Destination La Crète avec Laurent

Après avoir passé plus de 20 ans dans la même entreprise en Isère, Laurent a intégré les transports Pierre de Beaupréau-en-Mauges.

Un peu lassé de rouler entre Rhône Alpes et Paris, avec l’envie de faire de beaux voyages.

Specialisés sur la Corse, l’Italie, les transports Pierre font parfois de jolis voyages un eu exotiques. C’est comme celà qu’en avril 2019, il se voit proposer un voyage vers Corinthe, bien sûr il ne s’est pas fait prier.

Une fois le point fait pour l’itinéraire, plus possible de faire marche arrière, quand on a connu seulement l’Allemagne et le Benelux, c’est un peu le grand frisson !

L’embarquement pour la Grèce se fait à Ancone, direction ensuite Patras

Après 24h de traversée, enfin, la terre promise !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lieu de passage incontournable pour tout routier de passage qui se respecte chez Chez Harris à Aspropyrgos, simple, super sympa. C’est aussi l’occasion de croiser d’autres routiers venus de partout.

Enfin, un dernier ferry en Grèce, direction la Crète pour achever ce magnifique voyage mémorable !

En Grèce avec Olive66

Dans la vie, Olive66 a 3 passions, les camions, son Land et FDR. De temps en temps, il s’offre une escapade avec son Land. Cette fois-ci, il est parti en Grèce ou il a croisé un bon paquet de magnifiques camions typiques du pays. Malin comme un singe, il a même pensé non seulement à les photographier, mais aussi à les partager avec nous ! Quelle chance on a quand même !!!
On clique là pour découvrir ces 168 photos ! https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1482
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Aviles – Istanbul en porte verre

Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.

Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.

Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.

La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.

L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.

Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.

Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.

Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.

Transports Chevrier

C’est avec une extreme gentillesse qu’André Chevrier nous a permis de réaliser le portrait de l’Entreprise familiale. Portrait, dans lequel vous pourrez voir 3 générations se succéder, de la petite entreprise de primeurs arpentant les marchés au rang d’un des rares leaders français sur l’axe France-Grèce. Découvrez avec nous l’ascension de Francis, ce petit primeur, passant avec succès le flambeau aux générations suivantes. Plus de soixante années d’une aventure familiale particulièrement interessante à parcourir de 1946 à 2007.

Créés en 1946 par Francis CHEVRIER, les transports CHEVRIER n’étaient au début qu’une petite affaire de distribution de produits alimentaires. C’est seulement au milieu des années 50 que celle-ci fait ses premiers pas dans le transport routier. Progressivement, l’affaire de grossiste primeur se développe jusqu’à l’avènement de la grande distribution dans les années 70. Les fils de Francis, André et Yvon, fondent une société autonome en 1975. Les Transports Chevrier étaient nés, l’activité primeur continuant de son côté jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne pour son fondateur. Profitant de leur situation géographique au coeur de l’axe transalpin, ils se lancent dans le transport international vers l’Italie puis vers la Grèce. Puis ils poursuivent leur developpement en s’installant à Bonneville (74), à proximité de l’autoroute du Mont-Blanc.

NAISSANCE D’UNE HISTOIRE

Quand Francis CHEVRIER achète sa première camionnette pour se lancer dans le commerce des produits alimentaires et primeurs, il n’imagine pas qu’il vient de créer une entreprise. Rien ne prédestine d’ailleurs ce fils d’agriculteur à devenir plus tard transporteur, si ce n’est la passion qu’il nourrit pour l’automobile et la mécanique.

Nous sommes en 1946, la guerre vient de s’achever, la France panse ses blessures et l’économie se remet en route. La période est favorable, surtout quand on a le sens des affaires allié à la volonté de réussir. Même à La Tour en Faucigny, une paisible et modeste commune vouée à l’agriculture, tous les espoirs sont permis. En 1949, Irène Verdan en épousant Francis devient sa première collaboratrice. Ils travaillent alors sans compter, stimulés par les premiers signes encourageants.

Les transports CHEVRIER d’aujourd’hui, ne sont donc à l’origine qu’un petit commerce de produits de la ferme, une petite affaire de distribution de produits alimentaires pour les vallées du Giffre et de l’Arve jusqu’à Chamonix. Il faut se rappeler que nous nous situons avant l’avènement de la grande distribution, les fruits et légumes s’achètent sur les marchés, ou au camion, lors des tournées régulières organisées par les primeurs.

Au milieu des années 50, l’activité s’intensifiant, Francis va se fournir au marché de gros à Lyon, puis chez les producteurs de la vallée du Rhône, et jusqu’au port de Marseille pour les agrumes et les bananes. Dès lors l’activité transport public n’est plus très loin …..

DU PRIMEUR AU TRANSPORT

Il faut attendre 1958 pour que l’entreprise fasse ses premiers pas dans le transport routier. Multipliant les trajets dans le midi de la France pour s’approvisionner, Francis décide de rentabiliser au mieux ses voyages en prenant du fret dans le sens de la descente. Il faut donc louer une, puis deux licences (les fameuses cartes rouges) et voila donc l’activité transport zone longue qui est lancée.

