Une livraison de Mobil-Home avec les transports Sohier, par Chouchen

Un chargement ou un déchargement de Mobile Home comment ça marche ?

Bonjour cher lecteur 
Toi qui va partir en vacances ou qui est déjà en vacances dans un mobil home. Je suis sur que tu demandes comment il est venu jusqu’à ton camping préféré ? 
La réponse c’est en camion !!! Comment ils ont fait pour le charger et le déchargement ? Je t’invite à lire ce qui qui  suit.
Alors prenons l’exemple en photos ci joint : 
Volontairement j’ai pris un exemple simple. Il existe plusieurs techniques et différents matériels mais dans l’entreprise où je travaille c’est cette configuration la plus simple !!!
Donc nous étions deux camions et deux VP. Laurent et Facki comme chauffeur. Nathan et moi-même comme VP
On a chargé à Mayenne 53 pour livraison à côté de Morhange 57
Les Mobil 9,50 x 4,30 x 4,48 mètres posé sur les camions environ 10 T pièce 
Notre itinéraire : 
Mayenne / Laval / Le Mans / Orleans / Montargis / Courtenay en prenant l’autoroute pour passer Courtenay / Sens / Troyes / Arcis sur Aube / Brienne le château / St Dizier / Pagny sur Meuse / Toul en étant sortie de la N4 et en contournant Toul par le Nord / direction St Avold / puis la D999 jusqu’à Morhange puis direction Gros Quintin et enfin Harprich !!!!!
Oui tu as raison cela fait des Zigzague !!!!
Le plus important c’est que le chauffeur et le convoyeur soit chacun de leur côté et que les deux fassent les mêmes choses en même temps !!!! Il faut être synchronisé.
Alors pour ton information ils sont monté sur des roues selon les modèles il y’a un ou deux essieux. Les roues c’est soit des roues de brouettes au pire au mieux des roues de remorques pour aller le samedi à la déchèterie.
Aujourd’hui on a de la chance chaque remorque est équipé de table élévatrice. Ces dernières vont nous permettre de fa descendre le mobile dans le châssis de la remorque.  donc pas besoin de dégonfler voir de démonter les roues. Ce qui est systématique sur les camions remorque !!!
Une des deux remorques est équipé d’un hayon hydraulique donc il n’y a que deux rampes à 50kg pièce à mettre en place plus deux demie rampe pour prolonger. Cela évite que le mobile ne se coince l’arrière avec le sol et l’avant avec le cul de remorque. 
La seconde remorque est plus ancienne donc c’est six rampes dont les poids sont identiques et quatre tabourets pour permettre une bonne inclinaison. Oupsss j’allais oublier dans ce cas de mettre en place sous les roues arrières du tracteur  deux rampes également pour bien surélever l’avant. Bien évidemment on joue aussi avec les suspensions pneumatiques pour arriver à avoir une bonne pente !!!!
Ensuite on fixe le câble du treuil a l’aide d’un timon ou d’une chaîne que l’on fixe sur le châssis du mobile. Souvent on rajoute une roulette pour nous aider 
Maintenant le but c’est de le faire monter en faisant en sorte que l’ensemble soit centré sur la remorque. Donc on tire ou on pousse et on se parle entre nous pour dire où est le milieu de nos pneus !!!! Une fois en place on mets des cales roues devant et derrière 
Très souvent on joue de la sangle pour tirer un côté ou l’autre. À chaque fois on centre l’avant en premier. On arrime à la remorque puis on renouvelle l’opération pour l’arrière. Évidemment on place des cales en bois à chaque extrémités. 
Pour l’arrimage il faut compter environ huit sangles par mobile. Chaque constructeur ayant des châssis différents le calage et le sanglage est différent !!!!
Ensuite il faut placer les panneaux de gabarit avant et arrière. Brancher les gyrophares. Mettre en place les panneaux convois exceptionnels avant et arrière !!!
Ranger les rampes et les tabourets quand il y en a.
Ranger et sangler le timon qui est vendu avec le mobile home. Ranger le câble du hayon et celui de la télécommande du treuil.
Mettre en place les rétroviseurs de convois.
Fermer tous les coffres.
Vérifier que ta rien n’oublier 
Enlever les EPI (combinaisons, casquette de sécurité et gants)
Lever mon panneau de convoi exceptionnel sur ma voiture pilote 
Me laver les mains et faire les papiers avec l’expéditeur et le conducteur. Certains demandes que la VP signe les documents Lettres de voiture et BL tout comme le conducteur. 
Maintenant il faut rouler !!!!
Pour ce voyage on est arrivé le lundi matin chez le client à 9h45 on est reparti à 11h00 le lundi. On est arrivé chez le destinataire le mardi soir à 17h00. Pour une distance d’environ 800 kilomètres.
Sachant que arriver sur place je dois aider le conducteur à la manœuvre. C’est à dire que moi qui lui sert de vue à l’arrière du véhicule.
En général pour une semie il faut 1 heure pour charger et 35 à 45 minutes pour vider. En Camions remorque il faut 1h45 pour charger les deux mobiles et 1h15 pour vider. Ce sont des temps moyens. En effet si on est à contre pente ou du dévers ou un terrain non stabiliser ou un accès très restreint les temps sont beaucoup plus long.
Pour le déchargement c’est la même procédure que pour le chargement. 
Voilà j’espère cher lecteur avoir répondu à tes nombreuses questions !!!

