Une semaine à travers la Suisse en 2006 avec Nico

Ma semaine, va vous emmener d’un bout à l’autre de la Suisse.

Avec toutes les joies et les problèmes que l’on peut rencontrer dans ce beau pays aux imposantes montagnes et vallées.

Voila, une nouvelle semaine commence, ce sera la troisième dans ma nouvelle boîte.

Lundi 21 Aout

4h15 du matin, le réveil sonne, il faut ce lever de bonne heure pour faire de l’avance le matin.

5h30, me voila au volant de mon camion, le temps de mettre mes affaires dedans et de faire le plein. Il est 6h quand je pars, ça va, je dois charger à 6h30 et il me faut 30 min pour aller à mon lieu de chargement. Mais, c’est sans compter sur ces satané travaux, ils en font partout et on sait pas pourquoi, car la route est bonne, enfin, il faut bien utiliser les impôts !

A cause de ces quelques inconvénients, j’arrive à 7h00 pour charger, à Courtepin, chez MICASA, filiale Migros pour la viande. La je dois charger, 20 pallox de déchets de viande qu’il faut acheminer à Zurich.

Ca pue cette viande ! Ça me soulève l’estomac, heureusement, je n’ai encore rien mangé.

• A 9h00, j’ai rendez vous avec un copain pour boire le café et comme je ne suis pas pressé, je repars pas avant 10h00, voila une bonne pause.

11h00, me voilà à l’usine, merci cher GPS, sinon, je chercherais toujours. C’est une usine ou il transforme la viande en farine animale, très sympa ces gens, vraiment le top.

• Je mange un sandwich en cours de route, il faut que j’arrive à Bâle avant 14h00, pour recharger des étiquettes de viande que je dois ramener là ou j’ai chargé le matin. Pour charger, ce fût pas triste, monter un ascenseur, puis prendre les palettes dans l’usine, redescendre, et surtout, je me suis fais assez mal à la cheville, mais j’ai bien gueulé pour leur dire que c’est la dernière fois que ça se passe comme ça.

• Pas de bol, j’arrive a 16h30, et les magasiniers sont partis à 16h00, je téléphone au boss qui lui appelle le responsable, c’est bon, je décharge a l’expédition.

17h30, j’ai mes directives pour le lendemain et le camion est aux dépôts, mais avant toutes choses, je dois laver l’intérieur, ça ne le fait pas pour charger des légumes le lendemain.

• Je blague encore avec mon collègue Michel, il est occupé à policher les raies de sa semi que le chauffeur a utilisé le week-end, je lui ai proposé de faire mes jantes, mais il n’a pas voulu, allez savoir pourquoi ? 19h00, maison, souper,Internet, puis dodo.

MARDI : 22 août

Voilà mon programme, déjà laver l’ensemble, intérieur et extérieur, puis à 9h00, charger des palettes de légume pour Berne, puis recharger a Berne pour Lucerne, et recharger a Zurich pour Lausanne, et décharger à 6h00 du mat mercredi.

7h30, me voilà en piste pour laver mon camion, mais quelle ne fut pas ma surprise : de constater que mon ensemble était déjà en train de çe faire faire une beauté extérieur ! J’ai mis mes bottes et ma pélerine pour laver l’intérieur.

9h30, je vais charger mes 8 palettes d’oignons et de céleris, je suis déjà à la bourre, fallait charger à 9h00, mais bon, il n’y a pas eu de commentaires, et c’en était pas tout à fait prêt.

12h00, j’arrête mon disque pour aller manger, j’ai le temps, je ne dois pas charger avant 13h30, et je suis déjà sur le lieu du chargement. Je file à la cantine de l’entreprise, puis je donne un coup de mains à mes collègues pour charger leur camion.

14h00, je charge le mien, et très bonne nouvelle. Je suis camion solo, pas besoin de remorque, mais comme je dois aller charger à Zurich complet, je suis obligé de la tirer avec moi.

