Transports Alain Foulon

Alain Foulon est fils et petit fils de transporteur de la banlieue nancéenne, Champigneulles exactement.

Là où a été brassé pendant des décennies la fameuse Grande blonde, la bière blonde.

En 1987/1988, Alain possède quelques ensembles de marque Volvo, du F10 et F12 et Renault G290 pour Intermarché.

Ces ensembles sont garés sur la parking du port de Champigneulles.

L’entretien se fait soit dans la cour familiale, soit dans la rue, soit au port.

Une semi au couleur de la place Stanislas vient agrandir le parc et fait beaucoup d’effet par son originalité et convoitise beaucoup de curiosité

1990, l’activité augmente ainsi que le parc.

Il a un dépot dans la zone d’activité de Champigneulles.

Beaucoup plus facile pour le stationnement et surtout pour l’entretien, un garage et fosse facilitent bien des choses.

Les premiers Scania arrivent avec la couleur personnalisée de l’entreprise.

Bleu lagon pour cabines des tracteurs et chassis remorques, baches brunes.

La couleur des baches a été toujours brunes mais les tracteurs étaient blanc avant

2000, changement de siècle et de dépot.

Il fait construire son prope dépot, toujours à Champigneulles mais dans la nouvelle zone d’activité qui est en pleine essort.

Le nombre de carte grise augmente ainsi que la diversité de transport.

Contenair, benne.

Une station de lavage est construite aussi.

C’est vrai que le parc est toujours propre.

Un garage et cabine de peinture sont présent aussi

2019, agrandissement du dépot et création d’un nouveau parking

Les Transports Transak de Sarreguemines

Frédéric, dit Moustique57, authentique mordu du V8 Scania, a passé une grande partie de sa carrière de chauffeur routier au sein de la société TRANSAK de Sarreguemines en Moselle. Par le biais du site www.fierdetreroutier.com il a fait le choix de nous confier une partie des ses photos personnelles, afin de rendre hommage à son ancienne entreprise aujourd’hui disparue.

Crée en 1974 par Michel Akhverdoff, la société aura jeté l’éponge en 2000, il est a noter, que les V8 Scania de l’époque, étaient déjà en echapement libre….

Pilote de rallyes automobiles amateur, Michel Akhverdoff troque son Alpine Renault berlinette contre un Saviem SM 260 et crée à 57 Grosbliederstroff son entreprise tout d’abord spécialisée dans le transport de glissières d’autoroute, il se diversifiera ensuite vers les marchandises générales. L’entreprise s’agrandira en faisant l’acquisition d’un Berliet TR280, d’un Volvo F89 et N12 de Scania LB 140 et 141 v8, de deux Mercedes 1932 v10 ainsi que de Daf 2805.

Fidèle aux Scania v8 141 et 142 au départ, ce ne sera qu’au millieu des années 80 que Volvo s’imposera majoritairement dans l’entreprise avec un parc de F12 Globetrotter, apres avoir eu trois Renault R310. La société va alors s’installer dans la Z.I. de 57 Sarreguemines en Moselle. A l’époque, les gros clients sont : les caillebotis Goettmann, les enduits Solor-VPI , les pneus Continental, le contre plaqué Agepan et les piéces auto en retour.

Et c’est l’apparition des Volvo F16.470 et F12.400 de deuxième génération. Il y aura aussi un Mercedes 1948 v8, deux magnifiques Scania 143.470 Jubilé, deux 143.500 v8 , quatre Renault AE 500 v8 Magnum ainsi que d’autre véhicules. Suite à des campagnes publicitaires choc ,l’entreprise acquièrera de nombreux marchés dans toute l’europe en particulier en Scandinavie, dans les pays de l’est (d’ou nous rapporteront de la porcelaine et des C.D), en Italie et Espagne entre autre. . Apres avoir racheté Straumann à Colmar le transport exeptionnel, Davotrans et Viking les spécialistes de la scandinavie, Henry les déménagements et Sarrat pour le vrac, de nouvelles sociétés se constitueront tel que Pac-Inter sur le 77, Aktrade, Transak-Sud à Nimes, Transka pour la RFA, et enfin Transak Trutnow en Tchéquie. De plus, l’entreprise optiendra un tres gros contrat en benne T.P. avec les mines H.B.L. pour vider les bassins de décantation de plusieurs millions de m3. de schlam. Ce travail durera de nombreuses années et sera effectué avec des tracteurs Mercedes 2636 v10 , véhicule inexistant en France, ils sont d’ordinaire prévus pour l’export vers l’Afrique, la Russie ou le Moyen-Orient.

Avec l’apparition des Volvo FH16.520 et FH12.420 carrénés et équipé finition niveau 3 ( siéges cuir et ronce de noyer ) , la flotte ak adoptera dès le début , les pneus larges à l’avant ( 385/65 X 22,5 ) alors qu’à l’époque tous les fabricants de pneus et les transporteurs le déconseillent et en rigole. Il y eut aussi une vingtaine de M.B actros 1843 méga-space mais qui ne firent pas de vieux os. Ce furent les plus belles années de transak.

