Campillo Palmera, 123 photos

Campillo Palmera, 123 photos     https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/campillo-palmera    Les frères Campillo achètent leur premier camion en 1954. Installés dans la banlieue de Murcia, ils se tournent logiquement vers les transports de fruits et légumes dont la région regorge. En 1963, ils sont les premiers espagnols à débarquer à Dublin en Irlande. Comme beaucoup de transporteurs espagnols, les couleurs de leurs véhicules restent toujours les mêmes et ne font pas la fortune des graphistes de la région ! Avec le temps, ils ont diversifié leurs activités, groupage, stockage et ouverts quelques agences, à Sofia, Tanger et Vicenza. Régulièrement, on ajoute des photos dans cette rubrique, si vous en avez, n’hésitez pas !!!

Carnet de bord 2025 – Phil26 – Semaine 01

Une semaine vraiment pas du tout comme les autres ! L’année 2025 commence avec une surprise !! Semaine 01, en ligne, plus que 50, et c’est Noël ! https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17&periode=2024-12

En Irlande avec Yvan

Vendredi 16 Novembre

Il est 19h et des brouettes quand je débarque sur les bords de la Tamise , Tilbury pour la precision , le temps maussade m’acueuille et la nuit est tombée.
Je me rends au service de West Thurrock au j’arrive a me dégoter une place pour la modique somme de £35!!!!! Une fois en place un petit coup de fil à Francois de chez Tilt pour prendre mes instructions pour la livraison qui aura lieu demain matin .Les details mis en place je me jette dans la couchette

Samedi 17

Il est 5h , la pluie n’as pas cessé de tomber ,je m’en vais me chercher un breuvage que nos cousins Anglais appellent café ah ah ah le fucking joke !
En remontant au camion je m’informe de la circulation sur la M25 et M1 , coup de stress la M1 est fermée , obligation de se trouver un itineraire alternatif et rapidos j’ai un delai à tenir , solution trouvéer : M25 sortie 25 Enfield ,A10 jusqu’a la A406 jusqu’a Brent Cross , et apres go to St John’s Wood
une fois ce lieu passé je devais trouver la mosquée de Londres prendre à gauche sur la Hanover Gate ( seule route possible en pl pour livrer le zoo)
Une fois sur place , ouf , je suis les instructions données au depart de Eurre , je suis dans les temps , Francois arrive in time , l’operation delivery effectuée sans trop de complicationa , etrange de rentrer en porteur dans le zoo . Le chargement posé je me presse de racrocher la remorque car j’ai
pas payer mon parking et le monde commence à affluer , je remonte sur Brent Cross et de la j’enquille la M1 direction le nord , les Buisness a fond qui chantent « smash the disco « , je monte me mettre en coupure a Newport Pagnell pour le week end , un petit coup de fil de Régis .

Dimanche 18

la vie suit sont cours , rien de transcendant , je m’aperçois que tu peux acheter ton chien le dimanche en Angleterre sur un service cela me parait louche ?

Lundi 19

Aujourd’hui je n’ai qu’une livraison a effectuer a 15km d’ou je suis et apres feu to Liverpool ( prononcer Liveupoul ) pour prendre le ferry pour Dublin
a 19h , livraison ok , M1 M6 M6 Toll M6 M62 pour finir A5058 qui me menera directos au dock Bootle , l’arrivé sur les dock s’effectue sans trop de probleme
petit hic ici c’est leur accent , pour comprendre les directives c’est un peu galère , mais bon , l’embarquement s’opere , je prends mes quartier avant les autres
collegues , c’est un super navire , l’equipage est Polonais mais parlent mieux que moi l’anglais , repas pris , et je m’empresse de rejoindre Morphée.

