Capelle, 537 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/capelle En 1950 René Capelle crée une petite entreprise de transport aux Salles-du-Gardon (Gard), dans laquelle il est l’unique conducteur. Il achemine du charbon en provenance des Houillères du Bassin des Cévennes ainsi que des matériaux de construction. Pendant une dizaine d’années, il effectue ces transports principalement sur les départements limitrophes. En 1960 L’activité se développe et se diversifie grâce au transport de pièces de fonderie et de chaudronnerie provenant des usines de la région. En 1961 L’entreprise compte à son actif 4 salariés. La gamme de matériel transporté s’étend : citernes, pièces de fonderie, transport exceptionnel dans toute la France. En 1972 Ouverture d’une agence à Marcq-en-Barœul (59), favorisant le rechargement des véhicules en provenance du sud et permettant un développement des échanges sur l’Europe du Nord. En 1982 L’entreprise achète une usine à Commines (Nord) destinée au stockage des palettes de Coca-Cola en provenance de Spontin (Belgique) et des Pennes Mirabeau. En 1983 La société Capelle reprend les transports Dhalluin à Linselles. En 1986 Une nouvelle agence est créée à Templemars sur 12 500 m2. En 1989 L’implantation d’une agence à Metz permet l’ouverture sur l’Allemagne et les pays de l’Est. Les Transports Capelle ont reçu les Palmes du transporteur de l’année en 1990. En 1992 Une nouvelle agence est créée en Île-de-France, lors de la reprise des établissements Razel à Étampes. Parallèlement, la reprise des Transports Calmes à Portet-sur-Garonne permet l’ouverture des marchés de l’Espagne et du Portugal. En 1995 L’agence d’Île-de-France déménage à Pontault-Combault, à proximité de la Francilienne. L’installation d’un nouveau logiciel permet de gérer les disques de Chronotachygraphe par informatique. En 1996 Les services commerciaux et d’exploitation sont informatisés ; les pleins de carburant sont gérés par informatique et tous les camions sont équipés de radiotéléphone. L’entreprise obtient la certification AFAQ ISO 9002. En 1997 Tous les véhicules sont équipés d’informatique embarquée (système AGAT) pour la gestion des temps et du système G.P.S. pour leur localisation. En 1998 L’agence de Pontault-Combault est fermée. Le renouvellement sur 3 ans de 90 tracteurs 4×2 est planifié. Achat de 14 lignes Nicolas pour renouvellement de série 5. En 1999 Toutes les agences sont mises en réseau. Le rachat des transports Christner à Sélestat permet l’ouverture d’une nouvelle agence. L’entreprise rachète à 50 % les parts de la société Stag (transports et manutention). En 2000 rachat des transports Morineau à Jard, société de transport exceptionnel. Effectif total de la société : 266. En 2001 rachat de l’entreprise de transport Drion à Domazan. Augmentation du capital : 1 million d’euro. En 2002 Reprise de la société AYE à Gap. Reprise de l’activité transport de la société Vassel à Lyon. Agrandissement des locaux administratifs du siège. Effectif total de la société : 304. Signature des contrats Airbus A3802 et Viaduc de Millau3. Daniel Capelle (PDG) élu manager social par la lettre M. En 2003 Création de deux nouvelles agences, Comps et Paris. Effectif total de la société : 304 – Certifé ISO 9001 version 2000. La société a reçu la distinction de « transporteur de l’année 2003 ». En 2004 Reprise des transports Thomas à Chantonnay. La société reçoit la distinction : « Heavy haulage job of the year 20034 » au niveau européen par le journal CRANES TODAY – Effectif total : 400. Création de Capelle International au Luxembourg. En 2005 Reprise des transports Bonneton et fusion avec notre agence de Rillieux-la-Pape (10 véhicules) pour créer une seule agence lyonnaise à Saint-Clair-du-Rhône. Reprise des transports Aprin, spécialisés dans le transport Bras-grue (25 véhicules). Reprise des Transports Geliot à Wassy. (23 véhicules). Wikipedia
Un transport d’Eolienne de Normandie en Champagne
Déplacer, un fût d’éolienne entre la Normandie et la région Champenoise, c’est pas simple. Guismo, chauffeur des transports Capelle nous raconte :
Lundi départ à 9h30 de chez moi pour être à 10h au dépôt j’installe mes affaires dans le camion puis c’est entretien du matériel, vérification de l’éclairage état des pneus et graissage. Plus qu’à faire le plein 600l et je pars du dépôt il est midi.
