DAF XF Super Space Cab 460

Chauffeur depuis de longues années chez Daziano, Charlie s’est vu attribuer le tout dernier DAF 460 Euro 6. Après avoir eu la plupart des anciennes version, Charlie connait les DAF aussi bien que les routes du 83.

Même s’il est encore tôt pour se faire une réelle idée du véhicule, Charlie est séduit par les enormes progrès réalisés sur cette nouvelle cabine issue de la série 95 datant de 1987, ça ne nous rajeunit pas. Mais cette cellule a fait ses preuves, l’espace et le confort étant ses principaux atouts.

L’INTERIEUR

La visibilité sur le nouveau modèle a nettement été améliorée, puisque les 1/2 vitres latérales sur les portières ont été supprimées. L’affichage au tableau de bord est maintenant digital et très simple d’utilisation.

Point fort de la cabine, l’aménagement interieur, particulièrement bien pensé, ils sont pas fous les hollandais !! Deux porte-gobelets sont prévus dans la partie centrale, bien que le frigo soit sous la couchette, il reste de la place pour ranger ses effets personnels sous le matelas. Les coffres du haut sont tout simplement gigantesques, on peut y installer une salle de billard ansi qu’un jaccuzi. L’accès à la couchette supérieure est simple, bien pratique.

Côté conduite, ce modèle dispose de la toute dernière génération de boite automatique DAF qui annule les imperfections de la version précédente, les à-coups ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Le confort est digne d’un palace sur roues, très souple et silencieux.

L’EXTERIEUR

Après avoir ouvert la calandre dont la tirette se trouve dans le marche pieds, on accède facilement aux orifices de remplissage d’huile, liquide de refroidissement et de lave glace. Les batteries se trouvent à l’arrière de chassis dans les longerons.

Côté conducteur on trouve l’emmarchement pour acceder aux flexibles ainsi que le remplissage d’adblue. Il faut toutefois faire attention en soulevant la cabine de bien enlever les flexibles de leur support sous peine de les arracher…

Pour ce qui est du nerf de la guerre, la consommation de carburant, il est encore tôt pour se faire une idée, toutefois avec un peu moins de 10.000km au compteur, Charlie tourne autour de 29 à 30l aux 100km. A titre de comparaison il était à 32l sur son ancien 105. Si on se base sur son travail ou il roule souvent chargé au maximum en boissons sur des parcours assez mixtes nationale/autoroute, c’est tout à fait honnorable…
Il a quand même fallu trouver un defaut à ce tracteur… ça a été difficile ; il semblerait que la sellerie du siège soit légèrement plus raide que les anciens…

DAZIANO, le partenaire qu’il vous faut !

 

IVECO Active Space 460

Par Pierre70

Je ne reviendrai pas sur les circonstances qui font que je roule en Iveco pour l’instant…long silence…un ange passe… il a une aile dans le plâtre et un pansement sur la tête.
Je vais donc tenter ici de donner mon avis sur un camion déjà testé sur FDR. Ce tracteur est un véhicule de flotte, c’est à dire de base. Il est cependant équipé de jupes latérales et d’un retarder ZF. La puissance phénoménale culmine culmine à 460 canassons. Pourquoi Iveco sort des 460 et des 480 ? Telle est la question. Pneus en 70, jantes en tôle. Pas de trompes ni de casquette sur le pare-brise mais un petit sommier de sellette histoire de ne pas arracher les ailes au moindre devers.
A la conduite ce tracteur se révèle bien agréable. Je ne parlerai pas de la position de conduite c’est un truc qui m’échappe. Quand j’entends des gars parler de la position de conduite du Scania par rapport au Saurer je ne comprends pas bien. Moi quand je monte dans un camion, je mets mon gros cul sur le siège, je le recule à fond, je le monte à fond, et roulez ! Pas trop bruyant, confortable, hormis la couchette, l’ensemble n’est pas mal malgré la qualité faiblarde des matériaux. Je n’ai pas vérifié la conso’ de gasoil. Je fais super gaffe, alors qu’il fasse du 30 ou 31 litres, la valeur absolue je m’en fous un peu.
En conclusion, je suis resté sur un à priori négatif sur Iveco, en 95 environ j’ai eu un Turbotech pendant un an c’était dramatique. Hormis la boîte Fuller tout le reste était d’une fiabilité et d’une qualité catastrophiques. Je dois reconnaître qu’ Iveco a fait d’énormes progrès. Ce camion est bien agréable, la qualité générale n’est pas aux standards de l’Europe du Nord mais l’ensemble est tout à fait correct. Quand j’ai fait l’entretien chez Fiat j’ai raconté au mécano que je roule d’ordinaire en Mercedes, sans m’étendre… Il m’a dit que j’allais prendre goût à l’Iveco et que je ne voudrais plus du Panzer. J’ai rigolé et je suis parti. Après j’ai réfléchi …