17h30, je croche ma remorque pour aller à Zurich, je l’ai laissée sur un parking à 10km avant Lucerne, mon lieu de déchargement. Mais maintenant, il faut foncer, je doit être à 18h00 pour charger, et il me faut 1h pour faire le trajet, alors, je passe par les petites routes comme un ravagé pour gagner du temps, surtout pour sauver mes heures de sommeil déjà peu nombreuses.

19h00, j’ai fini de charger, alors plein gaz sur Lausanne.

22h00, je suis là, c’est bien, car j’ai plus droit de rouler, car je fais du groupage, mais pas du frigorifique, ce sont des machines à laver et lave-vaisselle. J’ouvre mes portes, et je me mets à quai, comme convenu avec le magasinier qui me décharge.

22h30, je tire les rideaux, gros dodo, et adieu monde cruel

MERCREDI : 23 août

Alors pour ce jour, le programme est le suivant : décharger ce que j’ai depuis la veille, puis, dès que ma coupure est finie, aller charger à Yverdon, au dépôt Friderichi un complet de palettes vides pour Baden, puis recharger à Bâle du vide a 13h00, et décharger à Berne, puis aller à notre dépôt à Ins. Avant même de commencer, je savais que être 13h00 à Bâle ce n’était pas possible, surtout quand on perd 30min dans le bureau, bref la routine quoi.

6h30, j’émerge de ma couchette, les paupières encore collées, tout est déjà vide, je file prendre un café, faire signer les papiers, puis je croche l’ensemble, faire de la place et je le mets plus loin, vite prendre une douche, je colle et je pue, et j’aime pas ça du tout.

8h00, ma coupure est finie, je fonce au restoroute de Bavois, manger un morceau, et re-café.

9h00,je suis au dépôt Fridoche a Yverdon, je commence à charger mes palettes vides, mais ce que je sentais est arrivé, elles sont pas très bien alignées, alors, je dois refaire certaines piles, bref, a 10h30, j’ai fini, le temps de prendre quelques photos, et je repars.

11h45, je pars enfin du bureau, je suis passé à la boite, remettre du jus et prendre mes papiers, 30min pour faire tout ça, alors pour charger à 13h à Bale, c’est loupé, et je dois encore aller décharger.

15h30, me voilà en train de charger à Bâle, j’aime bien Bâle, c’est une ville très internationale, et il y a beaucoup de monde de ma région qui bosse là-bas, et aussi beaucoup d’Alsaciens et d’Allemands. Là ou je charge, ils parlent tous français, vu que ils viennent de ma région et à chaque fois, je repart avec quelque chose dans les mains, ça fait très plaisir de parler un peu Français.

17h30, me voilà pour décharger, il y en avait des bouchons ! Merci Robbie Williams, qui était en concert dans la capital Suisse ce jour-la. Et comme c’est mon jour de chance, la moitié de mes chariots sont tombés dans le camion, tellement il y avait de poids sur le même côté, ils n’étaient pas assez bien calé, et bien entendu, personne pour me donner un coup de mains, j’ai passé ma colère sur ces chariots, il y en a quelques uns qui sont bien matraqués maintenant.

19h00, je file pour notre dépôt à Ins, pour charger pour demain.

21h00, me voila à la maison, manger, doucher, et dodo, demain, 4h30, départ, la nuit sera courte

JEUDI : 24 août

Mon programme est pour une fois cool, tout est déjà chargé, et j’ai 4 clients, donc la remorque complet pour 1. Le premier, est au-dessus d’Yverdon je doit y être avant 7h,, puis je passe au MC Donald à Chéseaux, et la centrale de distribution Migros à Ecublen, banlieue de Lausanne, et la remorque pour Villeneuve, à la frontière du Valais. Voilà le programme, assez cool, seul impératif, être à mon dernier client, avant 12h00, mais ça va aller.