12h30 arrivé à Radicatel, je tape une 15 le temps qu’il ouvre et ensuite je repère le fût que je prend c’est exactement le même que la semaine dernière donc 27m de long pour 3,7m de large et 41t. Ce qui fait un ensemble roulant à 35m de long et 4,7m de haut.
Puis la route reste la même et donc lillebonne Yvetot yerville totes et on se stoppera à la sortie de Totes pour la nuit.

Mardi matin on décolle à la fraîche-4° la nuit tout se passe bien jusqu’à Saint Victor l’abbaye ou pour ceux qui connaissent on le passe en deux étapes la première la vp avant va au garage Peugeot et une fois le camion au garage la vp avant va bloquer la sortie du village et nous préviens de ce qui descend.
Comme j’ai l’habitude de passer par la je ralenti pour laisser le temps à la voiture pilote de faire le taf, elle me prévient d’un bus et un porteur donc je me sers à droite le plus possible à l’endroit où c’est le plus large de façon à laisser le passage au bus et au porteur mais si je détail bien ce passage c’est qu’il y a un hic. Alors que je suis arrêté je sens le camion bouger comme quand tu es à quai et qu’on rentre dans le remorque cette sensation bizarre me fait penser aussitôt à ça. le bus m’a touché et bien dans le mille Émile.
Malgré le fait qu’il avait de la place à sa droite il n’a pas voulu monter sur le trottoir pour avoir plus de place et au dernier moment il a fait monter l’avant mais l’arrière n’était pas d’accord.
Résultat petite rayures sur le bus mais grosse rayures sur le fût 7,5m de long tout de même.
Comme il n’y a pas d’endroit possible ou se garer pour faire un constat sur place on appel chacun nos sociétés et sa se fera par mail. Du coup on repart mais c’est bien le bordel car tout le monde est redescendu donc plus de blocage au Peugeot ce qui donne un bouchon monstre avec des voitures qui ne comprennent pas qu’elle doivent se serrer sur leur droite et prendre les routes à gauche et droite pour me laisser passer, seul les conducteurs de bus auront cette intelligence la. Bref en 30 minutes c’est passé alors qu’en temps normal ça dure 5 et encore.
Ensuite on refait la route par Beauvais Compiègne et Soissons, traversée de Fismes pour éviter le pont puis arrivée à Reims.
On arrive et l’escorte de police nous prend aussitôt et laisse passer les deux collègues tout seul.
Mercredi debout à 7h30 passage à la base vie histoire d’utiliser les sanitaires puis je raccroche la remorque pour peut-être la déplacer mais pas sûr.
Je passerai la matinée à attendre puis vers 13h je dois la déplacer et on lui trouve un endroit où je ne gêne pas pour décrocher encore.
On préfère que je reste en solo au cas où il y a besoin de tiré et ça a pas manqué les pales arrive sur le chantier et il se rendent compte que un poteau téléphone gène il aurait du être retiré mais c’est pas fait donc je descend avec mon tracteur et on attache une elingue à une chaîne au crochet de remorquage du tracteur et avec validation par le client on tire dessus pour le coucher.
Tout ça sous surveillance.
Une fois le poteau par terre c’est bon tout le monde peut passer puis on se retrouvera le soir au Delko à La Veuve.
Jeudi matin départ à 8h du Delko puis retour sur le chantier, je reste en solo car je ne décharge qu’après les pâles donc je file un coup de main au manœuvre et voit le moment où il mette le fût à la verticale.
Une fois le fût levé on peut commencer à faire reculer les pales.
Une fois les 3 pales vidées je raccroche la remorque, il prennent un premier fût et après c’est mon tour.
Ça y est 16h enfin vide mais pas possibilité de sortir du chantier l’autre équipe de pâles arrive et il ont besoin de toute la place,sur les sentier pour accéder.
Après c’est retour au dépôt avec 12h de temps de service et 14h58 d’amplitude.
Lundi je recharge un autre fût plus long pour le même chantier.
Une semaine avec Guillaume chez Capelle
Guillaume ou Guizmo, est chauffeur depuis une douzaine d’années, il a intégré l’équipe Capelle depuis 2019, enchainant des missions variées.
Il partage en détails sa semaine du lundi 13 au vendredi 17 fevrier 2023
Lundi départ de mon dépôt à côté de Beuzeville 27 direction une carrière dans le 27 entre Vernon et Gisors pour cela je prend un porte engin 4 essieux dont 3 sont directionnelles.
