Mise à jour photos : Divers

Salut les passionnés de camions, pour ce samedi soir je vous propose une mise à jour de camions divers, des marques rares, disparues, bref cliquez là pour en prendre plein les yeux.
Merci aux gentils spotters, Alex74, Jerome42, Larage, Wim, Samu88, Yassine, Cyrille

Le portrait de Ju68

Nom prénom : Julien Collot

Surnom: comme tous les Julien: Juju

Date de naissance : 15 mai 1974

Différents métiers dans le transport : pulvé, conteneur et bâché.

Marque favorite: sans préférence.

Marque détestée: aucune, j’aime tous les camions.

Citation : un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. ( M. Audiard)

Itinéraire (dans le civil) : 

À la base, rien ne me prédisposait à devenir chauffeur, personne de mon entourage ne faisait partie de ce milieu…
Dès l’âge de 8 ans, j’adorais observer les camions, surtout lors des départs en vacances dans le sud de la France, j’étais fasciné par les F12 et autres DAF Ati, que j’aimais dessiner sur mes cahiers d’école.
C’était l’époque où la série « les hommes de rose » passait à la TV et où le grand Max monopolisait les ondes tous les soirs.
Je n’en ratait pas une miette, je l’écoutais en cachette du fond de mon lit avec une petite radio à piles…
Plus tard, en pleine crise d’adolescence, j’étais devenu un peu trop turbulent pour que mon dossier soit accepté par le LEP où je pensais me former…
Personne n’avait compris que j’avais la bougeotte, et lorsque vint l’âge de partir au service militaire, je me suis dit que c’était une seconde chance, que j’ai saisie en m’engageant directement dans un régiment professionnel. J’allais pouvoir voyager et peut-être passer les permis… Et je n’ai pas été déçu, de nombreuses missions en Afrique, Guyane ou encore ex-Yougoslavie… Et de la piste j’en ai bouffé, que ce soit au Tchad mais plus particulièrement en Centrafrique pendant deux missions de 4mois où je faisait un trajet aller retour avec un tr280 ou un bon vieux gbc8 quand le tr tombait en panne… entre Bouar et Bangui (450km de terre) chaque semaine pour alléger le fret aérien… J’ai tellement kiffé que je n’ai jamais rompu avec l’Afrique, ma vie s’est révélée à cette époque !

Après la suppression du service militaire, il y a eu un changement de mentalité, qui m’a décidé d’arrêter pour enfin arriver sur la route.
J’ai donc passé un cfp financé par l’armée, ce qui m’a permis de trouver ma première place chez les transports Gérard près de Vesoul en février 2001. J’ai commencé par faire du grand régional en bâché, citerne pulvé et container avec un vieux sk1935… Peu de temps après, je me suis retrouvé à faire du petit international avec un actros 1840.

C’était la bonne école, mais j’étais déçu d’arriver déjà trop tard pour les longs voyages, c’était déjà loin…Mais bon, c’est comme ça.
Après un bref passage d’un an pour un petite entreprise à faire du Vesoul-région Parisienne, ce qui m’a permis tout de même de conduire un FH12-420 et deux iveco, un eurostar grande cabine 420 et surtout, un fameux turbostar 380 « special » qui permettait de monter à Roissy en moins de 4h30….bref, nous sommes bientôt en 2003 et c’est l’époque où beaucoup de transporteurs de l’est effectuent les liaisons Mulhouse-Ryton pour Psa. J’embauche donc chez un petit patron à Champagne (70) pour faire deux tours/semaine en passant par le Luxembourg et la Belgique.
Chez lui j’ai également eu quelques bons tours en Ecosse et Irlande.
Mais c’était monotone, et j’en avait assez des problèmes à l’embarquement, les grèves de dockers etc…