4H30, Départ de la maison, tout le monde dort, il y a une ou deux lumière par-ci par-là, les premiers travailleurs qui sont déjà debout.

5h30, je fais le tour de mon véhicule, et je contrôle les lampes sur ma remorque, étant donné que j’en ai pris une autre vu que la mienne va rester au dépôt.

6h45, ma remorque est à Yverdon, et moi je suis chez mon client, qui est a 10km de la. Au bureau, il y a une très jolie et charmante demoiselle, on blague presque 15 min ensemble, on rigole bien, ça fait plaisir.

8h00, je suis au Mc Donald à Cheseaux, très cool aussi, je ne sais pas pourquoi, mais j’aime livrer les MC DO, il y a des gens très sympas, et aussi, ils t’offrent facilement le café, merci à eux !

9h30, je suis à la Migros , là je demande gentiment et surtout très poliment, si je peux transvaser de la remorque au camion, on me dit que oui, en plus des 2 palettes pour eux, merci à eux ! J’ai un peu fait des économies et aussi gagné de la sueur, car je ne connais pas mon 3 ième client, donc je ne connais pas l’accès. Je revois aussi mon ancien collègue qui a travaillé avec moi dans mon ancienne boite, on faisait du béton ensemble, ce que l’on a pu rire ensemble ! Ca fait plaisir de le revoir

• 11h, me voila chez mon dernier client, un bon type qui en a déjà vu pas mal sur cette terre qui tourne de moins en moins rond, on discute pas mal ensemble, il est content de pouvoir aussi blaguer avec quelqu’un qui parle français.

• 12h00, enfin pouvoir manger chaud et avoir le temps de manger aussi, hop, 1h de pause.

14h30, je recharge chez un grossiste en fruits 12 palettes pour chez nous, quand j’ai chargé les melons qui venaient de France, j’ai presque regretté de ne pas être allé les charger moi-même en France.

15h30, je croche ma remorque sous la pluie, ça c’est pas le top ! surtout quand elle fait de la résistance, vilaine !

17h00, Très mauvaise nouvelle, moi qui croyais avoir fini, et non ! Il faut repartir pour l’autre bout de la Suisse , a 2 km du Liechtenstein. Alors, je croche ma remorque qui est déjà chargée, mais le camion vide, ça fait des à-coups terribles, et surtout faut faire gaffe au freinage.

18h30, je charge chez MC DONALD a Oensingen pour STK-Margareten.

22h00, me voila arrivé, mais pour trouvé l’endroit, quel galère en pleine nuit, heureusement, le propriétaire du coin m’a vu, et il m’a conduit avec sa voiture ‘à 200m de chez lui, il ne voulait pas que le frigo tourne chez lui et dérange tout le monde, je le comprends. Je tire mes rideaux et bonne nuit !

VENDREDI 25 août

Le programme est simple, décharger ma remorque là ou j’ai passé la nuit, puis décharger a STK-Margareten et reprendre le vide, puis redescendre.

6h30, je suis en place pour décharger, sur une rampe de M, la joie quoi ! Pour retourner l’ensemble, je dois décrocher la remorque et tourner le timon a la force du bras

8h00, la c’est le café, j’ai décidé de ne pas partir avant 9h00, je ne suis pas stressé, la veille, j’ai assez gazé et magouillé, aujourd’hui, cool.

9h00, je décharge et reprends le vide du MC Do, 1h de boulot pépère et tranquille, sauf qu’il y a 5 appel en absence de ma boite sur mon portable, c’est mauvais signe !

10h30, effectivement, on ma trouvé du retour, chargé 27 palettes de viande à Gossau pour Orbe à livré ce soir encore

12h30, Je vais dîner avec mon copain Pierrot, on habite les 2 dans le même coin, mais on est obligé de manger à Zurich ensemble pour que l’ont ce voit, et dans le stress, mais ca fait plaisir d’être ensemble, et pas tout seul comme un « con ». Je fais 1h de pause.