Sur place je dois récupérer une pelle Caterpillar 336gc avec son godet et un BRH ( Brise Roche Hydraulique) h130.
La pelle en elle même mesure 2,95 de large au chenilles, 3,80m au plus haut avec le bras replié le plus possible, longueur 11,5m pour un poids de 40t totale avec les accessoires.
Une fois chargé ça me donne une hauteur à 4,6m puisque en retirant le godet j’ai pu descendre le bras dans la fosse. Pour un poids totale de 71t.
Livraison foulée à Moissy-Cramayel puis retour à mon dépôt le soir même pour décrocher la remorque.
Maman habitant à côté de Honfleur j’irai la bas avec mon tracteur en solo.
Mardi debout à 6h départ à 6h30 direction le port de Rouen sur place je récupère la 6 lignes avec laquelle je transporte un fût d’éolienne.
Bon après ça reste le port rendez-vous pour chargé à 8h mais au final il font d’abord le bateau donc ce sera pour l’après midi.
C’est pas grave ça me permet de préparer tranquillement la remorque pour le transport. Première poutre on ouvre de 8m50, deuxième poutre un peu moins seulement 8m de plus ce qui avec ma longueur a vide et fermé 37m de long.
Positionnement sur les bers des protections pour ne pas marqué le fût et ensuite attente. C’est le plus long puisque à 15h30 il lève le fût et à 16h30 je sort du port avec.
Longueur totale du convoi 39,5m largeur 3,4m hauteur totale 4,45m poids totale de l’ensemble 77t.
Maintenant il ne faut pas traîner car le pont Flaubert m’est interdit entre 17h00 et 19h puis ensuite de nuit je n’ai pas le droit de rouler.
L’itinéraire n’est pas compliqué sortie du port on repars à droite direction Moulineaux, après le terminal ruby premier stop du camion, le rond point qui permet de reprendre la sud 3 doit être passé par le centre et pour aller plus vite je monte dans un vp et on debarasse les plots, flèches et bastaings de l’entrée du rond point. Une fois cette étape faites, retour au camion pour aller jusqu’à ce fameux rond point. L’idée est de garé le camion en son centre pour remettre les équipements retiré juste avant et laissé juste de quoi sortir au camion.
Ensuite c’est reprise de la sud 3 jusqu’au pont Flaubert, puis la monté de Barentin et l’A151 jusqu’à Totes. S’en suit de la petite nationale en passant par Saint Victor l’abbaye, Saint Saens et la route habituelle pour les convoi jusqu’au rond point du relais des hayons, où on prendra la direction de Forges les eaux puis Gournay en Bray.
A Gournay au niveau du Aldi on reprend direction Marseille en Beauvaisis pour finir la journée à la sortie de Choqueuse. Il y a un parking à la sortie où on peut garé camion et vp, fin de journée à 19h30.
Mercredi remise en route à 8h du matin pas avant sa sert à rien de ce parking là en moins de 4h on arrive à Reims. Petit tour du camion vérification de l’arrimage et contrôles visuel des pneumatique il ont tous l’air OK donc on peut partir.
Traversée de Marseille en Beauvaisis puis tout droit direction Beauvais, comme je suis à moins de 4m50 je peut même passé dans le petit tunnel. Après c’est une route que pas mal de monde emprunte la N31 jusqu’à Compiègne (plutôt Venette) ou on doit quitter la N31 et prendre la première bretelle à droite en direction de la zone commercial, après c’est tout simple au premier rond point c’est tout droit au deuxième aussi mais c’est interdit au +7,5t sauf convoi donc j’ai le droit et on continue toujours tout droit jusqu’à arriver à un rond point ou on doit reprendre la d973 donc la pas on se met bien au milieu de la route, avec le tracteur bien droit comme si il fallait monter sur le terre plein et après seulement il faut commencer à tourner pour prendre la direction de la d973, pendant ce temps là vp avant bloque les usagers qui arrivent de cette route car pour passer sans touché à la télécommande il faut aller jusqu’àu trottoir d’en face et quand le deuxième essieu de la remorque arrive à la sortie du rond point c’est bon on peut revenir dans la bonne voie.
Mais le plus difficile n’est pas là, tout au bout de la ligne droite il y a un rond point pas assez grand pour le prendre en normal donc c’est à contre sens qu’il se prend. Comme depuis que nous sommes sortie de la N31 j’ai un convoi derrière moi avec des mobile home je profite du moment où je suis à l’envers dans le rond point pour le laisser passé.
