Au sommaire du 16e numéro de France Routiers, un dossier sur les livreurs de viande pendue, le ras le bol des grèves au Mont Blanc, l’essai de l’IVECO MAGIRUS 190-29, et bien d’autres bonheurs !!! Sans oublier des tas de pubs toutes plus collector les unes que les autres…
Il est 5h, position travail, le FH est chaud, c’est parti ! (Journée type) : Direction la cimenterie qui se trouve à moins de 30 minutes du dépôt, pour mon premier chargement.
Arrivé au BEX, petit bonjour réglementaire aux secrétaires pendant l’attente du badge.
Badge écrit, direction les postes de chargement. Les postes sont identifiés soit par un numéro soit par qualité du produit.
Mise en place sur le pont, je monte dans la cabine de chargement écrire mon numéro de badge sur la borne de pesage.
Je descends la passerelle pour ouvrir mon trou d’homme, je place la manche de chargement, remonte la passerelle.
Et je valide le chargement. J’en ai pour 10 à 15 minutes d’attente. Une fois chargé j’effectue les mêmes manœuvres, mon BL est directement imprimé sur place y a plus qu’à partir.
Mais avant petit passage à la douche et arrêt syndical en salle détente pour boire le kawa avec les collègues. C’est pas tout mais faut y aller….
Arrivé chez mon client, je repère de suite où sont les silos, on peut pas les manquer ! Je présente mon BL au centraliste, il m’indique le numéro du silo et me donne la clé du cadenas. Pendant ce temps j’ai pris soin de démarrer ma turbine pour gonfler la bonbonne, histoire de gagner du temps.
Je repère le silo, je sors ma manche, par sécurité je n’hésite pas à bien serrer ma manche à ma sortie et au silo.
Une fois la pression mini pour déballer atteinte (1 bar), j’ouvre la vanne d’air qui va me servir de pousseur, ensuite la vanne arrière de ciment qui va me vider l’arrière. Une fois l’arrière vide, je passe à l’avant. Cette opération dure environ 30 minutes parfois plus, cela dépend de la hauteur du silo et de la pression de déballe.
Pendant ce temps…
La citerne est vide, je ferme toute mes vannes, j’arrête ma turbine, je débranche ma manche, surtout ne pas oublier de purger la cuve car elle se trouve encore à plus d’un bar et rouler en pression est interdit et très dangereux! Je récupère mes papiers et c’est reparti pour mon deuxième tour.
Explications détaillées
L’air chaud produit par la turbine est envoyé dans la colonne principale le long de la citerne. Cette colonne alimente une première durite qui monte sur le dessus de la cuve pour exercer une pression par le haut, sur cette même durite, une autre est branchée pour servir de purge d’air.
La seconde durite, appelée fluidisation ou émulsion est branchée à la base du cône, elle chauffe le produit et le rend liquide.
La troisième durite appelée piquage ou pousseur, est branchée juste avant la sortie à la jonction des 2 manches de sortie de produit.
La quatrième fluidifie le cône arrière.
Et une dernière qui me sert de purge d’air.
De l’autre côté de ma cuve j’ai deux vannes à clapets en bout de cône qui me servent de purge produit.
Sur les citernes plus récentes, toutes les vannes ont été améliorées pour avoir le moins de problèmes possibles, devenues pneumatique et à clapets. D’autres options peuvent être demandées à la commande, comme d’autres sorties ou d’autres branchements ou essieu directionnel… mais ça c’est le patron qui décide.
Vues intérieures, L’échelle qui va bien
La toile au fond permet une bonne répartition de l’air chaud.
La maintenance de son matériel est obligatoire, graissage des vannes, fuites éventuelles sur les joints, vidange de la turbine… Enfin j’y accorde toute mon attention. La connaissance de son matériel est primordiale, pour ma part je connais ma cuve par cœur, j’évite de trop la marteler à coup de maillet, ça ne sert pas a grand-chose.
C’est un boulot qui demande pas mal d’attention lors des déballes, beaucoup de sécurité due à la pression de 2 bars.
Pour les temps de déballe faut juste jouer avec son Mano de pression de suspension et sa montre!
