Soyons honnêtes ! Elles nous énervent ces voitures, qui doublent n’importe ou, qui avancent pas, se garent n’importe ou ! J’en passe et des meilleures, malgré tout, certaines voitures sortent du lot, restent souvent gravées dans les mémoires, alors le conseil d’administration de FDR s’est réuni et a réuni des photos empillées depuis des décenies pour les publier dans une nouvelle rubrique qui devrait peut-être vous plaire. De la voiture classique, quelques voitures d’exception et du collector comme toujours ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/voitures-course-et-vintage
Les photos FDR, c’est aussi les tracteurs agricoles
Si tu aimes les tracteurs… Alors, tu devrais aimer cette rubrique qui sent bien bon la campagne. Depuis le temps que je devais lancer la section, c’est fait : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/tracteurs-agricoles
Qui connait Ludo ?
Karine lance une bouteille à la mer :
« Bonsoir à toutes et tous : Besoin de votre aide précieuse pour retrouver un chauffeur poids lourd . Vendredi 13 juin 2025 , sur la N10, sens Sud Nord , environ 75km aprés Bordeaux , je me retrouve début d après midi dans un bouchon niveau de Peujard en Gironde (33) suite à un accident . La forte chaleur est là 36° . la patience est de mise . Un très gentil chauffeur routier, Ludo m a très spontanément offert une bouteille d eau..une naufragée de la route sauvée . Je voudrais le retrouver pour lui offrir à mon tour un verre pour le remercier . il a 43 ans, les yeux bleux , barbu , porte une casquette blanche . Son camion est blanc portant le logo Evolutrans avec une bache bleue avec des pois blancs coté cabine ( voir photo jointe ). De Peujard il lui restait une trentaine de km pour rentrer . il serait de Charente avec un petit accent de Nord pas de Calais. sauf erreur de ma part il livre des fenetres . Il serait début de semaine région parisienne et le Nord pour repasser ensuite par Tours A10 direction ses livraisons suivantes . Tours où je réside , me donnant la possibilité de lui offrir ce verre. Grand merci d avoir pris le temps de me lire . Aucune connaissance sur les camions pour apporter une marque ou autres détails. Je ne sais pas quels autres biais le retrouver ..vos conseils seront les bienvenus. Je m appelle Karine , il se souviendra je pense .
Bonne route à tous , prenez soin de vous avec ces chaleurs qui doivent rendre vos conditions encore plus difficile.
Karine »
Si vous avez une idée, vous pouvez répondre ici : https://www.fierdetreroutier.com/phpbb3/viewtopic.php?p=917940#p917940
Voir grandir ses gosses 1
L’autre matin à la radio, j’entends un étudiant en médecine dire qu’il ne veut pas devenir médecin de campagne mais médecin de ville…pour voir grandir ses gosses. Etrange si on a la vocation pour un métier de vouloir le faire, mais pas à fond. Dans leur métier en plus, avec la raréfaction des toubibs à la campagne, il y a moyen de faire une belle carrière…
J’en suis là dans mes pauvres réflexions de tourneur de volant, quand je me dis : et toi ? As-tu vu grandir tes gosses?
Depuis vingt ans, je pars à la semaine, mes gamins sont nés et ont grandi dans ces conditions. Est-ce qu’ils en sont malheureux? Suis-je un éternel absent, une pièce rapportée du week end? C’est quoi le plus important, la présence physique ou le poids moral du père? Suis-je plus absent qu’un mec qui rentre tous les soirs pour regarder Dechavanne veautré dans le canapé ou qu’un cadre qui ramène du boulot à la maison et qui ignore ses morpions?
Je n’ai bien sûr pas de réponses précises. La présence journalière d’un père ne freine pas la croissance des enfants et l’inverse non plus d’ailleurs! Je tente de m’occuper de mes rejetons quand je suis là, on essaie d’aller au cinoche, d’avoir des activités ensemble. Aujourd’hui on a tous des téléphones, on s’appelle, on pense les uns aux autres… J’espère faire au mieux.