Malheuresement les bonnes choses ont une fin et ce fut le cas pour transak qui jeta l’éponge en septembre 2000. Le négoce poids-lourds occasion ne marche plus car tout le monde achéte du neuf, la réglementation et la durée de travail deviennent de plus en plus draconiène, certains de nos gros clients ferment et il y eu certainement trop de « chefs et sous-chefs  » qui coutèrent cher à l’entreprise. Méme si les temps furent difficiles parfois, la majorité d’entre nous en garderont un tres bon souvenir .

Les transports MUNSTER du 42, prirent la relève sur certaines lignes, mais trés peu de chauffeurs ont suivi cette société.

Transak était une entreprise ou l’ambiance fut tres bonne et conviviale pour la plus part d’entre nous. Il y avait un coin cuisine ou patron et salariés se cotoyait dans une bonne humeur , méme parfois chaude. De nombreuses sorties ou fétes organisées et payées par l’entreprise, des stages de karting, de F3 à Magny-Cours. Le patron nous prétait les véhicules pour célébrer des mariages, pour les défilés et les trucker-festival, ou méme les véhicules pour des travaux privés à domicile ! Les plus fervants d’entre nous assistaient chaque année aux Grands-Prix camion du Castellet, du Mans, de Nogaro et Dijon-Prénois en France, et au Nurburgring en RFA ou Zolder en Belgique . De plus, Lutz Bernau avec son M.A.N de compétition courra un moment aux couleurs de transak . Mais l’une des plus belle fétes fut certainement celle des 20 ans de transak, avec l’édition d’un super C.D. Heureusement que nous avons encore les photos de cette époque et maintenant un site comme « fierdetreroutier » pour péréniser tous ces moments là.

Les transports Levoye de Vieux Berquin 59

Voici quelques photos de Bruno dit le GAINS 59 pour faire revivre les Transports PIERRE LEVOYE de Vieux Berquin dans le Nord.

« partout on le voit ».

Aîné de cette famille de 6 enfants Gains59 tenait à faire hommage à son père décédé le 25 novembre 1985 à l’âge de 52 ans

Album de famille

Transports LUBAC – Montéleger 26

Au début des années 80, Robert Lubac profite de ses nombreux contacts aux abattoirs de Valence dans la Drôme ou il est employé pour créer sa société de transports, spécialisé dans le transport de viandes bien sûr. Familiale l’entreprise se développe tranquillement avec ses plus proches amis. Le parc est assez hétéroclite, on y trouve côte à côte des Volvo F12 Globetrotter, Renault R, Pegaso et DAF.

En parralèle les transports Lubac se développe sur le secteur du primeur avec les nombreux petits expéditeurs de fruits dont regorge la région. Très vite, l’entreprise propose des publicités sur les frigos, Noix de Grenoble, Ville, Sicoly, du plus bel effet. Avec le départ de l’un des chauffeurs qui monte son entreprise avec des clients en viandes, l’activité se recentre essentielement sur le primeurs qui est surtout saisonnière, et régionale. Lubac est très présent sur l’axe Vallée du Rhône – Toulouse – Bordeaux, mais aussi Marseille, Lyon.

A la fin des années 90, Provence Dauphiné s’associe avec Lubac qui prend en charge les transports du groupe, ainsi que les anciens chauffeurs devenus Transport Lubac. La desserte des plates formes du groupe est plus régulière, tous les jours des départs se font de Perpignan ou Barbentane vers Valence, Grenoble, Annecy, Sallanches, Thonon, Annemasse. Aux périodes de vacances aux sports d’hivers les camions sont archi blindés. Dans le même temps, beaucoup de transports se font au départ de Barbentane vers le marché de Milan ou Munich.

La plateforme historique de Portes Lès Valence avec ses 5 quais montre vite ses limites, les transports LUBAC s’implantent alors sur un grand terrain proche de la rocade de Valence à Montéléger. Les transports Lubac se developpent beaucoup sur le Val de Saone, avec plusieurs tours de ramasse qui sont ensuite regroupés à Valence, les délais de livraisons vers certaines centrales du sud ouest sont ultras tendus. Quelques affrétés permanents viennent épauler l’équipe. Transfun, TFD, Almeida, Bellagambi. Lubac réalise aussi beaucoup de logistique en préparant les ramasses pour Leible, Gartner vers l’Allemagne. Le groupe CEMOI fait aussi parti des clients au départ d’Arras, Chateauneuf/Loire, Macon vers le sud, avec des complets ou des lots qui sont intégrés aux tournées de groupage primeurs.

A Montéléger, sur le terrain voisin se monte une plateforme jumelle dédiée aux supermarchés ATTAC, puis un dépôt à Feillens pour se rapprocher un peu plus des producteurs du Val de Saone.

En 2012, Robert Lubac vend sa société à Primeale qui crée Lubac groupe Transaveur. En 2015, le groupe fusionne entièrement avec Inter-Légumes.

De toute cette époque, il reste heureusement quelques photos :

Quelques camions évidemment, Volvo à toujours representé le gros contingent du parc, voici les FH12, Globetrotter, GlobetrotterXL et l’unique FH16 :

Quelques VOLVO FH phase 2 et 3, il n’y aura jamais eu de phase 4 chez Lubac !