Il m’est arrivé d’être plusieurs fois en galère soit par un défaut du produit, par une panne mécanique, par un bourrage de manche, par un débordement de silo, ou encore éclatement du filtre du silo, alors là, arrête tout et va t’en en regardant ou va le filtre.
La pulvé en btp n’est pas facile, souvent dans la poussière, la boue… et du courage quand il faut descendre au fond pour la laver ou récupérer un objet douteux!
Petites anecdotes: j’ai déjà récupéré un tee-shirt, un sac plastique, une baguette à soudure, un disque à meuler, des cailloux de ciment gros comme des ballons de basket… et j’en oublie.
Mon outillage courant: je dispose également de 3 manches de 5 mètres diamètre 80, 1 manche de 5m diamètre 100, 1 manche de 2m50 diamètre 80, des raccords italiens, et tout plein de raccords, colliers, embouts de secours…
chargement calcaire en carrière.
vidé dans un silo de 5000 tonnes
Eclatement de manche lors d’un chargement! Résultat 1 tonne sur la citerne.
Vidé sur le port de Nice
dans un bateau de 6000 tonnes à destination de l’Algérie
Depuis la crise de 2008, le travail a changé, on a perdu des clients, on en a gagné d’autres, le marché s’est cassé la gueule. Ça fonctionne en dents de scie. Grace à ses reins solides, l’entreprise n’as pas licencié et pourtant elle pouvait le faire! Je m’estime heureux de ma place malgré la difficulté du travail.
Le mot de la fin : Vaut mieux perdre 5 minutes de réflexion que de faire le bourrin ! (Fufu13 – 2010)
De nos jours, il faut mettre toutes les chances de son côté pour s’éviter des PV, pour des dépassement de parfois quelques secondes au final.
Avec le tachy à la seconde, il existe un système qui permet de s’éviter bien des désagrements en éconimisant quelques secondes à chaque manoeuvres, évite de parfois casser une coupure et de mieux gerer son temps, pour un petit investissement de départ et ceci légalement évidement, sinon, on en parlerait pas….
Façade du tachy, avec le port prêt à recevoir l’appareilMise en place de l’appareil sur le supportC’est vert, décompte à rebours du temps dispo affiché en secondesC’est rouge, décompte du temps à attendre affiché en secondesManuel d’utilisation
J’ai décidé après maintes demandes de faire un petit reportage sur une journée en transport de pommes de terres afin de renseigner les gens sur ce transport mal connu. Après avoir fait du frigo, de la benne céréalière me voilà en benne à paroi isotherme et son tapis roulant et non volant je ne suis pas encore Aladin. (Yohann62)
4h30 du matin le réveil sonne, ouille dur dur un café et ça va déjà beaucoup mieux. Le temps lui a plus de mal que moi à se lever, il fait la gueule. Je démarre d’Hazebrouck avec la Peugeot de fonction à 5h15 pour récupérer mon camion à Harnes à l’usine de frites la plus connue du monde, de temps en temps je rentre avec chez moi mais tout dépend où se trouve le premier chargement du lendemain.
Heure matinale
Mon camion avant de mettre en route
On fait le tour
C’est parti !
Party fun dans les oreilles pour bien mettre d’aplomb, traversée de Lille à cette heure-ci comme une lettre à la poste, j’arrive dans le bassin minier à 6h. Il me faut badger pour entrer dans l’usine afin d’accéder au camion. Je fais le tour pas de soucis, je met en route par ce sale temps cracheux, on se demande si l’Été n’est pas parti chez le voisin dur dur. Moteur chaud c’est bon on décolle je passe le poste de garde et c’est parti mon kiki. Au programme musical Rammstein, Nightwish, Within Temptation et Jean Jacques Bourdin sur RMC, il faut bien s’informer un peu.. C’est parti direction une ferme enfin plutôt un hangar à patates perdu en pleine campagne prêt de Le Quesnoy, entre Valenciennes et Maubeuge.
Feuille de pointage
L’Usine à Frites
Le Valenciennois
Chemin menant à la fermette
c’est juste !
Nous y voilà !
