Le repas des anciens Debeaux 2023

Les diables bleus étaient un peu plus d’une centaine, réunis O’Diable Vert au Pouzin (07) pour l’édition annuelle du repas des anciens Debeaux.
Une bonne ambiance bien sûr, grâce aussi à une bonne organisation de Nadine, Bruno , et des photos signées JP Reynaud. A retrouver en cliquant ici ! 

Rejoignez le groupe des anciens Debeaux ici : https://www.facebook.com/groups/302951620630594
Profitez également des photos historiques des transports Debeaux ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1489

Galeries transporteurs, on avance !

Qui dit actualisation des galeries par constructeurs, dit rangement dans les catégories transporteurs, soyez attentifs un peu !!! Y a du costaud et du rare, grâce à vous bien sûr, on voit ça en détail ici :

Allemagne :

Willi Betz : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1382

Espagne :

Castillo : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1360
Arniella : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1440
Marcotrans : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1552

France :

Alainé : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1341
Bouvier : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1473
Calberson : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1364
Comte Frères : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1476
Corsi FIT : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1365
Debeaux : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1489
De Rijke : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1458
Faure : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1468
Fustier : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1469
Gondrand : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1538
Jacques Martin : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1635
Ladreyt : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1595
Malgogne : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1542
Mazet : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1337
Michel Hurel : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1460
Perrenot : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1338
SAMAT : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1385
SAT : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1563
STEF : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1366
XPO : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1573

Portugal

Patinter : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1359
Torrestir : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1358

Suisse :

Galliker : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1420

Les 35h dans le transport, patrons, chauffeurs, pas contents

La mise en place des 35h ne s’est pas réalisée dans le calme, pour une fois, employeurs et conducteurs étaient d’accords sur le fait d’être contre, mais avec chacun des motivations différentes. Dans ce magnifique document vidéo, chacun exprime ses avis depuis le péage du Biriatou bloqué, puis par des chauffeurs des transports Debeaux à St Priest et enfin pour un directeur des transports Willy Betz, la bête noire à l’aube des années 2000.

Je pense que l’ont peut dire que c’est aussi à partir de cette période là, que le transport international français a tiré sa révérence. Merci d’avance pour vos clics, partages et like sur les reseaux sociaux.

Transports TLR – Livron (26)

André Espeisse, est le fils d’Alfred, routier chez Borel. Après des études de topographie, l’avenir de Dédé est tracé, il participe à de gros chantiers sur la vallée du Rhône, c’est nottement lui qui implantera l’A7 au niveau de Livron-Loriol, il ignore à ce moment là, qu’il batira sa réussite sur ce bout d’asphalte. Sportif, il va travailler tous les jours à vélo parfois à 30km de son domicile (et rentre même à midi pour manger), et le samedi il enchaine les match de rugby. C’est à la suite d’un match ou il s’est blessé, qu’il décide de partir à l’aventure et de s’installer à son compte dans le transport en octobre 1967.

Nous avons démarré notre affaire avec la Grenobloise. On faisait du TIR : Autriche, Italie, Danemark, Suède, Allemagne et Benelux. On transportait pas mal pour Caterpillar. A ce moment-là, nous arrivions déjà à faire 2 allers/retours sur la forêt noire en Allemagne ou même Linz en Autriche, avec nos FIAT 643 (porteur et 619 semi)..

Nous avons commencé sans le téléphone, il fallait se déplacer à la poste du village, nous sommes resté comme celà les 2 premières années d’exploitation.

A partir de mars 1972, nous avons participé au développement des transports Debeaux, avec 2 , 3 puis 4 camions affrétés en permanence chez eux. Notre porteur Fiat a été revendu au profit d’un Berliet 250.

Au fur et à mesure de la multiplication des agence en France chez Debeaux nous avons laissé tomber car, les agences telles que celle d’Armentières dans le nord favorisaient leurs chauffeurs et affrétés, si bien que nous perdions du chiffre d’affaire.

Dans le même temps ou nous développions notre affaire, nous avons participé aux grands travaux de la vallée du Rhône, comme la centrale nucléaire de Cruas, et divers chantiers comme le desenclavement du village de Marcols les eaux en Ardèche.

Avec le Berliet 6*4 et le TR260, nous avons fait les betteraves pour Beghin, et j’ai cédé par la suite mes contrats, à Serge Vidil, et moi, j’ai récupéré les siens chez Intermarché…

Dans les années 70, Renault et UNIC organisaient des concours, mais je n’ai jamais gagné, j’ai été 6e….

Alors même que je viens de laisser tomber les chantiers, je developpe les contrats Intermarché. C’est une aubaine à cette époque : 12 camions tournent pour la base de Loriol, ils nous obligent tout de même à nous équiper de G290 « pigeonnier », nous allions jusqu’à Dole, et faisions pas mal de km. Mais au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles bases, les circuits se sont réduits.