Encore un rond point et on reprend la N31. Il est tellement grand que il se fait limite tout seul.
Prochaine étapes les virages en S avec la lignes SNCF, la voiture avant va assez loin pour bloqué voiture est camions une cinquantaine de mètre avant le virages à droite pour ceux qui arrivent de Soissons car avec la longueur quand je ressort du virage j’ai le tracteur à droite le long de la ligne mais la remorque elle se trouve à mi voies de l’autre côté .
Ensuite c’est de la ligne droite jusqu’à Fismes ou les deux ronds-points sont fait à contre sens, plus que le pont à passer tout à gauche et hop Fismes c’est fini.
Prochaine étapes le parking d’attente des convoi à l’entrée de Reims c’est pas compliqué si tu arrives à situé Ikea bah c’est la sur les zébra de la voies d’insertion.
L’avantage café, toilettes et repas il n’y a qu’à traverser la route. Ça a bien rouler car à 12h on est garé prêt à repartir mais ça c’est à 14h30.
14h30 deux motos de la police nationale arrive et pour commencer contrôle des papiers et de l’autorisation de convoi avec un raccordement spécifique pour la longueur qui nous évite un virage à gauche très serré. Et pour les vp papiers permis et fip.
14h35 tout le monde est OK l’itinéraire est refait avec la police pour être sûr c’est bon on peut partir maintenant c’est open bar, le convoi ne doit pas s’arrêter.
La première difficulté est un virage à 90° vers la droite entre la D980 et l’avenue d’Epernay au début de la manœuvre il faut que la vp arrière empêche la remorque de tourné en automatique puis une fois le camion dans l’axe la elle doit envoyer la remorque à gauche pour essayé de l’aligner pour passer dans la bretelle entre les feux. Pendant que le tracteur va jusqu’au trottoir d’en face et monte dessus pour faire passer le reste de la remorque et ensuite seulement revenir dans la voie mais le plus dur arrive c’est en haut de l’avenue d’Epernay il faut faire un 180° pour reprendre le boulevard Franchet d’esperey et la ça travail dur pour la remorque car même en élargissant la trajectoire au maximum elle tourne limite sur place. En gros ce virage prend presque 5 bonnes minutes car pour éviter de déjanté je le prend en première courte.
Et après c’est plus calme on reprend le boulevard président wilson le rond point à l’air petit mais il se fait en auto on traverse tout le boulevard jusqu’à l’avenue de champagne ou d’après le premièr arrêté on doit passer au dessus puis prendre aussitôt à gauche direction Châlons en Champagne mais comme c’est une manœuvre fastidieuse, il ont eu un additif ou raccordement qui nous autorise à prendre l’avenue de champagne pour descendre 1,8km plus loin dans un grand rond-point faire demi tour et remonter direction Châlons. Et la c’est tout droit jusqu’au domaine de Pommery ou il faut prendre tout à droite mais le virage ne peut se faire en direct donc l’ idée et de faire une amorce de virage et d’aller tout droit direction rue de crayeres une fois dans cette rue là vp arrière s’occupe d’envoyer la remorque sur la route à la gauche de façon à reprendre la D944 en direction de Châlons le plus droit possible.
Une fois la manœuvre exécuter c’est toujours tout droit jusqu’au rond point de l’avion à la sortie de Reims en gros cette étape peut prendre 1h pour 14km.
Le reste de la route est plus simple D944 tout du long avec déviation par sillery également pour les petites loges à cause de la limite de poids sur les pont emprunter. Châlons on passe par la rocade puis direction Pogny on sort comme pour allé à France Luzernes mais dans la sortie il y a une bande de gravier pour nous permettre d’accéder à la contre allée. Tout ça juste pour prendre le rond point qui se situe juste après. Comme il est petit impossible de faire le tour pour aller tout droit et rejoindre la D79 donc encore une manœuvre, il faut aller cherché très loin sur la route pour aller en centre ville de façon à faire passer la remorque, ensuite une fois la remorque en direction de Pogny il faut reculer pour prendre la D79 mais en marche arrière et ça pendant 3km jusqu’à rejoindre un pan coupé qui va permettre de se retourner pour prendre une route et un pont et arriver au début du chantier.
Petite photo sympathique je crois que j’ai le combo gagnant. Heureusement pas de retrait de point
Arrivé sur le chantier peu avant 18h du coup on regarde où se placer puis fin de journée. Comme il y a les pales qui ne sont pas vides des vp sont resté pour faire les manœuvres je peux donc libérer les miennes.
