Dès son plus jeune âge, Dario a eu le virus du camion. Avec un père transporteur, il ne manquait pas de l’accompagner depuis l’Italie à travers l’Europe. Son père appréciait particulièrement la France, les souvenirs de la route « d’avant l’A40 » sont encore bien présents chez Dario.
Avec cette solide formation de routier international, impossible pour Dario aujourd’hui âgé de 49 ans de tourner en rond en Italie. Il a donc travaillé pour les entreprises italiennes qui de préférence vont : loin. Après avoir un temps travaillé chez Cecconi d’Arezzo, Dario travaille depuis un peu plus de 2 ans chez les spécialistes du pharma en Italie, les célèbres Chiggiato, il vit au bord de l’A4 à Vicenza.
Pour travailler chez Chiggiato, la chose la plus importante c’est d’être sérieux, disponible. Chaque semaine est différente, et le rythme de travail est basé sur 3 semaines de travail avant de rentrer au bercail. Connue pour son sérieux et son matériel au top, Chiggiato envoie ses camions ou peu d’européens posent encore leurs roues. Quelques chauffeurs sont volontaires pour les voyages extra communautaires, et bien sûr Dario est sur la liste. En cette fin 2024, Dario s’est retrouvé à charger le 19 décembre pour Téhéran. Beaucoup rêveraient d’avoir un tel CMR entre les mains. Le travail est reglé comme du papier à musique. Chargement à Milan, la mise en douane est faite à Padova le lendemain. L’embarquement se fait à Bari pour Igoumensita. En roulant bien, en 9h il arrive à Ipsala à la frontière turque.
La traversée de la Turquie, c’est 1800km jusqu’à la frontière Iranienne, autant dire que ça ne passe pas en 9h. Parkings et restaurants sont nombreux le long de la route, mais tous ne sont pas équipés en douche. Alors, il faut bien calculer son coup. Dario a son point de chute juste avant Erzurum ou il s’arrêtait déjà à son époque Cecconi. C’est pas parce qu’on est loin qu’il faut relacher son attention le policier Turc surveille caché derrière son radar, la vitesse des camions…
Le monde change vraiment à la frontière à Bazagran. Là, un transitaire le prend en charge et l’accompagne pour les formalités. C’est surtout le moment de faire du change car les cartes de crédit ne fonctionnent pas en Iran. Il faut aussi une carte SIM pour le téléphone et activer un VPN, car avec l’embargo, les fonctions Google ne fonctionnent pas. De la frontière reste 1000km pour Téhéran. Dario stoppe pour la nuit environ 300km avant Téhéran à Zanjan ou il y a une très bonne aire de repos. Enfin, le bout du voyage se termine à Téhéran. Le trafic y est cahotique comme finalement dans toutes les grandes villes du monde. Là, il vide et la plupart du temps recharge sur place pour le même client à Milan. A de très rares exceptions, il revient à vide par le même chemin. Quelques photos et vidéo du voyage, bientôt, d’autres voyages et d’autres photos !!!
Au printemps 2024, Da Vy, jeune chauffeur Gardois, travaille pour une entreprise de transport Roumaine. Sa mission sur ce voyage hors du commun, consiste à charger un bateau à Dubaï pour l’Autriche via l’Iran. Dans cette vidéo, on suit son trajet depuis Istanbul jusqu’à Dubaï.
Da Vy est sans doute un cas rarissime de conducteur français qui roule pour le compte d’un transporteur Roumain. Rentré en France pour renouveller sa FCO, il était programmé a son retour en Roumanie pour effectuer un voyage vers le Kirghizistan. Mais, plutôt que de faire ce petit tour de régional, son patron a changé son fusil d’épaule, destination : Dubaï. La suite ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/roumanie-dubai-en-2024-avec-da-vy
En 1974, un transporteur Lorrain ne manquait déjà pas d’idées pour assurer son activité vers l’Iran. L’histoire ne dit pas s’il a été au bout de son projet !!! Quoi qu’il en soit, il avait un joli parc de Magirus et de Volvo…
Décédé en 2008, Claude le Baroudeur a débuté sa carrière de chauffeur en 1954. Il m’a confié des centaines de photos avant sa disparition, que je partage avec un mélange de joie et nostalgie avec vous.