16h30, le tél sonne, c’est le bureau, » tu est ou ? » je suis à Estavayer-le-lac, « demi tour, il faut livrer lundi », yes ! Ca m’arrange, enfin une bonne nouvelle

17h30, me voila à la boite, parqué le camion derrière et le mettre en éléctrique, puis vidé mes affaires, prendre le N.18 pour aller chercher ma voiture, c’est un Actros Mégaspace, géniale cette place à l’intérieur` ! Je fait 10km avec, mais 10 de bonheur, le ralentisseur me manque a un point inimaginable.

19h00, au revoir a tous, je rentre chez moi

Cette semaine, j’ai effectué 2475km, donc mon record de km en 1 jour, 650km pour jeudi, pour les heures, j’ai arrêté de compter, il y en a trop.

J’espère que c’est avec passion que vous avez ma rude semaine, mais combien enrichissante en découverte de tout genre.

242 Nouvelles photos MAN – Mai 2019

Né en 1708, Franz Ferdinand von Wenge a la lumineuse idée d’installer sur les terres peu hospitalières de la Rurh, une fonderie.
Franz Ferdinand von Wenge est à l’humour, ce que Mc Donald est à la gastronomie, homme d’affaire hors pair, il dédie son activité de fonderie, specialisée dans les ustensiles de cuisine, qu’il exporte déjà vers les Pays Bas et la Russie. Il manque de 10 ans la rencontre décisive avec Rudolf Diesel.
Les commandes affluent du monde entier, mais il est tellement fastidieux d’écrire le nom de la marque : Gute Hoffnungshütte Actienverein für Bergbau und Hüttenbetrieb, qu’elle est rebaptisée : MAN.

En effet, on imagine mal des camions logotés sur les calandres :

Gute Hoffnungshütte Actienverein für Bergbau und Hüttenbetrieb Efficient Line TGX 580….

Quant au lion sur les calandres, il n’est pas arrivé là en hommage à Jean Moulin, c’est juste une partie de l’emblème de Braunschweig

Je me doute bien que vous vous en foutez un peu de tout ça, et vous avez raison ! Donc, en ce 1er mai, je vous invite à découvrir une mise à jour de la marque avec 240 photos incroyables et en couleur que vous pourrez voir, partager, liker, decouper, en cliquant ici :

http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/13

Un énorme merci aux contributeurs qui font de la galerie FDR, la plus grande d’Europe : Sellig, Bata25, Bertrand, Mich, Larage, Tophe, Uwe, samu, Blum29, Cordoba580, Jaka, Domi81, Yassine, Xavier, Luc Lefevre et qui sait, dans 50, ou 100 ans, on roulera en TEFAL !??

 

Les 35h dans le transport, patrons, chauffeurs, pas contents

La mise en place des 35h ne s’est pas réalisée dans le calme, pour une fois, employeurs et conducteurs étaient d’accords sur le fait d’être contre, mais avec chacun des motivations différentes. Dans ce magnifique document vidéo, chacun exprime ses avis depuis le péage du Biriatou bloqué, puis par des chauffeurs des transports Debeaux à St Priest et enfin pour un directeur des transports Willy Betz, la bête noire à l’aube des années 2000.

Je pense que l’ont peut dire que c’est aussi à partir de cette période là, que le transport international français a tiré sa révérence. Merci d’avance pour vos clics, partages et like sur les reseaux sociaux.

Camions d’Australie avec Gégé

Quelques photos de mon séjour en Australie, malheureusement écourté…

Une semaine en frigo chez Le Calvez avec Théo

Une semaine typique au milieu des années 2000 avec Théo et son Magnum, chez Le Calvez, spécialiste du surgelé.

Dimanche 9 avril

Lundi 10 Avril

Lundi 10 avril, je repars à 6h du matin. J’ai RDV à Casino Aix Lès Mille, j’arrive largement à l’heure. Il y a déjà un collègue à quai (Sebastien avec son MAN).

