Hommage à Jean Rouillon

En hommage à Jean Rouillon décédé de 19 avril 2024, 257 photos :  https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/rouillon Ses obsèques auront lieu le 24 avril 2024 à 14h30 à l’église de Saint Amé

Bien connus dans le monde du transport, crées en 1957 par Mr Jean Rouillon avec un unique camion pour transporter du charbon, cette PME n’a cessée de grandir au fil des années, pour aujourd’hui se retrouver avec une flotte d’une centaine de véhicules moteurs. Les Transports Rouillon sont également connus pour leurs peintures, qui sont la tradition de la maison, et qui le resteront, depuis 1979, 350 véhicules ont été décorés. Le parc est composé d’environ 90 camions décorés par les thèmes que choisissent les chauffeurs. Le peintre Pascal Kerziak peut être fier de ses réalisations. L’activité principale se situe sur des transports en lot complet ou partiels et depuis peu en fonds mouvants.
Le parc est multimarque, Scania, Volvo, Daf, Man… 
« Une image dynamique de sérieux »
Jean Rouillon est décédé en 2024, l’entreprise est toujours familiale.

Les transports Gallo

115 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/gallo

Chauffeur pour une entreprise de la région d’Albenga, Michele Gallo se décide à se jeter dans la bataille du transport en 1965. D’emblèe il transporte des primeurs à destination de Rome. Ses enfants le rejoingent assez rapidement et à eux 3 ils desservent une bonne partie de l’Italie en primeurs.

Célèbre pour ses productions de plantes et fleurs, les Gallo se lancent vers l’International dès le début des années 90 pour desservir l’Allemagne, la Suisse, mais aussi l’Espagne et la France.

Albenga devient alors une plateforme de degroupage de taille modeste au départ, puis ‘est agrandi en proposant des solutions logistique. Connus pour leurs camions décorés, vous allez vous régaler avec cette galerie de photos.

Les transports Cayon

101 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/cayon

En 1925, Georges François CAYON dispose d’un camion avec lequel il transporte du caillou. Qui sait si on ne l’a pas surnommé Pousse Cailloux un jour !? Il a d’autres cordes à son arc en poussant jusqu’à Bourg en Bresse ou selon les besoins, du déménagement. 10 ans plus tard il dispose de 3 véhicules et diversifie son activité en livrant du vin, de la féraille du sucre vers la capitale. Avec la guerre, son activité est stoppée net, les véhicules réquisitionnés.
C’est Georges Cayon qui relance la société en plein période de reconstruction du pays en 1955. Le succès est au RDV, les camions Cayon franchissent les frontières de l’Hexagone et une division de transports exceptionnels est crée dès 1965. Au début des années 1980, la filiale GEANT CAYON est crée : attelages courts, cabine ultra étroites, le confort des véhicules n’est pas la priorité !!
A la fin des années 1990 une filiale est ouverte. Les transports Cayon développent leurs prestations en transport exceptionnel, levage manutention mais aussi stockage. Des grands noms du transport entrent dans le giron de Cayon : Millon, Herbrich, Mielly…. Une histoire bientôt centenaire à suivre.

Les transports Hoyer

Bruno Hoyer est à la tête d’une modeste société qui livre du lait dans la région de Hambourg, crée en 1922, son entreprise est reprise par son fils Walter en 1946 qui crée une nouvelle entité dont le nom lui rend hommage. C’est ainsi que démarre la « Bruno Hoyer Internationale Fachspedition ». Désireux de faire grandir sa petite entreprise il achète son premier camion avec lequel il effectue la ligne entre Hambourg et Berlin.

C’est à la fin des années 50 que l’entreprise prend ses premiers transports de produits chimiques et dans la foulée ouvre sa première filiale à l’étranger en 1960 à Rotterdam. Dans l’euphorie des années de la reconstruction après guerre tout va très vite. Si bien que dès la fin des années 1960 il est l’un des premiers à effectuer des transports combinés qui constituent au final l’ADN de l’entreprise en démarrant avec 7 containers, ilsouvrent alors leur remière agence en France puis en Grande Bretagne. La première plateforme « overseas » est ouverte en 1980 à New York. Dans le même temps l’ensemble de l’Europe est desservie, le reste du monde également de l’Australie au Bresil en passant par la Russie. Le groupe Hoyer c’est aussi, les truckstops très appréciés par ceux qui les frequentent, des stations de lavage, des stations de carburant… 82 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/hoyer

Les transports Hegelmann

En 1998, les 3 frères Hegelmann, artisans transporteurs se lancent modestement avec un seul véhicule à l’assaut des routes Européennes. Ils ont rapidement eu chacun leur propre camion, et la détermination de devenir une grande entreprise. 5 ans plus tard, les bases de Hegelmann sont mise en place : Hegelmann Express GmbH a été fondée en 2003 à Karlsdorf-Neuthard. Pour réaliser leurs ambitions, ils ouvrent très vite une première agence hors des frontières, et ce sera bien sûr, La Lituanie terre promise du transport low cost. Ils développent alors des transports hors Europe vers la CEI et se spécialisent dans les transports Express. Un peu partout on voit se relayer des chauffeurs de nationalités souvent exotiques. L’industrie automobile gourmande en camions pas cher y voit une opportunité sur les trajets de longue distance, l’évolution du parc croit à un rythme effréné. L’entreprise s’implique dans la vie sociale se donnant ainsi une bonne image. Les avis des employés sont plus que partagés, beaucoup se plaignant de salaires non versés en intégralité.
Tous les pays d’Europe ont une voire plusieurs bases Hegelmann, la France n’est pas en reste avec une base à Chalon sur Saone. Tout le business ne peut tenir que grâce aux lobbys de l’industrie et aux politiciens corrompus. Le système s’est même exporté jusqu’aux Etats Unis d’Amérique du côté de Chicago.

