EXIT, 68 photos

Exit, 68 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/exit C’est au début des années 60 que commence l’aventure des transports EXIT. Originaires d’Alcoy au sud de Valencia, ils ont dès le départ accompagné les industriels locaux pour exporter leur production. La région d’Alcoy regorge d’industries et de fabriques familiales dédiées aux jouets, chaussures et autres articles ménagers. Proches aussi de Valencia, ils ont aussi rapidement misé sur l’exportation de fruits et légumes vers toute l’Europe. Aujourd’hui, l’entreprise est entrée dans le giron de la Espada, pour le meilleur ou le pire ?

H Essers, une histoire, 204 photos

H Essers, une histoire, 204 photos https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/essers En 1928, Henri Essers a commencé à transporter du bétail avec un seul camion. Ses fils Noël et Jules Essers le rejoignent en 1950. Les deux frères profitant de la conjoncture plutôt favorable de l’après-guerre, font rapidement grandir la petite entreprise. Avec quelques gloires, mais aussi quelques defaites comme l’echec de la reprise des transports Bideloo. A la même époque, Jules décide de vendre ses parts, mais Henri, son frère tente un peu le coup de poker en restant seul aux commandes. Il sera alors un precursseur dans de nombreux domaines dans la logistique, ou il met en place très tôt le système des codes barre pour les envois, ainsi qu’une sécurité renforcée pour les remorques avec traçage systématique. en 2004, H. Essers reprend Van der Wal Tiel BV, un transitaire international avec des activités principales en Europe de l’Ouest et de l’Est et une forte position sur le marché en Pologne. En 2008, Essers rachète alors Furtrans. Furtrans s’est spécialisé dans le transport de haute sécurité au fil des ans. Avec le transport de produits de grande valeur tels que les produits pharmaceutiques, l’électronique et les cigarettes, elle est devenue un leader européen sur ce marché de niche. Fin novembre 2004, Essers a repris le prestataire de services logistiques Centrum Transport. Avec cette acquisition stratégique, Essers renforce sa position en Europe de l’Est et devient immédiatement l’un des plus grands acteurs du transport et de la logistique sur le marché roumain. La Roumanie est en train de devenir l’une des industries les plus importantes et devient également le deuxième siège du Groep H. Essers. Avec tous ces rachats, l’entreprise avec à sa tête aujourd’hui sa fille Hilde, est devenue une des plus grandes entreprises européennes avec les scandales qui vont parfois avec. Essers dispose ainsi de 88 agences et 10 filiales locales à des endroits stratégiques dans 18 pays. Ils emploient Plus de 7.500 personnes avec un parc de 1400 camions.

QCT, 66 photos

QCT, 66 photos :  https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/qct  Quentin Chevrier, originaire de St Nabort dans les vosges, a grandi au bord de la voie express RN57, et toute son enfance a vu passer des poids lourds. Mais ce qui lui a surtout fait découvrir ce métier c’est son père qui est chauffeur routier. Dès l’âge de 5/6 ans, il partait en camion avec lui, il s’est toujours dit qu’il ferait comme lui mais qu’il serait son propre chef.Il ne s’est jamais vu faire autre chose, passionné par ce métier, porté par l’esprit du voyage. Après son bac pro, il roule pendant 3 ans pour mettre de l’argent de côté et avoir un peu d’expérience puis passe une capacité en transport de marchandises et regarde les annonces pour trouver un camion d’occasion. Dès mars 2016, il part sur les routes en étant au début dépendant de plusieurs gros transporteurs, maintenant, il a ses propres clients en direct. Leur cœur de métier, c’est le transport en température dirigée, plus particulièrement en fruits et légumes pour un panel de 64 clients différents, du 5 colis jusqu’au camion complet. En 2022, QCT emploie treize salariés, deux sous-traitants permanents et un exploitant et compte onze véhicules moteurs, douze semi-remorques en propre pour un CA de 2,6 millions d’euros.

