Les transports Alfred Talke

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Originaire de le Silesie et menuisier de métier, Alfred Talke vit dans la région de Hurth. En 1947, l’allemagne peine à se reconstruire. Soutenue par les alliés, l’industrie chimique, traditionnelement implantée dans la région a besoin de tout. Il fonde alors une modeste entreprise de transport, ou il transporte de la lignite dont la région regorge.
Travailleur acharné, il enchaine des journées, des semaines en dormant très peu et travaillant sans jour de repos.
Les véhicules lourds sont une denrée rare, alors, pour l’aider dans sa tâche, il rachète un puis deux Bussing à l’armée Allemande.
Alfred Talke a néanmoins du flair, l’industrie chimique allemande est en plein essor, chez BASF, un ingénieur découvre la mousse de polystyrène. Il décide de mettre en route en 1952 son tout premier camion citerne destiné. La première agence est ouverte en 1953 à Dusseldorf. A l’époque, il n’y avait pas de carrossiers spécialisés, il conçoit et fabrique lui même ses citernes jusqu’en 1960. Paternaliste, l’entreprise loge les salariés dans des petites maisons autour du siège social à Hurth, à cette époque l’Allemagne vit une crise du logement aigue, et ces maisonettes sont les bienvenues pour les employés. En 1966, Alfred Talke ouvre une nouvelle agence à Berlin, les années suivantes e sera au tour de Stade puis Ludwigshafen.
L’activité Silo n’est pas en reste, et Talke met à disposition des aires de stockage pour ses clients dont l’expansion semble inarrêtable. Dès 1985, l’entreprise assure la formation en interne de ses employés en fonction des produits qu’ils manipulent.
C’est avec le rachat du Belge Louis De Jongh qu’Alfred Talké réalise sa première implantation en dehors de l’Allemagne, avec quelques silos de stockage. Alfred Talke décède en 1990, mais l’entreprise reste familiale. Dès 1995, ils s’implantent à Varsovie tout juste sortie du joug communiste, puis aux pays bas à Moerdijk et Kiev. A l’heure de la mondialisation, les containers Talke desservent les Emirats, la Chine. Mais l’entreprise garde toujours une idée de l’équitabilité avec ses fournisseurs et employés.

Les transports Den Hartogh

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Epicier à Beekkade, Jacobus den Hartogh crée une petite activité de livraison en 1920, il a alors 26 ans. Aux pays-bas, il est parfois plus simple à l’époque de se déplacer par barges que sur la route. Les canaux ne manquent pas entre les divers Polders, il acquiert la « Niets zonder Gods Zegen » Il relie Hillegom à Leyden entre Amsterdam et Rotterdam. Très rapidement, une seconde barge est acquise avec laquelle Den Hartogh transporte des marchandises diverses, du sucre, des betteraves, de la farine. Il peut emporter jusqu’à 40t de charge utile. Les premiers tours de roue s’effectuent quant à eux avec un cheval et sa charette, puis le premier camion fût un Ford T.
La crise et le crach boursier de 1929 ont été un cap à passer, néammoins, une grande conserverie de Hillegom, lui permettant de porter à 3 le nombre de camions avant la seconde guerre mondiale.
Réquisitionnés, par l’armée, Den Hartogh a la lumineuse idée d’enterrer l’un d’eux en attendant la fin de la guerre. Bien que les reseaux sociaux n’existaient pas à l’époque et la cachette fût découverte par les allemands, mais le camion était déjà réduit à un état de rouille avancé.
Dès la fin de la guerre Den Hartogh se remet en selle avec 2 véhicules provenant du plan Marshall. Bien que les besoins en transports étaient énormes, il fallait des licences de transport, il rachète deux entreprises mal en point et developpe des lignes de messageries, dans l’ouest du pays, puis sur tous les Pays Bas. ICI, un client spécialisé dans la chimie developpe son activité et fait confiance à Den Hartogh qui investit déjà dans des zones de stockage dès le début des années 60.
Dans les années 1970, Den Hartogh abandonne les transports de messagerie pour se concentrer sur le secteur de la chimie et continue son expension. Lors de l’ouverture des frontières, Den Hartogh qui se contentait alors de faire des aller retours depuis les Pays Bas, commence à organiser du transport extra européen et rachète diverses sociétés comme Maas, United Bos et Elda à Amiens. Plus récemment Den Hartogh a ouvert des bureaux à Houston, Dubaï et Singapour, ainsique l’activité Chmique de Sitra.

Les transports Hoyer

Bruno Hoyer est à la tête d’une modeste société qui livre du lait dans la région de Hambourg, crée en 1922, son entreprise est reprise par son fils Walter en 1946 qui crée une nouvelle entité dont le nom lui rend hommage. C’est ainsi que démarre la « Bruno Hoyer Internationale Fachspedition ». Désireux de faire grandir sa petite entreprise il achète son premier camion avec lequel il effectue la ligne entre Hambourg et Berlin.

C’est à la fin des années 50 que l’entreprise prend ses premiers transports de produits chimiques et dans la foulée ouvre sa première filiale à l’étranger en 1960 à Rotterdam. Dans l’euphorie des années de la reconstruction après guerre tout va très vite. Si bien que dès la fin des années 1960 il est l’un des premiers à effectuer des transports combinés qui constituent au final l’ADN de l’entreprise en démarrant avec 7 containers, ilsouvrent alors leur remière agence en France puis en Grande Bretagne. La première plateforme « overseas » est ouverte en 1980 à New York. Dans le même temps l’ensemble de l’Europe est desservie, le reste du monde également de l’Australie au Bresil en passant par la Russie. Le groupe Hoyer c’est aussi, les truckstops très appréciés par ceux qui les frequentent, des stations de lavage, des stations de carburant… 82 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/hoyer