Profites bien de tes vacances dans ce beau mobil home. Et avec ta copine modération bois un verre à notre santé parce que nous on a mouillé le maillot pour que tu en profites. Et c’est pas celui du bain !!!

Iowa80, le plus grand truckstop du monde

En France, on a l’Escale à Chateauroux.
Aux USA, ils ont l’Iowa80, qui se présente comme étant, le plus grand Truckstop du monde.
Situé au coeur des USA, il est sur la route 80 qui relie Los Angeles à New York. Il faut compter quand même 2950km depuis Los Angeles, et 1620 pour New York, autant le dire tout de suite, ça ne passe pas en 4h30.
Ouvert depuis 1964, le truckstop n’a jamais fermé ses portes depuis. Une fois plein, le parking peut accueillir 900 camions, soit 895 de plus que l’Aire de Pont à Mousson sur l’A31.
Devenu un arrêt mythique pour les truckers, mais aussi les touristes, il dispose d’installations et d’équipements incroyables.
Aucune chance que vous ne repartiez bourré de là, pas de kir au comptoir, et encore moins de pichet de vin à table, l’établissement ne sert aucun alcool, la douche vous coutera la modique somme de 16$, il se dit que c’est propre.
Outre les stations service, et lavages, on y trouve une boutique digne de la caverne d’Ali baba, coiffeur, dentiste, chiropractitien, toiletteur pour animaux, salles de cinéma, et bien sûr un musée fermé les lunis et mardi avec ce qui compte de plus mythique depuis que des camions roulent aux Etats Unis.
Un dossier en 260photos, signé par Yaya, Globetrotter parigot, que vous découvrirez en santiag en cliquant ici !

Pueblo Colorado 1987, on en prend plein les yeux

Amoureux de camions depuis toujours, Uwe s’est rendu en 1987 à Pueblo Colorado. En plein coeur des states, au milieu de nulle part mais proche des Rocky Mountains, il a shooté les camions de l’époque sur l’I40 qui relie Buffalo, Wyoming à Las Cruces, Nouveau-Mexique soit un peu plus de 1600km, et devinez quoi, Pueblo est pile au milieu !
Devenus collector aujourd’hui, plongez vous dans l’ambiance western avec ces photos. On est bien loin du truck show !
All right folks ? Alors cliquez-ici cow boys

Cap sur la Roumanie avec Tophe des transports Thevenon

En mars 2023 j’ai eu l’occasion de faire un transport entre la France et la Roumanie. C’est une destination rarement empruntée pour des français, pour tous les pays de l’ouest même ! Accompagné de Vincent un chauffeur des transports Poulard, nous avons pris la destination de Schela, à une vingtaine de bornes de Galati, ville d’environ 250000 habitants située en Moldavie roumaine. Bref, c’est carrément à l’est du pays, à proximité de la Moldavie tout court. L’Ukraine est toute proche aussi, l’occasion rêvée de se rendre compte à quoi ressemble le pays…