TMP, Transport Manutention des Plaines, 82 photos

TMP, Transport Manutention des Plaines, 82 photos :  https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/tmp-2 Créé en 2002, Transport Manutention des Plaines, est né d’une rencontre avec un entrepreneur qui avait des demandes spécifiques de transport, mais dont le cœur de métier était la réparation et la maintenance du bungalow. Cette opportunité de « transport de module » a vite été identifiée comme une activité potentiellement intéressante, car située sur un marché en plein développement. Ce type de transport avait en outre la particularité de sortir « des sentiers battus » du transport de marchandises générales, car il requiert un matériel adapté ainsi que des compétences bien précises. Après une période d’observation, Willy GENEVE a décidé d’en faire une spécialisation et de développer TMP sur le créneau des transports particuliers. Progressivement les activités se sont déclinées du transport plateau nu, au transport en plateau nu avec grue, au plateau droit surbaissé, au convoi exceptionnel de catégorie 1 puis au transport de bois en grumes. La diversification des activités dans un domaine spécialisé, le dynamisme commercial et le savoir-faire reconnu des équipes ont fait grandir l’entreprise qui connaît désormais une croissance annuelle à deux chiffres.

Transports Iochum, 106 photos

Transports Iochum, 106 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/iochum Fondés au début des années 70 à Marignane (13) par Gérard Iochum, la société s’est spécialisée rapidement sur les trafics internationaux, voire intercontinentaux. S’il y a des sociétés de transports qui ont fait rever une grande partie des chauffeurs d’aujourd’hui, c’est bien les transports Iochum. De nombreux reportages ont relaté les histoires de ces aventuriers modernes, tant dans le presse locale (le provençal) que dans la presse professionnelle nationale (l’Officiel, France Routiers) Des reportages télévisés ont aussi été réalisés (Km0).
C’est avec ces 2 porteurs Mercedes que les Transports Iochum se sont lancés dans le transport entre Marseille et le Rhone Alpes, mais très vite, Serge le chauffeur de Gérard a eu envie de mettre les voiles…
C’est au port de Rotterdam, que Serge a rencontré un camion Turc de chez TurcSped, et que Serge a eu envie de voir ce pays. C’est de là que tout a demarré avec un magnifique Scania 110 qu’ils sont partis à l’aventure, à l’assaut du Moyen- Orient.
L’entreprise IOCHUM se forge rapidement un nom et une réputation dans le transport International, c’est alors que la flotte devient vite reconnaissable avec ses couleurs orange et blanc. C’est alors qu’en en scène le mythique Volvo F1220, puis F12 et quelques Renault R310. Du Moyen-Orient, à l’Afrique en passant par les pays de l’EST on voit des camions IOCHUM un peu partout, le transport étant une grande famille, Iochum se partage alors le transport avec d’autres grands noms de l’époque comme Riand ou Collomb Muret. Parmi les destinations exotiques, les transports IOCHUM ont desservi le Niger. Débarquement à Alger, puis la longue descente plein sud à travers le desert Algerien jusqu’à la douane de Tamanrasset et enfin le passage au Niger, dans les traces des transports CHAPUIS de Lyon. Si la Turquie était une destination presque routinière, les transports IOCHUM poussaient aussi jusqu’aux Emirats avec ses galères bien sûr mais aussi ses joies. Le mot liberté et solidarité faisant encore parti du vocabulaire…
A la fin des années 80, le parc passe au Blanc avec l’arrivée des Scania série 3. La ligne est sur le declin, la concurence se fait de plus en plus féroce. C’est la société STGC S.L basée en Espagne qui a repris la majeure partie de la clientèle sur la Grèce, la Turquie et les pays de l’est.

Les transports Galtier, 96 photos

Les transports Galtier, 96 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/galtier-12 En 1963, les frères GALTIER vont rachètent les Transports de Roquefort, une vieille entreprise crée en 1890, et bien sûr déjà spécialisée dans le transport du nectar local : Le Roquefort. Ce juteux marché de transport était repart entre 3 transporteurs. Jean Jean et Clergue. Les frères Galtier desservaient le sud de la France grâce à leur ligne Nice – Clermont Ferrand – Bordeaux. Parralèlement, ils developpent leur clientèle avec d’autres clients en citerne alimentaire et se tournent vers l’international. Dans les années 2000, les Galtier se tournent vers des services de distribution et de stockage régionale en Aveyron. Les transports Galtier restent toujours une entreprise familiale et passionnée de transport.