Jeudi début de journée très tôt il doit être 8h comme j’ai libéré les vp hier soir je profite des deux vp et du fait qu’il fait jour pour accéder à l’éolienne qu’on doit livré. Je suis le premier à bougé car je gêne les pâles qui elle doivent être vidé en premières, donc on me fait monter puis me mettre dans un chemin en attente.
Comme je n’aime pas rester sans rien faire je filerai un coup de main pour retirer l’arrimage et fermé les remorque de transport de pâles ou appelé superwing c’est comme les chiken wing mais en plus grand .
11h30 en position à côté des grues 13h remorque fermé matériel range plus qu’à rentré et se sera retour à vide jusqu’à Beuzeville car entretien de la remorque à faire et si possible lavage.
Du coup le jeudi soir bah c’est encore à Honfleur.
Vendredi je pars a7h30 de Honfleur je rejoint mon dépôt pour faire l’entretien de la remorque qui consiste a remplir les pots de graisse, faire le graissage manuel si il y en a, contrôle de l’éclairage et pression des pneus a froid. Lavage histoire d’enlever un peu de boue de la marne sur l’ensemble mais pas lavage complet car je sais que je retourne sur le même chantier. Le midi c’est restau a Foulbec 27 entre collègues.
L’après-midi je file un coup de main a un collègues a décharger une chargeuse 926 de sa remorque (c’est toujours mieux d’être a deux pour les rampes manuel a assistance manuel) Puis retour a la maison.
J’ai déjà mon boulot pour toute la semaine prochaine du lundi matin au vendredi soir je récupère mes autorisations de rouler (en gros l’itinéraire avec les prescriptions) puis retour a la maison.
Au menu ce samedi 7 mai 2022
De quoi en prendre plein la vue !
97 nouvelles photos Mercedes MP4 Megaspace : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/100
83 Nouvelles photos de Renault Range T HSC ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/630
116 nouvelles photos Scania R : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/43
132 nouvelles photos Scania Next Gen : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1109
92 nouvelles photos FH4B : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/2156
46 nouvelles photos Capelle : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1407
+ des montagnes de nouvelles galeries ouvertes, impossible de dresser la liste, allez voir par vous-même si cela vous interesse bien sûr !
A noter que Samu et Tophe bossent en sous marin pour creer la plus grande galerie de transporteurs d’Europe ! https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/435 Ils sont fous !





Tim – Le Portrait
Nom-prénom : Pennetier Vincent
Surnom : Tim
Né le : 5 décembre 1967
Différente métier dans le transports : livreur, savoyarde, taut, plateau, surbaissée, porte-engins
Marques favorites : Nooteboom…..
Marques détestées : aucunes
Citation : « quand un con voit, c’est exceptionnel… »
Itinéraire : juste les plus lointaine…
Prudoe (GB) en 30 mètres de long
Hollande, Allemagne de l’ouest en machines agricoles et Manitou
Poysdorf (A) à la frontière tchèque avec des machines à vendanger
Emmen (CH) en 6,10 m de large
Udine (I) en machines à vendanger
Jerez de la Frontera (E) en récolteuse à haricot vert
Algarve (P) en récolteuse à olives
Arcos de Valderez (P) avec des cuves en deuxième catégorie
Borgo en corse avec des cuves

Petit garçon je n’étais pas plus attiré que ça par les camions, enfin un peu quand même, comme tout les petits garçons parce que c’est gros, y’a des couleurs, ça fait du bruit mais de la à en faire un métier, non. Et pourtant j’avais de la famille dans le transport.
Sorti du collège major de ma promotion, enfin, en partant du bas de la liste… je me retrouve dans un centre de formation autour de la métallurgie, je vais y rester 4 ans (un ans préparatoire, un CAP de tourneur en deux ans et un CAP de fraiseur en un ans avec mention complémentaire d’ouvrier qualifié sur machines-outils à commande numérique).
C’est au début de cette période, vers 82-83 que je fais la connaissance d’un chauffeur de mon village, il travaillais chez Williamson avec un Ford Transcontinental avec un bras de levage. Vous vous doutez bien que c’est à partir de la que tout à commencé. Ont se met à parler de son métier, des voyage qu’il à fait, en déménagement avec un 809, Scandinavie, Yougo….ça me passionnais. Le centre de formation ou j’était se trouvais juste à coté du centre routier de Nantes, alors le matin je partais un peu plus tôt et j’allais faire un tour sur le parking, je commence à reconnaître les marques, puis je vois les immatriculation, les gars qui sortent de la couchette, puis j’achète mon premier France-Routier , et puis, et puis… me voila pris par le virus.