Pour charger il faut commencer par débâcher ensuite reculer sous la sauterelle (tapis) qui elle est alimentée par une trémie dans laquelle le fermier déverse ses patates à l’aide d’un télescopique ; les pommes de terre passent sur des vibreurs afin de leur enlever leur surplus de terre. Certains agriculteurs chargent directement au télescopique sans passer par ces étapes. Alors il s’agit maintenant de juger le poids à l’œil et avancer au fur et à mesure pour faire plusieurs tas. Moi avec cette benne je fait 8 tas un peu au dessus des arceaux et j’ai généralement mes 44 tonnes. J’adore charger dans des endroits pareils en campagne profonde. A la fin le type vient me voir et me dit qu’il manque un bout de sa sauterelle, une barre qui a du finir dans mon chargement, mince que faire !! Bah tant pis je regarderais en déchargeant et il ira la récupérer un de ces quatre. Chargement fini, CMR et bâchage obligatoire. 1h10 pour charger, à 8h10 Go !
Ça sert à amortir le choc des pommes de terre, on commence toujours à charger à cet endroit.
On se place sous la sauterelle
Début de chargement
1er tas
L’agriculteur verse ses pommes de terre dans la trémie
La sauterelle
2ème tas
Disjoncteur pour mettre en route le tapis
Moteur du tapis
Molette pour régler la vitesse de rotations du tapis
La prise
Résidence du fermier
Raccord pour le système hydraulique
Réservoir hydraulique
Ça fait du bruit 🙂
réservoir hydraulique
Manette pour actionner le tapis en système hydraulique
Chargement terminé et bâché
Maintenant direction les Flandres Françaises à Steenwerck. Je prends l’A2 suivi de l’A23, traversée de Lille nickel on voit que c’est les vacances, ça fait du bien de rouler un peu. Arrivé chez mon client à 9h40 au lieu de 10h elle n’est pas belle la vie ! c’est l’avantage de ce boulot quasi jamais d’attente, petit appel de phares au Berger Allemand en cages comme à mon habitude et passage sur la bascule, 43 T 120 ça ira comme ça. Je recule dans la trémie pour vider, c’est comme une mise à quai sauf que là c’est un tapis roulant prêt à recevoir les pauvres pommes qui vont finir en frites, pour certaines dans nos baraques à frites d’euch Nord. Donc pour vider il suffit de se brancher au courant de l’usine, d’actionner le disjoncteur et le tapis de la benne se met en marche, ne pas oublier de lever la trappe au cul. Et voilà c’est parti 1h20 pour vider. Le tapis une fois branché est synchronisé avec ceux de l’usine donc quand tout s’arrête le mien aussi car des fois cela va trop vite pour les ouvriers, c’est fait pour. J’ai oublié de préciser qu’il y a une molette pour régler la vitesse de rotation du tapis de la benne (la vitesse n’est pas synchro elle) pour éviter que la fosse déborde. Il y a deux systèmes pour le tapis, l’électrique que je viens d’expliquer et le système hydraulique au cas où il n’y aurait pas de prise chez le client ou panne ou autre, pour cela le tracteur est équipé d’un réservoir d’huile hydraulique comme en benne basculante, il faut raccorder le tuyau du réservoir au tapis, et pour actionner le tout il faut se servir de la manette (toujours la même que sur un système de benne basculante) vers le haut pour mettre en marche et vers le bas pour stopper, et c’est la même molette pour varier la vitesse de rotation du tapis. J’ai bien retrouvé le morceau de sa sauterelle tombé au cours du chargement.
Entrée de mon client.
