, surtout que le Ford a été bien gourmand sur la montée sur l'A20, et il devrait garder la même gourmandise pour la GO, vu qu'il est chargé d'un poids très voisin de celui de la montée. Je pourrais ainsi le contenter. Seul énigme, il me reste 6H00 pour ralier Arles.

    Je souhaite passer Toulouse et me poser pour casser la croute. La rocade toulousaine passe crême, et c'est tant mieux, pas de perte de temps. 16 mn chrono pour une petite graine. Malgré que l'A61 à l'approche de Narbone, soit limité à 70 Km/h pour les PL, je ne baisse pas le rythme. Le vent est important, mais pas de quoi s'alarmer tout de même.

    Je me pose sur l'aire "jesaispluzou" pour solder ma dernière coupure, et il est temps de rejoindre Arles. Ca devrait être fin, voir très fin. On va stoper le suspens, je termine avec 10H06 devant la pompe à GO du dépôt. Je remplis un seul de mes deux réservoirs, et complète l'Adblue.

     

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  • LM Martigues
  • Vendredi 22 Décembre 2023
  •  

    Etant réveillé tôt, trop tôt comme d'hab, je décide de remplir mon second réservoir, le plus gros. Ce sera toujours ça de moins à faire ce soir, et puis la pompe marche du feu de Dieu par rapport à la notre.

    Vers 6H15, je me décide à partir direction Martigues et la zone commerciale Canto Perdrix. A priori, rien de difficle, sauf que... J'avais bien vu que cette zone commerciale était très proche d'un quartier résidentiel. Et ben figurez vous qu'à 7H30, je me suis retrouvé en plein lotissement avec des voitures de partout, des virages a angle droit, des lampadaires de partout, et impossible de trouver le client. Certains accès sont interdits au PL sup à 7,5 T, d'autres à tous PL (sans indication "sauf livraison"). Putain, je tourne en rond ; j'aperçois un Auchan et un Norauto, je me glisse sur la route d'accès et demande à un gars, qui me dit de ne pas aller plus loin. Bon, il connait le LM, mais n'est pas sûr qu'en PL ça passe. Je finis par trouver, mais quelle sueur de bon matin. Et dire que Pierre70 vit cela tous les jours! A la réception, ils m'indiquent que c'est souvent la remarque des chauffeurs qui ne connaissent pas le coin! Ca va suis dans la moyenne des cons.

    Bon, ils sont sympas, ils paient la café, mais ce ne sont pas des forçats du boulot. Et vas y que ça contrôle chaque palette, une étiquette est collée, le gars prend un temps fou. A 9h30, je peux partir...enfin, puis-je dires!

    Mission suivante ; deux ramasses sur le Pontet et Monteux pour SQF. RDV 11h00. Allez go, pas une minute à perdre. Sauf que.... 

    Dans la traversée de Miramas, Damien, un collègue de l'affréteuse qui s'est occupée de moi cette semaine (Cindy CP), me rappelle eet m'indique qu'une fois vide à Martigues, je dois aller au dépôt d'Arels. Et garçon, j'en suis parti il y a près une demie heure. Et notre point GPS, il sert à quoi?

    Je dois faire une navette Arles / Vergèze, puis on m'envoie la suite, avec sans doute un chargement Garons pour SQF.

    Au vue des hésitations, je commençais à pas trop sentir l'affaire! Bon soldat, je m'excécute. Au dépôt d'Arles, ca va relativement vite. A 11H15, je ressors ; malheureusement, deux accrochages sur l'A54 me feront perdre bien 20 mn. Il est bien 12H30 quand je m'inscris à la bouteille ronde. Cool et très rapide à décharger, et j'ai eu quelques sueurs avec le vent, et le débâchage latéral.

    Je dois couper 30 mn, alors autant casser la croute. Avec mes deux nuits dans la cabine, mes réserves sont au plus bas dans le frigo, alors on fait "maigre". Avant les fêtes, pas grave, n'est ce pas, et puis ce soir, c'est réveillon avec les petits enfants à la maison. Cathy, ma moitié, a déjà tout préparé. Les cadeaux sont dejà sous le sapin, pour vous dire. 

    Par contre, quand le regarde ma mission, j'ai à nouveau une petite sueur derrière la nuque. RDV 17H00! J'appelle immédiatement Estelle pour lui signaler que mon amplitude termine à 21H15, "ca va le faire". Je réponds que j'ai un énorme doute!

    Sur un malentendu, je me présente à 14h45 au poste de garde. A l'accueil, ils appellent les quais et annoncent "le RDV de 19h00 est là". Je suis tombé à la renverse. Après une scéance de massage cardiaque, j'ai repris mes esprits. Quai 41, "on devrait vous charger avant l'heure". Oui, mais à quelle heure? 

    Lorsque je suis à quai, j'appelle Estelle, laisse un message, puis un SMS. Re SMS à 16H00. A 17H15, la première palette fait vibrer ma cabine, mais la seconde n'est pas rapide à venir. C'est toujours long, lorsque l'on attend. Il est presque 17H40, quand je peux fermer les portes et passer chercher mes papiers, et ma CMR. Je cloture ma misson sur le téléphone pro, en espérant qu'Estelle m'appelle. Mais non! Bon, ben, on va faire avec ou plutôt sans.

    Bien entendu l'arrivée sur l'A9 est bloquée... 15 mn de perdu, et c'est à ce moment que ma belle fille m'appelle avec les petits fils. Elle ne sait pas encore que je risque de ne pas rentrer ce soir.

    Tout espoir d'arriver à la maison, même tard, est levé lorsque un PMV annonce juste avant la sortie Remoulins "accident, bouchon 40 mn". Je prends limite la sortie sur deux roues, et remonte par la nationale. 

    20H23 : stop à Ma Campagne aux Tourettes. Les boules. 

    Sur la route, mon téléphone sonne ; Logan, le plus grand veut savoir quand j'arrive.......

     

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  • Vienn, ca sent l'écurie
  • Samedi 23 Décembre 2023
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    Et bien, nous étions bien une cinquantaine de chauffeurs hier soir, et ce matin, une dizaine au petit déjeuner. Et il en reste encore une trentaine de garé.

    Je rejoins rapidement l'A7; peu de camions, ni à la montée ni à la descente. Je n'en doublerais aucun et seulememt deux me dépasseront, calé que je suis à 86.

    Je suis au dépôt avant 7h15. Je trouve une place libre pour y décrocher ma remorque, puis je passe au stand pour les compléments GO et Adblue. Le karcher est bien là, mais il a été déconnecté. moi qui voulait donner un coup sur le chassis du tracteur, pour une fois que je en solo.

    Je pose le tracteur à côté des autres tracteurs mis au repos entre Noel et Jour de l'An. Impossible de me garer à côté du Renault de Jean Paul, qui nous quitte pour la maison Jaquemmoz.

    Je passe vider ma carte, déposer mes CMR hebdomadaires. Je n'oublie pas de laisser bien en vue la CMR pour la livraison de mardi. Je récupère ma voiture pour une dernière tâche : vider la cabine de toutes les affaires que j'ai préparées ce matin avant le petit déjeuner. Il est 8H20, j'envoie un SMS à ma moitié : pain au chocolat ou aux raisins?

    Sur ce, bonnes fêtes ) tous et bonnes vacances à ceux qui en prennent.

    Abusez bien des bonnes choses.

    Une grosse pensée à nos amis Manolo et Cherokee.