A 10h30, je suis vide et on me donne mon rechargement du coté de Valence, plus précisement, Margès. J’y arrive vers 15h sous une pluie battante mélée de neige, il fait 3°, dur dur. Je charge 18T de jus de fruits pour Caen.

Mardi 11 Avril

Mercredi 12 Avril

Jeudi 13 Avril

Vendredi 14 Avril

Je ne recharge des glaces que mardi matin pour ou???? Lyon!!!!! Voilà ma semaine, relativement bonne, 4000km environ. Bonne route à vous tous et soyez prudents. Thierry.

Le Baroudeur en Lybie

Décédé en 2008, Claude le Baroudeur a débuté sa carrière de chauffeur en 1954. Il m’a confié des centaines de photos avant sa disparition, que je partage avec un mélange de joie et nostalgie avec vous.

Aujourd’hui, on embarque direction la Lybie. Le pays est aujourd’hui très instable, mais à l’époque quelques européens s’y rendaient en camion pour y livrer, comme c’est le cas du Baroudeur, du matériel pour les plateformes pétrolières dans le sud du pays. Après une traversée en ferry depuis Gènes, il débarque à Tripoli, et l’aventure commence à bord de son Scania 140.

Bon visionnage, chaque photo à son petit commentaire de Claude.

Naviguez dans la galerie avec ces 64 photos rares, cliquez pour FDR, partagez !!!

Traversée Gènes-Tripoli :

Débarquement à Tripoli pour une longue et périlleuse traversée du désert…

Un peu de repos avant de repartir à la base vie :

Des bateaux, des bateaux !!!

L’essai de l’AE420 Renault boite Tbv

Alors que j’usais mes fonds de culottes à bord d’un Eurotech 420 1ère generation avec lequel j’ai connu l’ensemble des concessions IVECO de France et de Navarre, mon patron achète un lot de 6 AE, car lui aussi en a eu marre d’être reveillé la nuit pour cause de panne. Dès que j’ai su qu’on m’en attribuait un, j’étais le plus heureux et impatient des chauffeurs …

Le vendredi 24 mars 1995, je vide mes affaires du 420 Iveco pour les transvaser dans l’AE420 7700 TY 26 qui affiche 898 kms au compteur (cf.1) La cabine parait immense et mes affaires ont du mal à la remplir. Il y a une penderie mal foutue de chaque coté, un grand coffre ouvert au dessus du pare-brise ainsi que sous la couchette.

Le samedi 25 mars en fin d’après midi, je suis prêt à partir pour l’Allemagne. Mon premier reflexe est de vérifier les niveaux, j’ai cherché un moment la jauge d’huile et bien sur, j’ai immédiatement déplombé le bazar, on avait le choix : 88/98/108 ou 118 km/h… C’était facile, il suffisait de sortir un petit boitier près des batteries, et de mettre les molettes sur la vitesse choisie.

Il s’agit de la version « Privilège » de l’AE420, il est équipé en roues taille basse, de la TBV (boite electronique) , suspensions à air, carrenages latéraux. De plus mon patron a supprimé les téléphones radiocom 2000 au profit du système EUTELTRAC, comme les Wylli Betz !

J’ai d’emblée été surpris par le manque de confort, du sans doute aux roues taille basse. Habitué au moteur IVECO, je dois me rendre à l’évidence 420 RVI, c’est du pipeau. Pas de reprises, pas de couple, on sent les creux entre les rapports, la sonorité du 6 cylindres évoque bien celle du TR280, le charme en moins.

Si l’utilisation de la TBV permet de garder les 2 mains sur le volant, elle empeche le passage rapide des rapports et dès que l’on est surpris, on se retrouve au point mort.

Le tableau de bord futuriste (en 1995) était peu pratique et lisible, le mouchard de coté, les voyants peu clairs suivant l’exposition du soleil. j’avais le même commodo que sur ma SUPER 5, c’était rigolo.

