Felix 47 photos https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/felix-2 En 1972 Félix López Cuéllar a acheté son premier camion pour transporter des produits alimentaires (principalement du vin, des jus, de l’huile, des produits laitiers) en Espagne et à l’étranger. Située en plein centre de l’Espagne à Socuéllamos (Ciudad Real). L’entreprise familiale croit à un bon rythme. A la fin 2023 Transportes Félix exploite une flotte de plus de 130 camions-citernes, compte plus de 150 employés. C’est Panalon le voisin de Vilarobledo qui reprend la société, tout en conservant les installations de Socuellamos
Jimenez FVA, 61 photos
Jimenez FVA, 61 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/jimenez-fva L’histoire du groupe débute un 1er avril 1996 avec la création de Jimenez FVA par Valérie, François et Antoine JIMENEZ. C’est dans une atmosphère familiale que tous les 3 ont réussi à développer peu à peu leur activité de transport. Un camion, une détermination à toute épreuve, ils se spécialisent dans la traction de messagerie de jour et de nuit. En 2005, première croissance externe et diversification via l’acquisition de Trans Euro Pulvé, entreprise de 10 salariés spécialisée dans le transport de vrac solide et débuts de l’activité stockage et logistique. 130 collaborateurs/rices composent désormais l’équipe. 10 ans plus tard ils renouvellent l’expérience en reprenant l’entreprise de transport Callejo opérant sur le même secteur d’activité avec l’envie de préserver 170 personnes. Pour eux : un seul et même objectif : grandir tout en conservant l’esprit familial. La société Jimenez FVA devient alors Jimenez Transport et Location et prend une toute autre dimension devenant une ETI de plus de 460 salariés présente sur tout le territoire national, l’Espagne et l’Allemagne. Valérie & François franchissent à nouveau, leur domaine naturel d’activité en s’associant à la société Exhum spécialisée dans l’aménagement d’espace cinéraire. En collaboration avec les collectivités territoriales, ils proposent des monuments innovants, esthétiques et intimistes. Fidèle à des principes de bien-être et porté par des valeurs de RSE, ils misent sur l’égalité des chances, l’inclusion et la parité homme/femme. Ils obtiennent également le label AGIR Generali Assurances ainsi qu’une triple certification QSE (Qualité, sécurité & santé environnement) et signe la charte de la diversité. En 2019, diversification dans les activités de déménagement et transfert industriel avec Jimenez Déménagements crée et dirigée par leur fils Kévin pour accompagner les professionnels et les particuliers dans leur mobilité. En 2023, le Groupe Jimenez accroît une nouvelle fois, en rachetant les Transports Bergès, actif dans la messagerie, l’affrètement dans toute la France et les activités logistiques grâce à une plateforme de 5 000 m2. Cet incroyable chemin parcouru les propulse parmi les acteurs incontournables du secteur spécifique qu’est la traction avec plus de 700 salariés, 900 véhicules, des camions nouvelles générations respectueux de l’environnement.
Jardel, 35 photos
Jardel, 35 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/jardel Jean-Luc Jardel crée la société en 1983 dans la région toulousaine. Passioné de chevaux et de courses hippiques, il avait lui-même imaginé le logo de l’entreprise, qui représente une tête de cheval. Son travail a permis le développement et la croissance de l’entreprise spécialisée dans la location de camions avec conducteurs. Son fondateur décède en 2024, le groupe Jardel compte 23 sites, emploie 2100 collaborateurs et réalise 226 millions d’euros de CA.
EXIT, 68 photos
Exit, 68 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/exit C’est au début des années 60 que commence l’aventure des transports EXIT. Originaires d’Alcoy au sud de Valencia, ils ont dès le départ accompagné les industriels locaux pour exporter leur production. La région d’Alcoy regorge d’industries et de fabriques familiales dédiées aux jouets, chaussures et autres articles ménagers. Proches aussi de Valencia, ils ont aussi rapidement misé sur l’exportation de fruits et légumes vers toute l’Europe. Aujourd’hui, l’entreprise est entrée dans le giron de la Espada, pour le meilleur ou le pire ?
