Un beau plateau pour cette édition 2019 et ce, malgré la concurrence de la locomotion en fête.
Les photos sont ici.
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1324
Un beau plateau pour cette édition 2019 et ce, malgré la concurrence de la locomotion en fête.
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Depuis 1976, DAF concentre uniquement l’ensemble de sa production aux poids-lourds, ça tombe bien car, je vous propose uniquement des photos de poids lourds aujourd’hui !
Il est bien difficile de présenter la célèbre marque hollandaise au confort inégalé, à l’espace si bien étudié de sa cabine super space cab.
Les camions DAF sont soumis aux essais les plus extrèmes de freinage, et aux moteurs, boite de vitesses réglés dans la terrible ascension du célèbre col de Vaalsberg qui culmine à près de 322m d’altitude, à l’extrème sud est du pays. Extrème je vous dis !
Cette mise à jour n’aurait jamais vu le jour sans la précieuse contribution d’Alain Mugica, Cordoba580, Christophe, Tophe69, Uwe, Samu88, Bata25, Xavier, Marianne, Mich07, Blum29
Alors cliquez vite ici, et découvrez L’Excellence à l’état pur
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Philippe travaille depuis des années dans sa petite entreprise familiale. Tout le monde a interêt à ce que ça roule. Le point fort de notre homme est d’abord un grand profressionnalisme et un bon sens des relations, les clients deviennent des amis, et tout le monde reconnait Philippe, les appels de phares et les coups de klaxon amicaux n’arrêtent pas.
Le travail est en plein boum, mais attention, la concurrence est sévère, les « gros groupes » ont faim. C’est pour cela que Philippe a laissé tomber l’activité transports, et se recentre essentiellement sur les TP. Toutefois, il y a le relationnel, qui là encore, profite aux petites sociétés, et rien de tel, qu’une bonne petite fête à la fin des travaux!
Quand on demande à Philippe, s’il en a pas marre de tourner en rond, il répond qu’en Ardèche, il y a tellement de variétés de paysages qu’on jamais le temps de s’ennuyer. En l’espace de quelques kilomètres, tout change! Et puis, quoi de plus agréable que de rentrer chez soi tous les soirs ?
Mais voilà, il est temps de bosser. Philippe construit un parking, pour une association. Son ouvrier est là, qui l’attend avec le rouleau et le tracto.
Il faut bien sur, vider au bon endroit, et surtout veiller aux lignes téléphoniques! Et puis aussi, ça sera dommage d’abimer le cerisier car c’est sacré ici !
Avant le CF, Philippe avait un Mercedes 1928, il regrette pour sa trés haute garde au sol. Par contre au niveau confort, et silence, la comparaison n’est plus possible.
Et voilà, la boucle est bouclée, et c’est reparti pour un tour !
Comme chaque vendredi, Pat56 nous régale avec un France Routiers de l’époque. Voici le 22e numéro. Avec entre autres un dossier très interessant sur le système SAVAM, mais aussi un dossier sur les dépanneurs et un essai du DAF 3300. Pour profiter pleinement des photos, cliquez sur celle de votre choix, elles sont toutes aggrandissables pour une meilleure lecture.
Bien sûr vous y trouverez aussi tout un tas d’autres pépites, que je vous laisse découvrir !!
On recule devant aucun sacrifices sur FDR ! Pensez à nous, cliquez-ici et bon dredi !!
Etant donné que les spotteurs officiels de FDR ne sont pas raisonnables, ce ne sont pas moins de 346 photos DAF mise en ligne sur la galerie ce week-end, en kilo octects, ça commence à faire son poids.
Si vous trouvez que ça fait beaucoup, offrez en un bouquet à votre copine, elle sera ravie !
Jetez vois sans tarder sur cette mise à jour, imprimez les, partagez les, cliquez les, c’est fait exprès, juste pour vous !
Comme il se doit remercions quand même les rois du declic, du zoom qui ont les yeux bien ouverts : Cordoba580, Mich07, samu88, Tophe69, Uwe, Wim, Pascal, Yassine, Pierre Leboulanger, David Houche, Yohan, Bata25, Jaka, Rui, Anthony, Blum29, Laurent, JP74, Luc Lefevre
Alors on clique là déjà dans un 1er temps, bon visonnage : http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10
André Espeisse, est le fils d’Alfred, routier chez Borel. Après des études de topographie, l’avenir de Dédé est tracé, il participe à de gros chantiers sur la vallée du Rhône, c’est nottement lui qui implantera l’A7 au niveau de Livron-Loriol, il ignore à ce moment là, qu’il batira sa réussite sur ce bout d’asphalte. Sportif, il va travailler tous les jours à vélo parfois à 30km de son domicile (et rentre même à midi pour manger), et le samedi il enchaine les match de rugby. C’est à la suite d’un match ou il s’est blessé, qu’il décide de partir à l’aventure et de s’installer à son compte dans le transport en octobre 1967.