Aujourd’hui, on partage avec lui ses livraisons de camions Mercedes tout neuf sur l’Iran et l’Irak, parfois en solo, parfois attelé, dans ce cas là, les remorques étaient la plupart du temps chargées pour rentabilisier le voyage. Une fois la livraison faite, le retour se faisait en train, en avion ou les deux. Un job vraiment à part, et il fallait sans doute un léger grain de folie pour parfois partir sur des voyages de près de 10.000km sans couchette !
Bon visionnage, chaque photo à son petit commentaire de Claude.
Naviguez dans la galerie avec ces 88 photos rares, cliquez pour FDR, partagez !!!
Je suis Pascal BERGER, j’habite Morzine (74). J’ai commencé la route en 85 chez Carry à Gennevilliers (6mois) puis Roll Trans( 2 mois) et pour finir Riand chez qui j’ai passé de trés belles années. J’ai fait également quelques depannages chez CMA. Quand le Moyen-Orient s’est arrêté et bien moi aussi… Aprés plusieurs voyages et 4 années au Chili, je suis revenu en France et depuis je suis dans le loisir.
A toutes les personnes que j’ai connu, je vous salue bien et je vous donne mon mail pour contact
Bonjour à tous, je m’appelle Michel ROUET, j’ai été chauffeur chez LOMPECH à PENNE D’AGENAIS et je vous transmets ces quelques moments de vie.
J’ai passé mon cap de chauffeur routier en 1976 ( le bonjour à Philippe DELPEYROUX de chez BEADE ). Aujourd’hui , je suis dans le commerce automobile donc rien à voir!! Mais quand on est né dans le gas-oil…! Voici donc ma modeste contribution à l’histoire du moyen- orient.
Les transports LOMPECH sont un peu oubliés aujourd’hui, mais ils ont pris leur part dans l’épopée du moyen orient. Mr et Mme LOMPECH ont quand même étés de sacrés patrons…! Je me souviens leur voyage sur TEHERAN, en voiture pour voir comment cela se passait ! Tous ne l’on pas fait ! Aller jusqu’à embaucher un turc ( MEZUT du LONDRA CAMPING) pour, entre autre, traduire les notes de frais turques en français. Je vous dit pas la rigolade….!! Le pensionnat de jeunes filles à EDIRNE pour se remettre des émotions de la douane de KAPIKULE. Le steak-frite chez le belge à SEREFLIKOCHISAR en TURQUIE, avant le taureau. Le monton grillé à TARSUS. Les gastros à TARTOUS en SIRYE en débarquant du ferry VOLOS – TARTOUS. Le whisky que certains planquaient dans le réservoir du lave glace du 88 pour le revendre sur le chantier de l’hôpital de TAIF en ARABIE. Les fêtes sur la base vie de Schlumberger à ABADAN en IRAN. Les baignades à KAVALA en GRECE après la sieste ! Mais aussi les p….. de chaines dans le BOLU, les attentes en douanes à BAZARGAN ou ZAKHO , les bakchichs sur la route, les convois en SIRYE, la piste du pipe-line en ARABIE, ect… Enfin, plein d’autres moments plus au moins sympas, mais trop nombreux pour ne pas donner l’impression de souvenirs d’anciens combattants!.. Alors se contenter de garder tout ça quelque part dans sa mémoire , en se disant que le temps passe mais que les bonnes sensations restent!!