Il a le droit à son appel de phare traditionnel
Tapis branché
déchargement dans la trémie
Ça commence à descendre
Le voilà l’objet de la sauterelle perdu dans le chargement
Tapis roulant sous le cône
La poussière de terre s’accumule et il faut gratter
Pesage à vide
Je suis enfin vide, coupure faite en même temps, je monte dans la benne enlever les patates restantes coincées à la main. Je repasse sur la bascule à vide et c’est parti pour aller charger en plein coeur des Flandres à Bollezeele pour la grande usine de frites. A25 puis sortie Wormhout hélas centre ville fermé, déviation en place, reprendre l’autoroute de Dunkerque puis sortir à la prochaine. Quelques villages Flamands plus loin et j’arrive à Bollezeele. Je tombe sur une grande allée de terre qui conduit à une petite fermette typique Flamande je n’ose pas m’ y aventurer par expérience et je me gare sur la grande route en feux de détresse et court un sprint de 400 mètres et là je tombe sur des fermiers « old school » bien sympas avec un fort accent Flamand, très bon accueil mais qui a dit que les Flamands étaient froids ? Enfin de ce coté ci de la frontière car de l’autre coté ça l’est un peu moins. Il me dit si si c’est bon tu rentres, tu fais demi-tour et tu te mets en place sous la sauterelle, juste mais nickel après quelques ripages de pneus.
Il est 11h50 je suis prévu à 13h il me dit on charge après manger avant de se raviser et de me demander si on peu charger avant, mais pas de souci Jean-Charles ou Alfred, on commence à charger. A 13h15 chargement terminé, après avoir discuté le bout de gras avec ces braves gens je les laisse aller casser la croute peut-être une Carbonnade Flamande (plat à base de bière) qui sait et moi je refais chauffer la gomme et mon estomac par la même occasion avec un sandwich concocté par madame, MIAM !!
Estaminet typiquement Flamand, on en voit pas mal par ici !
Chemin d’entrée dans la ferme, j’ai préféré y aller à pieds d’abord.
Dans la ferme
Il est venu à moi le gentil minou
Sur l’A25 je double un camion benne d’une saleté incroyable, j’ai rarement vu ça même en betteraves, à sa hauteur je m’aperçois que c’est une femme coquette qui conduit, eh bien elle a du courage, elle n’a certainement pas eu le choix, en pareille conjoncture on prends ce que l’on nous donne.
Traversée de Lille, j’enquille l’A1 et la sortie Carvin. Arrivé chez Mc Cain badge pour ouvrir la barrière et ensuite on fait les papiers au laboratoire et ce sont eux qui viennent prendre un échantillon de patates au cul de la semi et ensuite pour pas attendre je décroche et raccroche une semi de la boite qui nous affrète et je repars charger avec leur tapis à Lillers à coté de Béthune, en revenant tout-à-l’heure ma semi sera vide je pourrais la reprendre. C’est la merde après Béthune 30 minutes de bouchon car ils font des terres pleins en béton qui font bien chier les chauffeurs l’hiver par exemple, on a pas autre chose à foutre avec le pognon, on peut pas faire des trucs utiles !!!?? Client bien merdique à trouver je dois aller faire demi-tour plus loin et revenir c’est dans une petite rue et comme toujours des voitures sont mal garées GGggrrr, bon je charge il est 16h20.
Frites frites frites !
A l’intérieur de l’usine Mc Cain
Ça va être tendu pour rentrer à Harnes sans refaire une deuxième coupure. Pas manqué pfff trop d’ oppression dans ce boulot maintenant, je me suis pris des bouchons sévères sur Béthune au retour dur dur, stressé de voir le temps de conduite s’écouler et de devoir refaire une 45 à 25 minutes de Harnes, sans ces travaux j’étais bon. Je profite de ce repos pour nettoyer les jantes, rétros, vitres et le tableau de bord.
45 faite je redécolle c’est les heures de pointes, 25 minutes après je suis arrivé, re poste de garde, laboratoire et je décroche la semi chargée sur le parc et raccroche ma belle semi qui a été vidée pour demain.
Dans ces satanés bouchons
avec la semi de la boite qui nous affrète, ça fait tout de suite moins glamour
Encore un qui vient vers moi, eh bien mon miaou va être jaloux
Béthune
Béthune
Les 2 terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle
Fin des opérations 19h32
The end !
Demain je viens d’apprendre que je pars en campagne de petits pois c’est bon ça. A 19h30 je suis dans l’auto, un passage à la pompe à gasoil et je rentre chez moi pour 20h40.
Voici quelques photos de Bruno dit le GAINS 59 pour faire revivre les Transports PIERRE LEVOYE de Vieux Berquin dans le Nord.
« partout on le voit ».