Envie de changement, et bingo en septembre 2005 je trouve mon patron actuel, qui ne travaille que sur l’Espagne, avec à l’époque deux lignes gefco Vesoul-Pinto, et le reste en affrètement entre L’Alsace, Franche-Comté pour le reste de l’Espagne et parfois le Portugal.
À l’époque les retours d’Espagne, c’est beaucoup de carrelage, de ferraille Basque ou si t’as pas de bol, la litière à chat, qu’il vaut mieux éviter de faire trop souvent,sous peine de mettre la clé sous la porte et leur devoir encore un mars…
J’ai passé une dizaine d’années formidables, des destinations qui permettaient de parcourir l’Espagne en tout sens, ainsi que le Portugal (en meubles depuis Saint loup sur semouse 70 pour livrer les conforama du nord au sud !).

Aujourd’hui évidemment, les distances sont réduites, mais j’ai encore la chance de pouvoir rouler jusqu’à Madrid ou Valencia donc je ne veux pas me plaindre, mais tout de même à l’heure actuelle je me suis fait une raison, et comme beaucoup, je ne pense pas que j’irai jusqu’au bout dans ce métier, trop éloigné de ce que j’en avais rêvé.
Plus aucune liberté, stress permanent et répression auront eus raison de mes illusions..

La Locomotion 2017

La 23ème édition de cette manifestation s’est tenue les 10 et 11 juin 2017 sur un tout nouveau site, l’aérodrome de Melun-Villaroche (77), après 3 ans d’interruption faute de terrain. On a pu y admirer plus de 800 véhicules (voitures, motos, militaires, pompiers et bien sûr camions). Parmi les camions, des raretés comme le magnifique Willeme à cabine « bulle ».

Au total, 239 Photos signées Patrick Forzy.

La Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017

Le SCANIA R450 au banc d’essai

Chauffeur depuis 2001, je viens de toucher mon premier camion neuf et pas n’importe lequel puisque c’est le nouveau SCANIA R450 de nouvelle génération. C’est le 22e tracteur de ce type rentré chez Portmann, je suis monté dedans avec 79km au compteur, il approche des 10.000 au moment de la redaction.
Ce n’est pas ma première expérience sur un tracteur SCANIA, puisque j’ai auparavant déjà eu d’autres modèles comme le G410, R450, mais dernièrement je roulais avec un R500v8 boite méca que j’ai lâché avec 780.000km. J’y ai bien évidement perdu en puissance, mais gagné en confort.
Côté habitabilité de gros progrès ont été réalisés : 
– La tablette encastrée dans le tableau de bord côté passager bien pratique pour manger ou regarder FDR sur 1 pc.
– Les 2 couchettes sont assez grandes, bien confortables et donnent envie de s’arrêter dormir !
– Les rangements à l’intérieur des coffres pour les fusibles et dans les coffres extérieur pour le lot de bord, coffres extérieurs plus grand en volume que sur l’ancienne génération.
– Siège conducteur ventiler chaud ou froid sa dépend des envies.
– Fini d’avoir les pieds trempés lors des orages et qu’on a oublié les chaussures sur le marche pied l’eau ne passe plus.
D’un point de vue options, j’ai eu du progrés aussi :
– Retarder efficace dans les descentes chargé lourd.
– Réservoir ad blue plus gros que sur les anciens.
– Meilleure visibilité de nuit avec les feux Led en feux de croisement et plein phares.
– Commande de la radio et des fonctions au tableau de bord sur le volant.
– GPS tactille avec carte PL
D’emblée j’ai été séduit par ce magnifique tableau de bord, plus besoin de tirer la jauge d’huile, elle s’affiche sous mes yeux. Sur la porte je dispose d’une commande pour les 6 rétros, des phares, des antibrouillards. A portée de main, il y aussi le frigo sous la couchette avec un petit coffre associé. Il n’y a plus de toit ouvrant, fini la grosse climatisation au dessus du cockpit, tout se règle avec la climatisation indépendante au tableau de bord.
Bien sûr, ce tracteur a quelques défauts, car la perfection n’est pas de ce monde !
– Si on le laisse faire tout seul la boîte automatique, les vitesses descendent a un régime trop bas, c’est peut-être très bon pour la conso, moins pour la moyenne ou chaque minute compte avec la RSE.
– Le Cruise control coupe trop tôt dans les montées, ou les faux-plats ce qui est assez pénible lorsque l’on est entrain de doubler, voire dangereux.
– En solo ou chargé léger sa patine toujours sans accélèrer forcément comme un malade.
– Certains détails ont aussi leur importance : La télécommande pour ouvrir la porte permet de vérifier les feux ou clignotants mais n’ouvre pas la porte passager qui ne s’ouvre que de l’intérieur, les bulles de vitres sont trop étroites pour les fumeurs qui jetent la cendre de cigarettes par la fenêtre, pas de cablage tv ou cb.
En conclusion :
Ce SCANIA R450 Next Gen est un camion est très confortable à conduire. Niveau insonorisation très peu de bruit, une bonne visibilite niveau pare brise. J’ai encore un peu de mal à m’habituer au Cruise control et a le laisser travailler en automatique le régime est pour moi trop bas lorsque je dois rétrograder dans les Côtes obliger de descendre les vitesses moi même. Niveau couchette et rangement rien à redire la couchette est confortable et peu s’agrandir en baissant les sièges. Question consomation gasoil jai fait 2940km sur autoroute, nationael et depatementale avec une moyenne de 15t de charge et je suis a 27l au 100.
Si j’avais une note a mettre elle serait de 8/10 !!!
David13