Voici donc quelques photos parmi d’autres, elles ne sont ni plus belles ni plus exceptionnelles, mais elles représentent une époque révolue. Pas mal de galères mais aussi de sacrées rigolades!… La solidarité n’était pas un vain mot. Il y avait des bons et des cons, mais toujours quelqu’un si tu était vraiment dans la m…..! J’ai connu aussi quelques moment intenses! ( ex: quand ce jordanien à éclaté devant le chicken- riz ou l’on mangeait. (voir photo) Peinard, avec son apprenti, ils ont découpés la carcasse, mis un bout de pneu à la bonne mesure, boulonné le tout, regonflé tout ça et roule ma poule!…. J’ai pris une photo, car j’ai pensé que personne ne me croirait! Il y eu aussi de bon moment avec les copains, Christian PLAISANT (le seul que je revois), Coco VINCENT ( son satané 88 sans siège passager : mes fesses se rappellent les parties cimentées de la route en YOUGO! , Gigi MOULINIER ( toujours calme ), Jean-Marie LOURS ( un homme vraiment bien!), HAMED ( un vrai avion de chasse, a peine parti, aussitôt arrivé!), Marc PERRAULT ( le roi du camion- remorque) mais aussi DOMME, Jean BONNET( un ancien de la STOUF) , Hugues BLATY ( je me souviens d’un réveillons à TIMISOARA avec lui. Au secours..!) et beaucoup d’autres dont les noms se sont envolés. Mais, qu’ils ne se vexent pas s’ils me reconnaissent et qu’ils ne soient pas cités plus haut. Les souvenirs d’amitiés ne demandent qu’à être ravivés.
Voici donc mon numéro de portable si quelqu’un veut me téléphoner pour parler du bon vieux temps : 06 31 63 41 49.
au plaisir, Michel.
retour sur le 88 de coco vincent ( scania cloche d’embrayage fendue)
Michel Rouet, quelque part entre Medine et Al Taïf
Moi quelque part dans une tempête de sable
y avait pas toujours que du sable…
Moi, mon scania 110 super qui avait eu le moteur démonté par double mètre à la douane de Téhéran
moi et coco vincent quelque part lors d’un casse croûte
entrée côté Iran douane de Bazargran (turquie-iran)
la queue avant la douande de Bazargran
le mont Ararat comme spectacle, pendant la queue à Bazargran
reste de fargo turc du côté du col du Magirus vers Zara
un bout de chemin fait avec un Fredoch
quelques Lompech et nos containers pour Bagdad (chaud bouillant sous les ponts en Yougo)
coco vincent peut être…
sur la piste en direction de bazargran
Yok problema ad kadach, trafic normal
démontage, découpe de la carcasse, boulonage de l’emplâtre, regonflage et allah akbar!
la queue avant la douane de Zakho (turquie-Irak)
Zakho for ever…
trempête dans l’euphrate (avec le chapeau, un Lompech)
Saddam Hussein en guest star (Irak)
Du côté de Falloujah (Irak)
it’s a long way…
…from home!
mon 1932 avec l’étoile à l’envers (make love not work!)
la fin des hostilités, mon dernier voyage aux émirats
C’est grace à la participation d’anciens chauffeurs de la Stouff, des routiers nostalgiques de la trop courte aventure de cette entreprise que ce dossier a pu voir le jour.
La plupart des anciens de la Stouff, sont aujourd’hui retraités, plus de 30 ans ont passé et les souvenirs sont restés intacts. Aussi, nous esperons que cette page suscitera l’envie chez d’autres anciens, de partager leurs photos, textes ou autres documents. Nous souhaitons ainsi compléter cette rubrique au fil du temps.
C’est en 1972, que Philippe Stouff, alors co-fondateur de la SAVAM, rachète la société Trans’Mib, spécialisée dans le transport de meubles.
Cette société est très rapidement rebaptisée STOUFF INTERNATIONAL.
A cette époque, le Moyen orient est un eldorado qui attire bon nombre de transporteurs. Les ports étant saturés, la demande de transport routier est très forte, la STOUFF se lance dans l’aventure du Moyen orient en novembre 72.
Le parc est alors principalement constitué de camions remorque bachés, grands volumes, essentiellement des BERLIET GR280 mais aussi des SAVIEM SM300 un peu moins appréciés de par la fragilité de leurs boites à vitesse.
L’extension du parc est telle que la STOUFF recrute à tour de bras, afin d’assurer les transports. Elle recrute malheureusement bon nombres de chauffeurs inexpérimentés, qui abandonnent leurs attelages parfois même dès l’Italie ou se le font…. « Voler ». Certains ensembles finissent dans le ravin, dépouillés ensuite par les autochtones.