Je pense les enfants suffisamment intelligents pour comprendre les motivations de leurs parents. J’encourage les miens à faire le métier qui leur plaira. Et je ne pense pas mes mouflets assez égoïstes pour me pourrir la vie en me demandant d’arrêter la route, je le suis assez moi, égoïste en continuant… Il serait stupide de comparer d’une part, l’amour que je porte à mes enfants et l’amour que je porte à mon métier d’autre part, mais on peut essayer de concilier les deux.
Malgré mon boulot, j’ai vu grandir mes gosses et je me souviens de tout, de tout…
85 photos diverses et variées, mais classées un peu quand même
C’est sur FDR, et seulement sur FDR, la rubrique « Divers » qui réuni à la fois des véhicules improbables, des batiments, des chariots et tant de choses inclassables dans un joyeux bazar, trié quand même avec les photos de Yaya, Pascal Sabot, Pierre Eric, Renaud71, 85 photos qui vous confirmeront qu’il y a vraiment de tout sur cette galerie
1, 2, 3 c’est parti : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/divers
Vues d’arrières, 126 nouvelles photos
On s’interesse un peu aux vues d’arrière, du détail, des idées pour les maquetistes souvent. 126 nouvelles photos de remorques classiques, rares, ou des vraies oeuvres d’art, il y en a pour tous les gouts avec les photos de Gerard Bobenrieth, Ruben Soria, David Houche, Mich07, Sebastien Valentin, Tophe69, Alexis Mourot, Pierre Eric, Bata25, Pascal Sabot ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/arrieres-de-camions
Du Mali au Togo avec Abdoul et son MAGDAF
Il est 02 h à Paris et minuit à Bobo Dioulasso
Ce 02 avril 2025, je suis chargé de 50 tonnes de ciment CPJ 45 de l’usine Cimasso de Bobo Dioulasso pour une livraison dans la ville historique de Sikasso au mali. 2h du matin après la pesée me voici garé à l’extérieur de l’usine…
Maintenant il faut mettre la bâche. Il es 4h 05 mn du matin quand nous finissons de bâcher et sangler. Mon apprenti et moi sommes fatigués fatigués fatigués. Un peu de repos est mérité. Le soir de mercredi 2 avril j’ai quitté mon domicile vers 19h 30 après un repos bien mérité. Et vers 20h40 j’étais déjà à la sortie de la ville ticket de péage en poche. Direction Orodara ville située à 80 km de Bobo Dioulasso.
A 00h30 j’avais parcouru juste 50km tenant compte de l’état de dégradation avancée de la route. Pose de 10 mn contrôle général du camion et de la marchandise ras. 3h du matin Orodara est à 10 km derrière. Je prends une bonne pause qui s’impose à Dieri.
Jeudi 03 Avril
07h du matin, après quelques heures de repos, vérification générale du camion, huile, liquide de refroidissement, pression d’air des pneus me voilà encore sur la route. La frontière est à 30km. A 10h nous voilà à la rentrée de la ville de Koloko Dernière ville du Burkina Faso, contrôle, sécuritaire, Maintenant il me faut une place au parking de la douane, un petit Dodo le temps que les formalités administratives finissent.
Vers 14h la douane burkinabé m’a libéreré et 30mn plus tard j’étais dans la première ville du Mali du nom de Heremakono là là aussi contrôle sécuritaire, douane contrôle, une heure après j’ai le OK de douane Malienne.
Sikasso est à 40km donc il faut avancer ….
22h30 me voilà garé à Niena après avoir dépassé Sikasso de 80km de plus contrairement à ce qui était prévu au départ à mon arrivée à Sikasso le client me propose une livraison chez l’un de ces clients en contrepartie d’un supplément de transport… Ce que j’accepte sans hésiter 😚.
Comme le dit l’autre : On est déjà à terre est-ce qu’ on peut encore tomber? C’est nonnnn 🤣🤣🤣…
Vendredi 04 avril 2025
Il est 8h30 quand les manœuvres commencent à décharger les premiers sacs de ciment Il faudra 4h pour que le dernier sac de ciment quitte le plateau.
Pas de temps à perdre direction Sikasso où un chargement de sésame déjà prêt m’attend pour une livraison à Lomé.
