Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Partir à minuit, et rouler la nuit, je n'aime pas, alors, je me suis occupé du jardin le matin, et l'après midi, de pas mal "d'administratif" à la maison. Et tout ceci, avant que les petits fils débarquent à la maison, car leur mère est partie au Canada pour 15 jours. Mais, ils ont été adorables, vraiment, superbe soirée. J'ai bien tenté de me coucher tôt, mais peau de zob, pas moyen de trouver le sommeil, alors je suis retourné lire un thriller policier, qu'un cousin éloigné à écrit. Il porte bien son nom de famille : Bouquin…
A 23H15, je me lève, et j'ai dû dormir dans les trente/ quarante cinq minutes. Le temps d'une mi-temps de nos bleus sous l'ère Deschamps (sans compter les dix premières secondes, bien sûr).
Une grand café est avalé, pendant que je range mes petites boites plastiques qui se trouvaient dans le frigo. Il est minuit quinze, quand je fais mon premier tour de roue sur le parking de la boite. On ne peut pas sortir par le chemin habituel…., et oui, des camons containers bloquent la sortie. Heureusement, je l'avais vu avant de démarrer sinon, j'étais bon pour une marche arrière.
La traversée de Givors est beaucoup plus fluide que la semaine dernière. Certains kebabs sont encore ouverts à cette heure ci. Je roule en Renault désormais, je ne m'y arrête pas. Le Fourvière aussi est bien calme ; je serais seul dans le tube.
Dans le sens de la capitale, il n'y a personne, à part une voiture ici ou là. Dans le sens de la descente, ça roule un peu plus. Je ne croise pas trop de sapin de Noel, et j'arrive sans problème à tenir trois heures au volant. Je m'arrête sur une aire après le col de Bussy en Chaume, pour un café qui est quand même nécessaire. Pendant que celui coule, je fais plusieurs fois le tour du camion pour me dégourdir les jambes.
Je reprends l'autoroute et c'est seulement dans les environs d'Auxerre, qu'un premier camion me double. Et c'est un "voisin", puisqu'il s'agit d'un Querlioz.
Lors de ma seconde pose, je file de suite retrouver un oreiller. Il semblerait bien que le réveil fasse son job en me réveillant vingt cinq minutes plus tard.
Mais, c'est assez frais que je reprends mon petit bonhomme de chemin. Je suis étonné de la conso de Valentino, car chargé à 29T, je suis même pas à 31 l/100 à l'approche de l'A5. Maps m'indique lorsque je suis à la hauteur de Réau que tous les indices sont au vert, mais cela change vite de couleur vers Mitry. Après ce n'est que du bouchon. Entre Mitry et La Courneuve, je mettrais, je crois, plus d'une heure et quart. Ma moyenne qui était dans les 81 Km/h, vers Réau, se fixera à 51 lorsque je tirerais sur le frein de parc, une fois arrivé….
Un seul camion sur la parking, et j'ai quarante cinq minutes de retard, point que me signale l'aimable personne à l'accueil. Non, je plaisante quand je dis aimable. Je lui réponds "Ici c'est Paris".
J'ai de suite un emplacement, mais il me faut tout dessangler, avant qu'un cariste s'occupe de ma came. Cinquante minutes plus tard, je suis invité à me déplacer sur un second emplacement pour être chargé. Le second cariste est d'un maniaque et assez adroit, les palettes sont alignées comme à la parade. Je lui dis, en partant, que je vais essayer de respecter son travail et rouler cool, pour que rien ne bouge.
Mon compteur horaire affiche 7H35. Je vise le relais de la Clef des Champs à Champigny. Je clôture ma journée bien nocturne avec 9H59 de volant. Pas sûr que je sois bon en en temps de service.
J'informe le relais que je serais parmi eux ce soir, mais que dans l'attente, je vais passer côté couchette. En clôturant ma journée, je m'aperçois que je suis passé en moins de 13H00 d'amplitude pour une minute, et avec 9H59 de conduite. Bon, on oublie le temps de service, on est bien d'accord!
Une heure trente de sieste, et je suis refait.