Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
Mission d'aujourd'hui : vider à Tain, à 3 kms du Châssis, remonter au dépôt pour trois bobines, puis monter sur la région de Tours, en espérant comme beaucoup, ne pas être ennuyer par les conditions météorologiques.
7H30, je sors du parking pour accéder à la ZA des Grands Crus. Malgré que le site ouvre à 8H00, ce qui est à mon avis une erreur, car une boite qui traite la viande est généralement ouverte plus tôt. Et c'est ouvert. Je suis attendu quai 1. Ce n'est pas le quai le plus accessible, mais ca le fait quand même. De suite à quai, je suis pris en charge par un personnel sympathique. Les camions frigos arrivent les uns après les autres ; la cour est bien chargée, et je serais obligé de manœuvrer un peu pour pouvoir sortir.
Il est 8H30, quand je franchis le péage de Tain, direction Lyon.
Lorsque j'arrive au dépôt, c'est la période creuse, si bien que Thomas est bien content de bosser un peu. Il est nouveau, les premiers chargement de bobines étaient un peu limite avec les gros chargeurs. Ce matin, je lui fais la remarque, il a bien progressé et il est bien doux. Il passe, pour le défendre, de fen dit classique sur des quais, à ces engins lourds et charge lourde et avec fort balan.
Le temps de jeter mes sangles sur dessus, je ressors du dépôt sans doute quarante cinq minutes plus tard. Bonne nouvelle au bureau, Cindy reprend ce lundi. La pauvre..jeune maman, laisser son petit bout de chou pour aller bosser. On lui souhaite plein de courage.
Comme tous les jours, j'ai passé pas mal de temps au téléphone avec les collègues, mais aussi avec Lagaffe. Tous sont dans des situations "routières" un peu inquiétantes. Robert qui descend de St Pourçain, m'annonce que sur Roanne, c'est blanc et peu dégagé. On se croise d'ailleurs au péage de Veauchette. Quand j'arrive sur Roanne, les routes sont au "noir" quasi sèches., avec des températures proche de zéro.
Je roule jusqu'à l'aire de la Gauthière pour un petit cassage de croute léger, comme d'habitude à midi. Sans oublier un bon café chaud.
Je monte via Moulins et Bourges. Olivier, sui monte sur Paris via l'A77, m'avait annoncé que les routes étaient aussi blanche dans le secteur. A l'heure où je passe, rien à signaler, ca roule bien, et avec des températures positives. Un seul accrochage à signaler à la sortie de St Pierre le Moutiers.
Je reprends l'autoroute à Bourges, car mon temps est compté. Je ne connis pas mon programme, et ne sachant pas où je recharge, je souhaite conserver un max de mes heures pour le retour vendredi. Vers Romorantin, je prends un bon coup de pompe et je me mets dans la couchette ; je dors près de vingt minutes. Ah quand même!
J'arrive devant le client avec 8H46 de route, il fait un froid de gueu ce soir, avec un vent vraiment glacial. Je pars marcher quand même ; passer la soirée dans la cabine, oui, mais bon, j'aime bien sortir un peu du camion.
A peine le frein de parc tirer, je reçois mon programme. Dommage, j'aurais pu m'arrêter au centre routier, prendre un plat chaud. Je recharge le long de l'A85 vers Chabris pour Salon de Provence lundi 7H30. Logiquement, je passe avec 8H00/30 pour rentrer.