Aîné de cette famille de 6 enfants Gains59 tenait à faire hommage à son père décédé le 25 novembre 1985 à l’âge de 52 ans
son premier camion d’occasion en 1959 sur la bascule déjà en surcharge mais voilà il faut bien commencer.
le tunnel du chat avec son beau camion remorque
garde à vous avec le patron et la patronne ça ne rigole pas .
avec son camion remorque
mon père Pierre LEVOYE fier « il devait y avoir des gonzesses pour qu’il pose comme ça » vous avez vu la tenue de travail « chouette ».
un de ses collègues il avait soif !!!!!!.
dans la cour à HAZEBROUCK dans les années 1965 encore sur l’aile avec ma sœur sur le marche pied, ça c’est du camion pour débâcher pas de problème.
un beau Berliet GLR en Bretagne « 35 » je suis au milieu sur l’aile entouré de mes cousins et cousines dans les années 62.
son premier tracteur neuf toutes options sellerie avant cuir, clim, enfin tout etc…
Saint ELOI en 1970 à HAZEBROUCK Pierre LEVOYE en haut à droite à gauche ma mère Paulette et ensuite les chauffeurs .
bon là le chauffeur peut être fatigué ce n’est pas une panne de clim bon allez savoir
certainement un manque d’aération, la clim devait être en panne.
ce beau GLR le chauffeur pareil clim en panne pas pour lui mais pour le chargement.
qu’il est beau ce porteur tout neuf un UNIC izoard toutes options aussi : clim,cuir,direction assistée,vt,etc..
un petit problème de fatigue je venais de conduire une jument au haras de DESVRES pour avoir une relation pour moi fin de semaine rencontre avec des copains et voilà pas de chance
e nouveau parc à VIEUX BERQUIN lors d’une caravane publicitaire, de dos mon frère BB « Patrice » à vous de reconnaître les marques des camions .
photo de la gendarmerie en ALSACE un FIAT « verglas »
un bel UNIC avec un beau chargement sur la place de BAILLEUL.
Deux F88 un ancien et un nouveau modèle on le voit aux calandres
oh ce beau 88 « volvo » devant la prison de LOOS 24 tonnes de sucre de chez BEGHIN
et maintenant les 24 tonnes de sucre c’est bon, mais dur à transvider 50Kg le sac et les tolards qui se foutent de nous sympa les mecs !
et oui il y a une époque ou l’on manque de pognons alors les portefeuilles ça aide.
admirez ce beau mercédés 1219 carrosserie LABBE à LAMBALLE, il en a fait des déménagements!
un beau F 89 le top de l’époque avec le scania 141 « 350 CV » boîte 8 avec en plus overdrive
moi « le GAINS » au port de MARSEILLE avant l’embarquement pour CASABLANCA
sur le bateau en route vers le MAROC nos cabines tout confort
l’avant du bateau belle vue on peut surveiller nos remorques « en route pour CASABLANCA » 72 heures de traversé très sympa, là c’est pareil que les camions toutes options ce bateau
là bas au MAROC troc….troc ….et encore TROC…….
mon beau F 12 après peinture on peut remarquer mon qrz en bas du pare brise
PIERRE LEVOYE avec l’équipe de foot de VIEUX BERQUIN « sponsor »
le petit frangin BB départ de la cour en route pour ????
un beau F 12 : un routier en panne sous un pont à REIMS sans lumières « sans commentaires » mais Léon notre chauffeur pas une égratignure incroyable quand on voit l’état de la cabine
un beau volvo sur la place d’HAZEBROUCK lors d’une course cycliste toujours en sponsoring souvent demandé et toujours prêt à faire plaisir
toujours les 3 générations
3 camions 3 frangins et en plus mes trois camions neuf, mercédes « Jean Pierre » volvo « BB Patrice »volvo « moi Bruno »
un F 12 : très bon camion le début du confort
3 générations de VOLVO
encore un F 12 celui neuf encore en ww.
mon fils Julien devant mon F 12 avant peinture vous avez remarqué c’est un super
le mariage de ma sœur Brigitte devant la maison de Pierre « LEVOYE »
Album de famille
mon père Pierre LEVOYE et oui c’est lui à l’age de 2 ans donc en 1935.