H Essers, une histoire, 204 photos
H Essers, une histoire, 204 photos https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/essers En 1928, Henri Essers a commencé à transporter du bétail avec un seul camion. Ses fils Noël et Jules Essers le rejoignent en 1950. Les deux frères profitant de la conjoncture plutôt favorable de l’après-guerre, font rapidement grandir la petite entreprise. Avec quelques gloires, mais aussi quelques defaites comme l’echec de la reprise des transports Bideloo. A la même époque, Jules décide de vendre ses parts, mais Henri, son frère tente un peu le coup de poker en restant seul aux commandes. Il sera alors un precursseur dans de nombreux domaines dans la logistique, ou il met en place très tôt le système des codes barre pour les envois, ainsi qu’une sécurité renforcée pour les remorques avec traçage systématique. en 2004, H. Essers reprend Van der Wal Tiel BV, un transitaire international avec des activités principales en Europe de l’Ouest et de l’Est et une forte position sur le marché en Pologne. En 2008, Essers rachète alors Furtrans. Furtrans s’est spécialisé dans le transport de haute sécurité au fil des ans. Avec le transport de produits de grande valeur tels que les produits pharmaceutiques, l’électronique et les cigarettes, elle est devenue un leader européen sur ce marché de niche. Fin novembre 2004, Essers a repris le prestataire de services logistiques Centrum Transport. Avec cette acquisition stratégique, Essers renforce sa position en Europe de l’Est et devient immédiatement l’un des plus grands acteurs du transport et de la logistique sur le marché roumain. La Roumanie est en train de devenir l’une des industries les plus importantes et devient également le deuxième siège du Groep H. Essers. Avec tous ces rachats, l’entreprise avec à sa tête aujourd’hui sa fille Hilde, est devenue une des plus grandes entreprises européennes avec les scandales qui vont parfois avec. Essers dispose ainsi de 88 agences et 10 filiales locales à des endroits stratégiques dans 18 pays. Ils emploient Plus de 7.500 personnes avec un parc de 1400 camions.
QCT, 66 photos
QCT, 66 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/qct Quentin Chevrier, originaire de St Nabort dans les vosges, a grandi au bord de la voie express RN57, et toute son enfance a vu passer des poids lourds. Mais ce qui lui a surtout fait découvrir ce métier c’est son père qui est chauffeur routier. Dès l’âge de 5/6 ans, il partait en camion avec lui, il s’est toujours dit qu’il ferait comme lui mais qu’il serait son propre chef.Il ne s’est jamais vu faire autre chose, passionné par ce métier, porté par l’esprit du voyage. Après son bac pro, il roule pendant 3 ans pour mettre de l’argent de côté et avoir un peu d’expérience puis passe une capacité en transport de marchandises et regarde les annonces pour trouver un camion d’occasion. Dès mars 2016, il part sur les routes en étant au début dépendant de plusieurs gros transporteurs, maintenant, il a ses propres clients en direct. Leur cœur de métier, c’est le transport en température dirigée, plus particulièrement en fruits et légumes pour un panel de 64 clients différents, du 5 colis jusqu’au camion complet. En 2022, QCT emploie treize salariés, deux sous-traitants permanents et un exploitant et compte onze véhicules moteurs, douze semi-remorques en propre pour un CA de 2,6 millions d’euros.
TMP, Transport Manutention des Plaines, 82 photos
TMP, Transport Manutention des Plaines, 82 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/tmp-2 Créé en 2002, Transport Manutention des Plaines, est né d’une rencontre avec un entrepreneur qui avait des demandes spécifiques de transport, mais dont le cœur de métier était la réparation et la maintenance du bungalow. Cette opportunité de « transport de module » a vite été identifiée comme une activité potentiellement intéressante, car située sur un marché en plein développement. Ce type de transport avait en outre la particularité de sortir « des sentiers battus » du transport de marchandises générales, car il requiert un matériel adapté ainsi que des compétences bien précises. Après une période d’observation, Willy GENEVE a décidé d’en faire une spécialisation et de développer TMP sur le créneau des transports particuliers. Progressivement les activités se sont déclinées du transport plateau nu, au transport en plateau nu avec grue, au plateau droit surbaissé, au convoi exceptionnel de catégorie 1 puis au transport de bois en grumes. La diversification des activités dans un domaine spécialisé, le dynamisme commercial et le savoir-faire reconnu des équipes ont fait grandir l’entreprise qui connaît désormais une croissance annuelle à deux chiffres.
Transports Iochum, 106 photos
Transports Iochum, 106 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/iochum Fondés au début des années 70 à Marignane (13) par Gérard Iochum, la société s’est spécialisée rapidement sur les trafics internationaux, voire intercontinentaux. S’il y a des sociétés de transports qui ont fait rever une grande partie des chauffeurs d’aujourd’hui, c’est bien les transports Iochum. De nombreux reportages ont relaté les histoires de ces aventuriers modernes, tant dans le presse locale (le provençal) que dans la presse professionnelle nationale (l’Officiel, France Routiers) Des reportages télévisés ont aussi été réalisés (Km0).
C’est avec ces 2 porteurs Mercedes que les Transports Iochum se sont lancés dans le transport entre Marseille et le Rhone Alpes, mais très vite, Serge le chauffeur de Gérard a eu envie de mettre les voiles…
C’est au port de Rotterdam, que Serge a rencontré un camion Turc de chez TurcSped, et que Serge a eu envie de voir ce pays. C’est de là que tout a demarré avec un magnifique Scania 110 qu’ils sont partis à l’aventure, à l’assaut du Moyen- Orient.