La Route Napoléon

Je voulais partager avec vous ce bout de route de Grenoble à ces deux départements : Hautes-Alpes et Alpes de Haute Provence ; c’est qu’en voyant ces paysages magnifique que j’aime mon métier par dessus tout et me voit mal faire autre chose, en dehors de nos camions, nous l’aimons cette route avec ces mille paysages, et c’est là que le nom du site internet Fier D’être Routier prend tout sont sens : Oui je suis Fier d’être routier!!
Donc je joins à ce voyage des photos du paysage qui sont gravés dans ma mémoire et le faire partager à ceux qui connaissent pas ce coin de France en plus l’automne donne aux arbres un joli feuillage et le temps était de la partie.
Je joins deux liens sur l’histoire de cette route:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_nationale_85_(France)
http://www.laroutenapoleon.com/

Voilà Lundi matin je pars sur la région parisienne livrer deux clients un à Roissy en Brie puis Collégiens les deux dans le 77, étant vide à midi je prends la direction de Brie comte Robert recharger pour La Rochelle chez Id Log, pour une fois ça c’est bien passé, et je pars pas trop tard, et le soir je m’arrête sur mon éternel A10 à la hauteur d’Orléans.
Mardi 4 Octobre 2017, une fois vidé mon client de La Rochelle, j’appelle mon chef Daniel pour lui dire que j’étais vide et avoir mon boulot.
« Tu vas sûr Briançon et t’as six clients aux total ! »
Oki, go Niort, arrivé chez notre client, je décroche et ouvre la taut, ensuite j’attelle l’autre remplie de rail de placo, là sangle en mettant les équerres car c’est fragile ces petites choses et ferme tout ça puis direction le bureau des chauffeurs pour faire les papiers !
Donc dans ma toile de tente ce trouve six clients à destination de :
Briançon 05 / Guillestre 05 / Crots 05 / Montmaure 05 / Barcelonnette 04 et pour finir Annot 04.
Vu le nombre d’heures qu’il me restait, ça ma amené à Montluçon.
Donc le lendemain je décolle vers 4h30 et je file tout schuss car si je pouvais en vider un ça serait top.
En cours de route je croise Pascal dit Lagaffe sur le forum. On à fait une pause café à l’aire de l’Isle d’abeau, bon en même temps j’avais déjà 4h de volant, un gentil Monsieur qui a de l’humour mais la jeune fille qui nous servait le café n’avait pas l’air de l’écouter du tout, le pauvre il s’est manger deux vents … ????