Les transports Padrosa, plus que centenaire

Padrosa, 54 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/padrosa Plus que centenaire, l’histoire des transports Padrosa est des plus originales. Le jeune Pere Padrosa est employé par Benet Deusedes qui possèdes des carrioles et des cheveaux. Depuis toujours, la difference d’écartement des rails des voies ferrées est une bénédiction pour les transporteurs routiers. A l’aide d’une carriole il rejoint la gare du Boulou ou de Figueras ou il charge, paille et autres fournitures pour la Catalogne, principalement pour les militaires. A ses 15 ans, en 1923, Benet Deusedes, riche et veuf offre sa société à Pere Padrosa à la condition qu’il prenne soin du propriétaire jusqu’à sa mort.
Il change le nom de l’agence en « Transportes Generales Pedro Padrosa », et obtient à 16 ans le 26e permis de conduire de la province de Gerone. Il finit ainsi par se concentrer sur le transport du charbon de bois des forêts jusqu’aux magasins de Figueres ou par se charger exclusivement de l’approvisionnement des casernes militaires situées à Castell de Sant Ferran, que l’on longe sur l’AP7 aujourd’hui.
A la sortie de la guerre civile son parc de camion est des plus hétéroclytes et réparé avec les moyens du bord. Il élargit son rayon d’action vers le sud ou il charge des tuiles à La Bisbal d’Emporda et revient avec des vins et de l’huile d’olive. A la même époque débutent les premiers voyages internationaux vers la Belgique.
La frontière française reste un réel frein au commerce dans les années 50, Padrosa crée une société de transit : InterEuropa qui tente de faciliter les passages en douane. Mateu & Mateu, Tradisa, profitent également de ses services. C’est grâce à un mariage en 1961, que s’implante dans les Pyrenées Orientale une délégation Padrosa.
L’arrivée du carnet TIR en 1963, facilitera un peu les opérations douanières. Si aujourd’hui, tout le monde connait les grues et dépanneuses Padrosa, elles viennent de l’époque ou Padrosa avait en charge de récuperer des tracteurs agricoles en gare du Boulou. Le transfert vers les camions depuis les wagons n’était pas simple, une grue était bien plus appropriée même si les douaniers français voyaient d’un mauvais oeil cette grue immatriculée à Gerone.
Toutefois, la position hors EU, permet à Padrosa de livrer du materiel electronique, des téléviseurs jusqu’à Moscou dès les années 1970, une véritable prouesse. Parc et personnels ne cesseront de croitre pour atteindre 400 personnes dans les années 2000. L’ouverture de l’Europe vers l’EST sera toutefois fatale aux transports Padrosa qui cessent leurs activités de transport international en 2012 après un lent déclin, et se concentrent sur des marchés plus porteurs et variés. Grues, transports exceptionnels, et parkings sécurisé. L’aventure familiale continue !

Source elmercantil, historiatransportcat

Sandermans, 60 photos, une histoire

Sandermans, 60 photos, une histoire https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/sandermans En 1922, Jean Sandermans fonde à Woluwé-Saint-Pierre, une petite commune au sud-est de Bruxelles, une modeste entreprise de déménagements. Epaulé par ses fils Isidore et Pierre, le développement des affaires sont compliquées avec la seconde guerre mondiale. A la sortie du conflit, la famille Sandermans a l’opportunité de gerer les transports d’une cartonnerie à Ghlin, non loin de Mons ou ils développent leur business. Quand Isidore prend les rênes de l’entreprise, elle devient Transports Sandermans. Les transports se spécialisent alors dans l’ADR frigorifique, ainsi que de dêchets. Au fil des générations qui se succèdent à la tête de la société, la politique d’un sage développement reste la norme avec un parc de camion homogène aux couleurs magnifiques.