Pour rejoindre le pays il y a deux solutions au départ du 42, soit faire Italie-Slovénie-Hongrie et Roumanie ou bien Allemagne-Autriche et Hongrie. La deuxième solution à été retenue, la moins onéreuse compte tenu du prix du tunnel. En kilométrage ça se joue à pas grand chose. Qu’importe le trajet départ, la plupart du trafic PL se retrouve en Hongrie, et la fameuse douane de Nadlac ! La Roumanie, bien que faisant partie de l’Union européenne, est pour l’instant exclue de l’espace Schengen. Tous les véhicules et personnes sont contrôlées, les camions pesés. Le trafic en ce lendemain de jour férié en Hongrie est énorme car beaucoup de Turcs et de Bulgares transitent aussi par ici. Il nous aura fallu 7h et 12km de queue pour changer de pays…

Au début c’est plat, l’autoroute A1 est récente, bien revêtue. Des stations services modernes et d’autres en construction régulièrement. Bref, ça ressemble à chez nous, bonjour le dépaysement ! Puis soudain passé Faget, l’autoroute s’arrête subitement pour laisser place à la 68A. Là c’est viroleux, défoncé, bordé de parkings ressemblant à des champs de mines où jamais je n’oserai m’aventurer avec mon low deck ! Ça dure une quinzaine de kilomètres et ensuite on revient sur l’A1, ouf ! Le paysage devient montagneux, ça ressemble presque à l’écosse, au loin on aperçoit les contreforts des Carpates, la neige n’est pas très loin. L’A1 s’arrête à Sibiu, ça on le savait. Pour rejoindre Galati c’est un peu le casse-tête; on a demandé à plusieurs chauffeurs roumains, aucun nous a donné le même itinéraire. Soit le plus direct par Brasov, mais après c’est compliqué, les routes semblant pas très rassurantes, ou bien faire le crochet par Bucarest. Finalement on opte pour la capitale. On enquille donc la E81, route européenne avec un trafic de fous qui traverse les Carpates méridionales ! En fait c’est une route normale qui passe par la vallée de l’Olt. La moyenne en prend un coup, aucun bled n’est dévié et au vu du peu de travaux engagés l’autoroute n’est pas prête à être ouverte. Par contre c’est très joli, il y a un nombre fou de restos routiers, de stations de lavages, de marchands de tout et de rien installés en bord de route. On en prend plein les yeux ! Passé Pitesti on retrouve l’A1, mais la toute première version, ouverte en 1972. C’est défoncé par endroit et les rares parkings sont petits et il n’existe ni bretelles de sortie ni voies d’insertions ! Malgré tout, on arrive rapidement à Bucarest. La rocade, la DNCB, c’est, comment dire…tout d’abord on sort de l’autoroute pour déboucher directement sur un rond-point; évidemment ça bouchonne, et encore ce n’est pas les heures de pointe ! Ensuite, pour prendre direction le nord il faut carrément couper la 2×2 voie, au petit bonheur la chance ! ensuite c’est une succession de ronds-points et de feux. C’est carrément interminable ! On lâche la DCNB pour récupérer la E85 qui remonte sur Buzau. Il y a une espèce de BAU qui fait en fait office de voie de droite pour les véhicules les plus lents, comme les camions. Ca double à tout va, même si ça fait pareil en face. Là, je flippe carrément sur cette route. Les limitations de vitesse sont visiblement une notion abstraite du code de la route, ça déboule à tout va. Impressionnant ! Le vendredi soir nous nous arrêtons dans un routier à Rimnik avec 10h de volant depuis Timisoara. On y mange carrément bien pour 7 euros environ.