Dès le début des années 60, le champ d’action des Transports Chevrier va s’élargir à tout l’hexagone. L’entreprise se développe régulièrement et très vite la dizaine de camions est dépassée.

Sur les rampes du Môle on construit la première plate-forme qui sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1998.

Ce n’est plus une activité familiale mais une entreprise qu’il faut structurer, gérer méthodiquement, conduire avec une audace calculée pour être compétitif sur un marché en expansion mais de plus en plus concurrentiel. Pas facile quand on n’a pas la formation de base nécessaire pour maîtriser le développement d’une telle affaire. De plus l’arrivée de la grande distribution à la fin des années 60 amorce le déclin de l’activité primeur, celle justement où Francis excelle car il a comme on dit, la bosse du commerce !

Pour assurer son développement, Francis Chevrier copie un peu ce qui se fait autour de lui, et dès le début des années 70 se lance dans la messagerie en ouvrant des agences à Annecy et à Paris.

La situation rappelle l’histoire de l’apprenti sorcier qui a le pouvoir de déclencher l’orage mais ne sait plus comment l’arrêter.

En effet, cette diversification entraînant une explosion des charges fixes s’avère catastrophique.

En Janvier 1971, André âgé de 17 ans et Yvon de 18, intègrent l’entreprise. Le premier commence comme exploitant tandis que le second (mécanicien de formation) passe du quai et de l’atelier à la conduite, avant de reprendre à temps plein la gestion de l’atelier en 1973.

Le choc pétrolier de 1973 engendre encore des difficultés supplémentaires qui vont conduire en 1975, au dépôt de bilan de l’entreprise de transports Francis CHEVRIER qui compte alors 12 véhicules.

NAISSANCE DE LA S.A.R.L. Transports CHEVRIER…

Comme il a été dit, la succession se fait dans la douleur. Le 15/04/1975 le tribunal de BONNEVILLE accorde le régime du règlement judiciaire à Francis Chevrier.

Les deux fils créent la S.A.R.L. Transports CHEVRIER qui prend en location gérance le fond de commerce transports de Francis Chevrier. André Chevrier qui vient d’avoir 21 ans en devient le gérant.

La jeune génération s’affirme dans le domaine du transport : style nouveau, méthodes nouvelles.

Plus intéressés par l’activité transport que par celle de primeur, devenue de plus en plus incertaine, ils se concentrent sur transport de lots. La messagerie ayant déjà été abandonnée, les agences fermées, Francis Chevrier poursuit une petite activité primeur jusqu’à l’âge de la retraite, au sein d’une petite S.A. qui avait été créée en 1965 : FAUCIGNY PRIMEUR S.A.

Compte-tenu de sa position géographique stratégique, l’entreprise se développe de suite sur l’international, et plus particulièrement sur l’Italie.

En raison de son développement, l’entreprise obtient des A.T.I.E. qui permettent d’alterner des transports nationaux et internationaux; ces licences sont gratuites.

Cette stratégie n’était pas forcément évidente d’un point de vue économique, car avant la suppression de la T.R.O. (tarification routière obligatoire), les prix sur le national étaient supérieurs aux prix pratiqués à l’international.

Au fil des années, CHEVRIER acquiert une notoriété qui lui permet d’agrandir le cercle de ses clients traités en direct. Certains d’ailleurs font toujours partie de la clientèle actuelle comme par exemple : Les Eaux Minérales d’ Evian, ou celles de Thonon. De nouveaux clients répartis sur tout le territoire, en particulier pour le trafic sur l’Italie contribuent à la montée en puissance de CHEVRIER.

Des clients Italiens grossissent également le portefeuille.

Dès sa création, la nouvelle entreprise CHEVRIER a cultivé son image de marque. Sous la houlette d’Yvon CHEVRIER, l’atelier intégré bichonne les camions. Dès que les finances l’ont permis, les deux frères CHEVRIER optent pour un renouvellement rapide et régulier du parc. Cela permet évidemment de pouvoir bénéficier des dernières avancées techniques, et d’offrir un parc homogène et de qualité (ralentisseur, grande cabine, frigo, webasto, clim et maintenant rafraîchisseur d’air, informatique embarquée…)

L’augmentation de l’activité conduit l’entreprise à effectuer en 1985 un agrandissement du parking, qui permet de construire de nouveaux bureaux, plus conforme à sa stature.

Néanmoins, la fragilité de la monnaie italienne est une véritable épée de Damoclès suspendue au dessus de l’entreprise. C’est pour cette raison notamment qu’André CHEVRIER diversifie les destinations en se lançant vers la Grèce dès l’ouverture des frontières le 01-01-93 (chantier du métro d’Athènes). Aujourd’hui c’est 15 à 20 rotations qui sont effectuées chaque semaine sur toute la Grèce. L’entreprise en a fait sa spécialité et un axe de développement en offrant un service complet au départ de toute la France, allant d’une palette au camion complet (grand volume et frigo compris).