Duvenbeck, 41 photos

Duvenbeck, 41 photos   https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/duvenbeck    L’histoire de l’entreprise remonte à l’année 1932, lorsque Christian Duvenbeck a fondé son entreprise de déménagement avec une équipe de chevaux. De 50 employés en 1992, le nombre est désormais monté à 5.500. Au milieu des années 1990, l’entreprise a fait le pas de la scène allemande à la scène internationale. Depuis ce temps, DUVENBECK a connu une forte croissance. DUVENBECK Logistik GmbH, Graz est l’un des 41 sites européens du groupe allemand, présent en Allemagne, Autriche, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Espagne, République tchèque et Hongrie. Malgré la taille maintenant atteinte, l’entreprise se considère toujours comme une entreprise de taille moyenne qui n’a pas perdu le contact avec le terrain et mise sur des « vertus anciennes » telles que la fiabilité, la confiance et l’honnêteté. Duvenbeck possède plus de 1 500 camions, principalement utilisés par les clients des secteurs automobile et industriel, ainsi que des véhicules agricoles.

Debeaux 207 photos

Debeaux 207 photos   https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/debeaux  Durant près de 80 ans les  camions des transports Debeaux ont sillonné les routes d’Europe. C’est avec émotion que Roger Debeaux nous a résumé cette épopée du transport routier français. Ce dossier n’aurait sans doute jamais vu le jour sans la précieuse aide de Jean Dejean, qu’il en soit une nouvelle fois remercié, un grand merci également à Robert Chastang, Luc, Lilo et à ceux qui voudront bien chercher dans leurs archives les photos à venir des transports Debeaux…. Merci également à Tony, Laurent, L’Ardechois, Caroto, Alex, Alain… Si vous souhaitez ajouter des photos sur ce dossier, n’hésitez pas à nous les faire parvenir, par mail : sitefdr@gmail.com ou courrier postal.

Dès la sortie de la première guerre mondiale, Joseph Debeaux démarre une activité de transporteur, il fonde sa société dans son village, à Livron dans la Drôme aux portes de la Provence. Son activité se résume à des transports de matériaux et de mâchefers pour le compte du chemin de fer, il circule ainsi sur sa commune avec ses 3 chevaux et 2 chars. En 1920, les chevaux rentrent aux écuries, et le premier véhicule de la société entre en scène, il s’agit d’un vénérable Saurer essence, avec des roues à bandages et à transmission à chaîne. La cabine est ouverte à tous les vents, fort de ce véhicule, il diversifie sa clientèle, tout en maintenant ses activités en transports de matériaux. Très vite un Berliet CBA équipé d’une benne à manivelle vient renforcer la flotte, afin d’effectuer d’importants travaux de voirie sur la commune de Livron. Joseph, quant à lui, ne tiendra jamais le volant d’un de ses camions.

Durant la seconde guerre, les camions sont réquisitionnés par l’armée Allemande, basée à Mallissard petit village à l’Est de Valence. Ainsi, Roger l’aîné, et Pierre effectuent durant la journée des transports pour le compte des Allemands, essentiellement, des transferts de troupes ou d’ouvriers à l’aide de laissez-passer. Ils en profitent pour noter les points minés et autres pièges tendus aux résistants, qu’ils approvisionnent en vivres, la nuit sur le Diois et le Vercors, et leur transmettent les informations recueillies la journée. Ils prennent d’énormes risques, mais la jeunesse et la motivation du maquis fait le reste.

L’histoire s’accélère : A la démobilisation, l’entreprise reprend le cours normal de ses activités. Le parc est agrandi en faisant largement appel aux camions rachetés au domaine, et le parc est des plus hétéroclite : GMC, Panhard, Mercedes et Renault. C’est à l’époque le garage Pinassaud qui vielle au bon fonctionnement de la mécanique, soumis à rude épreuve, les transports se sont diversifiés, les camions tournent avec du transport à la demande et son chargés avec des marchandises les plus diverses, beaucoup de fruits de la région, et retour avec des jus de fruits, et bien entendu, les matériaux, engrais ; Le rayon d’action reste régional, voire grand régional. Avec l’arrivée des GLR Berliet, Debeaux effectue alors au début des années 50, 2 allers retours en primeurs entre St Malo et Livron dans la semaine. Un attelage camion-remorque GDR faisait du Paris en messagerie, il laissait sa remorque aux Messageries Nationales à Paris, et partait vider le porteur sur Rouen. Equipé en gazobois, ce véhicule emportait une trentaine de sacs, mais il fallait réapprovisionner en route ! Avec 125cv, il ne fallait pas compter ses heures. Il y a alors une petite dizaine de chauffeurs, et Roger s’occupe des rechargements depuis le bureau de la maison familiale.