Nous avons démarré notre affaire avec la Grenobloise. On faisait du TIR : Autriche, Italie, Danemark, Suède, Allemagne et Benelux. On transportait pas mal pour Caterpillar. A ce moment-là, nous arrivions déjà à faire 2 allers/retours sur la forêt noire en Allemagne ou même Linz en Autriche, avec nos FIAT 643 (porteur et 619 semi)..
Nous avons commencé sans le téléphone, il fallait se déplacer à la poste du village, nous sommes resté comme celà les 2 premières années d’exploitation.
A partir de mars 1972, nous avons participé au développement des transports Debeaux, avec 2 , 3 puis 4 camions affrétés en permanence chez eux. Notre porteur Fiat a été revendu au profit d’un Berliet 250.
Au fur et à mesure de la multiplication des agence en France chez Debeaux nous avons laissé tomber car, les agences telles que celle d’Armentières dans le nord favorisaient leurs chauffeurs et affrétés, si bien que nous perdions du chiffre d’affaire.
Dans le même temps ou nous développions notre affaire, nous avons participé aux grands travaux de la vallée du Rhône, comme la centrale nucléaire de Cruas, et divers chantiers comme le desenclavement du village de Marcols les eaux en Ardèche.
Avec le Berliet 6*4 et le TR260, nous avons fait les betteraves pour Beghin, et j’ai cédé par la suite mes contrats, à Serge Vidil, et moi, j’ai récupéré les siens chez Intermarché…
Dans les années 70, Renault et UNIC organisaient des concours, mais je n’ai jamais gagné, j’ai été 6e….
Alors même que je viens de laisser tomber les chantiers, je developpe les contrats Intermarché. C’est une aubaine à cette époque : 12 camions tournent pour la base de Loriol, ils nous obligent tout de même à nous équiper de G290 « pigeonnier », nous allions jusqu’à Dole, et faisions pas mal de km. Mais au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles bases, les circuits se sont réduits.
En 87, mon fils Fabrice obtient son permis C, et nous avons attaqué la ligne TFE sur Strasbourg et Paris. Au départ avec un R340 et un F12. J’ai recuperé aussi un 88 chez Intermarché sur l’instance d’un de mes chauffeurs (Alain26) pour qu’il fasse de l’Angleterre chez ND. Las des mauvaises habitudes de ND nous avons par affreter nous mêmes nos camions.Au fur et à mesure que nos chauffeurs Intermarché goutaient à la ligne que nous démarrions sur l’italie avec de la feraille, ils ne voulaient plus tirer les palettes et les chariots, 2 d’entres-eux ont même tout plaqué pour s’installer dans le 05, ah!!! ces bergères!
Nous développions donc le trafic entre la vallée du Rhône et le nord de l’Italie, via les routes des chèvres, Gap, Briançon, Montgenevre, été comme hiver, et 2 A/R semaine, avec 6 camions qui tournaient simultanément sur la ligne. Nous n’avons connu qu’un seul accident sur le Montgenevre avec notre plus ancien chauffeur, qui heureusement s’en est tiré avec une bosse!
Par la suite, j’ai eu une offre d’achat, j’ai tout revendu, mes chauffeurs ont suivi l’acheteur du 06. J’ai juste conservé un benne pour m’occuper en régional. Peu de temps après, un incendie criminel à ravagé 4 de mes 10 camions, dont 1 neuf, encore pas immatriculé, ni assuré. On cherche toujours le coupable. Financièrement on a bien dérouillé, ma santé aussi en a pris un rude coup, je n’ai plus pû travailler pendant 8 longs mois. Je tiens à remercier le directeur de Debeaux qui est venu à notre secours au moins moral, Volvo nous a bien aidé aussi, les clients, notre famille et nos amis. Par contre je n’ai pas repris ma carte de la FNTR qui sait prendre l’argent des cotisations mais vous oublie lorsque vous êtes dans la panade.
Composé essentielement de DAF, les camions TLR continuent aujourd’hui encore les allers retours réguliers pour le compte de la STEF entre Nice, Avignon, Athis Mons et Strasbourg.