Les photos du seul et unique SCANIA Lubac, un R580 pour le regretté Jeannot…

Mercedes, Renault, DAF et divers

Mais une entreprise ne serait rien sans ses employés, chauffeurs, caristes, mécanos, beaucoup sont sur cette galerie, d’autres pas, on a pas retrouvé de photos !!

Des affrétés aussi !!

Quelques photos chez les clients, toujours le sourire !

Transports Giraud – Sonnay

Les photos proviennent des collections de Mr Cros, Alain Paon, Patrick Baule, Le Gitan80, Hervé Charreton, Philippe Cancade, Wim Herstein, Graham Hamey, Philippe Giraud, Yannick Panon.

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Marc Giraud alors agriculteur et spécialisé dans le matériel agricole crée les « Transports Giraud ». Les camions opèrent alors localement, et quelques autocars Giraud réalisent des tournées de ramassage des ouvriers vers les usines de la zone de Salaise et Roussillon.

Avec la première génération de chauffeur des transports Marc Giraud !! Dessus y figurent Yves Giraud, son frère Robert et Midol. Clichés réalisés aux alentours des années 57 58 :

En 1975, Michel Giraud prend alors les rênes de la société qui compte alors 8 employés et seulement 5 véhicules. L’entreprise implantée autour de la maison familiale ne cessera alors de croitre, les premières destinations internationales se font vers la Grande Bretagne. Comme d’autres entreprises de la région rhodanienne, la croissance est fulgurante puisqu’au milieu des années 80, le parc compte 60 attelages.

Un peu partout en Europe des agences sont ouvertes, Italie, Espagne, Portugal et bien sûr Angleterre. Les camions sont présents sur toute l’Europe mais aussi la Yougoslavie, la Pologne. Les transports Giraud réalisent alors des transports dans tous les domaines d’activité, bachés, frigo, benne, plateau et comptent dans leurs clients les plus grands noms des industriels de l’époque, Pechiney, Rhône Poulenc, Atochem, Sibille, Lafarge, Total, British Petroleum.

Au débût des années 2000 un bureau est ouvert en Tunisie, pendant 2 années, Eric livre et recharge les remorques qui débarquent non accompagnées au port de Rades.

L’ascension des transports Giraud se termine en fevrier 2004. L’entreprise compte alors 200 employés,150 tracteurs et 380 remorques, laissant un goût amer à beaucoup d’employés qui croyaient dans l’esprit resté familial de l’entreprise. Michel Giraud disparait tragiquement en même temps que l’entreprise dont la partie vrac est reprise par les transports Chazot du 42.

Le slogan Giraud était: « l’énergie qui vous transporte », pour devenir à la fin : « l’énergie qui vous transporte … à l’ANPE…  »

Les photos d’Alain Paon :

Les photos de Philippe Giraud :

Les photos de Patrick Baule :

 

Les photos de Yannick Panon :

 

Photos d’Hervé Charreton :

Photos de Gitan 80 :

Divers :

 

Transports Mortas (26) L’Ecancière

Un dossier signé Joel !!

En 1970, Aimé Mortas crée une société de négoce de volaille, « Les volailles de la Drôme Mortas ».

Il les achète aux abattoirs de la région et les revends aux petits commercants.

Il prends donc des petits porteurs frigorifiques afin de pouvoir les transporter par ses propres moyens.

Pour compléter l’activité, il passe l’attestation de capacité en Mars 1975 et se diversifie un peu en faisant du transport régional. Les principales destinations sont la Savoie, la Haute-Savoie, la Drôme et l’Isère. Les Transports Aimé Mortas voient ainsi le jour.

Quelques chauffeurs viennent grossir les rangs de ce nouveau transporteur, qui officiera exclusivement dans le domaine frigorifique. C’est toujours le cas aujourd’hui.

En 1988, André a envie de rouler encore plus, d’aller encore plus loin. Il rêve de continuer à faire du frigo, mais en primeurs, et avec le camion de sa propre entreprise qu’il voudrait créer. Son souhait se réalise cette année-là. C’est l’achat d’un 370 Turboleader, les transports TFM (Transports Frigorifiques Mortas) viennent de naître.

Les premiers voyages se font principalement en primeurs sur la Vallée du Rhône et la Suisse, avec des affréteurs locaux, avant d’avoir de nombreux clients.

Les Transports TFM ne cesseront alors de s’agrandir.

De nouveaux camions viennent compléter le parc. TFM comptera jusqu’à 11 ensembles, c’est une entreprise à taille humaine qui a toujours sû conserver une ambiance familiale.

Dans les années 90, c’est le temps où les voyages deviennent essentiellement internationaux. Les départs se font toujours principalement en primeurs depuis Perpignan ou la Vallée du Rhône, mais aussi parfois depuis Murcia (E). Les destinations sont toute la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, et parfois l’Italie. Les retours sont variés, du congelé aux produits frais. Une petite part de l’activité se fait aussi en distribution de supermarchés.

Depuis le début de l’entreprise, André a toujours cumulé les fonctions : chauffeur, patron, dispatch, mécano.