121 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/hegelmann

Les transports Quil

Rien ne prédestinait la société des transports Quil a devenir centenaire. C’est en 1924 que Georges Quil crée une modeste entreprise de transports au sud de Nancy à Forcelles-Saint-Gorgon. Il ramasse des consignes de lait vides. 40 ans plus tard, Germain prend la suite et l’entreprise compte alors 6 employés. L’entreprise se diversifie, réalise des transports d’hydrocarbures. Jean Michel Quil prend la suite en 1978, l’entreprise se rapproche de Nancy en s’installant à Heillecourt en 1984 puis à BOIS-DE-HAYE 10 ans plus tard. Concentrés sur les livraisons dans l’est de la France, une agence est ouverte dans la banlieue de Strasbourg, puis ce sera Dijon, Lyon. C’est le début d’une série d’expansion de l’entreprise qui reste familiale, dirigeants et employés sont attachés à leur entreprise. C’est la 4e génération de Quil aux commandes, 100 plus tard avec des outils modernes tout en restant concentrés sur le grand est de la France.

49 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/quil

Les transports Vreugdenhil

Cees Vreugdenhil se forge son expérience dans le transport de fleurs et primeurs chez Spronsen. Disparue aujordhui, l’entreprise Spronsen était spécialisée dans les transports entre la France, la Suède et parfois aussi bien plus loin. Fort de son experience, il se lance dans la bataille du transport en s’installant à son compte en 1988. L’entreprise prospère tranquillement, mais lorsque Cees décède en 2002, l’avenir parait bien sombre.

Déterminés, les enfants et la famille de Cees s’accrochent et finalement réussissent le pari de perseverer. L’entreprise concentre ses activités principalement vers Rungis, le Sud de la France et la Suède. Au contraire de leurs concurents, Vreugdenhil mise sur le transport de qualité et n’emploient que des Hollandais ou des Français.

Tous les jours une cinquantaine de camions effectuent la liaison depuis le Westland.

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Les transports Isabel Alonso

Tout commence dans les années 70 pour l’immense groupe Isabel Alonso. A l’aide d’une petite camionette, ils livrent des glaces Avidesa, marque disparue depuis, puis avec le groupe Kalise pour qui ils deviennent alors également un stockeur et logisticien du froid à Antas dans la province d’Almeria. Plutôt que de limiter leurs activité aux seules crèmes glacées, ils construisent un petit entrepot de surgelés qui stocke de tout, du poisson, viandes aux fruits et légumes. Leur serieux inspire confiance aux grands noms du surgelé espagnols comme Agroponiente ou Davisur. José Valero et Isabel Alonso sont infatigables, travaillent du petit matin aux dernière heures du soir avec le projet d’assurer un avenir à leurs enfants.

La petite entreprise initiale s’est transformée en un grand groupe avec trois filiales : Congelados Valero Alonso, Transportes Isabel Alonso Alonso en 1999 et Transportes José Valero Ridao en 2010, l’entreprise croit à un rythme incroyable et ses camions aux couleurs discrètes inondent les routes. ils créent pas moins de 400 emplois dans les 5 premières années. Ils desservent toute l’Europe.

157 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/isabel-alonso

Les transports Kralowetz

L’histoire des transports Kralowetz débute avec du transport de matériaux de construction pour le chantier de l’autoroute de l’Ouest Autrichien en 1955. Fort de son succès, Karl Kralowetz se lance dans le transport de carburants et mazout, un marché alors en forte expention en 1961, puis se diversifie dans les liquides alimentaires en 1974, et dans les transports chimiques à la fin de la décennie 90.

Un virage est pris à la chute de mur et de l’ouverture des pays de l’est. Ils se saisissent alors de l’occasion et ouvrent rapidement une première agence en Roumanie à Timisoara puis Pardubice en république Tcheque. Très vite, les transports Kralowetz défraient la chronique avec la filiale Luxembourgeoise la transport United Cargo Lux GmbH qui emploie principalement des chauffeurs de l’EST, slovaques en majorité. Doté d’un montage des plus opaques, l’entreprise est montrée du doigts dès lors que les chauffeurs se plaignent de leurs conditions de travail certains affirmant parourir jusqu’à 30.000km mensuels et au salaire precaire. Avec 700 conducteurs et 8 nationalités différentes, certains travaillent avec des visas touristes.

L’entreprise a bien au du mal à se relever de cette mauvaise publicité, certains dirigeants ont eu des peines de prison. Si aujourd’hui l’entreprise est devenue un peu plus respectable, on peut considérer qu’ils ont été les précurseurs en matière de dumping social.

53 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/kralowetz