Nouveau FORD

FORD lance son nouveau tracteur 500cv. Habitués à voir circuler les cabines intermédiaires chez beaucoup de transporteurs Turc, FORD a réalisé une cabine plus large, visiblement plus aboutie, avec sans doute le projet de s’implanter en Europe de l’Ouest…

Etes vous prêts à rouler avec ??

Les photos d’Eric Dellemans

C’est par l’intermédiaire de notre bien aimé Wim, que nous avons pu récupérer ces chouettes photos de chauffeurs belges sur les routes du Moyen orient. Ces photos proviennent de la collection personnelle d’Eric, qui n’a hélas pas d’infos supplémentaires sur les chauffeurs en photos.

Le DAF95.500 Super Space Cab par Pat56

A mon tour de m’essayer dans la rubrique essai.

Comme beaucoup de gens ici le savent, j’avais un Daf 95.500 SSC, un des premiers modèles, sorti en 1995. SSC, pour Super Space Cab. Acheté neuf en 1995 pour la somme de 570 000 FRF HT, avec les modifications qui sont listées plus bas. Ce fût le premier 500 en Bretagne.

Une très grande cabine et dessous un moteur américain Cummins de 500 ch sur le papier. Sur un banc d’essai, il avoisinait les 530 ch. Avec ce moteur, je disposais d’une espèce de « Jacobs », à savoir l’équivalent d’un retarder mais c’est un système différent qui utilise le moteur en compression. Bref c’est vachement technique là. Mais c’est efficace.

La boite de vitesses est classique, à savoir quatre vitesses de base plus l’étage = 8, plus un relais = 16. Seulement le passage des vitesses était hydraulique. Donc pas de tringleries mais des tuyaux d’huile sur la boite. Passer ses vitesses se faisait donc en douceur et sans vibration d’aucune sorte.

Alors on commence par quoi?.
La mécanique:
Durant les quatre années passées avec ce tracteur, je n’ai jamais eu de soucis au niveau moteur ni boite d’ailleurs, strictement rien si ce n’est ce qui suit:
– Un alternateur à changer tous les ans, systématique, pourquoi? Mystère!!! Comme au USA, les camions sont en 12 volts et nous en 24, peut-être que les branchements posent problèmes.
– Une prise d’air dans les tuyaux hydrauliques, pour passer les vitesses, et là c’est vraiment merdique. Le mécano du garage était resté près de deux heures à purger tout ça d’une main et de l’autre, il avait au téléphone les services techniques de l’usine pour savoir comment faire.
– Un problème de passage de relais, du à une valve dans la boite de vitesse, qui n’avait pas la bonne graisse et qui restait collée.
– Enfin vers la fin, j’avais par moment des micro coupures électroniques, qui coupaient le moteur, d’un coup et ça repartait deux ou trois secondes après. Même avec la valise, rien n’était inscrit. On me prenait pour un idiot. Puis sur les conseils d’un collègue, qui avait un ERF avec moteur Perkins. j’ai été chez Daf à Nantes. Le chef d’atelier, avait eu les mêmes problèmes sur des Ford dans le temps. et il a vidé l’électronique de la boite, l’a remise etc, puis il est parti faire un essai tout seul , moi j’en avais marre. Vers 18h30 /19h cela marchait. Mais ne voulant pas prendre le risque de tomber en panne sur la route en pleine nuit, j’ai été dormir à l’hôtel et je suis reparti en Espagne le lendemain.

A part ça, c’est tout, ce n’est pas compliqué.

Au niveau cabine, là c’est Versailles. Une cabine immense. Je mesure 1m80, et sur la partie centrale de la cabine, je me tenais debout sans problèmes et il y avait de la marge. Au dessus du pare-brise, trois grands coffres, avec serrures et lumières intérieures dans chacun. Rideaux opaques et de qualité autour du pare-brise et derrière les sièges. toit ouvrant électrique avec moustiquaire. Deux grandes couchettes dont celle du bas qui dépasse les 80 cm, avec un vrai matelas. Des coffres en pagaille, une penderie. Trois coffres sous la couchette, un central, plus petit à cause du moteur, un à droite accessible de l’extérieur, un à gauche accessible de l’extérieur et indépendant de l’habitacle et un autre par dessus celui-ci accessible par l’habitacle. Un tableau de bord lisible et bien fait. Evidemment, clim électronique, Webasto, la totale quoi. Pour les modifs qui ont été faites sur ce camion, mise à part les peintures, il y a eu un jeu complet de jantes en alu, et une prise hydraulique pour la benne. A cela il faut rajouter le branchement des feux de jour. Dans la boite à relais électriques, il y a juste un relais à poser, et dès que le moteur tourne, les codes sont allumés. C’est le système des pays nordiques. Je l’avais fait monter et je roulais donc en code en plein jour pour les mêmes raisons de sécurité qu’aujourd’hui. Dans la cabine, j’avais aussi installé la CB, la TV, magnétoscope et frigo. Puis j’avais fait installé une « chaîne Hifi », système DSP, avec 8 ou 9 hauts parleurs. Un truc dingue au niveau qualité sonore. Mais à l’époque j’avais les moyens. Le coût de cette musique approchait les 20 000 FF;