Donc ensuite nous reprenons notre route; je vais enfin découvrir un coin que je ne connaissais pas. Cela fait dix-sept ans que je roule, j’ai roulé en pays frontalier ainsi que le Royaume-Uni, mais jamais en Italie et du coup ce coin de France aussi.
Donc j’ai pris la route Napoléon à partir de Grenoble jusqu’à Gap: national 85 ensuite la direction de Briançon par la national 94, que j’ai livré, ensuite j’ai réussi deux clients supplémentaires Guillestre et Crots. Plus d’heures j’ai dormi à Savines-le-Lac aux calme sûr un parking surplombant le Lac.
Au départ je voulais passer par le col du Lautaret mais la route est interdite, Pascal m’avait prévenu donc ce fût la route Napoléon.
Après avoir vidé mes trois clients, j’ai dormi aux bord du Lac Serre-Ponçon, magnifique endroit !!

Donc le lendemain je m’en vais livrer mon Montmaure, puis ensuite direction Barcelonnette par la départemental 900b aux départ de Gap et départemental 900 jusqu’au cinquième client.
Départ de chez eux à Barcelone non là je rêve faut rajouter nette!! à 10h30 et on rebrousse chemin pour passer par Digne-les-Bains puis à Digne je prends la national 85 « route Napoléon » jusqu’à Barrême puis la national 202 jusqu’à Annot mon dernier client car passer par la montagne est interdit faut faire le tour, j’y ai longé le Lac de Castillon avec un bleu magnifique !
Et ensuite j’ai rebroussé chemin à nouveau jusqu’à Digne pour prendre la direction de Manosque où je chargerai demain matin pour une approche car vendredi je chargerais sûr Vergèze chez Perrier pour rentrer sur la Vendée. J’en ai pris plein les yeux, c’est magnifique, notre France est belle !! Certes on avance pas en camion car c’est sinueux, mais qu’est-ce que c’est beau !!!

Finalement je n’est pas chargé car la commande était déjà partie…. Donc aux final je suis allez chez Perrier à vide, j’en suis sortit sous les coups de 17h, et pour rentrer je suis passé par Millau / Rodez et dormi le soir même à Decazeville.
Le lendemain go le dépôt donc par Figeac / Brive / Limoges / Confolens / Niort et enfin Fontenay le comte; une bien belle semaine avec un trajet montagneux.
Mon Iveco XP 460ch à tourné à une moyenne de 32,86 L/100, un passage en région Parisienne tranquille et sans bouchon, ensuite la descente sûr La Rochelle était légère puis la descente en direction des Hautes-Alpes avec un poids de charge de l’ordre de 22 t et à la remonter de chez Perrier d’environ 25 t.

J’espère y revenir mais en balade touristique car avec le boulot on n’a pas vraiment le temps de s’attarder !

La Valentinoise

Au début des années 70, Jean-Paul Thiers fonde « La Valentinoise » spécialisé sur l’achat et la vente de primeurs sur la région Valentinoise.

La Valentinoise durera jusqu’en 2000, reprise par le groupe Canavese.

Amoureux des camions et de la route, les Thiers, père et fils, marqueront d’une pierre blanche le monde du poids lourds en France. Ils se sont illustrés avec leurs camions décorés sur le Castellet, Dijon ou le Mans.

Ils ont aussi été les premiers à s’insatller en 1985 au Maroc, à Oualidyia pour y produire des tomates. Ils ont fait le bonheur de centaines de chauffeurs de Rhône-Alpes, en leur permettant de s’évader un peu. Charger en direct au Maroc n’était pas chose courante en ce temps-là. Et celà à duré jusqu’en 2002. Une grande et bien belle époque.

C’est Corentin, le fils de Philippe Thiers qui a réuni tous les documents et qui a dû insister auprès de son père pour qu’il nous devoile une partie de ses souvenirs.