Le samedi matin nous rallions Galati par les petites routes coupant à travers. Ce n’est pas la meilleure idée mais c’est tellement typique avec les villages Roms et les charrettes à cheval ! On trouve grâce à truckfly un parking « sécurisé » en périphérie de la ville. En fait une espèce de terrain vague. Il y a des carcasses de voitures, des chiens errants comme partout dans le pays. Des camions immatriculés à Galati, principalement des bennes céréalières, d’où les chauffeurs remplissent des sacs en toiles de jutes pour alimenter certainement un marché parallèle de la céréale histoire d’arrondir les fins de mois…Beaucoup de camions Ukrainiens et Moldave aussi, mais aucun sanitaires. On demande au gardien de nous appeler un taxi qui pour 15 lei, environ 3€, nous conduit en ville où nous prenons une chambre d’hôtel, gratuite pour les réfugiés ukrainien, mais qui nous coûte 57€ pour deux. La vie ici est très peu chère pour nous mais sachant que le salaire moyen est de 800€ et le smic de 387€ net en Roumanie…

Le lundi nous récupérons les camions comme nous les avons posés, rien ne manque, et c’est bien le principal ! Le parking nous aura coûté l’équivalent de 6€ chacun. On vide nos skids sur un chantier à Schela; il est prévu que je recharge jeudi matin en Suisse vers St Gaal, Vincent recharge en Italie vers Brescia. Nous décidons de repartir par Brasov cette fois-ci, pour voir. On prend la route direction Adjud, puis la 11A jusqu’à Onesti. C’est bizarre, il y a des ponts limités à 25t, mais tout le monde y passe…ensuite la 11 qui coupe par les Carpates. Des panneaux indiquent interdit au + de 7t5 par essieux, on s’adapte aux locaux et continuons notre route. Toujours autant d’Ukrainiens par ici, le transport reste un maillon essentiel à la survie d’un pays, même pendant la guerre. Après Oituz la route grimpe la montagne, il y a des lacets mais rien d’insurmontable, les paysages sont magnifiques, et le crépuscule qui nous surprend avant Brasov ajoute à l’ambiance de la région. Ici vécut Vladisvad III dit Vlad l’empaleur, qui inspira l’histoire de Dracula.Brrrr ! Après Brasov c’est la route numéro 1 qui nous emmène à Sibiu, il fait nuit donc par conséquent on ne voit rien du paysage. Coupure après Sibiu sur l’autoroute, garés à l’arrache car les parkings sont blindés.

Le retour en Hongrie sera aussi une belle épopée, quasiment 5h pour arriver à la guérite roumaine où bizarrement on nous demande nos passeports et les cartes grises. Ensuite la guérite du garde frontière hongrois qui nous demande exactement la même chose. Évidemment tous les camions sont également pesés et les remorques ouvertes. C’est un passage à clandestins important ici depuis le conflit Syrien…

Ressenti personnel du pays et de ses habitants : tout d’abord je précise que c’est la première fois que je me rends là-bas. Les roumains sont au premier abord assez méfiants et froids. Puis en essayant d’engager la conversation en mélangeant de l’anglais, du français et de l’italien, les gens s’ouvrent, sourient. Les plus jeunes parlent anglais, les anciens beaucoup l’italien. D’ailleurs beaucoup de mots sont communs, et Vincent, sicilien d’origine, était ravi ! Curieusement j’ai toujours entendu dire que les roumains étaient francophiles, et bizarrement je n’ai pas pu converser en français, sauf avec notre chauffeur de taxi du lundi matin qui a vécu au Mans pendant une dizaine d’années, donc ça ne compte pas là !

Gazole à environ 1€45 le litre, pour nous c’est peu (enfin en 2023 !)

Les R12 Dacia sont encore bien visibles, ainsi que les carrioles tirées par un cheval.

Vu aucun radar automatique, quelques contrôles notamment de pesées. Selon notre taxi, il y a quelques contrôles radars à la jumelle, mais rares. Concernant le fameux bakchich ça deviendrait de plus en plus rare depuis que les policiers portent sur eux une caméra qui enregistre tout.

Très peu de camions étrangers, notamment les LT qui pullulent chez nous. Du Polonais, deux hollandais, un Irlandais, zéro français, si, un dans la queue à Nadlac quand on revenait, mais du Moldave et de l’Ukrainien à foison et évidemment tous les Turcs et Bulgares en transit.