Ce camion était donc une merveille et le mot est faible. Il avait cependant deux gros défauts à mes yeux.
– Pour changer les ampoules de code/phare, il fallait lever la cabine entièrement jusqu’à la butée.
– Le pare-soleil est digne d’un camion des année 60. En effet et c’est le cas encore aujourd’hui sur de nombreux véhicules, il y a des  » jours  » entre le pare soleil et les montants du pare-brise et comme par hasard, le soleil se pointe toujours là où il ne faut pas. Mais ce n’est quand même pas dur de faire des rideaux comme il y avait sur les premiers magnum, où toutes les vitres sont entièrement occultées.

Sachant que je faisait de la ferraille sur le Pays Basque espagnol, au départ de la Bretagne, je descendais souvent à 45 tonnes, et des fois à 50, et je remontais avec des ardoises ce qui, compte tenu du poids à vide de mon ensemble, 20 tonnes, ne me laissait pas trop le choix au niveau surcharge. Je m’excuse Messieurs les contrôleurs, mais il y a prescription et je ne le fais plus. Malgré tout, en roulant toujours à 80, la consommation était de l’ordre de 34/35 litres au cent. Ce qui est bien si on prend en compte en plus le relief du Pays basque. Surtout que pour éviter la bascule au péage de Zarautz, je prenais les chemins à chèvres.

Mon plaisir avec ce camion, c’était, une fois chargé d’ardoises, de partir du péage de Biriatou, à la frontière française avec d’autres camions. Le péage est à 100 mètres d’une grande côte de 2 ou 3 kilomètres, qu’il faut donc gravir départ arrêté pour tous les camions. Que ce soit avec ma savoyarde coupée, ou avec ma benne, sur laquelle je laissait les trappes ouvertes pour bien montrer qu’elle était chargée d’ardoises. Je démarrais donc plein pot, tous les chevaux étaient au galop, et je leur en mettais plein la vue aux Espagnols et aux Portugais. Evidemment sur l’autoroute plus loin, malgré le fait que je roulais à 90, tout le monde me redoublait à 100 ou 110, mais je m’en foutais, j’étais heureux.

Oui vraiment c’était et ce doit être encore un super camion, voire le meilleur. Dommage, que j’ai du le lâcher dans des conditions très spéciales, mais c’est une autre histoire. Histoire qui est d’ailleurs sur le site, pour ceux que cela peut intéresser.

Franchement oui, je le regrette et j’ai vraiment la nostalgie de ce camion et de mes grands voyages avec ce camion.

On vote pour la photo du mois d’août 2018

Et oui, comme d’habitude, il est temps de désigner la photo qui sera en page d’accueil du site FDR, et donc de celui qui remportera des goodies MICHELIN notre bien aimé partenaire pour qui ça roule pas mal.

Connectez vous en cliquant ici : vous pouvez choisir alors 3 photos, le vote est anonyme et celui qui a le plus de points remporte les cadeaux.

Allez, c’est parti !!!

Hommage à Dragon27 de la part de Juju27

Les photos souvenirs de Juju27

Je voudrais rendre hommage à mon père, Dragon27 pour toute sa carrière, toutes ces années consacrées à la route. Il a commencé chez Louvigny à Gaillon(27) en juin 71 qui est devenu logistrans en 1976.

Il est parti en CFA a 55ans en septembre 2006.

Voila 35 ans passés dans la meme boite, chose qui se fait rare de nos jours!

Hommage aux forains de l’Ain

Sebastien est issu d’une famille de forains(manèges auto scooter)depuis 4 générations dans la région de l’Ain. Il nous a confié des photos anciennes de son grand-père jusqu’à aujourd’hui. La 5ème génération est deja là, l’aventure continue…

Les photos de Remy

Voici quelques vieilles photos récupérées par la femme de Rémy (Claudine). Ces photos ont été prises au cours d’un voyage vers le Niger. Rémy a travaillé pour les transports Bianchi de Mougin 06 et Iochum de Marignane 13. Il a toujours été un bon collègue de travail plein d’humour. J’ai personnellement roulé avec lui jusqu’en Arabie Saoudite mais j’ai perdu les photos de ce voyage. Dommage. Rémy est décédé il y a quelques années, suite à une longue maladie comme on dit. Il habitait Nice 06. (Léo le mongol)

Hommage de Kévin pour son grand-père

Voici quelques photos du parc appartenant à mon grand père.