Bande de petits veinards ! Vous aimez les DAF ? Vous allez être servis. Voici 180 nouvelles photos de la marque bataves, dispo sans filtre ici : http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10 ce qui fait un total de 12800 photos DAF sur FDR, un grand merci chaleureux à Carlos Mateus Uwe, Blum29, Yassine Echerraki, Jaka Martelanc, Michel Bataillard, Thérèse Michael Coulon, Steph
Cette fois, nous sommes partis direction l’Azerbaidjan. Allez hop, on sort la carte du monde, histoire de bien visualiser, où est-ce que ça se trouve? Et c’est parti ! Ce qui est moins sympa c’est qu’avec les animaux on n’a pas le droit de transiter ni par la Russie ni par la Turquie, du coup on a fait Pologne, Ukraine, là, on a pris le bateau pour 3 jours normalement qui se sont transformés en 4 jours car il n’y avait pas de place au port. Ensuite, on a débarqué en Géorgie qu’on a traversé pour aller en Azerbaïdjan. On a vidé à Gandja c’est à 170kms de la frontière.
C’est toujours difficile de se faire une idée sur un pays en y étant allé qu’une seule fois, mais là, franchement, mauvaise premiere impression. Les policiers d’abord evidemment, beaucoup de corruption, un de nos collègue a payé trés cher une veilleuse grillée, on a payé 5 dollars car le goudron était neuf (c’est la raison qu’il nous ont trouvé)… et ça pendant 170 km. Aprés, arrivés à la ferme, les gens n’etaient pas plus heureux que ça de nous voir arriver (un soir ils ont même appelé les flics car ils trouvaient qu’on faisait trop de bruit), pour la douche on a du la prendre dans la remorque en faisant chauffer l’eau de nos cuves (-3 dehors)… Bref comme si on avait vidé en Italie.
Mais par contre la Géorgie on a adoré, trés bonne première impression, on s’est fait arréter par des policiers mais simplement par curiosité de voir une femme française transporter des animaux, on a essayé de se comprendre (pas simple) ça a duré 5 minutes c’etait rigolo ! Faut juste faire attention aux vaches, chevaux et mouton et meme les dindes qui trainent sur les bords de routes. Sur le bateau, on a eu le droit à tout, neige, grele et pluie, c’etait sympa pour donner à manger aux betes…
Le retour s’est fait par la Turquie où l’on a trouvé une vraie douche, toujours un vrai plaisir de traverser ce pays avec ses belles routes et ces gens si gentils. Pour exemple, le jour où l’on a pris la douche, on était nombreux donc on attendait dehors et le serveur arrive avec 3 thés, on lui dit que ce n’est pas pour nous mais pour les gens a coté, et ces gens là nous ont tout de suite proposé de nous en offrir un aussi. C’est sur que ce n’etait qu’un thé mais en France ca ne se verrait pas ça, et moi la premiere, je n’offrirais pas un café à quelqu’un que je ne connais pas.
Pour conclure, c’etait encore un super beau voyage, une destination qui fait rêver, on a adoré encore et toujours et on a vraiment beaucoup de chance de pouvoir faire encore de belles balades.
Paillage avant de partir :
Frontière Pologne/Ukraine :
Sur la route en Ukraine :
Odessa – Batoumi :
En Georgie :
Frontière Georgie – Azerbadjan :
Sur la route en Azerbadjan :
Gandja, terminus !
Gandja – Tbilissi :
Tbilissi :
Retour par la Turquie :
Quelques tampons souvenir !
Un dossier signé Joel !!
En 1970, Aimé Mortas crée une société de négoce de volaille, « Les volailles de la Drôme Mortas ».
Il les achète aux abattoirs de la région et les revends aux petits commercants.
Il prends donc des petits porteurs frigorifiques afin de pouvoir les transporter par ses propres moyens.
Pour compléter l’activité, il passe l’attestation de capacité en Mars 1975 et se diversifie un peu en faisant du transport régional. Les principales destinations sont la Savoie, la Haute-Savoie, la Drôme et l’Isère. Les Transports Aimé Mortas voient ainsi le jour.
Quelques chauffeurs viennent grossir les rangs de ce nouveau transporteur, qui officiera exclusivement dans le domaine frigorifique. C’est toujours le cas aujourd’hui.
En 1988, André a envie de rouler encore plus, d’aller encore plus loin. Il rêve de continuer à faire du frigo, mais en primeurs, et avec le camion de sa propre entreprise qu’il voudrait créer. Son souhait se réalise cette année-là. C’est l’achat d’un 370 Turboleader, les transports TFM (Transports Frigorifiques Mortas) viennent de naître.