Le voyage m’a plu, et j’y retournerai sans problème !

Un petit florilège du parc routier roumain

Hommage à Jean-Pierre Ducourneau

Figure emblématique du transport français, Jean Pierre Ducourneau est décédé ce dimanche 9 avril à 74 ans.

Créateur de l’entreprise, parti seul au volant de son Volvo F89 en 1973, il a bati un empire du transport. Ardent défenseur de sa profession, et très engagé, c’est un patron au grand coeur qui disparait. Recement, il avait participé à une vente aux enchère caritative. On le voit dans une vidéo qui lui est consacré ici :

Vous pouvez également retrouver des photos des transports Ducourneau ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1658

USA 2010 avec Thierry Vial

Pimpant retraité, Thierry s’est offert en 2010 une virée touristique aux states. Passionné par tout ce qui roule et surtout si c’est du Diesel, il partage avec nous, ses photos souvenirs.

La petite voiture jaune qui embête tout le monde !!!!

Aujourd’hui c’est une belle journée. Tu es heureux au volant de ton bahut ou de ta voiture. Tu écoutes une musique qui te plaît Il n’y a pas beaucoup de circulation. Une superbe journée pour toi. Puis d’un coup c’est le drame à la sortie d’un virage ou d’un carrefour giratoire. Une saloperie de voiture jaune avec ses deux gyrophares et sa plaque convoi exceptionnel te bloque. Le pseudo pilote te remercie gentiment de t’arrêter mais toi tu ne comprends pas pourquoi ? Alors laisse moi par ces quelques lignes t’expliquer le pourquoi du comment.

En fait de manière générale un convoi pour être efficace et ne pas perturbé trop la circulation doit s’immobiliser le moins possible. C’est donc pour cela que la pilotine jaune est devant et bloque les autres usagers. Tu ne l’entends pas de cette oreille, tu décides de forcer le passage. C’est ton choix mais attention en cas d’accrochage ou de blocus de la circulation ce sera toi le fautif au niveau pénal comme au niveau civil.

Alors soyons clair légalement depuis les articles du code de la route de juillet 2017 :
Un convoi exceptionnel est prioritaire sur la route sauf face aux véhicules de sécurité (police, gendarmerie, pompiers et Samu) quand ils sont en interventions.
Par exemple si le véhicule de tête du convoi (camion ou VP) passe un feu vert les autres véhicules du convoi sont prioritaires et peuvent passer même au rouge !!!
Si si c’est vrai à condition d’avoir nos signaux lumineux en fonctionnement. Toutefois en cas d’accrochage le véhicule du convoi sera en tort. C’est absurde et totalement contraire mais c’est la réalité !!!! Tout comme la voiture pilote a légalement le droit de bloquer la circulation venant en face mais sans jamais franchir ou chevaucher la ligne médiane.

Soyons clair autant de dire que si juste je tends le bras pour stopper les voitures et les camions venant en face de moi au mieux j’ai le droit à un gentil bonjour en retour.
C’est donc pourquoi tous ou presque on chevauche voir on franchit la ligne médiane.
Après il faut assumer le risque. Soit une amende et des points qui s’envole.

Mais revenons à toi qui roulais tranquille et qui te retrouve à l’arrêt. En fait c’est pour permettre au camion qui est en charge de pouvoir évité un obstacle. Des obstacles il y en a un bon paquet que tu n’imagines même pas. Des branches trop basses, Des panneaux de travaux dit cocottes aux bords la route, un panneau publicitaire, un pignon de maison, un terre-plein central qui gêne, un passage à niveau difficile, une rue étroite, voir même par rapport au gabarit un contre sens à faire. La liste est tellement longue que je ne pourrais toutes les cités ici. Pour te donner une idée précise en mobile home on est quasiment en permanence à plus de 4,00 m de large voir 4.50 m soit au moins 90cm de dépassement de chaque cotés d’un camion classique. Donc tout de suite tu comprends que l’on a besoin d’un peux plus de place. De plus d’où tu te trouves la plupart du temps il est impossible pour toi de voir de tes propres yeux le danger que le convoi a cherché à éviter. Donc souvent pour toi c’est incompréhensible. Mais pourtant le danger est bien là.