Les week-ends sont entièrement consacrés à l’entretien des véhicules avec son père Aimé.

En 1997, la cour est trop petite pour accueillir tous les camions. Un terrain contigü plus grand est acheté pour pouvoir garer tout ce petit monde sans difficulté.

Au début des années 2000, la conjoncture difficile et les difficultés pour le transport longue distance obligent TFM à recentrer son activité sur le régional.

Ainsi, les destinations deviennent moins lointaines.

Aujourd’hui, la majeure partie des transports se situe dans un grand quart sud-est. Mâcon, Perpignan, Nice, Toulon ainsi que la Suisse sont devenus les nouveaux terrains d’activité de TFM. Les primeurs sont les principales marchandises transportées. Une petite part de la clientèle est faite de livraisons de supermarchés.

En 2000, André crée une nouvelle société, en plus de l’activité des transports TFM.

C’est AMAO, une société de location de tracteurs routiers.

La demande est forte en ce domaine, l’entreprise fonctionne à plein régime.

AMAO loue actuellement 11 tracteurs à différents transporteurs.

Le Grand-Prix du Castellet a toujours été un moment particulier chez TFM.

Il était inconcevable de ne pas y aller pour tous les passionnés de camions que comptaient cette entreprise. Il aurait été encore plus incongru de ne pas y aller en camion, autant pour André que pour les chauffeurs, car c’était avant tout la grande fête des camions.

Mais il y avait bien sûr des préparatifs incontournables, comme par exemple repeindre un carénage éraflé ou installer des feux supplémentaires avant le départ.

La fièvre et l’excitation s’emparaient de toute l’équipe dès la semaine précédent le départ et montaient crescendo. Pour ce week-end spécial, les voyages étaient donc autant que possible pour le sud-est, afin qu’une fois vide, les 3 ou 4 camions descendus soient présents au plus tard le samedi midi. Ceux qui avaient un voyage prévu pour un autre endroit descendaient en double avec un autre. Personne ne ratait ce rendez-vous annuel, sauf exception. Si un nouveau tracteur était rentré dans l’année, il était évidemment de la fête, un peu comme un rite initiatique pour lui. Une sorte de baptême d’entrée chez TFM en quelque sorte ! Une fois sur place, une des traditions était d’être toujours au même endroit que les années précédentes. C’était sous les pins, au bord du lac qui se trouve à gauche après l’entrée. Un peu comme une place réservée d’année en année, en quelque sorte.

Si vous êtes déjà allé au Castellet, peut-être vous souviendrez vous d’être passé devant « le camping TFM » ? Tout était prévu pour le ravitaillement et était entreposé dans une remorque groupe en marche. Barbecues et repas à l’ombre des pins faisaient bien sûr partie des habitudes incontournables. Une autre remorque était aménagée en dortoir provisoire afin que ceux qui n’avaient pas leur tracteur présent puissent dormir confortablement, ainsi que parfois des amis venus également faire la fête. Toute cette équipe retrouvait sur place d’autres copains travaillants chez d’autres transporteurs.

La fête allait bon train durant ce grand week-end.

C’était la grande fiesta du Castellet. Bernard et Christophe ont été présents chez TFM dès sa création. Ils ont vécus parfois des moments durs comme toute entreprise peut avoir à en traverser. André tient ici à souligner leur investissement total et l’abnégation particulière dont ils ont fait preuve pour l’aider, lui et la société, à maintenir le cap. De ce fait, des liens particuliers unissent André à Christophe et Bernard

Et encore des photos !!

Renault Range T

Volvo FH IV

Transports Michel COMTE

Michel Comte est un autodidacte, après avoir débuté comme employé dans les travaux agricoles, il obtient son permis poids lourds lors de son service militaire. En 1969, alors qu’il est salarié dans une entreprise de maçonnerie, il part sur un coup de tête et s’achète son premier camion, un Berliet GLR avec lequel il roule pour les carrières Peyson à St Nazaire en Royans, célèbre pour leur sable rouge. 3 ans plus tard, il déploit son activité dans diverses branches du TP, jusqu’en 1975 où il se tourne vers une branche du transport plus traditionnelle. Il place alors 3 Berliet TR260 en traction chez Borel, ainsi que 2 Saviem 280TU. Les camions desservent alors principalement L’allemagne, l’Espagne et l’Italie. Curieux de toucher à tout, il transporte des cochons en régional sur le Rhone Alpes avec un antique Berliet GR et des poulets dans un Saviem SM12. Il place également un Leyland Marathon à la Sotrimo en international. Malheureusement la croissance de l’entreprise est bien trop rapide, si bien qu’elle périclite et dépose le bilan au début des années 80.

C’est à la suite d’une rencontre avec Claude Giraud que l’entreprise redemarre sur de nouvelles bases plus sérieuses. Mr Giraud, grossiste en plantes lui demande d’aller effectuer un chargement à Prague avec au commande Louis Puel son premier chauffeur. Très rapidement Claude Giraud lui suggère d’acheter un frigo pour desservir la Hollande et la Belgique, chose qu’il accomplit avec un Volvo F12. A l’époque les chargements se faisaient en vrac, il y avait très peu de rolls. Très rapidement les rolls se sont généralisés, Louis Puel s’est vu attribué un premier Volvo Eurottrotter en camion remorque. Les chauffeurs de l’époque ne comptaient pas leurs heures, beaucoup effectuaient 3 rotations hebdomadaires entre Alsmeer et Veurey.