En 1989, La Valentinoise se déplace au Castellet, ou elle remporte avec son Scania 143-450 superbement peint par Win-Gone de Villefranche sur Saône le 2e prix.

Tout Bourg lès Valence était réuni ce jour-là, avec entre autres le Scania Benne de chez Gallet.

Un petit tour au marché de Milan ou l’on trouve tous les meilleurs fruits et légumes de toute l’Italie, à la fin des années 80.

Une partie du parc de la Valentinoise au dépôt à Bourg lès Valence à la fin des années 80

1985, La Valentinoise part installer une station frutiere à Oulydiya près d’El Jadida, à 500km de Tanger. Dans la station on trouve tout ce qu’il y a de moderne, calibreuses, cercleuses ect. Les transporteurs du sud de la France viennent charger dans ce coin de paradis pour La Valentinoise à Valence, Avon à Avignon et pour le reste de la France de belles tomates en plein hiver.

Le Maroc s’est aussi le pays des souvenirs, loin de tout, le restaurant « l’Araignée » au centre du village, aura vu se créer et se tisser des liens privilgégiés avec les gens du pays. Tous ceux qui y ont fait un tour se souviennent des crevettes royales servies avec le sourire au restaurant l’Araignée.

Quelques annéesplus tard, Laurent Carbone a retrouvé le 143, dans une ferme de Chateauneuf/Isère. Depuis, il est definitivement parti au Gabon, la remorque, quant à elle a été demontée et posée sur un porteur IVECO à Chateauneuf/Isère également.

Le tout nouveau tracteur de Dylan, péparé en Hollande shooté par Nicolas Lassiaz

La Schmitz S.KO EXPRESS

J’ai la chance d’utiliser depuis plusieurs semaines une nouvelle remorque, un fourgon Schmitz avec paroi ouvrante.
J’avais déjà eu l’occasion d’utiliser ce genre de matériel chez nos partenaires suédois de chez GN Transport, remorque de marque Ekeri. Ce système est très généralisé en Suède.

Le but premier de ce type de matériel est d’éviter toute intrusion dans la remorque. En faisant régulièrement des voyages sur l’Angleterre vous comprendrez aisément là où je veux en venir. Notre collègue Fabrice ayant eu de gros dégâts l’année dernière sur sa remorque et la marchandise qui se trouvait à l’intérieur suite à une attaque de migrants se trouvant sur la rocade de Calais.
Aujourd’hui je voyage plus sereinement avec cette remorque, les parois se ferment à clefs et la porte arrière peuvent se verrouiller.
Les avantages de ce type de fourgon est donc de pouvoir recharger par côté également ce qui facilite les choses.

Les côtés s’ouvrent à l’aide de 5 portes s’ouvrant comme des persiennes et le poteau central est également mobile libérant pratiquement la totalité de la longueur à quelques centimètres près.
Il est également possible de sangler les marchandises à l’intérieur , un rail courant sur la longueur du plancher et disposant de sangles et cliquets adapté.
A propos de sanglage, encore un autre avantage, c’est qu’il n’est pas obligatoire dans ce type de remorque pour des voyages adr ou chez nos voisins teutons, c’est pas négligeable.
Les chargements dit sensible sont grandement simplifié.

Il y aussi des inconvénients bien entendu, un toit rigide qui empêche toute forme de chargement/ déchargement au pont mobile ou à la grue.
Un poids en hausse, mon ensemble tout pleins fait 19t500 ( le poids d’un frigo )
Les chargements volumineux, j’ai l’exemple d’un voyage de cagettes carton où il était très compliqué de faire passé les derniers rangs au niveau des ferrures de fermetures de portes, là c’est plus anecdotique…

Cette remorque est la 3ème de ce type chez Duarig, celle ci sont fabriqués dans l’usine Schmitz en Lituanie. Nous rencontrons toutefois un problème avec nos plancher qui ont tendance à céder, le problème est en cours de résolution pris en garantie par l’usine. Une histoire de changement de fournisseur.