En 87, mon fils Fabrice obtient son permis C, et nous avons attaqué la ligne TFE sur Strasbourg et Paris. Au départ avec un R340 et un F12. J’ai recuperé aussi un 88 chez Intermarché sur l’instance d’un de mes chauffeurs (Alain26) pour qu’il fasse de l’Angleterre chez ND. Las des mauvaises habitudes de ND nous avons par affreter nous mêmes nos camions.Au fur et à mesure que nos chauffeurs Intermarché goutaient à la ligne que nous démarrions sur l’italie avec de la feraille, ils ne voulaient plus tirer les palettes et les chariots, 2 d’entres-eux ont même tout plaqué pour s’installer dans le 05, ah!!! ces bergères!

Nous développions donc le trafic entre la vallée du Rhône et le nord de l’Italie, via les routes des chèvres, Gap, Briançon, Montgenevre, été comme hiver, et 2 A/R semaine, avec 6 camions qui tournaient simultanément sur la ligne. Nous n’avons connu qu’un seul accident sur le Montgenevre avec notre plus ancien chauffeur, qui heureusement s’en est tiré avec une bosse!

Par la suite, j’ai eu une offre d’achat, j’ai tout revendu, mes chauffeurs ont suivi l’acheteur du 06. J’ai juste conservé un benne pour m’occuper en régional. Peu de temps après, un incendie criminel à ravagé 4 de mes 10 camions, dont 1 neuf, encore pas immatriculé, ni assuré. On cherche toujours le coupable. Financièrement on a bien dérouillé, ma santé aussi en a pris un rude coup, je n’ai plus pû travailler pendant 8 longs mois. Je tiens à remercier le directeur de Debeaux qui est venu à notre secours au moins moral, Volvo nous a bien aidé aussi, les clients, notre famille et nos amis. Par contre je n’ai pas repris ma carte de la FNTR qui sait prendre l’argent des cotisations mais vous oublie lorsque vous êtes dans la panade.

Composé essentielement de DAF, les camions TLR continuent aujourd’hui encore les allers retours réguliers pour le compte de la STEF entre Nice, Avignon, Athis Mons et Strasbourg.

Claude en Algérie

Claude est resté 1 an en Algérie pour le compte des transports Debeaux de Livron (26).Suite aux graves tremblements de terre survenus dans le pays en 1981, l’aide humanitaire affluait depuis la France, les chauffeurs basés en Algérie allaient recuperer des semis chargées au port en provenance de Marseille, puis allaient les livrer sur les chantiers.

Transports DEBEAUX

Durant près de 80 ans les camions des transports Debeaux ont sillonné les routes d’Europe. C’est avec émotion que Roger Debeaux nous a résumé cette épopée du transport routier français.

Ce dossier n’aurait sans doute jamais vu le jour sans la précieuse aide de Jean Dejean, qu’il en soit une nouvelle fois remercié, un grand merci également à Robert Chastang, Luc, Lilo et à ceux qui voudront bien chercher dans leurs archives les photos à venir des transports Debeaux…. Merci également à Tony, Laurent, L’Ardechois, Caroto, Alex, Alain…

Si vous souhaitez ajouter des photos sur ce dossier, n’hésitez pas à nous les faire parvenir, par mail : sitefdr@gmail.com ou courrier postal.

Dès la sortie de la première guerre mondiale, Joseph Debeaux démarre une activité de transporteur, il fonde sa société dans son village, à Livron dans la Drôme aux portes de la Provence. Son activité se résume à des transports de matériaux et de mâchefers pour le compte du chemin de fer, il circule ainsi sur sa commune avec ses 3 chevaux et 2 chars.

En 1920, les chevaux rentrent aux écuries, et le premier véhicule de la société entre en scène, il s’agit d’un vénérable Saurer essence, avec des roues à bandages et à transmission à chaîne. La cabine est ouverte à tous les vents, fort de ce véhicule, il diversifie sa clientèle, tout en maintenant ses activités en transports de matériaux. Très vite un Berliet CBA équipé d’une benne à manivelle vient renforcer la flotte, afin d’effectuer d’importants travaux de voirie sur la commune de Livron. Joseph, quant à lui, ne tiendra jamais le volant d’un de ses camions.

Durant la seconde guerre, les camions sont réquisitionnés par l’armée Allemande, basée à Mallissard petit village à l’Est de Valence. Ainsi, Roger l’aîné, et Pierre effectuent durant la journée des transports pour le compte des Allemands, essentiellement, des transferts de troupes ou d’ouvriers à l’aide de laissez-passer. Ils en profitent pour noter les points minés et autres pièges tendus aux résistants, qu’ils approvisionnent en vivres, la nuit sur le Diois et le Vercors, et leur transmettent les informations recueillies la journée. Ils prennent d’énormes risques, mais la jeunesse et la motivation du maquis fait le reste.