L’entreprise IOCHUM se forge rapidement un nom et une réputation dans le transport International, c’est alors que la flotte devient vite reconnaissable avec ses couleurs orange et blanc. C’est alors qu’en en scène le mythique Volvo F1220, puis F12 et quelques Renault R310. Du Moyen-Orient, à l’Afrique en passant par les pays de l’EST on voit des camions IOCHUM un peu partout, le transport étant une grande famille, Iochum se partage alors le transport avec d’autres grands noms de l’époque comme Riand ou Collomb Muret. Parmi les destinations exotiques, les transports IOCHUM ont desservi le Niger. Débarquement à Alger, puis la longue descente plein sud à travers le desert Algerien jusqu’à la douane de Tamanrasset et enfin le passage au Niger, dans les traces des transports CHAPUIS de Lyon. Si la Turquie était une destination presque routinière, les transports IOCHUM poussaient aussi jusqu’aux Emirats avec ses galères bien sûr mais aussi ses joies. Le mot liberté et solidarité faisant encore parti du vocabulaire…
A la fin des années 80, le parc passe au Blanc avec l’arrivée des Scania série 3. La ligne est sur le declin, la concurence se fait de plus en plus féroce. C’est la société STGC S.L basée en Espagne qui a repris la majeure partie de la clientèle sur la Grèce, la Turquie et les pays de l’est.
Les transports Galtier, 96 photos
Les transports Galtier, 96 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/galtier-12 En 1963, les frères GALTIER vont rachètent les Transports de Roquefort, une vieille entreprise crée en 1890, et bien sûr déjà spécialisée dans le transport du nectar local : Le Roquefort. Ce juteux marché de transport était repart entre 3 transporteurs. Jean Jean et Clergue. Les frères Galtier desservaient le sud de la France grâce à leur ligne Nice – Clermont Ferrand – Bordeaux. Parralèlement, ils developpent leur clientèle avec d’autres clients en citerne alimentaire et se tournent vers l’international. Dans les années 2000, les Galtier se tournent vers des services de distribution et de stockage régionale en Aveyron. Les transports Galtier restent toujours une entreprise familiale et passionnée de transport.
Les transports Padrosa, plus que centenaire
Padrosa, 54 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/padrosa Plus que centenaire, l’histoire des transports Padrosa est des plus originales. Le jeune Pere Padrosa est employé par Benet Deusedes qui possèdes des carrioles et des cheveaux. Depuis toujours, la difference d’écartement des rails des voies ferrées est une bénédiction pour les transporteurs routiers. A l’aide d’une carriole il rejoint la gare du Boulou ou de Figueras ou il charge, paille et autres fournitures pour la Catalogne, principalement pour les militaires. A ses 15 ans, en 1923, Benet Deusedes, riche et veuf offre sa société à Pere Padrosa à la condition qu’il prenne soin du propriétaire jusqu’à sa mort.
Il change le nom de l’agence en « Transportes Generales Pedro Padrosa », et obtient à 16 ans le 26e permis de conduire de la province de Gerone. Il finit ainsi par se concentrer sur le transport du charbon de bois des forêts jusqu’aux magasins de Figueres ou par se charger exclusivement de l’approvisionnement des casernes militaires situées à Castell de Sant Ferran, que l’on longe sur l’AP7 aujourd’hui.
A la sortie de la guerre civile son parc de camion est des plus hétéroclytes et réparé avec les moyens du bord. Il élargit son rayon d’action vers le sud ou il charge des tuiles à La Bisbal d’Emporda et revient avec des vins et de l’huile d’olive. A la même époque débutent les premiers voyages internationaux vers la Belgique.
La frontière française reste un réel frein au commerce dans les années 50, Padrosa crée une société de transit : InterEuropa qui tente de faciliter les passages en douane. Mateu & Mateu, Tradisa, profitent également de ses services. C’est grâce à un mariage en 1961, que s’implante dans les Pyrenées Orientale une délégation Padrosa.
L’arrivée du carnet TIR en 1963, facilitera un peu les opérations douanières. Si aujourd’hui, tout le monde connait les grues et dépanneuses Padrosa, elles viennent de l’époque ou Padrosa avait en charge de récuperer des tracteurs agricoles en gare du Boulou. Le transfert vers les camions depuis les wagons n’était pas simple, une grue était bien plus appropriée même si les douaniers français voyaient d’un mauvais oeil cette grue immatriculée à Gerone.
Toutefois, la position hors EU, permet à Padrosa de livrer du materiel electronique, des téléviseurs jusqu’à Moscou dès les années 1970, une véritable prouesse. Parc et personnels ne cesseront de croitre pour atteindre 400 personnes dans les années 2000. L’ouverture de l’Europe vers l’EST sera toutefois fatale aux transports Padrosa qui cessent leurs activités de transport international en 2012 après un lent déclin, et se concentrent sur des marchés plus porteurs et variés. Grues, transports exceptionnels, et parkings sécurisé. L’aventure familiale continue !
Source elmercantil, historiatransportcat