Michel Comte fait réaliser des frigos aux parois fines chez Frappa et Chereau dans lesquelles il peut charger 42 rolls supplantant ses concurrents qui eux n’en chargeaient que 38. Viennent alors les Scania 112 et 113 en camion remorque attelage court dans lesquelles il peut charger 49 rolls. Eprouvant quelques difficultés pour accroître son parc, Iveco Romans est devenu un partenaire actif de l’entreprise et le restera. La plupart du temps, les camions remorques montaient chargés en Allibert à Grenoble ou en balle de nylon de Rhone Poulenc Valence vers le Benelux, les frigos quant à eux montaient chargés en primeur sur l’Allemagne, l’Angleterre et le Benelux avant de redescendre chargés de plantes ou de fleurs coupées. L’entreprise ayant quelques relations à la prefecture de la Drome, les plaques d’immatriculation se terminer par 00, éveillant souvent l’interrogation et la prudence des gendarmes.

Jamais à court d’idées, Michel Comte en partenariat étroit avec le trio de choc Iveco, Samro, Lamberet fait réaliser un camion remorque autoporté sur vérin hydraulique avec chargement integral et agréé FRC, ce fut une première en France. Dans le même temps, il fait réaliser des frigos par Lamberet sur chassis mega, permettant des chargements intérieurs de 2,80m et 42 rolls danois. Il conçoit également en 1995 un des premiers attelage camion remorque traditionnel système Samro, avec caisses Lamberet sur la base d’un Volvo FH12 doté d’un système de hayon rétractable révolutionnaire permettant de décharger la remorque sans transvider dans le porteur. Dans le même temps 6 tracteurs Renault AE420 viennent en remplacement d’IVECO Turbostar.

Ponctuellement les tpts Michel Comte effectuent des destinations exotiques, l’ex Yougoslavie pour le compte de frigo38, la Grèce, le Maroc pour le compte de la valentinoise , et Moscou pour le compte de TFE afin d’approvisionner les bases Carrefour, régulièrement ils effectuent des chargements de phoenix et de lauriers roses dans la région de Elche.

En 1996, Claude Giraud, vend son entreprise, les voyages lucratifs de fleurs se font plus rares, les transports Michel Comte sont contraint de diversifier leurs activités. Michel met des tracteurs à disposition des distributeurs régionaux, base intermarché de Loriol, Pierrelatte avec des Renault G290 qui font un peu tache au milieu des Iveco Turbostar, Eurostar, des Volvo et des Scania. Il décroche également 3 contrats à la base Casino de Montélimar.  L’entreprise quitte Saint Didier de Charpey pour s’installer à Livron. Malgré tous ses efforts, l’entreprise redépose le bilan en 1997 et se recentre essentiellement sur la distribution, abandonnant definitivement les lignes internationales.

Elle se développe alors en régional en grande distribution, le béton en toupie, la messagerie, il y aura alors jusqu’à 80 employés dans la société. Fin 2008, Michel Comte prend sa retraite après avoir tout revendu à Transfrigo express. Comme quoi, même sans diplôme et avec un peu d’ingéniosité, on peut réussir une belle carrière dans le transport.

Transports Chevrier

C’est avec une extreme gentillesse qu’André Chevrier nous a permis de réaliser le portrait de l’Entreprise familiale. Portrait, dans lequel vous pourrez voir 3 générations se succéder, de la petite entreprise de primeurs arpentant les marchés au rang d’un des rares leaders français sur l’axe France-Grèce. Découvrez avec nous l’ascension de Francis, ce petit primeur, passant avec succès le flambeau aux générations suivantes. Plus de soixante années d’une aventure familiale particulièrement interessante à parcourir de 1946 à 2007.

Créés en 1946 par Francis CHEVRIER, les transports CHEVRIER n’étaient au début qu’une petite affaire de distribution de produits alimentaires. C’est seulement au milieu des années 50 que celle-ci fait ses premiers pas dans le transport routier. Progressivement, l’affaire de grossiste primeur se développe jusqu’à l’avènement de la grande distribution dans les années 70. Les fils de Francis, André et Yvon, fondent une société autonome en 1975. Les Transports Chevrier étaient nés, l’activité primeur continuant de son côté jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne pour son fondateur. Profitant de leur situation géographique au coeur de l’axe transalpin, ils se lancent dans le transport international vers l’Italie puis vers la Grèce. Puis ils poursuivent leur developpement en s’installant à Bonneville (74), à proximité de l’autoroute du Mont-Blanc.

NAISSANCE D’UNE HISTOIRE

Quand Francis CHEVRIER achète sa première camionnette pour se lancer dans le commerce des produits alimentaires et primeurs, il n’imagine pas qu’il vient de créer une entreprise. Rien ne prédestine d’ailleurs ce fils d’agriculteur à devenir plus tard transporteur, si ce n’est la passion qu’il nourrit pour l’automobile et la mécanique.