L’histoire s’accélère :

A la démobilisation, l’entreprise reprend le cours normal de ses activités. Le parc est agrandi en faisant largement appel aux camions rachetés au domaine, et le parc est des plus hétéroclite : GMC, Panhard, Mercedes et Renault. C’est à l’époque le garage Pinassaud qui vielle au bon fonctionnement de la mécanique, soumis à rude épreuve, les transports se sont diversifiés, les camions tournent avec du transport à la demande et son chargés avec des marchandises les plus diverses, beaucoup de fruits de la région, et retour avec des jus de fruits, et bien entendu, les matériaux, engrais ; Le rayon d’action reste régional, voire grand régional. Avec l’arrivée des GLR Berliet, Debeaux effectue alors au début des années 50, 2 allers retours en primeurs entre St Malo et Livron dans la semaine. Un attelage camion-remorque GDR faisait du Paris en messagerie, il laissait sa remorque aux Messageries Nationales à Paris, et partait vider le porteur sur Rouen. Equipé en gazobois, ce véhicule emportait une trentaine de sacs, mais il fallait réapprovisionner en route ! Avec 125cv, il ne fallait pas compter ses heures. Il y a alors une petite dizaine de chauffeurs, et Roger s’occupe des rechargements depuis le bureau de la maison familiale.

Au milieu des années 50, l’entreprise déménage au Nord de Livron, et l’entretient est désormais réalisé par des mécanos et carrossiers « maison ». Dans le même temps l’entreprise grandit, et se diversifie, elle reprend une petite entreprise de 2 camions avec leurs chauffeurs qui desservent Le Diois au départ de Beaucaire ou St Etienne pour Casino ; Ils reprennent aussi Fauriel, grains et fourrages. En 1959, afin d’augmenter la charge, Debeaux achète ses 2 premières semi-remorques tractées par de superbes TLR Berliet, qui sont affrétés pour Vacher de Romans. L’entreprise se développe alors sur l’international avec un UNIC 150cv Camion-Remorque pour convoyer des « métiers » à destination de Berlin, ils rechargent du fil en Belgique pour St Clair de la tour (38).

A l’assaut de l’Europe :

Un coup d’accélérateur au développement de la société sur l’international est donné dès l’arrivée massive des TR250 cabine « Relax » qui desservent alors la Suède, la Grande Bretagne, l’Italie. Tous les samedis, ce sont jusqu’à 15 camions qui montent simultanément en direction de l’Angleterre chargés avec des pommes. Dans le même temps, Volvo avec ses fameux F88 pointe son nez sur le parc très vite suivis par les TR260.

 

La maison Debeaux développe aussi ses trafics en pulvé, d’abord avec des « tétines » pour le transport de ciments, puis avec les premières pulvés à vérin, puis en reprenant les transports pulvé Fraysse, la société affiche un bon nombre d’ensemble, ils assurent 10 rotations par semaine pour SIPLAST entre Mondoubleau et Livron. Les bennes ne sont pas en reste sur la longue distance, ils chargent du riz vrac en Camargue qui est alors emballé en Italie.

Quant aux bâchés, ils rechargent souvent du plastique en Belgique ou des patates dans le Nord, pour toute l’Italie. Afin de mieux optimiser les retours, une entreprise est reprise à Armentières, et une à Rouen.

Au début des années 80, les transports Baboin de Serves/Rhône, spécialisés en benne, passent sous le giron Debeaux, ainsi que les transport Jury, quant à eux, spécialisés en transports de produits chimiques développe l’activité de l’entreprise dans ce secteur, les destinations finales sont souvent fort lointaines du paisible village de Livron, puisqu’on pouvait croiser des « Bleus » jusqu’en Pologne, Roumanie, Finlande etc…

Le parc se modernise, les TR280 sont remplacés par des R310, puis 340, arrivent aussi des Volvo F10, IVECO 190-30, G290 Renault etc… Dans le même temps, une politique ambitieuse est mise en place pour diminuer la sinistralité, les conducteurs doivent respecter le 80, et sont payés à l’heure, ce qui est loin d’être courant à cette époque.

Dans la continuité de Roger Debeaux, c’est Bernard Jouvet qui prend les rennes de l’entreprise et ne cesse de la développer, la notoriété de l’entreprise n’est plus à démontrer, les changements de véhicules sont alors nombreux et rapides. Malheureusement, Bernard décède dans un accident de la route en Espagne, alors que la société devait se développer et s’implanter dans le pays.

C’est le groupe Transalliance qui reprendra le flambeau, en 1993, l’entreprise compte alors 500 tracteurs, 600 semi et pas loin de 800 employés.

2018, Repas des anciens Debeaux, plus d’infos cliquez ici

[advanced_iframe src= »https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1489″]