A la fin de la dernière année de formation, j’ai voulu rentrer à l’AFT pour passer mes permis avec une formation pour adultes, mais mes parents dans leur grande sagesse n’était pas vraiment pour surtout qu’une entreprise de métallurgie Nantaise m’embauchait direct à la sortie de mes CAP pour un cdd de 13 mois, alors j’écoute mes parents et vais bosser à l’usine, passionnant……
A la fin du cdd, j’avais trouvé un CAP de chauffeur chez Promotrans. Formation pour adultes au chômage en 9 mois et en plus c’est rémunéré.
Là, mes parents me laisse faire, ils ont bien compris que c’était vraiment ça mon truc, il puis merde, j’avais plus de 18 ans non mais…
J’ai eu du mal au début à conduire les porteurs, je me croyais au volant de ma Renault 5, alors forcément ça le faisait pas. C’est un des formateur, qui m’à vraiment appris à prendre conscience par moi-même du gabarit du camion, Mr Valles, un dieu de la conduite pour moi, simple, discret, ancien chauffeur international, lui, avec les Iveco à boite Fuller, il te montait tout les rapports à l’accélérateur avec une petite boite d’allumettes debout sur la planche de bord et sans la faire tomber s’il vous plait. C’est vraiment le seuls des formateurs qui m’as appris à conduire un poids lourd.
Bref, en Mai 88 je réussi mon CAP, avec tout mes permis bien sur, à moi la belle vie du routier…
Mais avant cela, il vas peut-être falloir faire l’armé. Sitôt le CAP fini, je pars faire faire mes classes à Nantes, au neuvième RCS puis le reste à Bruz (35) dans un petit régiment du train, l’ERT3. Ma fois, plutôt peinard, souvent parti sur les routes de France avec un Berliet GLR160.
Très peu de mannoeuvres, j’en garde plutôt un bon souvenir et puis ont était plusieurs routiers alors forcément ça parlais camions.
Fin Mai 89, je suis libérable, zéro dans le bordel !!!
Début Juin 89, j’embauche chez Williamson pour un contrat de trois mois, en fait c’est le chauffeur que je connais qui me fais rentrer, merci Yves. Le but c’était de faire un peu de tout pendant les remplacement d’été pour ensuite partir sur la route. Alors je fais de tout, taxi-colis, manutention, puis comme j’habite pas très loin d’un de leur nouveau client en location, ils me mettent à remplacer les chauffeurs du client, une minoterie, avec un porteur de chez Willi, d’abord un Daf 2100 puis un Ivéco 190-24.
Et me voila à faire les livraisons de sacs de farine de 50kg dans les boulangeries du grand ouest, un boulot de fou. Partir à 3 heures du matin, avec 10tonnes de sacs à porter à l’épaule, rentrer à 18 heure, un boulot de malade. Vers la fin ils me font remplacer les gars qui sont sur les petites pulvé à un essieux avec des petits scania , c’est un peu mieux mais il y à toujours des sacs à l’arrière….
Bref, à la fin de mon contrat, ils veulent me garder mais pour continuer à la minoterie et moi je veux rouler…
J’ai pas eu besoin de trop chercher de boulot, le vendredi en quittant Williamson, Jean-Pierre, le patron des Transports Richard viens me cherchez sur le parc, (Richard était déjà chez Willi et JP était au même comptoir que les gars de chez Willi, donc ils avaient parlez entre eux.) Dit donc, ils parait que tu veux rouler ? heu oui, parce que j’ai un chauffeur qui c’est blessé et il faut que je le remplace. Alors j’ai rendez-vous lundi avec deux autres transporteurs pour me présenter et je vous dit ce qu’il en est. Ok.
Le lundi ça le fait pas avec les deux autres, bon ben, si vous voulez m’embaucher je suis partant, ah ben très bien, toi c’est Vincent moi Jean-Pierre, pas de vouvoiement ici. Tu vois le porteur la bas ? (un merco 809 plus tout jeune) dedans y’à quelques palettes avec deux clients sur Nantes, tu livres ça, tu reviens, ont te fais ton contrat et demain tu pars avec TON camion, un Mercedes 1928 et une savoyarde Fruehauf, le pied… je suis le dixième chauffeur de l’entreprise, le blessé ne reviendra pas.