Mais tu vas me répondre que cette belle route est interdite aux plus de 7T5 et que donc on n’a rien à faire ici ? Ma réponse sera que toi non plus au volant de ton 44T.
Mais je vais peut-être t’apprendre un truc. La plupart des routes interdites aux 7T5  sont en faites des routes dites de deuxièmes catégories. C’est pour cette raison que nous sommes présents. C’est notre présence qui fait aussi qu’elle sont interdites aux plus de 7T5 !!!!!

Donc oui je l’admets sans problème c’est pénible de devoir t’arrêter pour laisser passer un gros pareil. Mais tu sais comme toi ils doivent jongler avec la RSE, les heures d’ouvertures et de fermetures des clients mais aussi surtout avec les heures de traversée ou de contournement de villes. Là je peux te dire que c’est casse bonbons pour rester poli. De façon générale un convoi n’a pas le droit de traverser ou de contourner une agglomération aux heures de pointes matin, midi et soir. Si tu respecte tout à la lettre pour exemple traversée la région parisienne peut prendre 4 nuits dans un sens et une seule dans l’autre. A cela tu rajoutes les détours pour éviter les ouvrages d’arts. Tu comprendras vite que un trajet de 300 km peut prendre beaucoup de temps. Généralement la vitesse moyenne se situe dans une fourchette entre 50 et 70 KM/H. Ah j’oubliais en plus la plupart des départements interdisent la circulation des 3emes catégories de nuit !!! Alors imagine en hiver le peu de temps qu’il te reste à rouler si tu respecte scrupuleusement la règlementation.

Bien évidemment je suis conscient que parmi les voitures pilotes certains se
prennent pour des cow boys et pensent avoir le droit de faire la loi. On est bien d’accord que ce sont des imbéciles heureux comme malheureusement ils y’en a dans toutes professions confondues.

En faites pour que tous on puisse partager la route ensemble il faut que tous fassent preuve de bonne intelligence. A la lumière de ces quelques lignes j’espère que la prochaine fois que tu seras bloqué par une petite voiture jaune tu comprendras qu’en aucun cas elle ne cherche à t’embêter bien au contraire mais à faciliter la route à tous toi y compris.

Sur ceux je te laisse reprendre ta route et profitez de cette belle journée. Les
paysages sont magnifiques à admirer. Pour conclure si ces quelques lignes ton
donnée envies de faire du convoi en camion ou en voiture jaune le secteur recrute en ce moment !!! Alors viens – nous rejoindre.

L’Ukraine du début des années 2000

Au début des années 2000, Jaka a réalisé une belle traversée d’Ukraine. Le pays alors en pleine mutation porte encore la marque de l’ex URSS.
Des photos collector alors que la pays connait des heures sombres aujourd’hui.
Cliquez ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/9572

Volvo FH, Sovtransavto
Volvo FH, Sovtransavto

Sortie d’un Willème W8 SAT de 1960

Chronologie d’une sortie de hangar d’un Willème W8SAT ce samedi 12 novembre dans un village du Nord de la France.

Cela faisait 25 ans qu’il avait été récupéré et stocké à l’abri. Son propriétaire devait le restaurer mais il a eu d’autre priorités et finalement le projet en est resté là.

Ce camion a été construit à 50 exemplaires à partir de 1957 pour les recherches pétrolières dans le Sahara. C’était le concurrent des Berliet TBO et autres Kenworth 953.

Ce doit être l’unique survivant. Il a un moteur 8 cylindres en ligne de 250 cv. Des collectionneurs et passionnés sont venus des 4 coins de la France pour assister ou aider à la sortie de ce camion exceptionnel parti maintenant faire une cure de jouvence en Auvergne.

Merci à Gilles Bacqueville pour sa contribution photographique. Une galerie à ne pas manquer ici :  https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/9096

Willème W8SAT
Willème W8SAT