La société s’appelait transports Derécourt.C et était basée prés d’Arras dans le Pas de Calais.

L’ activité principale de la société était le transport en benne (céréales, betteraves, schistes, charbon, gravats….) mais aussi un peu de plateau et de tractions en citerne.. Les photos datent des années 70/80 en majorité, par la suite le parc se composait essentiellement de Renault série R allant du 310 au 365 majoritairement. L’activité s’est terminée en 1994 lorsque mon grand père a pris sa retraite et n’ayant pu trouver de repreneurs, l’ensemble du matériel fut revendu a travers diverses entreprises du Nord Pas de Calais et aussi à l’étranger pour les plus anciens tracteurs.

L’encyclopédie du Moyen-Orient de Kanabys34

C’est Léo 22, « Le Mongol » qui a mis en contact Phil26 et François « Kanabys34 » qui n’est pas encore connecté au web. Après une première rencontre dans les Corbières, François est venu passer un week-end studieux chez Phil et Bibi, accompagné de Brigitte sa délicieuse compagne.

Entré dans le transport par hasard, un peu influencé par Max Meynier, François prend le volant en 1974, cédant à son envie de liberté. Il répond un jour à une annonce parue dans le journal, quitte sa capitale natale pour St Etienne et les transports Couchet, pendant 3 mois, pour débuter. Couchet a su montrer à François tous les cotés du transport, du garage, en passant par les petits camions, jusqu’au convoi-exceptionnel pour l’Irak. « J’ai fait ce métier pour le coté culturel et libertaire, mon dernier tour de Turquie remonte à 2001 pour Iochum, je sentais bien que celà était mon dernier tour au vu de l’arrivée massive de Roumains dans la société. »

François a trainé ses baskets et sa remorque un peu partout :

A Kénitra au Maroc, avec du raffiat à l’aller et des chaises au retour, pour le compte de Lompech.
A Upsala en Suède pour une livraison dans une usine d’armement.
Riga en Lettonie pour Iochum avec du pinard
Téhéran pour Couchet en convoi exceptionnel
At Tahif en Arabie pour lompech avec…. un pot de colle et un rouleau de moquette ! Pour finir le palais du Roi d’Arabie Saoudite.
Beaucoup de Bagdad pour la Sobea qui construisait le réseau d’eau potable en ville…
Bref, un chouette parcours, de 31 ans de route, dont 25 sur le Moyen-Orient.

Pour contacter François34, dit Kanabys34 : 0467894840

© François D. Reproduction interdite sans autorisation

Sur cette page, retrouvez un véritable trombinoscope 100% Moyen Orient…N’hésitez pas à nous contacter si vous vous reconnaissez ou si vous voulez ajouter vos photos!

Suite du Trombinoscope spécial Moyen Orient, mais cette fois, sans les noms… Ah!!! Satané mémoire! alors si vous reconnaissez quelqu’un, ou si vous vous reconnaissez, vite, un mail ! Merci à tous ceux qui nous aide à remplir cette rubrique.

Le moment immanquable sur la ligne, c’était la bouffe. Des repas prévus pour une heure, qui pouvaient se terminer fort tard le soir. Immuables moments ou les pique assiettes ne sont jamais loin des veritables cordons bleus, qui roulaient leur bosse sur la ligne. Au delà de la bouffe, vous pourrez remarquer que nous ne sommes jamais à court de boissons; Dieu merci, car on a vite fait de se deshydrater sous certaines latitudes.

La ligne sans les pannes, les attentes, ça serait pas drôle… Petit florilège des petits tracas du parcours.

L’ambiance sur la ligne, c’est souvent de bons moments partagés, souvent loin de chez soi…

Quelques calandres originales, croisées d’ici de là.

Les petits metiers fleurissent un peu partout, il n’y a pas de mendiants dans les rues, tout le monde se débrouille à vendre tout ce qui peut l’être et personne ne reste inactif…

Souvenirs de promenade à Istanbul et en Turquie …

Quelques images des déserts d’Arabie, D’Irak et de Jordanie

C’est lors de l’enterrement de Pierrot Bell que certains d’entre nous se sont retrouvés. Comme toujours ma mémoire étant ce qu’elle est, certains noms ne me reviennent pas, je vous prie de m’en excuser.