2h du temps après nous revoilà encore à Sikasso mais avant l’entrepôt de chargement un tour dans un garage de soudure histoire de rafistoler un peu le châssis du plateau qui a des petites fissures.
Là je viens de trouver trois de mes confrères qui espèrent charger le précieux sésame… deux ont déjà chargé … faudra que le troisième charge avant que mon tour arrive donc patience. A 19h l’affréteur m’informe que mon changement est pour demain matin tenant compte des confrères arrivés avant moi. Donc du coup je cherche à prendre une douche et par la suite à manger et un bon dodo n’est pas à refuser.
Samedi 5 avril 2025…
Déjà à 06h je suis sur pied avec l’espérance d’avoir mon chargement le plus tôt possible….
Mais ce n’est que vers les 9h que le premier sacs ont commencé à être déposé sur mon plateau. Le chargement avance rapidement car les manœuvres sont des experts en classement sur plateau.
Au fur et à mesure que le manœuvre charge les sacs mon apprenti et d’autres jeunes se hâtent à la tâche.
Il faut bien attacher la marchandise car la route est longue jusqu’à Lomé.
A midi, 960 sacs de 50 kg de sésame étaient bien classés sur mon plateau soit un total de 48 Tonnes à livrer au port autonome de Lomé.
Il est 17h 25 mn là nous pouvons dire que la marchandise est sécurisée. Ma devise est la livraison de la quantité et la qualité transporté.
Mais pour le moment il faut juste libérer la porte du magasin le temps que les documents pour la route me parviennent :
Lettre de voiture, BL et autorisations de la douane
19h 35 mn j’ai mais documents mais il se fait déjà tard.
Donc la suite c’est pour demain matin.
Dimanche 6 avril
5h 30mn je suis sur pied
Une douche froide, vérification du camion huile à moteur, liquide de refroidissement, pression d’air bref la totale et vers 6h 30mn me voilà à station service NDC.
Après avoir pris un peu de temps en ville de Sikasso pour course perso à 9h je suis à la frontière côté mali…. Enregistrement à la douane Malienne suivi de la police d’immigration.
30mn après je suis au Burkina Faso encore contrôle à la police et bien garé au parking de la douane de Koloko première ville du Burkina Faso après avoir pesé bien-sûr.
15h 10 mn le transitaire vient me réveiller pendant ma sieste en m’informant qu’on à le OK de la douane burkinabé donc pas de temps une vérification rapide du camion et je tourne la clé de contact.
J’ai 127 km à parcourir pour atteindre Bobo Dioulasso sur une route très dégradée.
Ce n’est que vers 16h que j’arrivais à la sortie de la ville de Koloko donc il faut encore prendre beaucoup beaucoup de courage pour atteindre Bobo-Dioulasso
Il est 19h…. quand j’arrive enfin à Orodara à peine 50km parcouru en 5h du temps tenant compte du mauvais état de la route. Mais l’espoir est là car elle est aussi en chantier pour une renouvellement futur.
20h là il faut bouger après une heure de pause, Bobo es à 80 km. Un complément de gasoil à la station Shell et nous revoilà sur la routes.
Vers 3h du matin je voyais les premières lumières à l’horizon Bobo n’est plus qu’à 15 Km…
Oui 15km de route fraîchement bitumée …
Qui nous rappelle que même les nids de poules et de dindons ont une fin??????
De 20h à 3h du matin pour parcourir 80km ….
80km pour 7h du temps soit une vitesse moyenne de 11 a 12 km/H ! Quelques minutes plus tard je me faisais contrôler par la police, le péage et Bonjour ma belle cité de SYA
Dimanche 13
Bonjour et bonne journée dominicale….
Aujourd’hui est dimanche jour de repos pour les un et jours de conduite pour moi. Après une 6 bons jours passé à Bobo auprès de ma famille, entretien général et aussi un petit paludisme de 3 jours me revoilà sur pied à 4h du matin douche froide, prière , bisous à la famille et 5h le camion a commencé à consommer ses premiers litres de gasoil après vérification générale avant départ.
05h45 le plein de Fuel à la station total de belle ville.
Une heure plus tard la ville de Bobo est déjà à 20 km derrière, contrôle de gabarit et pesage à l’essieu
Suivi du ticket de péage.