Nous sommes en 1946, la guerre vient de s’achever, la France panse ses blessures et l’économie se remet en route. La période est favorable, surtout quand on a le sens des affaires allié à la volonté de réussir. Même à La Tour en Faucigny, une paisible et modeste commune vouée à l’agriculture, tous les espoirs sont permis. En 1949, Irène Verdan en épousant Francis devient sa première collaboratrice. Ils travaillent alors sans compter, stimulés par les premiers signes encourageants.

Les transports CHEVRIER d’aujourd’hui, ne sont donc à l’origine qu’un petit commerce de produits de la ferme, une petite affaire de distribution de produits alimentaires pour les vallées du Giffre et de l’Arve jusqu’à Chamonix. Il faut se rappeler que nous nous situons avant l’avènement de la grande distribution, les fruits et légumes s’achètent sur les marchés, ou au camion, lors des tournées régulières organisées par les primeurs.

Au milieu des années 50, l’activité s’intensifiant, Francis va se fournir au marché de gros à Lyon, puis chez les producteurs de la vallée du Rhône, et jusqu’au port de Marseille pour les agrumes et les bananes. Dès lors l’activité transport public n’est plus très loin …..

DU PRIMEUR AU TRANSPORT

Il faut attendre 1958 pour que l’entreprise fasse ses premiers pas dans le transport routier. Multipliant les trajets dans le midi de la France pour s’approvisionner, Francis décide de rentabiliser au mieux ses voyages en prenant du fret dans le sens de la descente. Il faut donc louer une, puis deux licences (les fameuses cartes rouges) et voila donc l’activité transport zone longue qui est lancée.

Dès le début des années 60, le champ d’action des Transports Chevrier va s’élargir à tout l’hexagone. L’entreprise se développe régulièrement et très vite la dizaine de camions est dépassée.

Sur les rampes du Môle on construit la première plate-forme qui sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1998.

Ce n’est plus une activité familiale mais une entreprise qu’il faut structurer, gérer méthodiquement, conduire avec une audace calculée pour être compétitif sur un marché en expansion mais de plus en plus concurrentiel. Pas facile quand on n’a pas la formation de base nécessaire pour maîtriser le développement d’une telle affaire. De plus l’arrivée de la grande distribution à la fin des années 60 amorce le déclin de l’activité primeur, celle justement où Francis excelle car il a comme on dit, la bosse du commerce !

Pour assurer son développement, Francis Chevrier copie un peu ce qui se fait autour de lui, et dès le début des années 70 se lance dans la messagerie en ouvrant des agences à Annecy et à Paris.

La situation rappelle l’histoire de l’apprenti sorcier qui a le pouvoir de déclencher l’orage mais ne sait plus comment l’arrêter.

En effet, cette diversification entraînant une explosion des charges fixes s’avère catastrophique.

En Janvier 1971, André âgé de 17 ans et Yvon de 18, intègrent l’entreprise. Le premier commence comme exploitant tandis que le second (mécanicien de formation) passe du quai et de l’atelier à la conduite, avant de reprendre à temps plein la gestion de l’atelier en 1973.

Le choc pétrolier de 1973 engendre encore des difficultés supplémentaires qui vont conduire en 1975, au dépôt de bilan de l’entreprise de transports Francis CHEVRIER qui compte alors 12 véhicules.

NAISSANCE DE LA S.A.R.L. Transports CHEVRIER…

Comme il a été dit, la succession se fait dans la douleur. Le 15/04/1975 le tribunal de BONNEVILLE accorde le régime du règlement judiciaire à Francis Chevrier.

Les deux fils créent la S.A.R.L. Transports CHEVRIER qui prend en location gérance le fond de commerce transports de Francis Chevrier. André Chevrier qui vient d’avoir 21 ans en devient le gérant.

La jeune génération s’affirme dans le domaine du transport : style nouveau, méthodes nouvelles.

Plus intéressés par l’activité transport que par celle de primeur, devenue de plus en plus incertaine, ils se concentrent sur transport de lots. La messagerie ayant déjà été abandonnée, les agences fermées, Francis Chevrier poursuit une petite activité primeur jusqu’à l’âge de la retraite, au sein d’une petite S.A. qui avait été créée en 1965 : FAUCIGNY PRIMEUR S.A.

Compte-tenu de sa position géographique stratégique, l’entreprise se développe de suite sur l’international, et plus particulièrement sur l’Italie.

En raison de son développement, l’entreprise obtient des A.T.I.E. qui permettent d’alterner des transports nationaux et internationaux; ces licences sont gratuites.

Cette stratégie n’était pas forcément évidente d’un point de vue économique, car avant la suppression de la T.R.O. (tarification routière obligatoire), les prix sur le national étaient supérieurs aux prix pratiqués à l’international.