Mardi 20

4h du matin on debarque , je n’es rendez vous qu’a 8h30 a Belfast , Gregory m’avait donner une piste pour stationner sur la M1 , je trouve le dit parking , je m’y
pose pour 1h30 , le temps est pluvieux , je me mets en route pour la capitale du nord , durant la montée je pense a Bobby Sand ( et ses compagnons , ils etaient
10 au total , mort d’une greve de la faim en mai 81 ) , il fait encore nuit donc pas possible de profiter du paysage , un simple panneau informe de l’entrée en Northem Irelande , rien d’autre , alors que les Pogues m’accompagnent en musqiue , un panneau Belfast , ca y’est hi ha !
l’acces a la M2 est penible , M2 qui permets de monter à Londonderry ( 30 janvier 1972 Domhnach na fola , le sunday bloody sunday )
une fois la M2 prise il ya pas beaucoup pour atterir au port , la ville est surplombée par une colline , j’aurais bien aimer appercevoir les murs peints.
Arrivé à destination , le bureau des receptions , m’aiguille vers mon forklift , delivery ok on remets les roues dans l’autre sens , Dubin Belfast Dublin
+ou – 4h30 , je me pose a un service pour la 45 reglementaire , je remets les voiles directions l’Ouest de le l’ile , Limerick , M7 , les paysages se declinent en 50 nuances de gris , entrecoupés de pluie , la livraison a l’universtité se deroule sans souci du fait que cette endroit est indiquer
depuis la sortie de la M7 , je reprends la route pour Dublin , Régis m’informe que je reprends le ferry demain pour Liverpool , je remonte jusqu’a Monasterevin , Limerick Dublin 3 services , l’Irlande c’est comme l’Angleterre niveau parking c’est carrement pas ca , ce qui rends tout voyage compliqué.
Je m’endors pleins d’images en tete .

Mercredi 21

Il pleut comme c’est etrange , la route est calme ce matin , la M50 puis le port , l’attente du ferry , une fois a bords nous sommes 3 , deux sympathiques Irlandais qui font la traverse tous les jours dans ce sens , le temps est long sachant que j’ai deja fait ma nuit mais bon c’est comme ca , le debarquement a lieu a 19h , coup de fil a Régis pour connaitre mes eventuelles ramasses , ils n’ont pas eu le temps de s’en occuper suite a quelques tracas le jours meme , je file sur la M62 trouver un service et une place pour se garer .

Jeudi 22

Il est 10h quand Miss Julie m’envoye un sms pour que je monte charger sur Blackburn 6m pour le 38 , et c’est sous la pluie que je me rends au lieu indiqué , les 6 m charger re sms , vamos a Chesterfield , je ne sais par ou passer , j’opte donc pour la A56 qui mene sur la M66 puis M62 jusqu’a Leeds
puis M1 jusqu’a Sheffield puis A630 , A6102 et A61 , j’arrive chez le client , il y a du monde devant moi , j’attendrais presque 2 h pour charger ,petit coup de fil de Samuel pour savoir comment c’est derouler le tout,
Julie me demande mon métrage restant en m’indiquant que je chargerais le reste en France , de retour sur la M1 , les bouchons et les travaux auront eu raison
de moi , je me pose à Watford Gap , je ne traine pas pour aller roupiller

Vendredi 23

Il pleut encore et toujours , j’enquille la M1 jusqu’a la M25 , puis M20 jusqu’a Folkestone , de la un ti coup de shuttle direction Calais
Une fois debarquer sms du Saint Siege , va charger dans le 02 3m de plancher , je croise mon Gregory qui monte en Angleterre avec sa pulvé ,
Je me radine dans un petit village du nom de Villers sur Fère
trouver le client est assez aiser le village etant pas tres grand , chargement ok , je trace direction Epernay puis Chalons en Champagne ou j’attends mon ancien comparse de chez Asotrans , Anthony qui roule pour une petite structure , nous roulons ensemble jusqu’a Troyes , il coupe 30 minutes moi 9h .

Samedi 24

Il est 3h30 , un café et hop direction la Bresse , le temps est toujours aussi pourri , je rentre au parking , Frederic et Christophe sont deja rentrer
je prends le volant della Due Cento Cinqué et je rentre pleins de souvenirs et avec l’envie de retourner en Irlande .