Au fur et à mesure je traverse les villes de Koumbia, Hounde et à 11h nous voilà bien garé à PÂ une ville située à 140km de Bobo dioulasso.
Là j’improvise 30mn de Pose déjeuner : Un petit gâteau ?? plus du yaourt.
12h40mn bonjour Boromo Sortie, contrôle au péage
Là je décide de faire un arrêt juste pour me reposer un peu et aussi permettre au camion aussi de refroidir un peu car actuellement ici c’est 38 degrés à l’ombre donc tout est chaud surtout les pneus.
Une petite sieste d’une heure histoire de mettre le compteur à zéro et nous revoilà sur la route 14h00. vers 20h j’étais à la rentrée de Ouagadougou grâce à la construction d’une route de contournement flambant neuve les gros porteurs n’ont plus besoin de rentrer dans la ville de Ouagadougou 30km avant la ville début du contournement A minuit et demi Ouagadougou est à 40km derrière moi.
Pour cette journée près de 400km semés de mille et un ralentisseurs, des nids de poule, la poussière et des secousses Brefs fatigués fatigués fatigués.
14 avril 2025… Aujourd’hui n réveil au ralenti le sommeil es parti depuis 6h mais mais pour pouvoir me lever sur la natte de couchage c’était un vrai défi À 7h30mn je suis toujours couché sans pouvoir dormir les courbatures et une légère douleur au niveau de la colonne vertébrale me plaquent au sol mais mon cerveau me dit ….
Abdoul Abdoul…… Courage courage Tu peux pas rester couchée 9h nous revoilà encore en train de bouffer du bitume.
Question : pourquoi construire une route bien bitumée,aussi avoir des agents des forces de l’ordre qui contrôle la vitesse et garni de cette même route de milliers de ralentisseurs ? Voilà une question tu n’as pas une réponse rationnelle ! Mais il faut faire avec. Au fur et à mesure je traverse les villes de Mogtedo, pause repas à Zorgo suivi de Koupela…. 13h30mn j’avais laissé derrière moi plus de 150km de Ouaga.
Le son du moteur me pousse à changer le filtre de gasoil, des filtres de secours qui manquent pas dans ma cabine.
Un petit arrêt de 30mn qui a permis le refroidissement de la machine et à 14h 00 mn je quitte ce parking perdu au milieu de nulle part. Il me reste encore la traversée de deux grandes villes avant la frontière 17h me voilà bien garé dans le parking de la douane de Bitou.
L’arrêt à la douane de bitou fut de courte durée Quelques minutes après me voilà reparti cette fois-ci il me reste juste 30 km pour attraper Cinkansse la dernière ville du Burkina Faso donc let’s go 19h30 minutes nous voilà à l’intérieur du parking juxtaposé de Cinkansse.
La première des choses je cherche à prendre une douche Là où je suis actuellement c’est gratuit, donc pas trop propre.
15/04/2025….
Bien réveillé et bien reposé….
Aujourd’hui tout commence par l’enregistrement à la police des frontières Burkina et Togo suivi de la douane et le scanner… Contrôle général du camion histoire de vérifier si tout va bien.
Et vers les 12h le transitaire Envoi le Ok de la douane du Burkina, pas de temps à perdre juste en moins de 500 metres le pont qui sert de repère pour la frontière ( SOVEDÔN ) veux dire … Comment ça va ? en Hewe l’une des langues les plus parler au Togo Donc je cherche une place à l’intérieur du parking de la douane du Togo Déclaration déposée chez le transitaire togolais.
Bien manger mieux vivre : en attendant que les papiers soient finis, place à la cuisine ! De la sauce pâte d’arachide accompagner de poisson au menu sans oublier le riz.
Il est temps de parler un peu de l’apprenti, je vais essayer d’expliquer ce personnage qui se trouve sur la lèvre de beaucoup de chauffeurs ici en Afrique,un personnage que Moi même je fus dans le passé.
Le role d’un apprenti gros camion :
Veiller à la propreté du camion,
Surveillance du camion et de la marchandise,
Réparation sous la supervision du chauffeur bien sûr des pannes mineures,
Changement de pneu privé
Bref l’homme a tout faire du chauffeur en un mot.
