La Valentinoise

Au début des années 70, Jean-Paul Thiers fonde « La Valentinoise » spécialisé sur l’achat et la vente de primeurs sur la région Valentinoise.

La Valentinoise durera jusqu’en 2000, reprise par le groupe Canavese.

Amoureux des camions et de la route, les Thiers, père et fils, marqueront d’une pierre blanche le monde du poids lourds en France. Ils se sont illustrés avec leurs camions décorés sur le Castellet, Dijon ou le Mans.

Ils ont aussi été les premiers à s’insatller en 1985 au Maroc, à Oualidyia pour y produire des tomates. Ils ont fait le bonheur de centaines de chauffeurs de Rhône-Alpes, en leur permettant de s’évader un peu. Charger en direct au Maroc n’était pas chose courante en ce temps-là. Et celà à duré jusqu’en 2002. Une grande et bien belle époque.

C’est Corentin, le fils de Philippe Thiers qui a réuni tous les documents et qui a dû insister auprès de son père pour qu’il nous devoile une partie de ses souvenirs.

En 1989, La Valentinoise se déplace au Castellet, ou elle remporte avec son Scania 143-450 superbement peint par Win-Gone de Villefranche sur Saône le 2e prix.

Tout Bourg lès Valence était réuni ce jour-là, avec entre autres le Scania Benne de chez Gallet.

Un petit tour au marché de Milan ou l’on trouve tous les meilleurs fruits et légumes de toute l’Italie, à la fin des années 80.

Une partie du parc de la Valentinoise au dépôt à Bourg lès Valence à la fin des années 80

1985, La Valentinoise part installer une station frutiere à Oulydiya près d’El Jadida, à 500km de Tanger. Dans la station on trouve tout ce qu’il y a de moderne, calibreuses, cercleuses ect. Les transporteurs du sud de la France viennent charger dans ce coin de paradis pour La Valentinoise à Valence, Avon à Avignon et pour le reste de la France de belles tomates en plein hiver.

Le Maroc s’est aussi le pays des souvenirs, loin de tout, le restaurant « l’Araignée » au centre du village, aura vu se créer et se tisser des liens privilgégiés avec les gens du pays. Tous ceux qui y ont fait un tour se souviennent des crevettes royales servies avec le sourire au restaurant l’Araignée.

Quelques annéesplus tard, Laurent Carbone a retrouvé le 143, dans une ferme de Chateauneuf/Isère. Depuis, il est definitivement parti au Gabon, la remorque, quant à elle a été demontée et posée sur un porteur IVECO à Chateauneuf/Isère également.

Le nouveau tracteur maison, piloté par Dylan, shooté par Nico