Le lendemain, premier chargement chez Manitou, avec débâchage de la remorque bien sur, heureusement d’autre chauffeurs sont là, présentation tout ça, kir de bienvenue au resto le midi, bref, très bonne ambiance, passage au dépôt dans l’après midi puis je monte sur Périgueux, et là, je peux vous dire que j’étais heureux.
Ha tu voulais rouler, et bien roule !!! comme beaucoup de transporteurs à l’époque, ça roule sans s’occuper des heures. Chez Richard il n’y avais pas de filtres, tu partais toujours en fin d’après midi de Nantes, livraison le lendemain matin, rechargement l’après midi et retour à Nantes le surlendemain matin. Si tu faisais un tour de Mont De Marsan, ça allait, mais si c’était du Marseille c’était plus la même histoire.
Descente en Manitou, rechargement en industriel, débâcher, rabâcher, mettre la savoyarde en plateau, remonter la cabane, on s’ennuyait pas.
Que du sud, sud-ouest et de l’Espagne ou là ont respectaient un peu plus les heures car les amendes étaient trop chères.
Début 90 je change tracteur, le 28 est vendu et je récupère un vieux 1935 avec une nouvelle savoyarde avec les demi-poteaux Kinegrip et une planche sur le toit au lieu des tubes, impec. Espagne de plus en plus, quasiment toutes les semaines. Très grosse demande en équipement, ont vas partout en Espagne, mais vraiment partout et surtout du Séville pour l’expo universelle de 92. Retour en industriel, granit ou ardoise quand ont est vers le nord ouest, ferraille dans le pays basque, des qu’ont est plus bas, c’est les clémentines à Gandia en hiver, un client historique à Jean-Pierre, ou du carrelage à Castellon.
Il y avait que deux surbaissées à l’époque, il m’arrivais d’en prendre une, je trouvais ça sympa comme boulot et oui vous l’avez compris, les transports spéciaux commencent à m’intéresser. Mon tout premier convoi c’était une pelle en première catégorie pour Argentan.
A l’été 91 c’est décidé, je récupère un 1935 neuf et une surbaissée toute neuve après mes congé fin septembre.
Dernière semaine avec le vieux 35, il est vendu et moi je pars en congé, enfin, c’est ce qui était prévu…
Semaine très calme, je réussi à respecter toutes les heures, première fois en deux ans que cela arrive, d’ailleurs, c’est aujourd’hui, le 4 septembre que j’ai embauché, et pour « fêter » ça, je m’assoupis sur la rocade de saintes en plein après midi. Je mords à droite, réveil, coup de volant à gauche, j’ai juste le temps de me dire que si je me couche il n’y à personne en face. Je me couche sur la gauche, traverse les trois voies, dégringole un talus de 4-5 mètre de haut, impact, ce qui remet l’ensemble sur ses roues et moi je suis éjecté, heureusement. Coté chauffeur la cabine faisait un mètre de large. Tracteur mort, semi vrillée, et moi….. pas une égratignures, rien. Le lendemain je fais la une du Sudouest local, avec une petite pointe d’humour…
Jean-Pierre me dit rien, moi je voulais arrêter, lui ne voulait absolument pas que je parte, il était bien conscient de la façon dont ont roulait.
Donc après mes congés je récupère l’ensemble prévu, et la je commence à faire de plus en plus de transports dit spéciaux, notamment beaucoup en grande hauteur. Je commence aussi à aller ailleurs que dans le sud, toute la France, Benelux, Allemagne…..
Et je m’intéresse de plus en plus aux convois
En 95 je change de tracteur pour un Fretliner 385, le confort absolu pour moi à l’époque, grande cabine, suspension pneumatique, clim, coffres… et une surbaissé vraiment basse avec élargisseur. De plus en plus de convoi, surtout en machines agricole, beaucoup d’Espagne, un peu d’Italie, Autriche.
En 97, un FH380, mais j’aime pas trop, je le garde un an, retour en Merco avec les tout premier Actros et du convoi, de la hauteur, je m’y intéresse de plus en plus, je me démerde par moi même pour trouver les itinéraires, j’adore ça.
2001, je passe en camion remorque pour faire du mobil-home, mais c’est vraiment pas ma came, par contre le matos était au top.
2003, retour en semi, j’en pouvais plus de leur mobil-home. Avec la 4 essieux extensible qui rentre, tout bien.
Mais voilà, le convoi me démange, je veux vraiment faire du gros, ce que l’ont ne fais pas chez nous, alors en 2004 je commence à chercher dans d’autre boite, en étant bien conscient de se que j’allais perdre. J’en ai parlé avec Jean-Pierre, il s’en doutait que j’allais vouloir partir faire du plus gros, bien conscient que c’était « mon truc ».