Les obligations du chauffeur vis-à-vis de son apprenti :
Le former au métier de camionneur
Pour ne citer que, le former à conduire, des cours qui ce passent très souvent en plein brousse, loin des regards. Le nourrir avec une ration journalière 1000 francs CFA actuellement. À mon temps c’était à 500f.
Le vêtir et le soigner.
A la fin de la formation lui payer son permis de conduire pour une confirmation de ses compétences vis-à-vis de l’autorité.
Le temps d’apprentissage dépend du pouvoir d’assimiler de l’apprenti et aussi de la fréquence des parcours pour ma part j’ai pris 5 ans avant de pouvoir conduire un camion chargé à travers les frontières toutes les font moins de 5 ans et d’autres le font plus de 5 ans.
La sauce est prête mais pas le temps de préparer le Riz ….
J’ai le OK de la douane togolaise
Tenant compte du poids transporté vaut mieux avancer un peu la nuit. Il est 17h30 quand je démarre la MAGDAF une fois de plus
Une traversée de frontière très compliqué pour les camions en provenance de Lomé….
En deux temps trois mouvements j’avais parcouru 20km, faire le plein à la station CAP à 10km de la ville de Dapaon et une bonne douche histoire de rafraîchir un peu le corps et nous voilà reparti….
Google maps me dit qu’il me reste encore 621 km avant d’attraper Lomé donc vaut mieux être courageux
21h30 nous voilà déjà à la sortie de la ville de Mango 100km parcourus depuis la frontière, soit deux heures 30 mn pour 80 km.
En comparaison de l’axe Orodara-Bobo….
Ce tronçon reste le paradis pour les routier 100km zéro zéro zéro ralentisseur.
Pour un routier ici quand tu à la sauce pour le riz c’est pas compliqué donc une petite pause histoire de se restaurer un peu Juste après le péage 22h 09 mn tous es Ok donc on avance un peu encore 00h 52 mn nous revoilà au péage du contournement du Mont Defale.
Soit 204 km parcourus se soir le tous en 5h du temps sans aucun ralentisseur vive les routes du Togo Après la dégustation du mangue bien mûre et 100 % bio oui …oui je l’ai cueilli moi même sur l’arbre…
Oui vivre en Afrique à aussi des avantages….
Me voici coucher sur ma natte en plein nature et à la belle étoile histoire de récupérer un peu Car demain es Une longue journée….
Bonne nuit
Bien réveillée à 06 h ce jour 16 au milieu des chants d’oiseaux. Je me hâte de faire les vérifications avant départ Un pot de café bien noir. Ce matin je m’apprête à attaquer un tronçon au relief montagneux… avec mon poids vaut mieux bien écouter le moteur. Une succession incessante de montées et descentes en traversant les villes de Niamtougou, Kara l’une des capitales du Togo….
10h un arrêt dans le parking de Wandiolo …
Vérification du moteur en cas de fuite éventuelle d’huile ou de liquide de refroidissement …..
Dans l’ensemble tout semble Ok…. Petit déjeuner sur place et let’s go. La voie de contournement du Mont Bafilo est montée sur près de 15km donc pour éviter de faire surchauffer le moteur… En première pendant 15km !
Ce que j’aime aussi au Togo c’est cette température modérée moins de transpiration pour ma part !!!
Après la montée place à la descente de la faille d’Alejo encore une dizaine de kilomètres …. Sélection de la première vitesse plus frein moteur.
Ce que j’aime aussi sur le réseau routier du Togo…
Presque chaque ville à Un parking gros porteur et en pleine brousse des petits parking en cas d’arrêt d’urgence
12h 25 mn comme l’indique mon tickets de péage j ‘ai fini la descente…
Donc j’improvise un arrêt le temps de contrôler encore le camion surtout l’état de chauffage des tambours de freins….