A cette époque florissante, la STOUFF loue même une villa à Teheran pour ses chauffeurs bloqués sur place. Pas mal d’entre aux, utilisent alors les camions de la société pour effectuer des transports intérieurs et compte tenu du prix du litre de gazoil (2 centimes), arrondissent largement leurs salaires.
Les Stouff ont connu des moments de gloire, notamment en assurant la livraison de préfabriqués aux sinistrés d’un tremblement de terre, à la lisière du Kurdistan. Prioritaires aux douanes, ils alignent alors les 3500kms du tour en une dizaine de jours. Evidemment, vous l’aurez compris, il y avait peu d’heures de sommeil en cours de route!
Mais, en 1976, c’est une banale modification administrative qui sera la cause du dépot de bilan de l’entreprise.
En effet, cette nouvelle mesure, sensée eviter des fraudes aux taxes en cas d’abandon du véhicule, exigeait du transporteur, une somme de 15000FF par camion. Sachant qu’à cette époque la STOUFF compte 440 ensembles, la somme est colossale.
Les carnets de commandes sont pourtant pleins et malgré la pression des principaux clients, l’appui et les promesses des banques, malgré la mobilisation et la manifestation des routiers, bloquant l’accès au tunnel du Mont Blanc, tout ça n’y changera rien, la STOUFF sera condamnée à la fermeture.
Certains chauffeurs apprendront la nouvelle alors qu’ils sont encore loin et une poignée d’entre eux abandonneront alors leurs vehicules sur place.
Ainsi s’achèvent quatre années d’un essor formidable, enlisé à jamais dans les sables de l’administration.
Voilà les photos de Raymond dit le « fusillé » (suite à un voyage en Turquie dans le Tahir). Il habitait à l’époque Annemasse et est maintenant dans les Deux-Sèvres (79). Il y a travaillé environ 18 mois juste avant la fermeture. Vous pourrez decouvrir quelques photos des derniers jours de vie de la Stouff. Photos du bloquage du Fayet ou les chauffeurs se sont pris des pierres par leurs colleges devant l’autoport du Mont Blanc et du siege social à Annemasse.
Les magnifiques photos d’Henri Cardone….
Christian Piochaud a travaillé aux Transports STOUFF à partir de 1973 sur l’Italie en régulier, il avait un camion remorque Berliet 280 ch.
En Mars 1975, à la suite du premier choc pétrolier, il a pris la route vers l’IRAN qu’il a fait jusqu’en AOUT 1975. Ensuite, il a continué sur les routes du Moyen Orient mais dans une autre entreprise.
1973 en France
en route pour l’Iran 1975
Le chameau y pue de la gueule
les routes de Turquie en sable et boue
pas des routes des chemins
1982
1983
1981
1982
1984
souvenir de la police Iranienne
sur la route de l’Iran 1975
Tahir 1975
Sur le pont du Bosphore
Les fameuses routes en Turquie
vers l’Iran 1975
toujours le fameux Tahir
2007
vers l’Iran 1975
village en Iran 1975
Voilà les photos de Patrick Stouff, fils de Mr Philippe STOUFF, qui a travaillé lui même quelques temps dans la société et qui a eu l’amabilité de nous faire parvenir ses clichés. Mr Stouff père coule aujourd’hui une retraite paisible et aura 80 ans en septembre.
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
DAF 70m3
Au Moyen Orient
Magirus
Magirus 120m3
Magirus Deutz
Magirus Deutz
Stouff MIB
Daf dans les années 60
Magirus Deutz
Sur les routes du Moyen orient
L’album de JP de brevannes
Pierre, surnommé Pierrot le savoyard, a roulé pour la maison de 1970 a 1975 en inter. Europe seulement…..des regrets !!! bien sur, il aurait aimer faire au moins une fois le Moyen-Orient… Mais parfois, on a des choix a faire…la famille OU la route !!!
1971 camion remorque Magirus
1ère semi dans cette grande maison
Attelage Stouff
1972 chargement pour l’Angleterre
1972 Mont Blanc
1973 Reportage publicitaire pour le SM 340
1973 devant mon QRA
1974 Angleterre
1974 Barcelone
1974 Barcelone
1975 Porto
1975 Porto
1974 frontière d’Irun
direction Porto
Amen…
Fier moi?…. Non Heureux!