Untour d’Irlande avec Régis

« Un tour en Irlande ? Bien sûr que ça me tente ! En plus je suis fan de Björk ! »

Eté 2012, la canicule sévit sur toute la France, y-compris entre la Lorraine et l’Auvergne où Régis aime à distribuer ses bouts de ferraille. Et puis soudain… un tour d’Irlande ! Un nouveau pays à découvrir ! Une nouvelle aventure ! Pas d’Eurovignette à prendre sur l’aire de Loisy ! Un dossier à préparer pour fierdetreroutier ! C’est tout simplement génial…

D’autant plus génial que la semaine suivante, une fois la semi attelée, je ne m’en vais pas simplement vers l’Irlande, mais vers Liverpool, l’Irlande, et le Pays de Galles pour recharger.

Alors voilà, je fais l’impasse sur mes deux premières étapes (Dijon et Paris), pour débuter notre aventure ce lundi soir, au terminal ferroviaire de Calais. La journée se termine ici avec 9h45 de volant, l’air est frais mais chargé de vapeurs de pisse, le parking est rempli aux ¾ avec environ 100 % de mecs de l’Est dont moi-même (j’habite Lons le Saunier).

Avant de passer de l’autre côté je consacre cette soirée à la préparation de mes itinéraires, avec cartes, GPS et Google pour voir jusqu’au portail de mes clients et éviter les mauvaises surprises.

J’ai potassé mes cartes dans tous les sens pour me rassurer un peu… jusqu’à ma dernière coupure de 45 min j’ai étudié les éventuels itinéraires « de secours », et puis il a bien fallu se lancer.

J’arrive à Liverpool par l’Ouest, et me voici agréablement surpris : pas d’interdiction, pas de piège, peu de circulation. Contre toute attente… c’est facile.

Les rues sont un peu plus larges qu’à Naples. Ce que je pensais être le centre ville est en fait un espace industriel au cœur de la ville. Liverpool possède un riche patrimoine issu d’une époque où le port donnait à la ville un rôle prépondérant dans les échanges de marchandises, mais aussi d’esclaves pour toute la Grande Bretagne.

A destination. Je suis légèrement en avance… de 24h pour être précis. Dans un anglais parfait, avec toutefois un léger accent Franc-comtois, je parviens à négocier pour vider aujourd’hui. Seulement il me faut attendre le début d’après-midi. J’ai trois heures devant moi. J’essaie de ne pas trop le montrer au cariste, mais je suis content : trois heures pour visiter la ville!

Devant moi… non pas Maubeuge, ni Toulon sur Allier, mais Liverpool. Je pars à l’aventure sans idée précise de ce qu’il y a à visiter.

Trois heures s’écoulent et je dois retourner au camion; ravis pour une fois d’avoir vu, d’avoir pu voir la ville au-delà de sa zone industrielle. C’est tellement rare.

Je décharge en début d’après midi, comme prévu. Reste mon deuxième client pour demain, en Irlande. Je quitte Liverpool.

J’ai un bateau à prendre à Holyhead, Pays de Galles. J’ai compris qu’il s’agissait du pays de Galles en cherchant la ville sur mon Atlas anglais, sans succès. Sur la route je n’ai rien aperçu qui matérialise le passage de l’Angleterre, au Pays de Galles… on s’en rend compte progressivement car les noms de bleds comportent de plus en plus de « Y ». Et puis il n’est pas rare de voir 3, 4,5,6…12,13 consonnes à la suite.

Côté paysages on trouve de l’herbe verte, un ciel gris, une mer sombre et très peu de cocotiers.

Débarquement au port de Dublin… Alors attention… pas de pitié ici pour le chauffeur égaré : j’ai rarement vu autant de sales coups entre collègues que dans le port de Dublin. On double n’importe où, on sert dans les ronds-points, on colle au cul… bref l’accueil est plutôt hostile.

Sur les conseils de mon voisin de chambre j’ai pris le nouveau tunnel qui rallie le port au périphérique. Résultat : je n’ai pas profité de l’ancienne route qui passe en plein centre et notamment devant les brasseries Guinness, ce qui m’aurait permis de voir un peu plus qu’un magnifique conduit en béton. Dommage.