Au milieu des années 50, l’entreprise déménage au Nord de Livron, et l’entretient est désormais réalisé par des mécanos et carrossiers « maison ». Dans le même temps l’entreprise grandit, et se diversifie, elle reprend une petite entreprise de 2 camions avec leurs chauffeurs qui desservent Le Diois au départ de Beaucaire ou St Etienne pour Casino ; Ils reprennent aussi Fauriel, grains et fourrages. En 1959, afin d’augmenter la charge, Debeaux achète ses 2 premières semi-remorques tractées par de superbes TLR Berliet, qui sont affrétés pour Vacher de Romans. L’entreprise se développe alors sur l’international avec un UNIC 150cv Camion-Remorque pour convoyer des « métiers » à destination de Berlin, ils rechargent du fil en Belgique pour St Clair de la tour (38).

A l’assaut de l’Europe : Un coup d’accélérateur au développement de la société sur l’international est donné dès l’arrivée massive des TR250 cabine « Relax » qui desservent alors la Suède, la Grande Bretagne, l’Italie. Tous les samedis, ce sont jusqu’à 15 camions qui montent simultanément en direction de l’Angleterre chargés avec des pommes. Dans le même temps, Volvo avec ses fameux F88 pointe son nez sur le parc très vite suivis par les TR260. La maison Debeaux se developpe sur l’Inter nottement sur la Suède, ils montent le week-end en convoi. La maison Debeaux développe aussi ses trafics en pulvé, d’abord avec des « tétines » pour le transport de ciments, puis avec les premières pulvés à vérin, puis en reprenant les transports pulvé Fraysse, la société affiche un bon nombre d’ensemble, ils assurent 10 rotations par semaine pour SIPLAST entre Mondoubleau et Livron. Les bennes ne sont pas en reste sur la longue distance, ils chargent du riz vrac en Camargue qui est alors emballé en Italie. Quant aux bâchés, ils rechargent souvent du plastique en Belgique ou des patates dans le Nord, pour toute l’Italie.

Afin de mieux optimiser les retours, une entreprise est reprise à Armentières, et une à Rouen. Au début des années 80, les transports Baboin de Serves/Rhône, spécialisés en benne, passent sous le giron Debeaux, ainsi que les transport Jury, quant à eux, spécialisés en transports de produits chimiques développe l’activité de l’entreprise dans ce secteur, les destinations finales sont souvent fort lointaines du paisible village de Livron, puisqu’on pouvait croiser des « Bleus » jusqu’en Pologne, Roumanie, Finlande etc… Le parc se modernise, les TR280 sont remplacés par des R310, puis 340, arrivent aussi des Volvo F10, IVECO 190-30, G290 Renault etc… Dans le même temps, une politique ambitieuse est mise en place pour diminuer la sinistralité, les conducteurs doivent respecter le 80, et sont payés à l’heure, ce qui est loin d’être courant à cette époque. Dans la continuité de Roger Debeaux, c’est Bernard Jouvet qui prend les rennes de l’entreprise et ne cesse de la développer, la notoriété de l’entreprise n’est plus à démontrer, les changements de véhicules sont alors nombreux et rapides. Malheureusement, Bernard décède dans un accident de la route en Espagne, alors que la société devait se développer et s’implanter dans le pays.  C’est le groupe Transalliance qui reprendra le flambeau, en 1993, l’entreprise compte alors 500 tracteurs, 600 semi et pas loin de 800 employés.