Poulailler de luxe, la triste fin d’une belle aventure
Pause, parfois cela nous arrivait
Dechargement très « hard », je prends des photos au cas ou…
Dechargement de balles de papier à Lucca en Italie
Triste fin pour cette remorque
la première carte de » visite » .. une relique !!
la première carte de » visite » .. une relique !!
L’album de Jean François LLos
J’ai fait environ 3 ans à la Stouff, le camion en photo n’est pas le mien, sur le mien il y avait devant coté chauffeur 2 pieds + une inscription » la moelle ».
J’ai fait les 3/4 de mon activité au Portugal où j’ai été en location chez un transporteur inter portugais » LASEN ».
J’avais pas mal de potes de la Stouff à Montgeron 94, moi j’habitais à Vincennes.
Un de mes meilleurs amis était Maurice Auguy dit »l’auvergnat », en quittant la Stouff il a été à son compte chez le transporteur »Giraud », malheureusement il est décédé. Je venais de temps en temps sur Annemasse passer de bons moments. J’étais souvent au restaurant à Coulonges sous Salève.
L’album de Jean-Louis
Voici des photos de la Stouff, sur les transports pour le tremblement de terre de LICE en 1975. On parle beaucoup de la Stouff comme quand j’y étais, mais personne ne la voit jamais, c’est toujours « on m’a dit » ou « on a vu », alors j’espère que ces photos feront la joie de tous ceux qui regardent ce site, ce sont mes plus belles années de routier.
frontiere bulgare ou les gens poussent les voitures pour economiser l’essence
le mont ARARAT en Armenie ou s’est echouée l’arche de NOE après le deluge selon la bible
le cireur de sabots
Mon camion
Sur la route entre Ankara et Adana
Le cul un peu de travers
On s’y met à deux
Les stigmates du tremblement
Impossible de sortir tout seul
Toujours de la gadoue
L’auvergnat toujours grand prince
Des remorques qui se couchent
Moi, avec 32 ans de moins
Chacun se reconnaitra
L’auvergnat
Ensemble nous sommes passés au tribunal en yug. NIS pour une sombre histoire de bagarre, moi 2 jours, lui 1 mois de prison et retour sans barbe
Quand meme du bon temps…
BAZAGRAN la frontiere entre la turquie et l’IRAN, c’est un entonnoir, tout le monde se retrouve là, c’est la tour de BABEL. Apres avoir traversé DOUGOBAYAZIT, dernier village TURC, tu as sur ta gauche, le mont ARARAT et l’ARMENIE devant toi un immense plateau et l’Iran. La file de camions! Tu attends ton tour, bien sur pas de toilettes, rien pour te laver et tu es bien content d’avoir des provisions. Les turc eux, passent en contrebas de la route et bataillent dans la boue. Un petit gars avec une carte de visite du transitaire ramasse les papiers « TRANSMONDIAL », tu fais confiance. La nuit, si la file avance, personne te reveille et tu te retrouves derriere. Pour passer la frontiere, un porche en haut d’une cote, c’est vraiment une frontiere naturelle, ça frotte sec avec les turcs. Passé la frontiere, tu redescends et il faut trouver une place pour se garer.
Une fois les formalites terminées, tu prends la route et ce qui fait le plus drole, plus un trou, des bandes blanches, tu comprends qu’ici ils ont de la monnaie et c’est plus tranquille.
la sortie d’iran
des files de camions
un arc en ciel sur cet immense plateau
les gosses
chez BERNIS apres la stouff, mon pote CHRISTIAN avec le margnat village, ça aide
la pub saviem
A la douane
Sur la route, un peu de tout !!
Les photos de Christian Turcutto
Bonjour, voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!
Quelques coupures de presse de Christian Turcutto :
Vous avez aimé l’histoire des transports Rynart, moi aussi.
Voici, l’épilogue de la saga Rynart en cliquant là :
Bonne lecture et oubliez pas vos passeports !!!