En Irlande on roule à gauche, mais on paie en euros. J’ai pour mission de traverser le pays d’Est en Ouest; sur mon parcours il y a une faible portion d’autoroute avec une seule aire, flambant neuve.

Ensuite, c’est de la route nationale bien large sur laquelle on se décale à gauche pour faciliter les dépassements. On voit les mêmes coutumes en Suède.

Puis arrivent les routes de chèvres. Ici on ne se décale plus, sinon c’est le fossé. Les croisures avec les autres PL sont parfois limites, un peu comme sur les petites routes Italiennes, avec la conduite à gauche en plus. Toutefois on s’habitue très vite à raser le bas côté, seules les intersections amènent des hésitations : pas évident d’aller à l’encontre de ses automatismes, plusieurs fois j’ai dû réfléchir à « où aller concrètement ».

Sur mon itinéraire, quelques traversées de villages et nulle part où se garer.

En effet, j’ai bien pensé prendre des photos souvenir du camion devant n’importe quel paysage évoquant l’Irlande… en vain. Impossible de se poser, aucun parking, rien. Gare à ne pas se faire piéger pour les temps de conduite.

Quelques camions irlandais : On retrouve souvent les mêmes enseignes : Nolan, Carna, Mc Burney… avec toujours beaucoup de Scania

Plus exotiques, des Hino

Les paysages : des pâturages et des vaches. Je pensais voir des moutons partout… j’ai vu des vaches. Globalement je n’ai pas été époustouflé par le décor, je n’ai peut-être pas été dans le meilleur coin de l’île… un peu comme si un Irlandais faisait un Maubeuge – Soissons avec son appareil photo à la main, va savoir?

L’Irlandais est un être humain aux cheveux roux qui aime la bière. Voici quelques clichés de l’institution nationale : le bar.

 

Retour via le petit bout d’autoroute et sa station flambant neuve, un des rares points d’arrêts possibles

Il s’avère nettement plus agréable d’embarquer de jour : on peut profiter un peu de la vue, pointer son museau sur le pont et humer le vent du large.

La mauvaise surprise lorsque le bateau arrive à Holyhead, c’est que les camions sont priés de dégager du port. Même s’ils sont en coupure. Ainsi nous sommes quelques uns à échouer sur un parking de supermarché, avec l’appréhension de se faire déloger par la police.

Finalement non, la coupure arrive à son terme, toujours sur le parking de supermarché. Une nouvelle journée commence, avec une ramasse tout au nord de l’île d’Anglesey. La route longe la mer, le ciel est beau, l’air est frais, le Pays de Galles est vert… c’est superbe.

Des moutons par milliers et des bétaillères pour les conduire à l’abattoir

La route rêvée

Et puis, les paysages redeviennent commun, alors on recommence à shooter des camions…

 

J’ai rayé « Irlande » dans la liste des pays que je dois impérativement visiter avant la retraite, j’ai acheté un souvenir pour mettre dans le pare-brise parce que je suis très fier d’y être allé, j‘ai bizarrement rien trouvé sur Björk…

Ce voyage s’est parfaitement déroulé de bout en bout. Il est bon de se rappeler parfois que nous faisons un métier fantastique !

Prochaine étape : l’Islande, les glaciers, les volcans, U2…

 

 

 