Après moultes hésitations je quitte l’entreprise au début 2005 la boule au ventre. C’est là que l’ont ma tout appris, donner ma chance alors le départ est vraiment pas facile…
Dèbut 2005 je commence donc aux transports Brangeon. Ils recherchaient un chauffeur pour faire les remplacement sur les trois ensemble en convoi plus un camion remorque bras de levage. Très rapidement je me rend compte que c’est pas pour moi. Bon l’essentiel, j’apprends à me servir des grosses remorques, un porte-char à 5 essieux et une déboitable 3+1.
Ca dure 4 mois, puis je cherche ailleurs…
Début Juin 2005 j’embauche chez Capelle à Chantonnay (85). Ils viennent de racheter les transports Thomas et ils ont besoin d’un chauffeur pour les remplacement d’été. Dès le début ils me font confiance, surtout que j’ai déjà fait du convoi et de la remorque hydraulique.
Je remplace un peu tout le monde, 6-4, surbaissé, extensible.
Beaucoup de grande longueur.
Octobre, me voila attitré sur un vico, en décembre, ils me demande de faire un voyage en 6,10m de large à 70cm du sol, heu….. les gars, j’ai jamais fais ça, mais tu vas bien y arriver…
Tout ce passe bien, 15 jours pour traverser la France, 1750km. J’adore ça, il n’y à pas que la conduite proprement dite, faut organiser les étapes en fonction des horaires de traverser de ville, trouver les hotel pour les flics, etc, etc..
Dans le foulée j’enchaine le deuxième voyage, personne voulais le faire à l’agence. Du coup au début d’année 2006 rentre une extensible toute neuve, ils me l’attitrent, je dis rien, faudrait être bête, mais j’aurais trouvé logique qu’elle soit attitrée à un ancien et que je récupère la vieille, mais surtout j’aurais préféré qu’ils me laisse en surbaissé, mais bon…
Et ça y vas, beaucoup de grande longueur, plus de trente mètre souvent, des poutres, des poteaux et aussi des pièces en tout genre et toujours quelques gros convois avec les flics, tout va bien, ça m’éclate, en plus une super ambiance à l’agence de Chantonnay.
Mais voilà, beaucoup de choses ne vont plus, en particulier le manque de kilomètres, ben oui, à la base je suis un routier, j’ai besoin de « bouffer du kilomètres », bref, mai 2011, je commence à chercher ailleurs, j’ai deux-trois touches, mais rien de bien bandant et v’la t’y pas qu’un patron que je connais bien m’appelle…
Vincent ?, c’est Jean-Pierre Richard, dis voir je t’appelle parce que le chauffeur qui est sur l’ensemble de la déboitable vas quitter l’entreprise et je cherche un chauffeur qui s’y connais pour le remplacer, bon j’ai pensé à toi, mais je veux pas te débaucher de chez Capelle hein !
Attend bouge pas je t’explique la situation… le lendemain soir j’étais dans son bureau, ont se met d’accord et 15 jours plus tard je recommence chez Richard pour mon plus grand bonheur. En fait, secrètement, j’en rêvais, surtout depuis qu’ils avaient acheté la déboitable.
Et donc me voila reparti à bouffer du kilomètres sur un ensemble au top pour le boulot que l’ont fait. Les gros convois c’est fini, mais c’est pas grave, je fais vraiment un boulot qui me plait, avec du bon matos, une bonne équipe, du boulot varié et jamais de routine.
J’espère que ça vas continuer comme ça encore longtemps, jusqu’à la retraite ce serais le top.
Fin 2014 Jean-Pierre à pris sa retraite, il la laisse à une Holding composé des cadres de l’entreprise. Ca c’est mis en place tout doucement, ils les à accompagné. Commencé en 78 en achetant son premier camion, il à repris la boite de son père en 85, j’étais le dixième en 89, et maintenant ont est plus de cent employés, je pense que l’ont peut parler de réussite.
Ca ma fait drôle qu’il soit plus là, ses coup de gueule, son foutu caractère, il savait se faire obéir mais toujours à l’écoute surtout en cas de problèmes personnels. Il revient nous voir de temps en temps, détendu du slip, nous parler de ses voyages et de ses treks, et puis si un camion neuf est dans la cour, il va l’essayer…camion, quand tu nous tiens.
Tim et les média…