Au fil des années, CHEVRIER acquiert une notoriété qui lui permet d’agrandir le cercle de ses clients traités en direct. Certains d’ailleurs font toujours partie de la clientèle actuelle comme par exemple : Les Eaux Minérales d’ Evian, ou celles de Thonon. De nouveaux clients répartis sur tout le territoire, en particulier pour le trafic sur l’Italie contribuent à la montée en puissance de CHEVRIER.

Des clients Italiens grossissent également le portefeuille.

Dès sa création, la nouvelle entreprise CHEVRIER a cultivé son image de marque. Sous la houlette d’Yvon CHEVRIER, l’atelier intégré bichonne les camions. Dès que les finances l’ont permis, les deux frères CHEVRIER optent pour un renouvellement rapide et régulier du parc. Cela permet évidemment de pouvoir bénéficier des dernières avancées techniques, et d’offrir un parc homogène et de qualité (ralentisseur, grande cabine, frigo, webasto, clim et maintenant rafraîchisseur d’air, informatique embarquée…)

L’augmentation de l’activité conduit l’entreprise à effectuer en 1985 un agrandissement du parking, qui permet de construire de nouveaux bureaux, plus conforme à sa stature.

Néanmoins, la fragilité de la monnaie italienne est une véritable épée de Damoclès suspendue au dessus de l’entreprise. C’est pour cette raison notamment qu’André CHEVRIER diversifie les destinations en se lançant vers la Grèce dès l’ouverture des frontières le 01-01-93 (chantier du métro d’Athènes). Aujourd’hui c’est 15 à 20 rotations qui sont effectuées chaque semaine sur toute la Grèce. L’entreprise en a fait sa spécialité et un axe de développement en offrant un service complet au départ de toute la France, allant d’une palette au camion complet (grand volume et frigo compris).

En 1995 CHEVRIER équipe les 35 unités de sa flotte d’un système de suivi par satellite, qui s’ajoute aux téléphones déjà installés.

En 1996 la reconnaissance de 21 années de travail intervient par l’attribution par TRANSPORT MAGAZINE d’une palme du transport.

La même année la s.a.r.l. se transforme et devient TRANSPORTS CHEVRIER S.A.

EN AVANT LE DEVELOPPPEMENT

Nous sommes en 1997, les transports CHEVRIER adhèrent au groupement FLO (France Lot Organisation) et décident de franchir un nouveau cap, en abandonnant le site originel de La Tour sous dimensionné et trop éloigné de l’autoroute. Le choix se porte sur la zone industrielle des Bordets à Bonneville où est réalisé un investissement de 3 millions d’euros, soit 47 000 m² dont 4 800 m² bâtis.

1998 est l’année du déménagement. Elle est également l’année de l’obtention de l’étoile de l’internationale décernée par le magazine « L’officiel des transporteurs », mais aussi et surtout, du trophée du TRANSPORTEUR DE L’ANNEE 1998. Il s’agit de la première entreprise en Rhône-Alpes à remporter la distinction suprême. L’entreprise compte alors 45 véhicules.
Le 30 /09/1998 la société opère une modification de sa dénomination sociale. «Transports CHEVRIER » est abandonné au profit de « CHEVRIER transports et services S.A.»

En effet le site est équipé d’un atelier ultra moderne, 4 fosses, cabine de peinture, station de lavage entièrement couverte et chauffée, banc pour le passage des mines, etc.

Iveco nous avait mis ce tracteur à disposition lorsque nous avons été élu transporteur de l’année. Nous en avions profité pour moderniser notre déco, et bien entendu mis en évidence le titre et le trophée sur le tracteur. Au bout de la période de prêt, nous l’avons acheté, par courtoisie, (Ivéco étant le partenaire du transporteur de l’année), mais revendu au bout de deux ans. A l’époque, les Eurostar Ivéco etaient nettement moins confortables que les DAF Xf, et chaque fois, le conducteur demandait à en changer, malgré le fait qu’il avait 40 cv de plus! Je pense que maintenant le STRALIS est au niveau des autres constructeurs. Ce sont ici les photos de Philippe et de son épouse Claire, qui l’accompagne souvent dans ses voyages.

Afin d’amortir au mieux ce gros investissement CHEVRIER décide de développer la nouvelle entité service en devenant agent DAF. Il est vrai que DAF est présent dans l’entreprise depuis 20 ans, et en est même l’unique marque depuis plusieurs années. La partie garage se développe donc régulièrement pour représenter à ce jour 10% du C.A.

L’année 2000 a vu l’arrivée de la troisième génération, en la personne de Sébastien, fils aîné d’André, fraîchement diplômé de l’ESC REIMS au poste de directeur commercial et responsable de l’informatique.

La logistique vient compléter l’activité service. Ainsi courant 2001, l’entreprise construit 3200 m² de nouveaux locaux, entièrement rackés, opérationnels début 2002.

LA TROISIEME GENERATION PREND LE POUVOIR…

Le 01/12/2006 André cède sa place de PDG à son fils, Sébastien mais conserve ses fonctions au sein du groupement FLO, du syndicat FNTR 74 et du jury pour l’élection du transporteur de l’année.

YVON, directeur général, continue de s’occuper du garage poids lourds, du parc et de son renouvellement.

FRANCIS est décédé en AOUT 1992 sans avoir connu, bien sûr le transfert à BONNEVILLE.