Irlande-Ecosse avec les transports Pelissero

Lundi 12 juin 2017
Cette semaine commence tranquille je me réveil motivé car vendredi j’ai reçu un texto magique « j’ai un plateau a vidé à Dublin jeudi tu peux ? », donc je suis en forme. J’attaque par une petite bricole, une navette en direction du dépôt. Une fois vide je descends au dépôt accroché un plateau surbaissé avec les rampes on sait jamais si y’a un engin au retour. Une fois dessous mes doutes du weekend se confirme, avec mes roues en 80 j’ai intérêt à faire gaffe sinon je vais tout arracher, le cul de la remorque est à 10cm du sol. Au bureau mes réservations de ferry sont faites Calais Douvres puis Holyhead Dublin et pareil au retour Dublin Holyhead tout est déjà réservé. Une fois attelé direction le 73 charger à l’usine une bricole en 1h30 puis tout le plateau en a peine 1h chez un logisticien pas très loin. 17h c’est sanglé c’est parti. Je ne suis pas pressé j’ai le bateau mercredi soir à Holyhead. Ce soir je fais tirer jusqu’à Dijon Brognon une place toute pourri en marche arrière j’oubli de bloquer l’essieu de la remorque résultat elle part dans le camion d’à côté premier avertissement.
Transports Fabien Pelissero
Mardi 13 juin 2017
Ce matin je monte tranquillement direction le bateau je vise Ashford pour ce soir, j’opte pour la national de Chaumont à Reims le chargement bouge pas trop donc ça roule bien, je me fais même flasher à la sortie de saint Dizier comme un idiot. Arrivé à Calais c’est le bordel il y a du stockage au port l’avantage je suis en adr pas pour la route mais pour le bateau donc je prends la ligne spéciale adr et je double tout le monde j’adore !! Après à peine 1h d’attente je monte en premier sur le bateau je monte bien la remorque et le tracteur histoire de rien arraché en montant sur le ferry. Aucun retard sur la traversé résultat j’arrive à Ashford avec 12h58 avec une bonne place.
Mercredi 14 juin 2017