L’accès à la cabine par l’echelle est amusant au début mais vite pénible lorsque l’on fait pas mal de ramasses.

Habitué à faire des siestes plus ou moins longues, il manque un rideau au milieu de la cabine. je prends depuis ce jour, l’habitude de dormir tous rideaux ouverts, passer 5 minutes à baisser des stores électriques à le don de m’énerver.

Rideaux encore : si une fois fermés on se retrouve dans le noir complet, il n’y a aucun courant d’air et l’été il règne une chaleur suffocante dans l’habitacle, heureusement la clim est efficace.

Si les rangements sont nombreux, ils se révèlent peu pratiques : à la moindre bosse ou coup de raquette, les objets sautent. Bibi07 a reçu un jour (alors que je suis passé trop vite sur un passage à niveau dans le nord) l’ensemble de ce qui était au dessus de sa tête, à savoir entre autre, le guide de l’utilisateur ainsi qu’une grosse boite contenant des pièces de monnaies de tous les pays.

Immense, le coffre sous la couchette, oblige à de contorsions pour en même temps : rouler, soulever la couchette et chercher à tatons l’objet convoité ( en général une bouteille d’eau, des gateaux ou un atlas ).

Les penderies elles, sont pratiques pour y loger un rouleau de film mais pas de parka. il n’y a pas d’emplacement non plus pour y ranger les papiers tels que les carnets CMR/GPR qui trainent en général sur la couchette.

Dieu merci chez RVI, on a prévu de grandes surfaces vitrées qui permettent un bronzage régulier du chauffeur. Le passager peut aussi se faire bronzer les gambettes. Si le passager est une dame et qu’elle est en jupe, tous ceux qui arrivent en face peuvent à coup sur distinguer la couleur de sa culotte si toutefois elle en porte une.

Je n’ai pas pu me faire au rayon de braquage de l’AE. L’architecture du chassis, avec l’essieu avant sans aucun porte à faux, m’a tout le temps perturbé.

Les retros sont pourtant larges puisqu’à certains péages, il était parfois impossible de passer sans frotter ( réseau AREA ), on peut penser que RVI aurait pu encore augmenter la surface vitrée. Le dégivrage etait efficace. Attraper un ticket au péage ou payer se revèle très difficile surtout lorsqu’on a de petits bras.

Coté positif, si si il y en a… on peut rouler en famille, avec sa femme et un petit, qui peut trouver de la place sur le plancher de la cabine.

Le webasto est efficace, tant mieux car ce camion est soporifique…

Au fil du temps et des kms, je n’ai pas trouvé d’âme à ce camion, dans lequel je ne me suis jamais trouvé dans un cocon et donc au bout de seulement 63 000 kmsn en juillet ( soit 4 mois plus tard) je l’ai rendu ) son propriétaire qui m’a attribué un…. Eurotech 380 avant qu’une autre place en longue se libère. Ce qui m’a permis en septembre d’attraper un « vrai » camion, un Turbostar 38, un camion remorque avec boite FULLER.

En Russie avec Gilberte, transports Riand

En 2007, Gilberte et Gilles ont réalisé un voyage vers Moscou pour le compte des transports Riand, avec une traversée par la Baltique afin de déjà réduire les coûts, restent un très bon souvenir de ce voyage :

Ferry Travemunde Allemagne

En Russie :

Un peu de tourisme :

Quelques photos de camions croisés sur la route direction le ferry et Helsinki

Au Mont Blanc avec Delphin chez Jacquemmoz

Quelque temps après la réouverture du Tunnel du Mont Blanc, une équipe de télévision a accompagné Delphin de chez Jacquemmoz pour une traversée du tunnel du Mont Blanc à bord de son magnifique FH12, une très bonne séquence vidéo qui commence déjà dater, mais que je vous conseille de ne pas louper !

Bon partages, merci pour les clics pour FDR, régalez vous bien et avanti !!!