J’aime la mangue et c’est la période ici en Afrique de l’ouest Après une heure d’arrêt le temps de refroidir les tambours je quitte le péage direction Sokode
De Sokode à la station de pesage à l’essieu de Atakpame…
En passant bien sûr par Sotouboua et Blita nous voilà bien garé dans la ville de Datcha à 21h Ici pas de parking juste bien serré au bord de la chaussée le temps de passer la nuit Lomé est juste à 150km mais vaut mieux rester ici pour la nuit car la marchandise que je transporte vaut de l’or par ici…. D’où le fameux nom Précieux sésame 😉
Bonjour,et bon anniversaire à moi même le 17 avril est le jour de mon jour … Après avoir passé une nuit,pas trop reposante à cause de l’emplacement près de la route nous voilà redémarrés. Pour la journée d’hier 300 et quelques kilomètres parcourus 06h 30mn déjà reparti à la conquête de Lomé 11h nous voilà bien garé à l’entrepôt du client au port autonome de Lomé…
Mais bien avant fallait traverser les villes de Notche à 100km et Davie là où es située le dernier péage à 30 km. Les documents afférent à la marchandise déposés. Lomé c’est ma deuxième capitale donc direction le restaurant le temps que les douaniers viennent débrancher la balise de suivi. Du riz à la sauce des graines de palme, accompagné de poisson fumé un vrai régal ! Des fruits un peu partout. Quelques instants après un conteneur bleu chargé sur un Renault major Bleu me donne dos et les manœuvres commencent. Le voyage du précieux sésame continue cette fois-ci à travers l’immensité de l’océan destination finale : king dao nyon ville située en République populaire de Chine.
C’était tellement dur, j’avais dos au mur…
Comme le soleil du matin je prenais mon chemin à la recherche de mon pain , je marchais jusqu’au soir , souvent je perdais même espoir, il arrivait même de voir que je ne vois plus la route , je perdais même ma voix mais j’avais cette foi que alpha ou bêta , ce jour-là viendra, une porte s’ouvrira ,les barrières vont se briser, les choses vont changer mais j’irai jusqu’au bout de mes rêves….
Tous au long de ce voyage sans bagage, j’avais peur de faire des erreurs, peur de me tromper, peur d’échouer..
Les gens que je croisais, beaucoup m’encouragent, mais d’autres ce moquaint, certains m’ont aidée, d’autres m’ont négligé.
Aujourd’hui je suis fière de trouver mon repère dans ce Monde sans panneau de signalisation.
Tous n’est pas accompli mais à moitié bien rempli.
Merci à mes amis, je ne peux pas oublier tous ceux qui ont contribué, merci Philippe, merci Alex,tous les Fière d’être routier et surtout au bon Dieu pour cette aventure qui m’a donné le sourire…
Scania P, 54 photos
La cabine P de Scania, c’est la petite cabine de Scania, mais c’est quand même un Scania ! Pour aujourd’hui 54 nouvelles photos, triées par pays, transporteurs et diverses catégories, des pompiers aux marchands de materiaux en passant par les camions de distribution et betaillières, rien ne manque et ça démarre ici avec les photos de Carlos Mateus, Gerard Bobenrieth, Ludo25, Mat Ireland, Samu88, Renaud71 : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/scania-serie-p
Les camions Edouard Leclerc, 57 photos
Les camions Edouard Leclerc, 57 photos https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/e-leclerc Le premier magasin ouvert par Édouard Leclerc en décembre 1949, à Landerneau, était situé dans l’une des pièces de sa maison et faisait à peine 16 m2. Dans ce centre distributeur, on ne trouvait que des biscuits. Face au succès de la vente au prix de gros, Édouard Leclerc étend progressivement sa surface de vente et la gamme des produits proposés à la vente. Au fil des ans, Leclerc enrichit sa gamme et multiplie les ouvertures de magasins en délaissant de plus en plus les centres urbains pour ouvrir sur de plus grandes surfaces en périphérie. Elle regroupe 660 magasins en France et 126 à l’étranger, notamment en Pologne, au Portugal et en Espagne, qui emploient plus de 100 000 personnes. Et bien sûr fait appel à de nombreux transporteurs.
Les camions de l’EDF
Avec le prix que coûte la lumière, on peut espérer qu’ils se payent de beaux camions pour l’entretient des installations. Pour s’en convaincre, nous avons crée une rubrique de 43 photos qui leur est dédiée, 100% de camions bleus ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/edf-grdf