IRENE âgée de 81 ans réside toujours à LA TOUR en face de l’ancien site, occupé maintenant par une entreprise de maintenance de remontées mécaniques.

CHEVRIER TRANSPORTS et SERVICES s’articule autour de trois pôles : le transport, le garage poids lourds, et la logistique, mais c’est surtout une centaine de personnes, dont 66 conducteurs et un parc de 65 moteurs. Il est bien loin le temps des fruits et légumes et des marchés !

En cette période où l’on parle du déclin du pavillon français, il est important de souligner que CHEVRIER effectue toujours près de 70 % de son activité sur l’international avec des conducteurs français. Il est même devenu l’un des leaders français sur la relation FRANCE/ GRECE. Cela représente en 2006, plus de 7 000 000 kms parcourus, 1 836 traversées maritimes entre l’Italie et la Grèce, 3 000 passages au tunnel du Mont Blanc et même quelques voyages sympas sur l’île de Rhodes!

PHOTOS DE CHAUFFEURS

Voici les clichés de quelques uns de nos chauffeurs: Xavier, Alain et son épouse Laurence, Philippe et son épouse Claire

Petite précision: tous les camions ont le prénom du conducteur marqué sur la face, les camions sont attitrés à un chauffeur, étant donné que ce sont quasiment tous les mêmes, c’est ainsi plus simple pour les reconnaitre !!

Quelques photos de Shoot, chauffeur entre 2000 et 2007

Les Transports Clergue, par Daniel

Les transports CLERGUE sont installés à Tournemire petit village du sud Aveyron situé à quelques kilomètres d’un village connu mondialement par son fromage : ROQUEFORT. La famille CLERGUE faisait du transport depuis les années avant guerre en acheminant diverses marchandises de la gare de Tournemire dans toute la région. Après la guerre le ROQUEFORT est transporté des caves jusqu’à la gare de Tournemire, puis arrive les premiers véhicules réfrigères avec des pains de glaces et les transports CLERGUE commencent à sillonné la France pour livrer du fromage de ROQUEFORT.

En 1961 : Mr CLERGUE décède et son fils Louis prend la direction de l’entreprise, qu’il développe rapidement. Toujours du ROQUEFORT au départ et de nombreux produit alimentaires de grandes marques en retour vers le sud comme FLEURY-MICHON, CABY, MIKO, SAMOS,… J-M ALLUM et POMPON ROUGE de Boulogne sur mer, le tout en direct bien sur sans oublier les fromages des Pyrénées.

Durant les années 1969-70 : Création d’une agence tout près de RUNGIS à THIAIS (94) Mr Louis CLERGUE est alors secondé par son fils Michel. En 1976 : Décès accidentel et tragique du fils de Mr CLERGUE. Pour le seconder Mr CLERGUE embauche alors un directeur qui saura donner un second souffle et permettra à l’entreprise de continuer son développement. Ll’agence de Thiais (94) s’averrant trop petite une nouvelle agence plus grande et plus fonctionnelle est ouverte à WISSOUS (91) en 1979.

Depuis la disparition de son fils en 1976, le cœur n’y était plus, Mr CLERGUE fait valoir ses droit à la retraite et cède son entreprise à un gros groupe international, nous sommes en 1981.Le directeur lui aussi quitte l’entreprise au grand regret de tout le personnel.

Après 1981, mise en place de la nouvelle direction, ouverture d’une nouvelle agence près de TOULOUSE à Saint ALBAN l’entreprise continue son développement jusqu’en 1986 avec la reprise des transports SOULIE de Millau, P.M.E d’une quinzaine d’attelages.

Mais le développement n’ira guerre plus loin, les méthodes commerciales de la nouvelle direction ne convenant guerre aux clients ces derniers n’ont pas de mal à trouver d’autres Transporteurs. L’entreprise se sépare de l’agence de WISSOUS puis de l’agence de TOULOUSE et vers 1993 le PDG et sa suite quittent l’entreprise sans donner d’adresse…. !!!…. ???…. au personnel.

Cette année là les Transports CLERGUE du moins ce qu’il en reste passent sous contrôle d’une entreprise de l’Indre-et-Loire (37) qui faisait partie du même groupe.

Quelques temps plus tard le groupe international se sépare de tout ce petit monde et les Transports CLERGUE sont sauvées par un gros Transporteurs Breton venu du MORBIHAN (56).

Au début des années 2000 ce transporteur Breton ce permet même de reprendre le concourrant de toujours des transports CLERGUE sur la place de Roquefort à savoir les Transports JEANJEAN.

Depuis les années 2000 le parking des Transports CLERGUE à Tournemire se retrouve à nouveau rempli d’ensembles frigorifiques comme à la bonne époque……… !

Au détour d’un chemin, Olivier Collard est tombé sur ce vieux Berliet qui ne demande qu’à être restauré…

Quelques photos de Roger Blanc (dit « Blancou » ou « l’èspés ») envoyées par Jean-Pierre Villemagne son gendre. Roger Blanc était chauffeur chez Clergue, qui saurait  dater avec précision ces clichés ?