Bateau à 20h30 ce soir à Holyhead, donc j’attends que les bouchons de Londres finissent je décolle vers 9H30, je chope un peu de merde vers Maidstone mais ça va. Je traverse Birmingham à la régule j’arrive à Stafford en 4h30 puis direction Holyhead. En montant je téléphone au gars du chantier on arrive à parler difficilement demain rdv entre 8h et 9h j’ai bien fais de téléphoner car le gars me demande si j’ai un fenwick donc c’est déjà ça de gagner. Après Chester on rentre dans le Pays de Galles le paysage change directement c’est plein de verdure j’adore. J’arrive au bateau avec 3h d’avance donc quelques photos un peu de repos et on embarque sur la Stena Line. Repas sur le bateau et franchement les compagnies qui font Calais Douvres ont des leçons à prendre ce bateau est top niveau confort propreté ect. Je récupère la clé de la chambre je rentre comme un bourrin persuadé d’être seul et là c’est la boulette un mec dort, bravo Fabien. Je lui explique que je prends ma douche et je le laisse tranquille. 1h du matin on débarque à Dublin je remarque contrairement à la dernière fois que des gars retournent sur le port je tente ma chance et j’explique au gardien dans mon anglais magnifique et là le gars me donne un papier qui dit que j’ai le droit de dormir sur le port Jackpot !! 2/3 photos sur le port et dodo.
Jeudi 15 juin 2017
Ce matin j’ai la chance de pouvoir repérer le client du port car j’avais vu que c’était les plus grandes cheminées d’Irlande environ 200m donc c’est assez facile c’est juste derrière. Après environ 15min de conduite et un péage à 6€ je suis arrivé chez le client je rentre direct le gars à l’accueil est super sympa, le cariste viens vite me chercher j’arrive et là un autre camion vide je me mets en place derrière en 1h30 c’est vide. Le gars me paie le café et me propose une salade verte et des poivrons pour accompagner mon café non merci c’est gentil. Une fois vide je reçois le texto qui me dit de rouler sur Belfast je recharge Thurso en Ecosse le chef en avait parler hier mais là c’est sur, je me pince car je crois rêver mais c’est bien vrai, je me dis que je suis bien chanceux un tel tour en plus avec mon nouveau camion que dire…
Après avoir fini de rêver je vois que je dois charger demain avant 14h ça va être tendu l’affaire, j’ai le bateau à 19h30 à Belfast direction Cairnryan. En montant je regarde les horaires du bateau et je monte à fond je tente le bateau d’avant ça pourrait me sauver la mise. En montant je prends le tunnel de Dublin qui est gratuit que pour les camions la dernière fois que je suis monté je m’étais arrêté au guichet la femme hurlait et les gars derrière klaxonnaient, cette fois je passe sans m’arrêter. Je passe la frontière Irlande / Irlande du nord là on repasse en milles et en livres faut être réveillé ici pour suivre.  En montant je profite du paysage c’est super joli c’est vallonné, mais ayant mon objectif de bateau les photos c’est en roulant pas d’arrêt. J’arrive à Belfast je suis les panneaux c’est très bien indiqué. J’arrive au port c’est fluide il n’y a personne, au guichet de la Stena Line, je pleure un peu vers le mec et là il me ok pour le bateau de 15H30 parfait.
Avant d’embarquer j’apprends que le chargement c’est avant midi sinon lundi donc on calculera une fois débarqué côté Ecossais. C’est parti direction Cairnryan en Ecosse contrairement aux autres traversées je passe la plupart de la traversé sur le pont à faire des photos c’est magnifique on arrive en Ecosse le port est tout petit c’est atypique. D’après mon GPS il me faut 9h10 d’ici pour monter au client, si je coupe 9h et 45min derrière c’est mort j’arriverai trop tard d’environ 45 minutes donc faut envoyer pour gagner un peu de temps sur le GPS et essayer de trouver un parking quand j’aurai plus de 4h15 sinon je vais me faire avoir c’est sûr. En sortant je contourne par le bord de mer sur l’A77 direction Glasgow, jusqu’à Turnberry le paysage est vraiment beau le bord de mer à ma gauche des falaises à ma droite, la route est sportive c’est pas sur cette portion que je vais gagner du temps mais j’adore le coin. Après Turnberry je rentre dans les terres et on voit apparaître les 4 voies et les ronds-points plus je m’approche de Glasgow, plus le paysage est urbanisé et industrialisé logique.  Je traverse la capitale Ecossaise par la M77, M8, et M80 à la régule direction Stirling, puis j’attaque l’A9 (que je garderai jusqu’à Thurso) direction Perth il est 21h ça roule vraiment bien. Après Perth la route alterne 1 voie à 40 mph puis 2 voies à 60 sur un paquet de Kilomètres ça permet de pas être embêter par les mecs qui respectent scrupuleusement la loi. J’entre dans le Cairngorms National Park la route traverse la forêt avec un léger coucher de soleil j’en prend plein les yeux. Après Dalwhinnie 4h de conduite je m’inquiète un peu pour trouver un parking je sens que la nuit va se passer sur Lay Bay bien pourri et la Gaby m’appelle et me dit que je devrais arriver à Newtonmore en retrait de l’A9. En effet 4h20 de conduite j’arrive au Ralia Café et je suis peinard personne autour de moi, il est minuit la nuit ne tombe quasiment pas je me balade un peu, je prends quelques photos car le coin est vraiment beau, après la balade je mets pas longtemps à filer au dodo en plus il y a 0 réseau donc la nuit va être bonne.