En 1995 CHEVRIER équipe les 35 unités de sa flotte d’un système de suivi par satellite, qui s’ajoute aux téléphones déjà installés.

En 1996 la reconnaissance de 21 années de travail intervient par l’attribution par TRANSPORT MAGAZINE d’une palme du transport.

La même année la s.a.r.l. se transforme et devient TRANSPORTS CHEVRIER S.A.

EN AVANT LE DEVELOPPPEMENT

Nous sommes en 1997, les transports CHEVRIER adhèrent au groupement FLO (France Lot Organisation) et décident de franchir un nouveau cap, en abandonnant le site originel de La Tour sous dimensionné et trop éloigné de l’autoroute. Le choix se porte sur la zone industrielle des Bordets à Bonneville où est réalisé un investissement de 3 millions d’euros, soit 47 000 m² dont 4 800 m² bâtis.

1998 est l’année du déménagement. Elle est également l’année de l’obtention de l’étoile de l’internationale décernée par le magazine « L’officiel des transporteurs », mais aussi et surtout, du trophée du TRANSPORTEUR DE L’ANNEE 1998. Il s’agit de la première entreprise en Rhône-Alpes à remporter la distinction suprême. L’entreprise compte alors 45 véhicules.
Le 30 /09/1998 la société opère une modification de sa dénomination sociale. «Transports CHEVRIER » est abandonné au profit de « CHEVRIER transports et services S.A.»

En effet le site est équipé d’un atelier ultra moderne, 4 fosses, cabine de peinture, station de lavage entièrement couverte et chauffée, banc pour le passage des mines, etc.

Iveco nous avait mis ce tracteur à disposition lorsque nous avons été élu transporteur de l’année. Nous en avions profité pour moderniser notre déco, et bien entendu mis en évidence le titre et le trophée sur le tracteur. Au bout de la période de prêt, nous l’avons acheté, par courtoisie, (Ivéco étant le partenaire du transporteur de l’année), mais revendu au bout de deux ans. A l’époque, les Eurostar Ivéco etaient nettement moins confortables que les DAF Xf, et chaque fois, le conducteur demandait à en changer, malgré le fait qu’il avait 40 cv de plus! Je pense que maintenant le STRALIS est au niveau des autres constructeurs. Ce sont ici les photos de Philippe et de son épouse Claire, qui l’accompagne souvent dans ses voyages.

Afin d’amortir au mieux ce gros investissement CHEVRIER décide de développer la nouvelle entité service en devenant agent DAF. Il est vrai que DAF est présent dans l’entreprise depuis 20 ans, et en est même l’unique marque depuis plusieurs années. La partie garage se développe donc régulièrement pour représenter à ce jour 10% du C.A.

L’année 2000 a vu l’arrivée de la troisième génération, en la personne de Sébastien, fils aîné d’André, fraîchement diplômé de l’ESC REIMS au poste de directeur commercial et responsable de l’informatique.

La logistique vient compléter l’activité service. Ainsi courant 2001, l’entreprise construit 3200 m² de nouveaux locaux, entièrement rackés, opérationnels début 2002.

LA TROISIEME GENERATION PREND LE POUVOIR…

Le 01/12/2006 André cède sa place de PDG à son fils, Sébastien mais conserve ses fonctions au sein du groupement FLO, du syndicat FNTR 74 et du jury pour l’élection du transporteur de l’année.

YVON, directeur général, continue de s’occuper du garage poids lourds, du parc et de son renouvellement.

FRANCIS est décédé en AOUT 1992 sans avoir connu, bien sûr le transfert à BONNEVILLE.

IRENE âgée de 81 ans réside toujours à LA TOUR en face de l’ancien site, occupé maintenant par une entreprise de maintenance de remontées mécaniques.

CHEVRIER TRANSPORTS et SERVICES s’articule autour de trois pôles : le transport, le garage poids lourds, et la logistique, mais c’est surtout une centaine de personnes, dont 66 conducteurs et un parc de 65 moteurs. Il est bien loin le temps des fruits et légumes et des marchés !

En cette période où l’on parle du déclin du pavillon français, il est important de souligner que CHEVRIER effectue toujours près de 70 % de son activité sur l’international avec des conducteurs français. Il est même devenu l’un des leaders français sur la relation FRANCE/ GRECE. Cela représente en 2006, plus de 7 000 000 kms parcourus, 1 836 traversées maritimes entre l’Italie et la Grèce, 3 000 passages au tunnel du Mont Blanc et même quelques voyages sympas sur l’île de Rhodes!

PHOTOS DE CHAUFFEURS

Voici les clichés de quelques uns de nos chauffeurs: Xavier, Alain et son épouse Laurence, Philippe et son épouse Claire

Petite précision: tous les camions ont le prénom du conducteur marqué sur la face, les camions sont attitrés à un chauffeur, étant donné que ce sont quasiment tous les mêmes, c’est ainsi plus simple pour les reconnaitre !!

Quelques photos de Shoot, chauffeur entre 2000 et 2007