Les premiers voyages se font principalement en primeurs sur la Vallée du Rhône et la Suisse, avec des affréteurs locaux, avant d’avoir de nombreux clients.
Les Transports TFM ne cesseront alors de s’agrandir.
De nouveaux camions viennent compléter le parc. TFM comptera jusqu’à 11 ensembles, c’est une entreprise à taille humaine qui a toujours sû conserver une ambiance familiale.
Dans les années 90, c’est le temps où les voyages deviennent essentiellement internationaux. Les départs se font toujours principalement en primeurs depuis Perpignan ou la Vallée du Rhône, mais aussi parfois depuis Murcia (E). Les destinations sont toute la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, et parfois l’Italie. Les retours sont variés, du congelé aux produits frais. Une petite part de l’activité se fait aussi en distribution de supermarchés.
Depuis le début de l’entreprise, André a toujours cumulé les fonctions : chauffeur, patron, dispatch, mécano.
Les week-ends sont entièrement consacrés à l’entretien des véhicules avec son père Aimé.
En 1997, la cour est trop petite pour accueillir tous les camions. Un terrain contigü plus grand est acheté pour pouvoir garer tout ce petit monde sans difficulté.
Au début des années 2000, la conjoncture difficile et les difficultés pour le transport longue distance obligent TFM à recentrer son activité sur le régional.
Ainsi, les destinations deviennent moins lointaines.
Aujourd’hui, la majeure partie des transports se situe dans un grand quart sud-est. Mâcon, Perpignan, Nice, Toulon ainsi que la Suisse sont devenus les nouveaux terrains d’activité de TFM. Les primeurs sont les principales marchandises transportées. Une petite part de la clientèle est faite de livraisons de supermarchés.
En 2000, André crée une nouvelle société, en plus de l’activité des transports TFM.
C’est AMAO, une société de location de tracteurs routiers.
La demande est forte en ce domaine, l’entreprise fonctionne à plein régime.
AMAO loue actuellement 11 tracteurs à différents transporteurs.
Le Grand-Prix du Castellet a toujours été un moment particulier chez TFM.
Il était inconcevable de ne pas y aller pour tous les passionnés de camions que comptaient cette entreprise. Il aurait été encore plus incongru de ne pas y aller en camion, autant pour André que pour les chauffeurs, car c’était avant tout la grande fête des camions.
Mais il y avait bien sûr des préparatifs incontournables, comme par exemple repeindre un carénage éraflé ou installer des feux supplémentaires avant le départ.
La fièvre et l’excitation s’emparaient de toute l’équipe dès la semaine précédent le départ et montaient crescendo. Pour ce week-end spécial, les voyages étaient donc autant que possible pour le sud-est, afin qu’une fois vide, les 3 ou 4 camions descendus soient présents au plus tard le samedi midi. Ceux qui avaient un voyage prévu pour un autre endroit descendaient en double avec un autre. Personne ne ratait ce rendez-vous annuel, sauf exception. Si un nouveau tracteur était rentré dans l’année, il était évidemment de la fête, un peu comme un rite initiatique pour lui. Une sorte de baptême d’entrée chez TFM en quelque sorte ! Une fois sur place, une des traditions était d’être toujours au même endroit que les années précédentes. C’était sous les pins, au bord du lac qui se trouve à gauche après l’entrée. Un peu comme une place réservée d’année en année, en quelque sorte.
Si vous êtes déjà allé au Castellet, peut-être vous souviendrez vous d’être passé devant « le camping TFM » ? Tout était prévu pour le ravitaillement et était entreposé dans une remorque groupe en marche. Barbecues et repas à l’ombre des pins faisaient bien sûr partie des habitudes incontournables. Une autre remorque était aménagée en dortoir provisoire afin que ceux qui n’avaient pas leur tracteur présent puissent dormir confortablement, ainsi que parfois des amis venus également faire la fête. Toute cette équipe retrouvait sur place d’autres copains travaillants chez d’autres transporteurs.
La fête allait bon train durant ce grand week-end.
C’était la grande fiesta du Castellet. Bernard et Christophe ont été présents chez TFM dès sa création. Ils ont vécus parfois des moments durs comme toute entreprise peut avoir à en traverser. André tient ici à souligner leur investissement total et l’abnégation particulière dont ils ont fait preuve pour l’aider, lui et la société, à maintenir le cap. De ce fait, des liens particuliers unissent André à Christophe et Bernard
Et encore des photos !!
Renault Range T
Volvo FH IV