à l’armée en 1953 à droite bus n°24 à PONT REAN « 35 » dans la marine mais il n’a jamais vu un bateau
Pierre et Paulette dans leur première demeure à Boussois « 59 » non ce n’est pas moi dans les bras de mon père là je suis encore dans le ventre de ma mère donc en 1957.
mon père ma mère et oui moi dans la poussette avec un copain en 58.
OH !! la belle voiture à papa une pijot 203 et moi toujours là sur le capot en 1958
Alors la ça ne rigole plus la première voiture neuve acheté avec la sueur, et oui toujours moi au volant avec mon frére Alain.
moi à l’armée en 1976
lors d’un repas pour nous retrouver on peut admirer le beau mercédés sur le gateau ça fait mal au cœur de le manger
le mariage de ma niéce devant le scania de mon bof et oui lui aussi routier
devant ma cheminée au chaud début avril 2005.
premier plan PAULETTE à sa droite le 3 ème Jean Pierre, en haut à droite le 1 er moi Bruno, la 6 ème Stéphanie, la 4 ème Brigitte, le 2 ème Alain, et le 5 ème BB Patrice, tous dans le transport sauf la dernière hélas mais bon c’est peut être la plus intelligente à vous de voir…
Lundi matin. La nuit se retire et Mathieu Cassagne, routier, quitte son Ardèche adorée pour une énième semaine vagabonde sur les routes de l’Europe. Sa vie monotone est faite de kilomètres et de longues heures d’attente, de solitude. Son univers est son camion. Au moment de sa pause-déjeuner, derrière son volant, il assiste impuissant à l’horrible meurtre d’un jeune homme lâchement abattu. En état de choc, Mathieu reprend la route et tombe sur une jeune femme qui fait du stop. Elle aussi était sur le parking, elle aussi a été témoin du meurtre. Qui est-elle vraiment ? Commence alors une fuite effrénée à travers la France qui va pousser le routier à se dépasser pour sauver sa peau ainsi que celle de l’étrange et belle auto-stoppeuse.
Un suspense qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout des 485 pages !
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Annie est un chauffeur passionné. Depuis plus de 30 ans, elle sillonne les routes d’Europe avec des Volvo en frigo. elle s’est offert un voyage en Australie et nous fait partager ses photos.
Chargement de ce Mack attelé à une bétaillière
Un centre routier au mileu de nulle part.
Cet aborigène pilote un FH15!!! de 580cv
Annie pose à coté d’un Ken de reve, attelé à 3 frigos
Ce road train, livre des tous petits colis, tout au long de son parcours
A 2km devant, on distingue, la poussière du camion que l’on précède
A Dunmarra
Lavage à l’éponge! à Adélaïde…
Mark Poole, chauffeur chez RT. Sympa, mais son camion est très inconfortable.
Accident
Sur le Start Hyway, on fait un barbecue dans la remorque!
Voilà la suite des photos faites sur la Highway50 à Pueblo au Colorado. Pueblo en Colorado se trouve au centre du carrefour de l’autoroute 25 (Interstate 25) et de la Highway 50. La Highway 50 commence à Sacramento en Californie et se termine à Washington DC. Elle passe par Kansas City, St. Louis et Cincinnati. (Uwe)
un « Peterbilt » actuellement plus jeune et moderne qui jouait un rôle dans le film américain « Duel » de 1971
une situation très habituelle aux Etats Unis. Tout le monde sur la route est aimable et gentil: le camionneur me fait signe pour dire bonjour
Il y a les nostalgiques de Berliet, de Saviem, et il y a ceux qui ne se remettront jamais de la disparition de la marque PEGASO.
Pour consoler tout le monde, et peut-être pour vous de découvrir cette marque adorée en Espagne, cliquez ici avec les photos du jour signées, Carlos, Pierre, Ju68, Adrian, Julio, Robert, Samu88, Tony44, Blum29, Rui
Arte a consacré un superbe reportage sur des routières russes. Le travail en Russie n’est déjà pas simple, elles doivent évoluer dans un milieu ultra machiste, mais ces bouts de femmes s’accrochent, et méritent un énorme respect !