Vendredi 16 juin 2017
Je me lève tranquillement, d’ici logiquement en 4h je monte vu qu’hier soir ça a bien roulé je mets en route après 9h pile de coupure, je pars à 7h15 direction Inverness toujours dans cette jolie forêt. Avant de partir j’allume Facebook et je vois qu’une heure avant mon réveil Gaby est venu prendre 2/3 photos à côté de moi, être si loin et voir un collègue ce métier est fabuleux. Arrivé à Inverness il y a quelques ralentissements mais rien de bien méchant. Après Inverness je continue sur l’A9 je passe 2 ponts au raz de l’eau c’est impressionnant plus je monte plus le paysage me rappel mon voyage à Umea en Suède de grandes forêts, des déserts ect. La route est de plus en plus rude, je me fais une frayeur en croisant un habitué du coin qui envoyait bien avec l’essieu fou de la remorque qui me balance sur la gauche, je m’arrête vite pour le bloquer sinon je vais faire une connerie. L’A9 suit le bras de mer à partir de Golspie, puis Brora, Badbea la route est vraiment magique je repère les stationnements pour le retour je ferais le touriste. A Berriedale un enchainement de deux grosses épingles la première passe à l’aise dans la seconde je peux pas écarter à cause d’un camping-car qui descend résultat je m’arrête dans le virage mais impossible de repartir je me dis que j’ai pas l’air d’un con, le virage est plein de gravier, je suis cassé, la remorque est vide et les rampes au cul je patine pourtant le temps est sec derrière la file s’agrandit mais heureusement le mec derrière a été intelligent, il ne m’a pas collé au cul résultat je remets l’ensemble droit, je descends lever un peu la remorque, ça patine je force un peu et ça repart, qu’elle merde heureusement qu’il ne pleuvait pas. Arrivé à Latheron je continue sur A9 mais je rentre dans les terres, jusqu’à Thurso le paysage est désertique il n’y a rien pas un village à traverser la route devient de plus en plus belle et roulante bizarrement. Et là arrive le graal le panneau « Welcome to Thurso », mon client est à 15 bornes d’ici où Phil avait emmener du matériel il y a à peine un mois. Je traverse Thurso puis roule une quinzaine de kilomètres et là sur ma droite une grosse usine je vais voir et le gardien me dit que c’est pas là merde 11h30, il me dit c’est plus loin sur la gauche, je repars je fais 5/6 bornes je vois rien 11h40 je commence à stresser, je fais demi-tour et là a 100m de mon premier arrêt je vois une petite route militaire goudronné je tente c’est 11h50 donc je prie et au fond je vois un autre camion en train de charger, j’arrive il me reste juste un container à charger 12h10 c’est chargé, sanglé et surtout le bonhomme est soulagé. J’ai déjà 4h20 donc je mange un bout et c’est après mdi c’est tourisme. En descendant je m’arrête aussi souvent que je peux, j’ouvre bien les yeux car je ne pense pas revenir de sitôt donc je profite à fond. Jusqu’à Inverness j’ai dû m’arrêter une dizaine de fois et chaque arrêt une nouvelle vue, un nouveau souvenir, que c’est bon de profiter. Je coupe 45 à Dalwhinnie je me balade un peu, photo ect, et puis je calcule je devrais arriver à Stirling parfait il y a un petit service tranquille j’y arrive en 10h pile.
Samedi 17 juin 2017
C’est Samedi je dormirais bien encore, comme si j’avais relâché la pression, j’ai une flemme d’enfer mais vers 6h je mets en route objectif Ashford. Je traverse Glasgow tranquillement puis je récupère la M74, puis je quitte l’Ecosse à Carlisle, j’opte pour la descente par la A1(M), donc à Penrith je sors et je prends l’A66 cette route est super jolie, vallonné jusqu’au Scotch Corner. La circulation s’intensifie au fur et à mesure que je descends, je coupe 45 à Leeds ça tombe bien il y a un accident et quand je décolle c’est fini. Je traverse Londres par le Dartford c’est fluide, maintenant il peut plus rien m’arriver enfin je pense donc je regarde pour réserver mon parking à Ashford c’est plein, je tente quand même arrivé sur place, les gardes ferment l’accès au premier rond-point, je me rabats sur Folkestone Services pareil complet bon ben j’ai 4h30 je coupe au pompe 45 minutes mais au bout de 35 minutes le mec veut me virer, je lui explique qu’il me reste 10 minutes il veut pas comprendre mais je joue au con j’aime pas mais bon. Maintenant que je suis ici c’est mort, weekend à Calais je voulais pas mais bon, je descends direction Douvres c’est 18h30 bateau de 20h30 je prends la décision de me venger de cette journée de merde sur un Burger King et là un gars vient me voir et me demande si je veux prendre le bateau d’avant, tient la roue tourne … La traversé est tranquille le bateau est plein de scolaires et de touristes. Arrivé à Calais j’essaie All4Truck à Marck le parking est plein il me reste une place entre 2 Nolan les gars sont à l’apéro devant le camion il me guide, on boit une bière ensemble pour les remercier. Je suis impressionnée par le nombre de Waberers ici, ils sont plus d’une centaine c’est sûr. Le lendemain un ami de Calais vient me chercher on passe la journée sur la côte d’Opale c’est magnifique aussi comme quoi…