Il est bien agréable de travailler avec genre de matériel, sécurité, rapidité d’ouverture / fermeture, polyvalence.
Je reste par contre convaincu que ces remorques auront une longévité accrue par le fait d’être attribué à un seul chauffeur, ce qui le cas chez nous.

La démonstration en vidéo :

Celtic Truck Show

Comme vous le savez peut-être déjà, le week-end du 23 et 24 Septembre s’est déroulé à Bais , petite commune à environ 30 kms à l’est de Rennes ( ….donc PRESQUE en Bretagne ….lol) une concentration de camions , le « Celtic Truck Show  » , 2 ème edition du nom , meeting organisé par Manu et Antoine Hervoin , 2 frérots hyper motivés, sympas comme tout et aidés par une belle équipe de bénévoles.
Perso , je n’y ai fait que passer le samedi soir, d’où mes photos exclu de nuit , et je dois avouer que le plateau était d’un très beau niveau . Il me semble que 47 camions etaient exposés et à la différence de la kermesse Mancelle ( qui avait lieu au même moment ) , tous ces véhicules etaient d’une propreté irréprochable, par respect pour les gens qui se déplacent moi je dis que c’est mieux !
Tonin pourra témoigner d’une ambiance qui semblait , au moins vue de l’extérieur, au top ….c’est l’avantage des « petites  » concentrations ….mais pour le coup ce n’est pas la quantité qui fait la qualité.
Place aux photos , celles de jour fournies par Guillaume ( Scania 56 ) qui aura en plus eu le  » privilège « de faire le tour en 143 ! ….désolé pour la qualité moyenne de mes clichés nocturnes , j’ai fait ces derniers avec mon Samsung de compétition et donc les réglages. …

p.s : humour on ….que les « Scaniaphobes »m’excusent, voir passent leur chemin , mais je n’ai pas VOLONTAIREMENT shooté les griffons , c’est juste qu’ils étaient largement majoritaires …..

Pas une minute à perdre, on clique là pour les photos !!!

Transports DELISLE

Un dossier réalisé par Olive66 et Fred77

C’est en septembre 1977 que Jean-Louis Delisle acheta son tout premier ensemble , un Berliet TR 320 attelé à une citerne pulvé . Avec James (Capucin 77) , son tout premier chauffeur , ils se relayent pour enchaîner les voyages et faire grandir le parc . Le Berliet laissera sa place à quelques Scania 110 et 111 , et par la suite à deux Volvo F1020 ainsi que de nouvelles citernes .

En 1982 , date à laquelle Didier , le frère de Jean Louis , rejoint les troupes (comme moi) , dix ensembles forment la flotte . Huit se garent tous les samedis dans l’ordre de départ du lundi matin dans une petite cour non loin du centre ville de La Ferté Gaucher , les deux autres étant tractionnaire se garent chez eux . Les transports se font majoritairement sur la région parisienne , la Normandie , l’Est de la France et une ligne sur la Vendée et Poitiers . En 1983 , c’est le gros déménagement , la cour étant devenu trop petite pour accueillir les nouveaux ensembles supplémentaires . C’est à l’entrée de La Ferté en arrivant par la route de Provins , que s’est construit le nouveau hangar , bientôt suivi par la construction de hangars de stockage pour différents clients . Plus tard , les voyages commencent à s’étendre sur toute la France grace principalement aux contrats décrochés en sucre et en farine de blé .

Les marques se suivent elles aussi , après avoir été fidèle pendant des années à Scania et un petit peu Volvo , c’est sept Renault AE380 qui sont commandés dès leurs sorties . Les retour chez Scania s’est fait de suite après suivi plus tard de l’arrivée de Volvo et Mercedes . Les rachats de différents transporteurs permettent aux Transports Delisle de se diversifier dans des domaines autre que la pulvé . De nos jours , nous pouvons voir des tautliner , des bennes céréalières , bennes de carrière , citernes liquides et pulvé alimentaires sillonner les routes françaises et étrangères .