Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Comme hier, on ne s'affole pas trop pour démarrer la journée. Je sais qu'en allant au PEH pour rendre mon container à 7H30, je me fous dans la gueule des bouchons lyonnais, mais pas le choix. Je mettrais 45 mn pour m'y rendre, avec, et j'en suis ravi, un grand savoir vivre à l'arrivée du BUS sur l'A7 ; et oui, ca ralentit et chacun fait des efforts pour que tout se passe bien, et cela rend le trafic d'une fluidité impressionnante. Seul bémol, un gros con en 3.5T qui asse sur la BAU pour gagner dix places..et donc provoquer un ralentissement, puis…..un arrêt.
Personne devant moi, c'est réglé en trois minutes chrono, mon histoire.
Retour à Loire, pour reprendre un 40 pieds à destination de Nîmes comme hier. Au dépôt, j'arrive avec ma CMR toute prête sous le bras, mais je peux l'envoyer dans la corbeille à papiers. Ce matin, Stéphanie a reçu l'annulation du voyage de la part de MAERSK SP. Elle me retrouve un voyage local entre Corbas, pour un nouveau 40 pieds, à vider à St Vulbas, avec un RDV à 12h45. Il est à peine 9H15, j'hésite à y aller en marche arrière?
A l'approche de St Vulbas, je serais ralentit par un convoi, escorté par deux motards et deux voitures pilotes ; à part ça, le trajet a été bien cool, via Meyzieu et Loyettes.
J'ai contacté mon poto Jean Marc (qui roule en 1050 Suz), mais il n'est pas à son domicile, il a déjà quelques rdv pro cette semaine. Vraiment dommage, on ne s'est pas vu depuis bien longtemps. On compense par un long coup de téléphone.
J'arrive avec 1H30 d'avance sur mon RDV, amis ce n'est pas la peine de se présenter avant. Là bas, nous "avons" deux quais pour vider, et il y a déjà deux camions en déchargement. A 12h30, je m'inscris, et à 13H15...je peux enfin me mettre à quai. J'arrive à esquiver dix colis qui tombent en ouvrant les portes. C'est ce que l'on appelle "les tombées du camion, non?".
Je prends la direction de Corbas pour y rendre ma boite, en passant comme à l'aller. Je fais donc connaissance avec le site de Wheeltainer, une boite du havre (les camions bleu clair). A distance, Hervé qui bosse pour eux (un ancien affrété Combronde), m'ouvre le portail. De suite, je suis accueilli par le chauffeur du steacker, et trois minutes après je suis déjà engagé sur la route pour retourner au dépôt. Je prendrais le container à destination de Manduel, celui que je devais prendre ce matin même, et qui ne sera à livrer que demain 13H00.
J'ai mis plus d'une heure et quart pour rejoindre le dépôt de Loire sur Rhône. Après l'inévitable bouchon A7/A47, c'est la traversée de Givors qui est une catastrophe.
Lorsque j'arrive enfin à destination, j'ai aussitôt mon 40 pieds sur le dos, et je passe au bureau pour ma lettre de voiture. RDV demain 13h00, comme dit plus haut.
Je sais qu'Hervé remonte de Fos, alors dès que je suis engagé après Vienne, on s'appelle et on décide de se retrouver aux Châssis à la Roche de Glun. A partir de Chanas, je prendrais la N7, car je ne suis vraiment pas pressé, et chargé à 18T, on y roule bien. Même la traversée de Tain se fait nickel.
Lorsque j'arrive vers 18H30 au niveau du Châssis, le parking est déjà rempli à 90 % ; étonnant? J'avertis Hervé pour qu'il mette le pied à la tôle.
On passe une bonne soirée, au frais, avec le temps qui commence à se rafraichir en fin de soirée.